Piegés ✅

Panique

-PDV XAN-

Je paniquais. C'était le bon mot. J'étais en panique.

- Depuis quand ?

Depuis le départ de Zack, nous n'avions fait que parler lui, mon pire cauchemar.

- Je l'ai appris de mon frère ce matin. Je voulais te téléphoner pour justement t'en parler, j'allais le faire quand j'ai vu la voiture devant ta porte.

Qu'est-ce que j'allais faire ? J'étais foutue.

Je regardai mon amie en tentant de cacher ma peur. Je devais me contrôler, elle était enceinte, il ne fallait pas l'inquiéter.

- D'accord, merci de me tenir au courant, chérie.

Elle serra ma main avant de rouler les yeux.

- Tout pour toi. Tu n'as pas besoin de me remercier. Je n'ai que toi et mon frère. Tu dois faire attention. Tu ne devrais pas demander à un de tes amis de venir te rejoindre ? Tu ne dois pas être seule.

- Non, ça va. Je vais bien aller.

Maintenant que je savais qu'il était libre, j'avais peur de rester seule ici.

Je devrais peut-être vraiment demander à un des mecs de venir.

Mila grimaça avant de se caresser le ventre.

- La princesse me fatigue vraiment aujourd'hui, les contractions sont vraiment désagréables, les jours approchent.

Vrai, elle devait accoucher, selon le médecin, la semaine prochaine.

- Tout est en ordre ? Tu as tout ce qu'il te faut ? Si jamais il te faut quelque chose, dis-le-moi.

- Je vais bien, tout est en ordre, absolument tout. Tu m'as suffisamment aidé.

- Les amis sont là pour ça. Tu sais que je serai toujours là pour toi et notre princesse. D'ailleurs, j'ai acheté une maison, tu pourrais venir y vivre avec moi...

Mila caressa son ventre en me souriant.

- Xan, tu as tout acheté pour ma fille, tu t'occupes de moi depuis toujours. Je peux rester où je suis.

Mila a été rejeté par sa famille parce qu'elle avait été "déshonoré" par un inconnu il y a neuf mois.

À 24 ans, elle était vierge jusqu'à ce qu'elle rencontre ce mec blond à une soirée et qu'elle a commit l'impensable pour ses parents qui ne vivaient que pour la religion. Pas de sexe avant le mariage, je suppose qu'apprendre que leur fille chérie avait sauté le pas à été trop difficile. Elle était mieux sans eux de toute manière.

- Tu as toujours été là pour moi. Si ça n'avait pas été toi, je ne serai pas où je suis en ce moment alors, s'il-te-plait. Viens.

Elle grimaça encore.

- Aie...

Je me levai et allai la rejoindre.

- Tout va bien ?

- Oui, elle me sourit, je vais bien. Je vais simplement aller me reposer un peu, mes pieds me font mal, elle ne cesse de bouger depuis très tôt ce matin, je suis à bout.

- D'accord, je suis à côté, tu n'auras qu'à me téléphoner si quelque chose ne va pas. Je viendrai immédiatement.

- Oui, ne t'inquiètes pas. Ne restes pas seule, je ne veux pas que cet homme s'approche de toi, tu m'entends ?