As-tu déjà pensé à ton futur ? (Os Sterek n•1)

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Pdv externe

10 mois. 10 mois que Stiles et Derek s'étaient mis ensemble.
Stiles n'en revenait toujours pas. Toute sa vie, de ses 6 ans à ses 16 ans, il avait été amoureux de Lydia Martin.
Et là, du jour au lendemain, un homme grincheux, jamais content, froid, dur, arrogant, insupportable, beau, sexy, intelligent, gentil (enfin quand on le connaît vraiment) et attentionné débarqua et la pouf, en un claquement de doigt, Stiles était tombé amoureux de lui. Sans appel, sans remède, sans raison.
Il était juste tombé amoureux. Il désirait le loup, il le voulait lui, il le voulait pour lui. Tout entier. Il voulait tout ce qui faisait de lui un être vivant. Stiles se réveillait, presque toutes les nuits à cause de ses rêves, ou un Derek était très entreprenant. Presque tous les soirs, sa main droite terminait le travail de Derek dans les rêves de l'humain.
Stiles s'était finalement rendu compte que les femmes ne l'attiraient plus du tout et le jour de ses 17 ans, il fit son coming-out qui se fit sans surprise pour ceux qui le connaissait bien et sans jugement pour ceux qui l'appréciait. Et Stiles pourrait jurer que le jour où il l'a annoncé à la meute, il avait vu Derek sourire.
Pourtant il était persuadé que Derek le détestait. Et ça pesait énormément sur la morale de l'humain. Il désirait Derek et cette envie ne disparaissait jamais malgré les nombreux coups d'un soir. Il imaginait que ces personnes se transforme en celui qu'il désirait, mais ça n'arrivait jamais. Stiles ne comprenait pas pourquoi il aimait quelqu'un qui le détestait, il ne comprenait pas pourquoi il n'arrivait pas à l'oublier, mais pire que tout, il ne comprenait pas pourquoi le grand Derek Hale le détestait.

Derek Hale, ce ténébreux loup-garou était lui aussi tombé amoureux du jeune humain au premier regarde dans cette forêt. Sur le moment il s'était surpris de vouloir compter chaque grain de beauté présent sur le corps de l'hyperactif, de les lécher un par un, d'y déposer une marque.

Et puis, le temps passa, et cette frustration de ne pas pouvoir être comme il le voulait avec l'humain le poussa à le détester, profondément.
Le loup le désirait, son loup le désirait, tout entier, tout son corps. Et pourtant, il se contentait de le regarder par la fenêtre de la chambre de Stiles, tous les soirs. Ses doigts le brûlait, l'incitant à les passer sur son corps nu. Et son mini lui le démangeait quand la main droite de l'humain prenait le relais de ces rêves. Derek le regardait faire, ses yeux devenant bleu tellement l'envie de sauter sur lui était insoutenable.

Derek l'aimait. Il ne le désirait pas seulement, il l'aimait. Il en était sûr, il en était même persuadé car quand  l'hyperactif avait ramené une relation sérieuse, Derek avait failli trancher la gorge de cette fille par jalousie.

Alors, quand l'humain annonça qu'il n'était plus attiré par les femmes car il avait compris qu'il était gay, Derek s'était sentit plus léger, comme si le gouffre qu'il avait au cœur se refermait car à ce moment, il subissait la plus douce des tortures: l'espoir. Stiles était gay donc possiblement attiré par lui. C'était presque magique, Derek pouvait enfin y croire, c'était désormais possible. Toute ses nuits où il avait rêvé de Stiles, toutes ses nuits où il l'avait observé par la fenêtre, tout son amour refoulé pouvait enfin sortir. Cette colère, celle qui le consumait car il aimait Stiles d'un amour si fort qu'il ne pouvait le contrôler, et cette douleur qui l'avait lacéré pendant des années pouvaient enfin le quitter. Il ne détestait plus l'humain. La vérité est qu'il ne l'avait jamais détesté. Il souffrait d'un amour sans retour. Mais tout ça était désormais derrière lui, il pouvait enfin l'aimer librement. Alors il essaya au maximum de s'ouvrir à l'humain. C'est à ce moment que Stiles comprit, quand il vit les efforts de Derek, il fut si heureux qu'il aurait pu s'envoler dans le ciel. Mais il savait que le loup avait des blessures, certaines étaient cicatrisées mais d'autres non. Alors il se laissa aller au rythme de Derek, l'écoutant quand il parlait, le réconfortant quand il pleurait, le calmant quand il était énervé, le faisant rire quand il était d'une humeur morose et, pendant les moments de silence, les moments où le cœur de Derek souffrait tellement que des pensées toutes plus obscures les une que les autres l'envahissaient, Stiles parlait. Trop ou alors juste ce qu'il fallait pour énerver Derek et lui faire oublier son mal, celui qui le rongeait, le mal qui le consumait depuis cette nuit où sa maison avait brûlé.

Stiles commença à passer énormément de temps au loft. Tellement que certaines de ses affaires y restaient.
Il y passait ses week-ends et ses semaines. Ne rentrant chez lui que quand son père lui demandait.
Être loin du loup lui devenait insupportable, les journées de cours lui paraissaient interminables. Et quand il apercevait la Camaro noir de celui dont il était amoureux, Stiles souriait, d'un magnifique sourire qui faisait ressortir ses fossettes. Un sourire qui avait pour pouvoir de faire accélérer le cœur du loup, s'emballant devant la plus belle personne qu'il avait jamais vue.

Et bien sûr, les membres de la meute et le Shérif avaient remarqués leur changement radical de comportement, comme la foi où, pendant une de leur réunion, Derek avait fait une esclandre car Stiles parlait à un jeune loup qu'ils avaient sauvés quelques temps auparavant.
Quant au Shérif, il connaissait bien son fils et le fait d'être shérif aide à savoir avec qui et où ton fils est.

Scott, ayant remarqué le lien particulier entre ces deux-là, en parlât à Deaton. Ensemble ils trouvèrent une ancienne légende : "les âmes-sœur".
Les âmes-sœur sont deux personnes dont les âmes sont liées et dont on tombe amoureux au premier regard.

Le vrai alpha en parla à la meute. Ils décidèrent de ne pas leur en parler et de laisser faire le temps.
Quand ils le découvrirent, Stiles et Derek ne furent pas surpris. C'est comme si, quelque part, en eux, ils l'avaient toujours su. Selon la légende, pour finaliser le lien entre les deux êtres, ils devaient consumer leur union et Derek devait revendiquer Stiles en le mordant à l'épaule. Mais pas d'une morsure qui transforme en loup, mais d'une morsure qui le marquait à jamais, qui le faisait sien pour toujours, qui les unissaient pour la vie. Une fois cela fait, la marque plaça certain de ses pouvoirs en Stiles (comme le fait qu'il entendait mieux, qu'il courrait plus vite...).

Mais bien qu'ils soient unis à vie, Stiles paniquait. Ces vieux démons le rattrapaient, il avait peur de ne pas être assez bien pour Derek. L'humain manquait cruellement de confiance en lui, et cette pensée le torturait de plus en plus, l'empêchant de dormir la nuit, lui causant tous ses cauchemars où il se voyait abandonner par la personne qu'il aimait plus que tout au monde aka Derek Hale.
Et il savait pertinemment que si Derek rompait, il ne pourrait jamais se reconstruire.

L'humain était allongé contre Derek, dans ses bras, en formation cuillère, dans leur lit.
Oui leur lit car Stiles vivait au loft depuis 6 mois.
Et l'humain paniquait. Derek, sentant le stress émaner de son petit-ami, le retourna face à lui et plongea ses yeux vert/bleu/gris dans les magnifiques yeux whisky de Stiles.
Et d'un simple regarde il incita Stiles à parler.

Stiles: tu n'as jamais pensé à ton futur ?
Derek: si je l'ai fait
Stiles: et... je suis dedans ?
Derek: Stiles, voyons mon ange, c'est toi mon futur. Je ne plus vivre sans toi maintenant, parce que figure toi que je t'aime espèce d'hyperactif borné
Stiles: je t'aime aussi mon sourwolf grincheux

Et comme pour confirmer leurs phrases, Derek et Stiles échangèrent un long et langoureux baisé. C'était un baisé simple, doux qui avait réussi à faire comprendre à Stiles que tout irait bien pour lui car plus tard, quoi qu'il arrive, Derek serait avec lui, jusqu'à la fin...

Thiam et Sterek OsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant