DIX-SEPT

8.1K 270 258
                                    

TW : ce chapitre va parler de violences sexuelles et physiques sur mineurs, si vous n'êtes pas à l'aise avec ce sujet, descendez jusqu'à une suite de traits ainsi "-------". de plus, je ne suis pas renseignée à cent pour cent sur le sujet, je raconte ici l'histoire de mon perso et ne m'inspire aucunement d'un quelconque vécu, merci à vous et bonne lecture :)

 de plus, je ne suis pas renseignée à cent pour cent sur le sujet, je raconte ici l'histoire de mon perso et ne m'inspire aucunement d'un quelconque vécu, merci à vous et bonne lecture :)

Ups! Ten obraz nie jest zgodny z naszymi wytycznymi. Aby kontynuować, spróbuj go usunąć lub użyć innego.

𝙱𝙴𝙽𝙹𝙰𝙼𝙸𝙽  𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

//

En pleine nuit, je me réveillais à cause de Rajah qui réclamait de sortir. Ma mère m'avait dit d'installer une chatière mais j'avais pas trop confiance en ça, on savait jamais si des gens mal attentionnés ne tenteraient pas d'entrer chez moi.

J'avais vu trop de films d'horreur pour ça.

D'un pas lent, je descendais mes escaliers et m'arrêtais quelques secondes sur les dernières marches. C'était ici que j'avais embrassé Astrid pour la première fois, quelques heures plus tôt. J'étais encore assez retourné par le baiser, j'avais eu trop envie de le faire, cela faisait assez de temps que j'attendais.

Au début, j'avais été réticent à l'idée vu que hier matin, à peine je l'avais touché pour la foutre à l'eau qu'elle s'était mise à crier en me demandant de me lâcher. J'étais certain qu'il y avait un truc par rapport à son enfance ou à un truc traumatisant mais je ne voulais pas la forcer à m'en parler, c'était encore trop personnel pour nous.

- Allez sors, tu viens de me casser mon sommeil putain. râlais-je en ouvrant la porte pour laisser mon chat tigré s'aventurer dans le jardin.

Je refermais à clé et à peine j'avais eu le temps de me tourner pour repartir me coucher que j'entendais des hurlements à l'étage. Mais des hurlements à t'en glacer le sang. Je reconnaissais de suite la voix d'Astrid et n'attendais pas une seconde pour cavaler jusqu'à sa chambre.

J'avais l'impression qu'elle était en train de se faire agresser et ça me faisait flipper à la mort. Je claquais la porte de la chambre contre le mur et découvrais Astrid en train de se tordre sur son lit, les yeux clos et des larmes sur ses joues.

Dans un premier temps, je fus surpris par ce que je voyais, ça me brisait le cœur de la voir comme ça. Sans trop réellement réfléchir, je m'approchais d'elle et montais à genoux sur le matelas avant de la tenir contre moi en canalisant ses bras pour éviter qu'elle fasse de mouvements trop brusques.

Lentement, je m'asseyais, plaquais son dos contre mon torse et faisais passer ma jambes autour de sa taille pour la tenir contre moi. Dans ma vie j'avais déjà assisté à des crises d'angoisse ou des choses du genre donc je savais un peu m'en sortir.

- Doucement Astrid, c'est moi, c'est Ben, réveille-toi, t'es dans un cauchemar. tentais-je de la calmer en murmurant dans son oreille alors qu'elle se mettait à respirer plus fortement. Ouvre les yeux, je suis là.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz