Chapitre 8 : "Osekour"

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NDA : Préparez-vous à un chapitre court ;3

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PDV de Shiraki :

Je n'aime pas dire aux autres que j'ai besoin d'aide. J'ai grandi dans un environnement où seul la survie était un choix juste. Même quand on est frappé à mort, tu n'as que 2 solutions, frappé en retour ou fuir. Ma famille a m'a appris à me battre, pourtant je me suis enfuie comme une lâche devant ces personnes.

“Tu es trop petite, laisse moi t'aider” ces phrases se transforme bien vite après quelques temps.

“Tu es trop petite, tu ne fais que gêner” ils finissent par dire.

“Quelle mignonne petite chose, tu devrais la laisser partir” devient alors “Quelle ignoble petite chose, tu devrais la laisser tomber”

Je n'ai pas encore dit à mes parents que je me fais harceler chaque jour de ma vie, je suis super-active pour transmettre aux autres un sourire que je n'arriverais jamais à produire pour moi-même.

Aider moi...

Est une petite voix dans ma tête que je rejette chaque jour, je ne pense plus qu'à arrêter, qu'à arrêter cette vie pathétique.. Mais ils sont là, toujours à me sourire et me sortir de là.

Et si je leur disais ce que je ressens vraiment dans ma nouvelle école ?..

Et si j'arrêtais d'y aller ? Après tout, je peux rester à la maison..

Et si je disais aux professeurs mes problèmes ? Je devrais pouvoir le faire..

Tant de questions qui resteront tournés dans mon esprit sans que je ne puisse rien faire.

J'étais aujourd'hui cachée dans un buisson, attendant que mes harceleurs s'en aillent.

“Viens Shishi, on va pas te faire du mal. On est gentil nous..” leur voix me tue.

Ils me terrifient.

Je veux sortir, je veux retrouver mes frères et sœurs, je veux sortir de ce cauchemars. Une main s'aggripa à mon bras et je me mis à crier, à me débattre.

J'allais me faire battre encore une fois et je n'irais pas en cours. Ils vont encore appelé mes parents pour dire que j'ai sécher. Mes parents vont encore me demander où j'ai été. Ils vont me demander d'où vienne ces griffures. Je vais encore dire que c'est les branches de la forêt et non pas mes camarades sauvages qui m'ont griffés jusqu'au sang.

Plonger dans mes pensées j'entendis une voix douce.

“Calme toi petite.. Je ne vais pas te faire de mal..” cette voix me fit ouvrir les yeux malgré moi.

C'était une fille plus âgée, l'âge de Tay environs. Elle me regardait avec ses beaux yeux et je cru m'évanouir de toutes les émotions accumulés dans la journée. Elle me rattrapa et me serra contre elle.

Elle m'a emmenée au centre de l'établissement et m'a emmené à l'infirmerie. Je ne sais pas ce qu'elle a fait mais mes parents sont venus me chercher, mon père pleurait un peu (c'était sûrement de la comédie mais il était tout de même réellement inquiet) et ma mère furieuse contre mon collège. Elle remercia la fille et ils m'ont ramenés à la maison.

Quand mes frères et sœurs sont rentrés, ils m'ont câlinés des heures avant qu'on se couche tous.

Tu vois, ça se termine bien.. Tu aurais dû appeler à l'aide plus tôt.. Retrouve la fille pour la remercier de t'être sortie de ce cauchemars.

Je le ferais, merci.

Osekour.

La Famille Hunter || OmegaverseWhere stories live. Discover now