Spéciale... Tome 2

Chapitre 11...

 Je me réveillais dans mon lit. Je me redressais et vis Max endormi sur ma chaise. Je me levais et passais une tête par la fenêtre. Il faisait nuit… Combien de temps étais-je restée inconsciente ? Je tournais ma tête vers Max et souris en le voyant. Il était très mignon… Avec ses cheveux noirs qui lui tombaient sur les yeux et ses bras autour de lui. Relevant ses biceps qui avaient encore grossis.

J’allais vers mon armoire et l’ouvris avant d’en sortir une couverture. Puis je m’approchais de Max pour le couvrir. Une fois cela fait, je sortis et allais m’assoir sur la plage, au bord de l’eau. Les mots du papier n’arrêtaient pas de me revenir en tête… Je n’avais aucune idée de qui il pouvait parvenir… Qui pouvait m’en vouloir autant… Une larme coula sur ma joue et je me dépêchais de l’essuyer en reniflant.

            - Ça va pas ? Demanda Max en s’asseyant à côté de moi.

Je ne l’avais même pas entendu arriver…

            - Si… Mentis-je sans le regarder.

            - Tu sais pas mentir Judith… Je crois que je te l’ai déjà dis, non ?

Je baissais la tête sur mes genoux que j’avais ramené vers ma poitrine.

            - C’est rien… Dis-je pour essayer de clôturer l’affaire.

Je sentis le regard de Max peser sur moi mais je ne bougeais pas. Je n’avais pas envi d’en parler…

            - Comment rien peut te mettre dans cet état là ? Tu as fait une crise de panique quand même Judith… et là tu pleures… Alors ne me dis pas que c’est rien…

Je me levais.

            - Laisses moi Max.

Je repris la direction de ma cabane.

            - Judith ! M’appela Max en me courant après.

Je ne me retournais pas et entrais dans ma cabane. J’allais pour refermer la porte mais Max la bloqua avec sa main.

            - Judith… Laisses moi t’aider…

            - Tu ne peux rien pour moi Max.

J’essais de fermer la porte mais ce n’est pas pour rien que ces biceps ont grossi… Sa force est trop forte pour moi.

            - Si je peux. Je suis… ton ami Judith… Les amis sont là les uns pour les autres.

J’abandonnais et le laissais entrer. Il entra et ferma la porte derrière moi avant de me demander :

            - Qu’est-ce qu’il se passe alors ?

Je regardais autour de moi les bras croisés avant de dire :

            - Je… c’est rien… c’est juste que j’ai vraiment eu peur pour tout le monde lors de l’attaque… je ne voulais pas que l’un de vous soit blessé… alors quand j’ai vu la taille du camp de fortune, j’ai paniqué…

Ce n’était pas un mensonge… Seulement une moitié de vérité. Max me regarda en inclinant la tête pour me scanner. Faites qu’il n’y parvienne pas…

            - Mouais… on va dire ça… je pensais que tu me faisais confiance…

Il tourna les talons et sortis. Je restais un moment sans bouger puis finalement je le poursuivis :

            - Max ! Attends !

Il sembla surpris et s’arrêta. Je courus vers lui et le pris dans mes bras. Il hésita puis finalement je sentis ses mains dans mon dos. Nous restâmes un moment comme ça sans bouger. Max avec sa tête dans mon cou et moi avec la tête appuyée contre son torse…