GOD'S RETURN

Chapitre 115 : Signé -A

- Et toi ? Il peut lire dans tes pensées ?

- Non, grace à notre lien, les descendants ne sont pas touchés par ce genre de choses. Mais, je ne l'ai encore jamais vu alors je ne fais que te répéter ce qu'a dit Vlad.

- Personne ne l'a jamais vu ? demandai-je d'un air curieux.

- Il ne se montre pas beaucoup, enfin, il n'y a que Vlad et Leith qui l'ont déjà rencontré. Je suis sûr que ce sera également le cas demain soir. Il faut que tu puisses les accompagner, et pour ça, je ne vois qu'une seule solution ...

Je n'aimais pas du tout la façon de sourire à Rhett en ce moment.

- Donne une lettre à Leith, demande lui d'être sa cavalière, si tu peux ...

- Hors de question, le coupai-je en criant presque. Je ne veux plus jamais voir sa sale tête et encore moins passer une soirée avec lui et son abruti de père.

- Ambre, on a pas le choix ! Comment tu veux rencontrer Delacroix, sinon ?

- J-je m'infiltrerai et ...

- Avec tous les descendants et les surnaturels les plus forts au monde ? Impossible. Écoute, on a de la chance que Leith t'apprécie autant. Fais lui les yeux doux, envoie lui cette fichue lettre, bref démerde toi pour qu'il t'emmène avec lui. Une fois à l'étage, tu rencontreras Delacroix et à ce moment précis, tu lui parleras des Dragons.

Je secouai négativement la tête en soufflant d'exaspération. Le descendant d'Hermes ne lâchait jamais l'affaire.

- Non, Rhett. Je ne ferai pas semblant et encore plus avec lui.

Le garçon se rapprocha, ne laissant plus qu'un maigre espace entre nous. Son regard menaçant me faisait presque trembler comme une feuille, mais je savais qu'au fond, Rhett n'allait rien me faire.

- Réfléchis-y, s'il te plaît. Je n'ai pas de meilleure idée. Envoyez une lettre n'est pas synonyme d'amour éternelle ou je ne sais quelle connerie du genre. Cette lettre est un billet d'entrée, rien de plus.

- Je vais y réfléchir, mais je ne te promets rien, l'interrompis-je en levant une main pour l'avertir que la discussion était close.

Rhett crispa ses poings, mais n'ajouta rien de plus. Il avait certainement compris qu'insister davantage ne serait pas bénéfique pour lui.

Je le laissai planté dans les couloirs avec une boule au ventre. Le bal était peut-être l'occasion de découvrir l'identité des meurtriers d'Atlanta, comme me l'avait expliqué Leith il y a quelques semaines. Étant donné que la barrière serait retirée provisoirement, le descendant de Zeus s'attendait à voir débarquer des intrus pour le moins peu commode. Désormais, je devais non seulement faire attention à qui serait présent lors de la fête, mais en plus, rencontrer le plus vieux vampire du monde et tout balancer.

Un bal n'était pas censé être un jour de fête à partager avec ses amis ?

À Diafosa, ça ne marchait pas de cette façon.

Je marchai d'un pas rapide dans les jardins de l'école où les buissons avaient été parfaitement taillés ce matin. Les fontaines avaient été vidés de toutes feuilles mortes et les sols brillaient de milles feux. Des ballons blancs et or étaient ci-et-là accrochés aux lampadaires. Il ne me restait seulement que vingt minutes pour prendre mon repas avant le dernier cours de la journée. Exceptionnellement, les entraînements avec nos sections avaient été banalisés en raison du bal. Mieux valait éviter une blessure fatale pour demain soir.

Seule, je me figeai brusquement sur place lorsqu'une présence étrange se fit sentir derrière les buissons. Je me mis aussitôt sur mes gardes, prête à riposter. Quelque chose semblait vouloir sortir des buissons et un bruit familier parvint jusqu'à mes oreilles.

Je tombai en arrière lorsque la lettre surgit des végétaux pour venir cogner violemment mon front.

- Urgent ! Urgent ! Urgent ! cria-t-elle quand elle retomba à mes pieds.

- La ferme ! criai-je en lui donnant un grand coup.

Je la pris cette fois avec précaution, le cœur palpitant après cette montée d'adrénaline. La lettre était aussi douce que de la soie au touché, mais sa couleur noire était tout sauf romantique.

Je l'ouvris avec précaution, puis soudain, la lettre s'enflamma. Je la lâchai par réflexe en bondissant en arrière, mais cette dernière resta dans les airs consumée par un feu avec des couleurs similaires à mes flammes.

Le spectacle se finit très vite et un petit bout de papier tomba au sol. À moitié froissé, je le pris dans mes mains moites et le dépliai soigneusement.

« Ton cœur est la seule chose qui vaille encore la peine de se battre.

Le grand chêne, 21h.

_A»

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Saluuuuut,
j'espère que vous allez bien :3
Dans 15 jours, le bac pour nos lycéens, révisez assidûment mes petits et courage ! 👌🏼

Sinon, nous avons ENFIN la première lettre 🎉 Bon, elle est certes très épurée, mais qu'en avez-vous pensé ? 😏

À Dimanche ! 🖤