20 > T'es un peu comme Mcdo, t'es tout c'que j'aime ouais.

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Dans la peau de Sabri.

Deux trois rayons de soleil qui passaient à travers les volets m'ont réveillé. Je sent des tétons qui raidissent contre moi, j'tourne la tête et j'voit Méhdna endormie sur mon torse, comme une grosse. J'sourit en repensant à la bête de nuit que j'ai passé et l'embrasse sur le front. C'était pas prévu mais c'était prévisible. Tfacon, quand t'aime c'est comme as la tentation se mélange aux sentiments et ça te sort une putain de nuit comme la-celle.

Elle se tortille pour s'étirer, les muscles de mon corps se contractent, elle sourit.

- Bien dormi mon ange ?
- Bien et toi ma femme ?
- Personne rêverait mieux, dit-elle en m'embrassant.

Personne rêverait mieux c'est vrai. C'était pas ma première fois, c'était ma meilleure fois. J'me suis pas vidé les couilles, ce soir là j'ai fait l'amour. C'était pas un rêve..

C'était encore mieux qu'un rêve, c'était mille fois mieux même.

- Méhdna ?
- *en baillant* Oui ?
- Tu regrettes pas ?
- Non. Absolument pas. Même si c'est fatiguant. *rires* Et toi ? Tu t'es pas fait chier avec une pucelle ?
- *rires* C'était une sacrée tigresse que j'avais hier pas une pucelle jt'assure !

J'la regarde et quand j'la voit rougir j'explose encore plus de rire. Putain, c'est une drogue cette meuf ! C'est ma coke, ma beuh, mon shit. J'pourrais arrêter le temps pour rester avec elle plus longtemps ou même pour repasser des nuits comme celle là. J'ai sûrement du être touché par une des flèches du gamin ailé.

Qu'est ce qu'il peut s'pointer quand on s'y attends l'moins cet enfoiré.. Il a fléché mon coeur et jsuis tombé amoureux. J'pense pas pouvoir dire que j'sois réellement tombé, j'étais déjà au sol, j'aurais pas pu être plus bas, bref elle m'a relevé. J'donnerai une couille pour rester avec elle toute ma ive.. J'sais aps, j'l'aime.

- Sab' à partir de quand t'as senti que c'est bon, il pouvait y avoir un bon truc entre nous ?
- *réfléchit* Sans mentir ?
- *rigole* Bah oui si j'te demande
- *en remettant mon caleçon* A la fac Méhdmoche
- *rigole* Comme moi Sabruti
- *éclate de rire* Tu cassais les couilles au collège et au lycée sah, la meuf tu vas lui faire une blague elle te remballe ta mère comme j'sais pas quoi
- *rigole* Tu parles ! T'étais chiaaaaaant ! *soupire exagéré* J'te jure, incroyable, limite j'aurai pu dessiner ton décès tellement tu m'soulais ! Mais.. Maintenant ça a bien changé ; dit elle en montant sur moi.

Elle m'embrasse et réagit vite au contact de ma peau sur la sienne..
C'est ça qu'j'aime, les réactions qu'elle a quand ça devient trop auch.

- *lui faisant des bisous dans le cou* Si tu te lèves pas de là j'contrôle plus rien..

Elle gémit quand je passe ma main sur ses seins.. L'entendre soupirer, souffler, gémir, crier mon nom ça me rend ouf. Sa voix qui se casse.. Trop de trucs qui me rendent fou, trop de choses qui m'rendraient malade si j'la perdait, trop d'choses qui font que c'est elle et pas une autre, trop d'trucs qui font que j'l'aime.

Point de vu extérieur. > Infinity love.

Nos deux amoureux ont passé la journée ensemble, à parler, manger et rigoler. Ils étaient beaux, aussi beaux qu'Angelina et Brad ou encore Beyoncé et Jay-Z. Pour l'instant ils vivaient d'amour et seulement de ça, ils n'en avaient rien à faire de l'eau fraîche. Méhdna était folle amoureuse, et même s'il affichait une erreur au compteur, son homme était parfait à ses yeux. A part le fait qu'il l'est trompé une fois, qu'est ce qu'on pouvait lui reprocher à Sabri ? Beau sourire, bien goalé, c'était le mec parfait, zéro défaut. Il aimait Méhdna comme personne n'avait pu aimer quelqu'un, impossible de dire à quel point, de définir des limites et il en advenait de même pour elle.. Ils s'aimaient à l'infini..

C'était l'infinity love.

Cet amour infini n'a même pas laissé Méhdna réfléchir lorsque Sabri lui avait enfin proposé d'habiter ensemble, elle avait répondu oui directement. D'un coté c'était ce qu'elle attendait, quitter le nid familial, vivre avec son compagnon, avoir sa voiture et son travail, et d'un autre côté c'était la suite logique.

Mais était-ce une bonne chose ? Était-ce réellement une bonne idée ?

Cette question deumeurera certes sans réponse, du moins jusqu'à ce que vous lisiez la dernière partie de cette lourde histoire. Moi je pense que c'était ce qu'il fallait faire. Vivre chez papa et maman, gratuitement, c'est bien, d'accord, mais jusqu'à quand ?

Aussi loin que nous emportera le vent.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant