𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟕

668 35 0
                                    

第 𝟭𝟳 章

Je sors du lycée en mettant mes écouteurs lorsqu'à peine les ai-je mis, une personne me les retire

Ups! Gambar ini tidak mengikuti Pedoman Konten kami. Untuk melanjutkan publikasi, hapuslah gambar ini atau unggah gambar lain.

Je sors du lycée en mettant mes écouteurs lorsqu'à peine les ai-je mis, une personne me les retire. Je lève les yeux au ciel en dérivant mon regard sur le concerné.

- Tu veux bien me faire une visite du lycée mon chou ? me demande Edwin.

- Non.

Je tente de m'avancer mais il me retient.

- Aller Grace. Ça t'occupera, fait-il à quelques centimètres de mon visage.

Je secoue la tête en tentant de le pousser pour qu'il s'éloigne de moi.

- Je veux rentrer chez moi.

- Tu es l'amie de Robby n'est-ce pas ? déclare subitement Edwin.

Il me désigne le concerné d'un mouvement de tête dans mon dos. Je me retourne et vois Robby entrain d'embrasser passionnément sa copine, Tory Haskins. Je ressens un léger pincement mais ne relève pas. J'ai ce sentiment simplement parce que Robby était le seul à qui j'ai laissé un bout de ma confiance. Le fait qu'il soit avec Tory n'a rien à voir.

- Et alors ? dis-je froidement.

- Il se fiche de toi. Robby t'utilise pour lui-même. Moi, je veux vraiment que tu sois mon amie, proclame le brun.

- Tu veux que je sois ton amie pour blesser Robby.

- Tu n'es pas assez importante pour que ça le blesse vraiment, pouffe-t-il en levant les yeux au ciel.

Ça m'énerve mais au fond, je sais qu'Edwin a raison. Je me retourne une dernière fois vers Robby et Tory qui semblent respirer le bonheur avant de s'en aller dans la foule de lycéens, puis je regarde Edwin. Qu'est-ce que j'y perds au final ? En commençant à parler avec Robby et en me battant avec Tory, j'ai déjà enfreint plus d'une de mes règles. Je ne suis plus à une près.

- C'est d'accord, suis-moi.

Sans lui laisser le temps d'en rajouter, je retourne dans le lycée. Edwin sourit tandis que je commence à lui montrer le couloir principal et les salles qu'il abrite.

Nous marchons jusqu'à l'escalier principal que nous prenons pour rejoindre les cinq couloirs du lycée. Je lui montre chaque couloir en lui donnant le nom de chaque filière qui y est assimilée.

- Et le dernier est un couloir de salles qui ne servent que rarement. En général les élèves utilisent cet endroit pour faire des choses assez peu catholique, plaide-je en me tournant vers Edwin.

- Tu y es déjà allée ? me demande-t-il.

Je manque de m'étouffer devant son petit sourire fier, avant qu'il me dise qu'il plaisante. Dommage que j'ai déjà viré au pourpre.

- Je rigolais mon chou, ricane Edwin.

- Je n'y suis jamais allée d'accord ? Maintenant ne me reposes plus jamais cette question, plaide-je complètement gênée et intimidée.

Sans m'y attendre, Edwin replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et caresse doucement ma joue. Je déglutis en calmant mes pulsions insociables, je me focalise sur ses yeux qui s'encre dans les miens.

- Pourquoi tu parles avec ce Robby ? Tu mérites tellement mieux... déclare-t-il.

Je baisse les yeux et Edwin retire sa main. Je joue avec le bout de mes baskets avant de relever la tête vers lui.

- Je suis désolée de t'avoir pousser au centre commercial, avoue-je. Tu n'es pas celui que j'imaginais je crois.

- En parlant de ça, où est-ce que tu as appris à le faire ? C'est plutôt simple mais pas la première idée qui te vient si tu es quelqu'un de normal.

- Je fais du karaté, avoue-je. J'essaye de le montrer le moins possible mais bon, on va dire que les choses qui se sont passées ces derniers temps ne m'ont pas aidé.

- Vraiment ? J'en fais aussi.

- Je crois l'avoir déjà entendu. Les bruits de couloirs parlent souvent de toi ou de Robby ici, déclare-je.

- Pourtant il est clair que je suis mieux que lui, proclame Edwin en passant son bras autour de mes épaules.

Je suis surprise de son geste mais ne fais rien. Je me contente d'avancer jusqu'au couloir principal où quelques têtes se tournent, mais personne que je ne connais vraiment.

- Je te raccompagne ? me propose Edwin.

Je me tourne vers lui en me défaisant de son bras autour de mon cou.

- Non. Je pense que j'ai déjà été assez gentille pour aujourd'hui, proclame-je d'un air fier.

- C'est vrai, pis Vendredi soir on se voit, conclut-il avant d'embrasser ma joue et de s'en aller.

Je reste figée quelques secondes avant de m'en aller pour rentrer chez moi, avec mes pensées qui dérivent énormément sur Edwin. Je ne comprends pas pourquoi Robby ne l'apprécie pas, Edwin me semble sympathique...

Apprends-moiTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang