𝐑𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝'𝐎𝐒 | Hᴀʀʀʏ Pᴏᴛᴛᴇʀ

→ 𝐓𝐞𝐝𝐝𝐲 𝐱 𝐕𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 - Tᴜ ᴛᴇ sᴏᴜᴠɪᴇɴs, Vɪᴄᴛᴏɪʀᴇ ﹖

Le FanArt ne m'appartient pas et je n'ai pas réussi à retrouver le nom/pseudo de l'artiste qui l'a fait, alors n'hésitez pas à me le donner pour que je puisse lae créditer !
Demande de Mllex_Lectureee. J'espère sincèrement que ce one-shot te plaira, je suis vraiment, vraiment désolé·e pour le délai d'attente... :-/)

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« Mon cœur,

J'espère sincèrement que tu vas bien. Comment se passent tes vacances ? Donne-moi un peu de tes nouvelles !

De mon côté, tout se passe bien. Je suis actuellement en vacances dans le sud de l'Italie avec les Potter - la petite Lily a tant insisté pour y aller !

Les journées sont plutôt agréables ; nous avons effectué de nombreuses sorties dans des musées moldus : je peux t'assurer qu'Albus n'a cesse de parler des peintres italiens, ça devient lassant. La petite famille est très sympathique, et partir en vacances avec eux se fait depuis que je suis tout petit, je n'ai pas vraiment osé leur dire que j'aurais préféré rester avec toi. Mais bon, même si je leur avais dit, je doute que tes parents l'aient entendu de cette oreille... tant pis ! Nous nous reverrons le jour de la rentrée, pas vrai ? J'ai hâte de te voir.

Parfois, lorsque je suis nostalgique de ta merveilleuse personne, je repense aux débuts de notre relation. Nous ne nous étions d'ailleurs pas beaucoup parlé, tu avais deux ans de moins que moi, et on préfère en général s'en tenir aux élèves de notre niveau scolaire. Mais à partir de ta troisième année, nous avons commencé à nous côtoyer.

Je crois que je suis rapidement tombé amoureux de toi, Victoire. Mais je ne l'assumais pas. Et pour cause ! J'étais en cinquième année. Je me serais sûrement fait juger par d'autres pour aimer une fille plus jeune... mais bon. Tu n'étais pas comme les autres troisième année. C'est là que je me rends compte tout le temps que j'ai perdu à ruminer sur mes sentiments.

Un jour, pris d'un soudain coup de folie, je t'ai prise dans mes bras. C'est là... c'est là qu'on s'est embrassés pour la première fois.

Puis, l'année suivante, lors de la Coupe du Monde de Quidditch, en deux-mille-quatorze, nous avons passé tout le match final à parler. Cela avait tellement énervé ton père qu'il avait échangé sa place avec toi pour avoir le silence ! Tu t'en souviens ? J'étais très embêté, mais tu as pris ça avec légèreté, amusée par cette réaction digne d'un papa-poule. Tu t'en souviens ? Mais après la mi-temps, profitant d'un moment d'inattention des adultes, nous nous sommes retirés et nous sommes embrassés pendant le reste de la finale... tu t'en souviens ? C'était comme vivre un rêve éveillé.

Tu es vraiment merveilleuse, Victoire. Je ne te quitterais pour rien au monde. Vraiment.

Je comprends que notre couple puisse en étonner certains, et, même si je ne crains en aucun cas les jugements extérieurs, j'aime bien l'idée de vivre cachés. Enfin, pour l'instant.

J'aime notre relation. C'est notre secret. C'est quelque chose que l'on partage, que l'on ne pourra pas nous enlever. C'est nous qui choisirons quand est ce que nous briserons la cloche de verre qui protège cette rose qui éclot doucement. Oh, excuse-moi, je ne sais pas vraiment si tu as la référence de cette métaphore, il s'agit d'un conte moldu... enfin, quoiqu'il en soit, je voulais juste te répéter que nous irons à ton rythme dans notre relation, je ne te forcerai jamais la main, encore moins pour révéler les véritables sentiments que nous partageons à notre entourage...

Je commence à divaguer, comme toujours lorsque je pense à toi. Je voudrais te dire tant de choses, Victoire, mais je ne parviens à retranscrire ça qu'en flash-backs abrupts et mélangés, brumeux et pourtant, parfaitement sincères. Dans les livres, les lettres d'amour timides et brouillonnes sont souvent qualifiées de « touchantes » par leur destinataire, mais je ne puis qu'affirmer que ce n'est pas mon cas. Cette lettre est tout juste nulle, mais je n'arrive pas à me montrer suffisamment éloquent. Et encore, je ne suis pas devant toi ! Même si nous sommes loin l'un de l'autre, tu arrives toujours à me faire perdre tous mes moyens. Le pire dans tout ça ? Ce n'est même pas de ta faute ! Je dois vraiment être trop amoureux. Oui, je crois que c'est ça. Je suis amoureux d'une fille merveilleuse, qui m'aime aussi. Que demander de plus ? Ma vie est parfaite si tu y es. Ma vie est donc parfaite tout court. Je t'aime de tout mon cœur, et encore. Ce n'est pas suffisamment fort, ne crois-tu pas ? Même avec des mots, des gestes, de la musique, je ne pourrais jamais te faire comprendre à quel point je t'aime.

Et si je le répète ? Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Tu me manques tellement (oui, c'est vrai, je ne dis pas ça histoire de. C'est vrai. Toi, toute entière, tu me manques. Ta voix, tes yeux, tes mains, tes cheveux, tes manies, ton rire, tes lèvres... tout. Vraiment.).

Non, ce n'est toujours pas assez fort.

Est-il possible de se consumer sur place à force d'aimer ?

Je ne pense pas, sinon il y a longtemps que je ne serais plus de ce monde !

Réponds-moi vite,

Je t'embrasse avec tout l'amour que je suis capable de t'offrir,

Un mystérieux jeune Métamorphomage , tu dois bien te demander qui c'est ;) »