Chapitre 12

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Gwaine et Lancelot venaient d'arriver là où le premier chevalier avait retrouvé Carys. Ils descendirent de cheval.

- Je vais regarder dans le contrebas. Lancelot, regarde de l'autre côté vers la forêt.
- D'accord.

¤¤¤

Il ne savait pas depuis quand il cherchait quand son pied buta sur quelque chose. Il déblaya les feuilles et sourit. Il l'avait trouvé. Il la mit à sa taille puis il remonta sur le chemin.

- Lancelot, je l'ai.

Son ami vint vers lui en souriant.

- Ta douce va être ravie.

Il avait hâte de la voir, de l'étreindre, de lui voler un baiser et de lui proposer un combat pour voir son agilité.

¤¤¤

En arrivant au château, il croisa Perceval. Ce dernier avait une mine sombre.

- Que se passe-t-il mon ami ? Demanda Lancelot.

Il fut surpris quand le grand chevalier vint vers lui.

- Gwaine, c'est Carys, elle est blessée.
- Quoi ? Que s'est-il passé ?
- Le Roi te le dira.

Il ne comprenait plus rien. Comment sa douce avait pu être blessée ? Et pourquoi cela devait être Arthur qui le lui explique ?

- Gwaine.

Il regarda Lancelot qui lui avait agrippé les épaules.

- Va la voir.

Il n'attendit pas plus, il partit à l'atelier de Gaius.

¤¤¤

Il caressait sa main gauche pour s'apaiser sinon il casserait tout devant l'état de son aimée.

- Gwaine...
- Qui a fait ça ?

Il ne regarda pas le Roi, il ne pouvait pas détacher son regard du visage blessé de Carys.

- Gwen.
- Pourquoi ?
- Elle a cru que Carys et moi...
- Où est-elle ?

Il ne pouvait pas entendre la fin de cette suggestion. Carys était sa compagne. Elle était la première femme pour qui il éprouve de l'amour. Imaginer qu'elle et Arthur...Non, impossible.

- Au cachot pour qu'elle se calme puis elle sera bannie.

Il se tourna enfin vers le Roi.

- Et c'est tout ? Vous avez vu l'état de Carys ? Vous savez ce que Gwen lui a fait subir ? Gaius a dû panser une plaie à son crâne où il a trouvé des traces de plâtre. Elle lui a donc cassé une statue sur la tête. Cela aurait pu la tuer. Mais elle ne s'est pas arrêtée là. Elle l'a frappé au visage, griffée et planté deux coups de couteau dans le ventre. Encore heureux, aucun organe n'a été touché. Et vous l'a bannissez juste ? Je n'aimais pas votre père, ni sa vision des choses, mais il aurait donné une sentence plus juste.
- Mon père brûlait des gens innocents les pensants sorciers.
- Suffit ! Mon amie a besoin de se reposer. Vous deux, dehors.
- Merlin.
- Non Gwaine. Toi aussi tu vas dehors.

Il posa un baiser sur le front de sa douce puis il sortit.

¤¤¤

Il n'arrivait pas à se calmer. Peu importe la force qu'il mettait à frapper le poteau de bois de son épée, sa colère ne diminuait pas. Lancelot et Perceval l'avaient arrêté avant qu'il ne descente voir Gwen car il voulait la tuer.

- Gwaine, le Roi te demande.
- Je n'ai pas envie de le voir.
- Gwaine...
- Non Leon. Je pensais qu'il n'était pas un Roi comme les autres, je suis devenu son chevalier. Mais là, il me déçoit. A cause d'une femme qu'il a eue dans ses draps, il ne donne pas une sentence à la hauteur du crime.
- Je comprends ta douleur, vraiment. J'étais là quand on a retrouvé Carys. Je tenais Gwen pour l'arrêter. Tout ce sang... J'ai eu peur pour elle et pour toi. Je comprends aussi que la sentence de Gwen te semble légère et je le trouve aussi, j'en ai parlé à Arthur. Ce que tu ignores, c'est qu'il ignorait toutes les blessures que Carys a reçu. Il avait juste demandé à Gaius si elle vivrait.
- Cela a changé quelque chose ? Demanda-t-il en regardant son ami.
- Oui. Gwen va être châtiée et lynchée avant d'être amenée au bord du Royaume et bannie.
- Bien. J'accepte d'aller voir Arthur.

Trouble émotionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant