Chapitre 4 :

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Le lendemain matin, le blond s'étira, remuant contre le corps qu'il tenait dans ses bras. Il ne lui vint pas à l'idée de s'en étonner. Il fredonna, caressant des lèvres le cou de la personne à côté avant de replonger dans le sommeil. Son rêve lui apporta le repos, il ronronna et attira le corps plus près de lui. Il n'était pas assez conscient pour être réveillé. Soupirant, il raffermit son étreinte.

C'était si agréable d'avoir si près de lui quelqu'un dont il se souciait, bien qu'il soit trop endormi, même dans son rêve, pour ouvrir les yeux. Sa main s'incurva sur la taille du corps et se mit à masser légèrement la peau. Le mouvement subit du corps en question le laissa perplexe, et il lui fallut un moment avant de faire la part entre rêve et réalité tandis qu'il s'asseyait et ouvrait les yeux.

Bakugo cilla, constatant immédiatement que Midoriya avait quitté le lit et que lui-même se trouvait au milieu et non pas de son côté. Il vit d'un coup d'œil que la salle de bain était fermée, il se retourna vers les draps froids, de son côté, et s'enroula autour de l'oreiller. Il espéra replonger dans son rêve à l'odeur familière, une odeur qu'il avait reconnue comme appartenant à un être cher, mais il se rendormit avant d'avoir pu associer cette odeur à un nom. Katsuki soupira d'aise comme il replongeait dans son rêve, enchanté par le bras qui s'enroulait autour de lui, l'odeur lui faisait ressentir qu'il était exactement là ou il devait être.

Calmant ses émois sexuels à grandes inspirations, le vert s'appuya un moment contre la porte de la salle de bain. Après une ou deux minutes, il se retourna et fit couler la douche. Enlevant son boxer, il se plaça sous le jet, attelle comprise. Il pourrait toujours la mettre dans le sèche-linge plus tard, mais quand il ferma les yeux, tout lui revint en mémoire. Il avait fait le plus fantastique des rêves. Katsuki l'avait coincé à plat ventre sur le matelas, le visage enfoui au creux de son cou, ses cheveux au doux parfum se répandant sur son corps mince, son sexe glissant lentement dans le corps de ce dernier, se retirant encore plus lascivement, en un rythme régulier. Le tacheté avait tendu les fesses en arrière en marmonnant une prière pour que continue le langoureux va-et-vient.

« Mmm... Kacchan... » avait gémi le vert.

Celui-ci avait roulé sur la droite pour donner à son amant un meilleur accès, et il avait jeté un coup d'œil à son épaule blessée, calée contre la pile d'oreillers. Une douleur l'avait alors réveillé. Horrifié, il avait pratiquement sauté hors de portée du corps ensommeillé de Katsuki. Cette nouvelle secousse à son épaule avait failli lui arracher un cri. Les dents serrées, le souffle court, il avait balancé les jambes hors du lit et s'était précipité dans la salle de bain. Laissant l'eau couler le long de son corps, il ne put s'empêcher d'enrouler sa main autour de son sexe toujours en érection.

Il grogna, mais il n'était toujours pas décidé à se satisfaire seul. Se masturber en pensant à lui ? Cela reviendrait à forcer une barrière invisible qu'il n'était pas sûr d'être prêt à franchir. Fermant les yeux, il répartit maladroitement du shampooing dans ses cheveux, et les lava. Tout en se rinçant, sa main suivit le parcours de la mousse du shampooing le long de son torse, ses doigts s'attardant dans la touffe de poils pubiens qui entouraient son sexe toujours en érection. La sensation était trop agréable et il rendit les armes. Ses doigts pleins de savon s'enroulèrent autour de son membre et il commença à se touchée, la maladresse de sa main gauche étant compensée par le savon comme par sa frustration. Le front pressé contre la paroi fraîche de la cabine de douche, il continua toujours à se caresser, les images de son rêve le poussant au bord de l'orgasme. Il haleta en éjaculant.

« Kacchan... » murmura-t-il, désespéré.

Izuku tremblait sous la force de son orgasme. Refermant le robinet, il sortit de la douche, les muscles aussi mous qu'un plat de nouilles. Il s'essuya du mieux qu'il put tout en se débarrassant de son attelle qui tomba sur le sol. Puis soudain, il se rappela. Il avait été si pressé de se réfugier dans la salle de bain qu'il avait oublié de prendre des vêtements de rechange. Jetant un coup d'œil dans la chambre, il s'assura que le blond était encore endormi avant de se diriger vers son armoire pour y sélectionner un sous-vêtement propre et un pantalon de survêtement. Le grincement de la porte réveilla son meilleur ami.

Au-delà d'une révélationWhere stories live. Discover now