I Need You...(Newtmas) - Tome 1 ✓

Chapitre 36

Hey voici le chapitre 36 ! En Espérant qu'il vous plaira autant que j'ai aimé l'écrire !

Aujourd'hui j'ai vu une coccinelle et je ne pouvais pas ne pas penser à cette histoire alors je tenais à vous le partager ahah !

Si vous n'êtes pas assis, faites le, parce que je ne sais pas comment va être votre réaction ! Et j'en suis désolée d'avance si elle est comme je l'imagine...

Bonne lecture !

Chapitre 36 : Je t'aime...

(Aurora-Runaway)

J'essaye péniblement d'ouvrir les yeux malgré la fatigue qui émane de mon corps, qui semble encore plus fatigué qu'il ne l'était déjà et je grimace en bougeant dans ce qui semble être un lit, je finis par me redresser à l'aide de mes bras tout en tentant d'ouvrir mes yeux qui ne veulent définitivement pas le faire.

Alors après plusieurs tentatives et quelques minutes à essayer de rester un minimum redresser par l'aide de mes bras, je finis par ouvrir mes yeux, ces yeux qui se font éblouir par le blanc de la pièce, je les cache rapidement en mettant l'une de mes mains devant moi puis une fois habitué à la luminosité je les ouvre une énième fois.

Et mon cœur s'arrête en voyant où je suis.

Dans un hôpital, dans un lit d'hôpital, entourait de blanc et de machines, je suis dans ce lit comme ma mère l'a été, comme mon frère a pu l'être. Et ils ne sont jamais revenus, et maintenant c'est à mon tour d'y être, c'est à mon tour d'être dans ce lit maudit.

Ce lit dans lequel je suis en train de suffoquer, ne sachant pas où regarder, ne sachant pas où donner de la tête, seulement en train de perdre mon souffle face à cette angoisse qui prend peu à peu place dans mon être, cette angoisse qui me consume et qui s'accentue lorsque mes yeux tombent sur la perfusion qu'il y a sur ma main.

Alors dans un mouvement presque misérable j'essaye de ma main droite de l'enlever de ma main gauche, je repousse cette perfusion comme l'on repousserait un insecte sans le tuer, moi je la repousse sans pour autant l'empêcher de me tuer.

Tuer cette crise d'angoisse qui m'empêche de respirer.

Elle me tue jusqu'à ce que des mains se posent sur les miennes pour m'empêcher de me faire du mal, ces mains qui me sont si familières et qui me ramènent peu à peu à la raison lorsque je relève doucement mes yeux consumaient par l'impuissance.

Ces mêmes yeux impuissants qui viennent se noyer dans ceux affaiblis par la peine de mon âme sœur.

- T-Thomas..? Qu'est-ce que je fais là ? Pourquoi nous sommes ici ? Qu'est-ce que je fais ici !

- Chut..calme toi, tout va bien d'accord..? Il dépose délicatement sa main sur ma joue en la caressant à l'aide de son pouce alors que mes yeux sont rivés sur les blessures qui reposent sur son visage, ces blessures que mon père a causées. Allonge toi je vais t'expliquer, mais il faut que tu restes calme.. Tu peux faire ça..?

Je hoche timidement la tête alors que je suis par le même temps le mouvement de sa main sur ma joue droite qui m'incite à m'allonger, et c'est comme ça que je remarque qu'il est assis sur une chaise et qu'un lit défait est placé en face de moi.

- Hier soir, des infirmiers ont dû intervenir...

- Hier soir..? Je lui demande un remontant mon regard jusqu'au sien.

- Nous avons passé la nuit ici...

- P-Pourquoi ? Je lui redemande déboussolé.

- Parce que des infirmiers ont dû t'anesthésier, tu-tu semblais avoir complètement perdu le contrôle de toi-même..