Mha X Reader ^^ [En Pause]

#Katsuki# Non loin de toi

~Pdv Tsuyu~

Du sang, il y en avait partout autour d'elle, alors que j'avais plongé pour partir à sa rencontre ce que j'avais trouvé me figea sur place; l'eau était teintée de rouge, ce même rouge ressortant des plaies béantes dans le dos de tp, son corps coulant de plus en plus.

Je me hâtai auprès d'elle, la ramenant aussi vite que possible sur le bord de la rive, la couchant sur ma serviette, inconsciente; tout s'était passé extrêmement vite, le désarroi de Bakugo et de mes camarades, la police, les secouristes soulevant le corps inerte de mon amie et enfin la sirène d'ambulance s'éloignant rapidement.

J'étais sous le choc, n'ayant même pas la force de pleurer, je tombai à genoux dans le sable; j'avais le sang froid d'habitude, j'ai toujours été maîtresse de moi-même, mais là, voir mon amie dans cet état...cela avait été un tel choc que mes principes eux-mêmes s'en sont allés, la seule chose qui me ramena sur Terre, fut la main de Tokoyami sur mon épaule.

Il m'aida à me relever, me soutenant autant qu'il le pouvait, avant de me passer à Mezo qui me porta dans ses bras telle une enfant, il ramassa mes affaires dans le plus grand des calmes et se mit à marcher aux côtés de Mezo, me jetant souvent un regard pour voir mon état.

~Ellipse du retour~

Nous arrivâmes au dortoir où Aizawa-sensei nous attendais de pied ferme, j'avais repris l'usage de mes jambes entretemps, toujours épaulée par Tokoyami. Une fois la classe installée dans le grand séjour, notre professeur nous demanda ce qui s'était passé, nos délégués lui énoncèrent les faits à la fin de quoi, il se contenta de nous ordonner de rester au dortoir partant rapidement, Midnight à sa suite.

Je m'étais calmée depuis tout à l'heure, mais je ne pouvais m'empêcher d'être inquiète pour mon amie, l'image de ses plaies me revenant sans cesse en mémoire. Je me recroquevillai dans le sofa alors que mes camardes discutèrent entre eux, finalement des mains vinrent se poser sur mes genoux et mes yeux croisèrent ceux de Kyoka et Ochaco. Celles-ci me prirent dans leurs bras alors que sans plus tarder, je me mise à pleurer, vite accompagnée par mes amies.

Cela faisait une heure qu'Aizawa-sensei était parti, le silence régnait dans le séjour perturbé par des chuchotements, Ochaco et Kyoka avaient fini par s'endormir, mortes d'épuisement alors que je ne pouvais m'empêcher de penser à (t/p), j'étais en plein dans mes pensées lorsque la porte de l'entrée s'ouvrit soudainement.

Midnight entra, suivie de près par Bakugo, des airs colériques se dessinant sur son visage, il ne cessait de crier sur la jeune femme qui se contentait de l'ignorer, les insultes du blond ne la touchant en aucun point. Elle nous salua et chacun la fixa d'un air entendu:

-Désolé tout le monde mais je n'ai aucunes nouvelles, je suis juste là pour ramener Bakugo... dit-elle gentiment avant de partir nous souhaitant bon courage. Kirishima se rapprocha du blond alors celui-ci était sur les nerfs:

-Si l'autre ne m'avait pas endormi, j'aurais pu avoir des infos!, s'écria-t-il

-Katsuki...je suis sûre que (t/p) va bien, c'est une dure à cuire cette nana! c'est pas pour rien que c'est ta copine, elle te ressemble beaucoup trop!, s'exclama Kirishima le sourire aux lèvres alors que Katsuki se calma un peu.

Commença alors un véritable vacarme dans lequel on énonça toutes les actions de (t/p) et son caractère tendre et explosif, l'ambiance se détendit autant que les coeurs, parler de souvenirs heureux apaisèrent chacun d'entre nous, nous rendant plus confiant en l'avenir.

Au fil des heures, le nombre de personnes diminuèrent, il était près de 23 heures, mais je ne me voyais pas aller dormir, certaine de retrouver (t/p) dans mes cauchemars. Il restait Katsuki, Kirishima, Kaminari,Midoriya, Tokoyami, Mina et moi, nous étions décidés à rester debout jusqu'à obtenir des nouvelles même si Momo et Iida nous avaient réprimandé, ils nous avaient finalement laissés faire se rappelant que demain était dimanche. Nous attendions, installés dans les sofas, discutant dans le noir, ma tête était de plus en plus lourde, tout autant que mes paupières qui finirent par se fermer, m'emmenant au pays des rêves.