Le Royaume d'Aleyna T.1 [ EN REECRITURE]

𝙻𝚎 𝚌𝚊𝚕𝚖𝚎 𝚊𝚟𝚊𝚗𝚝 𝚕𝚊 𝚝𝚎𝚖𝚙ê𝚝𝚎 ( 𝟷/𝟸 )

- Léna ? Réveille-toi, il faut que je te parle.

J'ouvre péniblement les yeux, consciente de ne pas avoir assez dormi, mais bon, si c'est important.

Tiens, depuis quand Castiel aux cheveux longs ? Et depuis quand il ... ressemble à ma mère ?!

Mes yeux s'écarquillent d'un coup et mon cœur tambourine fort dans ma poitrine. Mais voyant que celui qui partage mon lit n'est pas là, je comprends que ce qui m'entoure est un rêve.

Même si rien de tout ça n'est réel, je compte bien profiter de ce moment privilégié avec elle. Je n'arrive même plus à savoir combien de temps ça fait que j'ai quitté notre monde.

- Maman, qu'est-ce que tu fais là ?

- Je m'en veux de te savoir ici sans moi ma chérie. Tu es en danger. Il faut que tu fasses très attention ce soir. Promet le moi.

- Oui, mais de toutes façons, je ne serais pas seule. Il y aura tous les autres, donc ne t'inquiète pas.

- Ma puce, ils ne peuvent rien pour toi, tu es tellement plus puissante qu'eux. Mais tu ne le sais pas encore. Ils ne pourront rien pour toi.

- Je ne vois pas comment je pourrais être supérieure à eux, ils ont grandi ici, avec leurs pouvoirs, et moi je débarque seulement.

- Tu possèdes les quatre éléments, et crois moi, quand tu les maîtriseras, ils ne pourront rien contre toi.

Je la regarde et ne peux m'empêcher de lui prendre les mains, en la fixant droit dans les yeux.

- Maman, tout ira bien. L'entraînement a été un succès, nous sommes tous soudés.

Elle porte une de ses mains sur ma joue, avant d'y laisser une caresse. Elle a tellement l'air inquiète, je ne vois pas comment la rassurer plus.

- J'ai un mauvais pressentiment pour ce soir Léna, donc si tu me promets que tu feras attention à toi, je te laisserai te rendormir.

- Je te le promets maman.

- Il est temps pour moi de repartir dans ce cas.

- Tu ne voudrais pas rester encore un peu ?

- Malheureusement non. Rappelle-toi ce que Dumbledore disait : " Il n'est pas bon de...

- ... se complaire dans les rêves en oubliant de vivre.", oui je sais. Je suppose que l'on se voit bientôt ?

- Je l'espère ma chérie. Attention à toi, je t'aime.

Peu à peu, je vois le corps de ma mère s'évaporer telle de la fumée, et l'ensemble de la pièce redevenir tout noir.

Une sensation chatouilleuse me tire de ma torpeur, et en ouvrant doucement les yeux, je vois Castiel allongé face à moi, me faisant des caresses.

- Je t'ai réveillé ?

- Non ne t'inquiète pas. Je commençais à me dire que je dormais depuis longtemps.

- Effectivement il est 11 heures, tu devais être vraiment fatiguée hier soir.

Il me fait un bisou sur le bout du nez, avant de se lever du lit. Je prends le temps d'admirer tout son corps. Son grand tatouage, animant son torse relativement musclé, son dos, magnifiquement taillé, et ses cuisses, sans aucun défaut apparent. Il est vraiment parfait. Je sens mes dents venir mordiller ma lèvre inférieure, lorsque je remarque un sourire et une lueur de malice dans les yeux de Castiel.

- On profite de la vue ?

- Euh mais qu'est-ce que tu racontes... n'importe quoi hein, j'étais perdue dans mes pensées c'est tout.