Kaamelott à Poudlard Tome 1 : les Liens du Sang

Rencontres

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda le cinquième année. Ça doit être vachement grave si vous venez ici. Si vous vous faites choper par un prof, vous êtes morts.

- C'est l'enfer chez les Poufsouffle, annonça le Serpentard de troisième année. Kelly monte tout le monde contre vous. Mais mon espion est pas resté assez longtemps pour en savoir plus.

- Kelly, c'est...la sœur de Millie ? demanda Lancelot.

- La fille qui a fait tomber Léo de son balai pendant le match contre les Poufsouffle, compléta Arthur.

- Ouais, elle, confirma le Serpentard dont les yeux bleus fixaient les Griffondor un par un. Et ben elle est grave en rogne et elle veut assassiner un des Griffondor...mais je sais pas lequel.

- Super, on est vachement avancés, soupira Lancelot.

Le regard du Serpentard se posa soudain sur Bohort, qui observait la scène sans dire le moindre mot. Le troisième année croisa les bras et s'avança pour être face au deuxième année. Il passa une main dans ses cheveux bruns emmêlés et dévisagea Bohort. Ses yeux bleus intimidaient quelque peu celui-ci, qui songea à reculer. Mais un sourire malicieux vint illuminer le visage du Serpentard.

- C'est toi, le nouveau qui a commencé par la deuxième année ? demanda-t-il. T'as fini à l'infirmerie le soir du meurtre et t'étais là pendant l'incident dans les toilettes des filles. impressionnant, pour un nouveau.

- Comment tu sais tout ça ? demanda Bohort.

- Je suis plus ou moins au courant de tout. En tant que Serpentard, les gens s'éloignent de moi. Mais je fournis des infos aux deux leaders de Griffondor, alors je me suis fait des potes. Au fait, moi, c'est Venec.

- Et moi, je compte pour rien ? demanda vivement Mevanwi, qui était derrière lui.

- Toi, c'est pas pareil, t'es mon associer.

- Je te rappelle que je suis leader, moi aussi, alors fais gaffe à ce que tu dis.

Arthur a croisé les bras et a dévisagé Venec en soupirant.

- Donc, tu prends le risque de te faire coller pour venir nous dire que les Poufsouffle en veulent à on-ne-sait-pas-qui pour on-ne-sait-pas-quoi ? Et t'emmène Mevanwi juste pour ça ?

- En tant que leader, je dois superviser les infos qui passent d'une maison à l'autre, expliqua cette dernière.

- On doit faire ça, nous ? demanda Léodagan, visiblement surpris.

Mevanwi soupira et abandonna la conversation. Elle ne voulait plus parler, elle ne pouvait plus supporter ces idiots de Griffondor.

- Les garçons ! appela une fille d'une vingtaine d'année en arrivant en courant vers eux.

Ses boucles noires se balançaient sur ses épaules au rythme de ses pas précipités et ses yeux marron brillaient malgré l'expression paniquée qui était peinte sur son visage.

- Apparemment, les Poufsouffle vous détestent, annonça-t-elle.

- Arianne, t'es vraiment venue depuis le bureau de Dumbeldore jusqu'ici pour nous dire ça ? demanda Léodagan.

- C'est qui, murmura Bohort en se tournant vers Lancelot.

- Oh ! C'est lui, Bohort ? s'exclama joyeusement Arianne en se tournant vers ce dernier. Salut !

Elle serra la main de Bohort en souriant jusqu'aux oreilles. Ses joues rosies par la course qu'elle venait de faire mettaient en valeur ses beaux yeux. C'est vrai, qu'elle était jolie. Mais ça, c'était ce que pensaient tous les garçons de son âge. Léodagan, lui, la voyait plutôt comme la personne la plus chiante de la Terre.

- Bohort, je te présente ma sœur, Arianne, soupira-t-il.

- Salut, dit timidement Bohort. Je suis ravi de te rencontrer.

- Je suis l'assistante personnelle de Dumbeldore ! expliqua Arianne. J'adooooooore mon travail et comme ça, je peux voir mon frère souvent !

- On se demande comment je ferais, si t'étais pas là...grommela Léodagan.

- Donc, il y a tout le monde qui vient pour nous prévenir que les Poufsouffle nous détestent ? demanda Arthur, qui commençait à en avoir marre.

- Oh, des Serpentard ! dit Arianne. Vous êtes pas sensés rester dans votre Salle Commune après les cours ?

- Non non...mentit Venec.

- Et toi, Arianne, tu sais pourquoi ils sont en colère, les Poufsouffle ? demanda Arthur.

- Ah ben non...répondit celle-ci.

- Et ben on est pas rendus...