Le noir (Os Sterek n•12)

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Pdv externe

Il était dans les alentours de 19 heures un vendredi, et il faisait nuit noire, tellement noir qu'on ne savait pas où on mettait les pieds.

Stiles venait de terminer ses devoirs et comme tous les vendredis soir, il fit son sac pour le week-end, prit ses clés, descendit les escaliers en trombe, embrassa son père et sortit de chez lui pour monter dans sa fameuse Roscoe.

Quant à Derek, il était en train de terminer son sport en attendant son copain qui, comme à la normale, passait ces week-end avec lui. Le loup était heureux rien qu'en pensant qu'il allait pouvoir passer son week-end à embrasser et câliner son humain préféré.

La porte du loft s'ouvrit dans un bruit fracassant laissant le corps de Stiles apparaître dans l'entrée, un magnifique sourire accroché à ses lèvres.
Sans demander son reste, Derek courra vers son hyperactif et le prit dans ses bras. Il respira un bon coup pour laisser cette odeur sucrée s'imprimer de son être. L'ancien alpha avait été privé beaucoup trop longtemps de se plaisir sans nom.

Stiles s'imprima lui aussi de l'odeur de Derek. Malgré la transpiration, il sentait encore cet arôme boisé que l'humain aimait tant. Son corps se détendit, son stresse partit, tout son être se relâcha. Il se sentait enfin en sécurité, à sa place.

Après s'être enlacé pendant plus de 15 minutes, les deux amants se séparèrent pour que cette fois ce soit au tour de leur lèvres de se trouver, de se retrouver. Ils échangèrent un baisé fiévreux, ardent, bestiale. Un baisé qui, à chaque fois, leur faisait perdre la tête. Il traduisait le manque. Ce manque de Derek pour Stiles et le manque de Stiles pour Derek. Le manque du corps de l'autre, le manque des caresses de l'autre, le manque des baisé de l'autre, le manque de la présence de l'autre.
Ce baisé traduisait l'amour qu'il ressentait l'un pour l'autre. Un amour débordant, un amour qui prenait aux tripes, un amour qui faisait tout chambouler.

Mais ce superbe baisé prit fin lorsque les lumières du loft disjonctèrent. Les deux amants, étant trop heureux de se retrouver, n'avait pas entendu l'orage qui grondait à l'extérieur.

Stiles: il fait vraiment sombre ici

Derek regarda Stiles, amuser par la situation. Le grand Stiles Stilinski qui n'avait pas peur des loups garous, avait peur du noir

Stiles: Non pas que j'ai peur de quoi que ce soit hein
Derek: tu es sûr de ça ?
Stiles: enfin, je voulais dire, qui a peur du noir de nos jours ? Pas moi. Pas Stiles. Non monsieur.

Derek rit. Il aimait Stiles pour ça, juste pour ce qu'il était. Pour ses peurs, ses pleurs, ses rires, son sarcasme, juste pour lui. Sa personne.
Avait-il déjà aimé ? Derek avait-il déjà aimer à ce point de non-retour ?
Non, jamais. Il n'avait jamais aimé autant quelqu'un, et il n'aimerait jamais plus quelqu'un comme il a aimé Stiles.

Derek: tu es magnifique quand tu es désespéré

Stiles tourna la tête vers son copain, outré

Stiles: c'est pas drôle !

Stiles avait répondu d'une manière qui se voulait en colère, mais quand il entendit le loup rire aux éclats, Stiles sourit en se redisant pour la millième fois que Derek Hale était la personne la plus extraordinaire qu'il n'est jamais connu.

Derek: et bien maintenant, tu n'as plus de raison d'avoir peur du noir. Parce que dès à présent je serais là.

Stiles regarda Derek, abasourdit, Derek Hale venait de dire quelque chose de mignon.

Stiles: oui, tu as raison

C'est ainsi que Stiles te Derek finirent dans le lit du loup à parler de leur peur, de leur joie et de tous les sujets qu'ils voulaient car c'est ainsi qu'ils vivaient, car c'est ainsi qu'ils s'aimaient: simplement, et sans limite....

Thiam et Sterek OsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant