Chapitre 21 : Jay / Le pire mot de tout l'univers Ninjago...

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PDV Jay.


- Super ! Même pas une semaine qu'on est ici, et déjà on est en retard pour un cours !

Je secouais la tête tandis qu'on montait jusqu'au quatrième étage, là où, d'après Nya et Zane, se trouvait le bureau du proviseur en chef.

Crystal, derrière moi, soupira :

- Désolé...

- Ce n'est pas de ta faute, lui dis-je aussitôt en me retournant vers elle, on est tous complice... On a voulu écouter ton histoire, et de toute manière pour rien au monde on ne t'aurait laissé là, en plan, à cause de la sonnerie... Je ne me vois pas te dire, alors que tu es en pleurs : attends, j'entends la sonnerie, on continuera plus tard, sèche tes larmes et à la prochaine récréation on reprend à la où on était, et toi me répondre : d'accord, pas de problèmes, on fait comme ça !

Elle rit et les autres aussi de la scène comique que je venais de leur donner, et Zane riposta avec un sourire taquin :

- Surtout qu'il ne y a pas de prochaine récréation que celle qu'on vient d'avoir.

- C'est vrai, acquiesça Kai, dîtes donc ! Ça fait combien de temps qu'on monte ces escaliers ? On devrait être au quatrième étage depuis belle lurette !

- On n'est qu'au deuxième étage Kai, intervint Lloyd, et pour arriver à celui-ci il nous a fallu grimper trois escaliers, idem pour le premier étage, alors compte qu'il nous reste plus que deux et demi escaliers à monter.

- Kai, on en parle de l'expression que tu viens d'utiliser, ris-je faisant apparaître un sourire timide sur le visage de Crystal.

- Belle lurette ? Interrogea Kai avant de prendre un air embarrassé, je ne sais même pas pourquoi elle m'est venue à l'esprit !

- Ça m'a rappelé la fois où Senseï nous a sortit l'expression : "on ne doit pas faire les nouilles", fit Nya en souriant doucement.

- Aussi, Senseï Wu, lorsqu'il n'est pas sérieux il part complètement à l'autre extrême ! Releva Kai.

- C'est vrai, fit Lloyd avec un sourire qui en disait long sur combien cette vérité était comique.

- Qu'est-ce que vous faîtes ici ? Fit soudain une voix.

Nous nous retournâmes pour voir un proviseur nous regarder sévèrement, en bas de l'escalier que nous avions commencé à monter, arrivant presque sur la plateforme du quatrième étage.

La tension après sa sentence pouvait se sentir dans l'air. C'était le moment que j'intervienne pour la détendre. Après tout, tension, électricité, tout ça, c'est un peu mon domaine, non ?

- Euh.., fis-je en souriant gêné, on n'a pas entendu la cloche sonner, et on monte au quatrième pour aller voir le proviseur en chef ?

- Ah ! Bah vous tombez bien... Ou mal... Le proviseur en chef, c'est moi.

Oh ! Oh ! Oups... Il nous fit signe de le suivre et nous montâmes les marches restantes avant qu'il nous dirige vers le fond du couloir pour ouvrir une porte d'un bureau.

Nous rentrâmes et il referma la porte derrière nous, puis il alla s'assoir à son bureau. Il ouvrit ensuite un grand classeur contenant des feuilles vertes, bleues, roses, où était rédigé en noir un long texte qui semblait similaire pour toutes les feuilles bien qu'elles soient de couleurs différente. Il doit avoir du goût, pensais-je ironiquement.

- Bien donnez moi une raison plus valable que "je n'ai pas entendu la sonnerie", c'est absurde !

- Mais c'est vrai, se fâcha Kai, on parlait d'un sujet très... Sérieux, et on n'a pas entendu la sonnerie trop plongé dans la conversation...

Nouveaux EnnemisWhere stories live. Discover now