Chapitre 3

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Merlin sourit à son amie Carys qui aidait Gaius à faire le baume pour la soigner.

- Elle est très douée. Lui dit son mentor.
- J'ai appris dès mon jeune âge.
- Il me faudrait une apprentie comme toi, ainsi j'aurai quelqu'un pour prendre la relève.
- Gaius, je suis votre apprenti. S'exclama-t-il.
- Merlin, même si tu m'aides bien, tu as une destinée bien plus importante que de devenir le prochain médecin de Camelot.

Son mentor n'avait pas tort. Sauver Arthur lui prenait énormément de temps.

¤¤¤

Son amie était soignée. Elle avait un cataplasme sur la joue qu'elle devait garder jusqu'au lendemain matin. Il se frappa le front en se rendant compte de quelque chose d'important.

- Je reviens.

Il sortit et il courut jusqu'à la chambre du Roi.

- Tu ne sais donc pas frapper ? Lui demanda ce dernier quand il lui fit face.
- Si, mais c'est important. Mon amie peut-elle occuper une des chambres de libre dans l'aile en face de ceux des chevaliers ?
- Bien sûr que oui. Comment va-t-elle d'ailleurs ?
- Elle a été blessée, mais là, ça va.
- Quelle se repose bien. Il est tard, mais j'irai me présenter demain.
- Pourquoi vous allez vous présenter à elle ? Demanda-t-il surpris.
- Il est normal que je rencontre ton amie.
- Je ne vois pas pourquoi.

Le blond soupira.

- Peu importe, demain, j'irai la voir. Maintenant, peux-tu sortir que je finisse ces parchemins.
- Oui, à demain Arthur et merci pour la chambre.
- Ce n'est rien.

Il sortit le sourire aux lèvres. Même s'il s'en doutait, il était content que le Roi ait accepté de laisser une chambre à son amie. Il alla donc la préparer avant de retrouver Carys.

¤¤¤

En rentrant de nouveau dans l'atelier, il sourit en voyant son amie et son mentor lire des ouvrages de médecine.

- Désolé de vous déranger, mais la chambre de mademoiselle est prête.
- Merci Merlin.

Un bruit se fit entendre, puis il vit son amie rougir.

- Désolée, je n'ai pas pu manger ce soir.
- Je vais aller te chercher quelque chose dans la cuisine.
- Merci.

*****

Gwaine venait de tout expliquer à Lancelot et Perceval. Il avait le regard plongé dans sa chopine, quand il les entendit rire, ou plutôt pouffer de rire. Il leva la tête pour les regarder en fronçant les sourcils.

- Quoi ?
- Je ne pensais pas voir cela un jour. Dit Perceval.
- De quoi ?
- Il fallait bien qu'un jour tu connaisses cela. Continua Lancelot.
- Mais quoi ? S'énerva-t-il.
- Tu as eu un coup de foudre. Tu es amoureux. Lui dit le brun.

Il n'en revenait pas de la révélation de Lancelot. Il ne pouvait pas...Il n'était pas....Il n'avait jamais été...

- Amoureux ?
- Oui mon ami. La façon dont tu parles d'elle, de ce que tu ressens en étant avec elle, tout cela prouve que tu es amoureux. Lui dit en souriant tendrement Lancelot.
- Que dois-je faire ?
- Apprendre à la connaitre, savoir combien de temps elle reste à Camelot. Lui dit Perceval.
- Puis si elle est réceptive, tu pourras lui faire la cours. Continua Lancelot.
- Je n'ai jamais fait ça. Je n'ai jamais ressenti ce que je ressens pour Carys. Comment je pourrais la courtiser ? Je ne suis pas un homme pour elle. Vous me connaissez. Je ne suis pas un homme mauvais, mais j'aime passer du temps à la taverne et avoir des filles faciles. Elle mérite tellement mieux.
- Tu recules avant d'avoir fait un pas vers elle ? Je t'ai connu bien plus courageux. Lui dit le brun.
- Me battre pour notre Roi, contre des brigands, pour protéger mon petit frère de cœur, notre bon Merlin, je fonce, pas besoin de réfléchir. Je n'ai pas peur du combat. Mais une femme ? L'amour ? Oui, je l'avoue, je suis terrifié.

Il vit ses deux amis se regarder.

- Nous allons t'aider. Conclu le brun.

Trouble émotionnelWhere stories live. Discover now