Ici bas, le jugement des humains l'a condamné. Condamné à ne jamais être aimé. Condamné à être fui. Zahnayb n'était destiné à personne, ni à rien, si ce n'est à la haine. Lui qui avait fait couler le sang sur ces terres. Lui qui avait commis des péchés sans s'en soucier. Lui qui s'était repenti dans l'obscurité et la solitude que la nuit avait à lui offrir. Un repentir dont seul Allah était témoin. Une sincérité que seul le Très-Haut pouvait ressentir. Et tandis que le Tout Miséricordieux pardonnait, les humains ici bas n'en était pas capable. Et dans un dernier souffle désespéré, il murmura un hurlement du cœur : « Ya Allah, je veux terriblement être aimé. Accorde moi une femme qui saura voir la sincérité de mon cœur. Seigneur, je ne veux plus être détesté. » D'une simple invocation. Du simple murmure du nom d'Allah, les chemins sont retracés. Et celui de Zahnayb a croisé le chemin d'Anayra, guerrière de ces terres. Allah n'est jamais sourd aux cris de ces serviteurs. « وَإِذَا سَأَلَكَ عِبَادِي عَنِّي فَإِنِّي قَرِيبٌ ۖ أُجِيبُ دَعْوَةَ الدَّاعِ إِذَا دَعَانِ ۖ فَلْيَسْتَجِيبُوا لِي وَلْيُؤْمِنُوا بِي لَعَلَّهُمْ يَرْشُدُونَ » « Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi.. alors Je suis tout proche: Je réponds à l'appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu'ils répondent à Mon appel, et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient bien guidés. » (Sourate 2 verset 186)
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