Tout n'est pas perdu...[Formu...

By MoonlightMalou

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HISTOIRE TOUJOURS EN COURS ~ j'aimerais simplement éviter qu'elle soit supprimée ... ~~~ Il n'est pas nécessa... More

Personnages
Prologue : Une promesse brisée...
Chapitre 1 : Fin des qualifs
Chapitre 2 : Hors du paddock
Chapitre 3 : Un coéquipier, seul allié
Chapitre 4 : Un contact au mauvais moment...
Chapitre 5 : Retour chez soi
Chapitre 6 : Secrets bien gardés
Chapitre 7 : Grand Prix tendu
Chapitre 8 : Urgence
Chapitre 9 : Terrible constat ...
Chapitre 10 : Attente
Chapitre 11 : Sortie non approuvée
Chapitre 12 : Pluie indécise
Chapitre 13 : Une pause attendue
Chapitre 14 : Vérité ou Action ?
Chapitre 15 : Petite matinée
Chapitre 16 : Eau de mer
Chapitre 17 : Rappels de « l'avant »
Chapitre 18 : L'appel
Chapitre 19 : Insensible
Chapitre 20 : Règlement de comptes
Chapitre 21 : Encore une excuse jamais venue ...
Chapitre 22 : De jolies retrouvailles
Chapitre 23 : Retour dans le paddock
Chapitre 24 : Le drame
Chapitre 25 : Une victoire ... et une découverte !
Chapitre 26 : Un premier au revoir
Chapitre 27 : Au clair de lune
Chapitre 28 : Bain glacé
Chapitre 30 : Un rôle d'une journée
Chapitre 31 : Conditions de voyage
AN : Petite Annonce
Chapitre 32 : Typhon au Japon
Chapitre 33 : Un aveu explosif
Chapitre 34 : Réflexions rapides
Chapitre 35 : Remonter plus haut
Chapitre 36 : La folie des messages
Chapitre 37 : Apaisement
Test publication

Chapitre 29 : Un nouveau cap

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By MoonlightMalou

ATTENTION ⚠️ : Langage PLUTÔT EXPLICITE (je vous laisse deviner pourquoi). Pour ceux et/ou celles ayant un peu de mal avec ça, j'ai mis /\ au début et \/ à la fin du passage que j'ai estimé comme les choses "sérieuses", juste pour vous prévenir :).

~~~

Mardi 24 septembre 2019, Bois-Guillaume, Rouen, 22h47 :

PDV omniscient :

Pierre et Charles étaient posés sur le canapé, le premier ne cessant de câliner et caresser le second, tout en laissant de nombreux baisers dans son cou.

Ils se reposaient tout en discutant calmement, après une journée bien remplie.

Singapour a été très positif pour Pierre, mais excessivement frustrant pour Charles. Le Français a fini 8ème de la course, après un relai incroyable en 2ème place ; tandis que Charles parti en pôle est arrivé 2ème après un coup de stratégie de Ferrari qui l'a désavantagé par rapport à son coéquipier vainqueur. Dire qu'il était frustré n'est qu'un euphémisme, c'était un volcan prêt à exploser dans le motorhome de son équipe. Le calmer a demandé une certaine patience et de longues respirations.

Ils ont passé leur lundi à voyager, prendre l'avion pour de nombreuses heures de vol avec une escale. Ils ont fait la première partie du voyage entre francophones avec Esteban et Romain, et la seconde sans le Franco-suisse qui a pris un avion direct pour Genève. Les trois jeunes ont atterri ensemble à Paris et Esteban les a déposés à Bois-Guillaume, chez Pierre. Heureusement qu'ils ont les deux semaines de libre avant la Russie pour bien recharger les batteries. Pierre a réussi à s'accaparer Charles pour l'emmener dans sa Normandie natale, ce que ce dernier n'avait pas vu depuis longtemps.

Et les voilà dans la maisonnette de Pierre, précédemment possédée par ses grands-parents, posés calmement en T-Shirts et shorts, après une journée mélangeant détente et sport. Pierre avait pu emmener Charles dans sa ville magnifique, lui avait préparé des plats délicieux. Ils avaient également pu s'entraîner dans la forêt puisque l'air était doux et le soleil rayonnant.

Charles, tout souriant, se pelotonne un peu plus contre Pierre, qui ne cesse d'étaler sa tendresse : c'est quelque chose qui ne changera jamais, et il en est heureux. Son Français a toujours préféré montrer ces signes affectifs dans la sphère privée que dans la sphère un peu plus ouverte au public, notamment dans le paddock. Ce dernier avait secrètement peur que cela lui soit reproché, mais la confiance aveugle instaurée entre eux, la connaissance de l'autre ainsi que de longues discussions leur ont permis d'éviter tout quiproquo.

Alors qu'ils échangent un baiser langoureux, Charles sent soudain des sensations diverses passer dans tout son corps : le regard intense de son compagnon le saisit alors qu'il continue de caresser tout son être. Plus le baiser s'intensifie et prend de l'ampleur, plus le Monégasque se mélange dans ses ressentis : il a besoin de bouger. Il a besoin de boire.

« Je reviens, je vais nous chercher de l'eau. » s'exclame-t-il en posant ses lèvres sur le bout du nez du plus âgé avant de se lever et de se diriger vers la cuisine.

Mais il reste confus. Il connaît ses sentiments, son corps est appelé comme un aimant vers la chaleur de celui de son compagnon. Continuer à le parcourir, à en tracer les contours ...tout ce qui lui fait du bien.

Il chasse quelques secondes ces idées pour prendre deux verres des étagères et sortir une bouteille d'eau d'un pack, quand deux bras entourent sa taille, le resserrant contre un torse musclé, avec une bouche qui rencontre la sienne.

« Ça va, Charlie ? » dit-il d'une voix calme et doucereuse, tout en faisant un sourire aguicheur.

Le Monégasque hoche la tête, mais a bien percé le ton de la voix de son compagnon. La friction provoquée par le rapprochement entre leurs deux corps lui envoient des frissons - ... de plaisir ? - alors qu'il devine sans mal le sourire de Pierre qui s'intensifie.

« Pierrot ... »

« J'ai envie de toi. » le coupe-t-il pour toute réponse, par un chuchotement passé dans le creux de son oreille.

Charles se fige, tourne la tête vers son compagnon : son regard félin s'était intensifié alors qu'il le serrait encore plus contre lui. Cette fois, le petit doute qui s'était instauré en lui s'est totalement parti.

Mais lorsqu'il s'apprête à poser ses lèvres sur celles du Français, ce dernier se recule et continue jusqu'à l'escalier : Pierre le défiait de ses yeux de le suivre dans la chambre de l'étage au-dessus. Sur le coup surpris, Charles prend alors un sourire malin et se décide à prendre la même direction que son aîné.

Arrivés dans la chambre, dans un mouvement tout emprunt de félinité, Pierre plaque doucement mais fermement Charles contre le mur. Ce dernier est alors parcouru d'un frisson d'excitation, trouvant le Français encore plus mature, sûr de lui et charmeur dans ce contexte. Mais surtout ... terriblement sexy.

Le visage du Rouennais s'arrête à seulement quelques centimètres du sien, Charles répondant à l'affirmation de tout à l'heure :

« C'est quand tu veux. »

Pierre sourit avant d'embrasser Charles à pleine bouche, en y mettant la langue, mélangeant force et calme à travers cela. Le Monégasque prend alors son visage dans ses mains pour approfondir le baiser tandis que celles de son petit-ami restent sur son torse.

Après deux bonnes minutes et une brève respiration, un autre baiser s'ensuit, cette fois dirigé par Charles, qui fait basculer Pierre contre le mur en le prenant par les hanches, à la place où il se trouvait juste avant. Pierre passe alors ses mains sous le T-Shirt du plus jeune, lui caresse le torse, puis le dos, fait courir ses doigts sur ses abdominaux. Charles entame la même manœuvre en tâtant ses pectoraux. Plus timidement, il colle ses mains sur les tétons de Pierre, les fait ensuite durcir entre ses doigts pour les faire pointer contre le tissu du T-Shirt.

Pierre en profite alors pour lui retirer son T-Shirt, le faisant ainsi plus avancer dans la chambre. Il pousse Charles en arrière qui est réceptionné sur le lit double, et se retrouve alors à califourchon sur lui. Charles respire bruyamment, et le Français le sent durcir sous son short alors qu'il se penche contre lui. Le Monégasque en profite pour lui retirer son haut, avant de l'attirer de nouveau pour poser ses lèvres contre les siennes.

Charles gémit en sentant un peu plus la peau du Français contre la sienne, tandis que ce dernier fait balader ses mains sur son torse, pinçait lentement ses tétons, y passait ensuite sa langue sous les soupirs de contentement de Charles, avant de revenir à sa bouche et répéter la même opération.

Le Monégasque décide alors de tenter une manœuvre et approche sa main près du bouton du short de Pierre, le retire, avant de remonter ses doigts vers les abdominaux du Français.
Le Rouennais approche alors sa main du bas de son compagnon ...

« Pierre, attends ! » souffle l'intéressé.

Le-dit se redresse tout de suite et semble voir du doute dans les yeux du Monégasque. Pierre écarte sa main, la pose sur sa joue, attendant que son amant lui parle.

« Tu peux me dire si on va trop vite, je - » mais il est coupé par le plus jeune.

« Non, non, non, ça n'a rien à voir ! J'adore ce qu'on fait ! ... » il marque un temps de pause avant de reprendre, sous le regard encourageant de Pierre : « ... c'est juste que c'est ma première fois ... - avec un homme, je veux dire ! - Mais ... j'ai peur de manquer d'expérience et que du coup, ça ne te plaise pas, et ... » commence-t-il à s'affoler, mais Pierre l'arrête.

« Eh calme-toi ! » lui dit-il doucement en embrassant son front : « Ce n'est pas grave et c'est NORMAL, Charlie. L'expérience se prend au fur et à mesure, c'est pour cela qu'on va à ton rythme. Les maîtres mots sont consentement et confiance. Je veux que tu me dises à chaque fois que tu en ressens le besoin tes impressions : si ça va trop vite, si on peut passer un cran au-dessus ... tout ! En tout cas, il faut que tu te sentes bien et que tu y prennes du plaisir, d'accord ? »

Charles hoche la tête, semblant soulagé, et vient tendrement embrasser Pierre. Il continue alors à faire une traînée de baisers dans son cou, expliquant les soupirs de son compagnon, quand il se met à sucer fort la base pour laisser une belle trace. Pierre lâche un petit hoquet de surprise et croise le regard de Charles, qui affiche maintenant un sourire malicieux.

« Je suppose que c'est une affirmation. » déclare le Français avant de lui faire à son tour un beau suçon.

Ils seront deux à cacher un signe demain si jamais ils voyaient quelqu'un. Mais il tardait déjà à Pierre d'avoir l'occasion de marquer un peu plus le corps de son amant qu'il découvrait en-dessous de lui. Entre-temps, sa main est redescendue près du short de Charles, il l'ouvre et le fait descendre le long de ses jambes, fait de même avec son propre bas.

/\

Pierre sourit en voyant la bosse bien formée en-dessous du boxer rouge de Charles, un peu plus imposante que la sienne et déjà un peu mouillée. Mais alors qu'il s'apprête à entamer un mouvement, Charles en profite pour le faire basculer sur le côté du lit et se retrouve face à lui. Le Monégasque, tout en l'embrassant, prend ses hanches nues pour le rapprocher de lui et frotte son entrejambe contre celui de Pierre. La friction provoque les gémissements étouffés des deux protagonistes, dictés par le plaisir qu'ils y prennent mutuellement.

Avec l'accord silencieux de Charles, dont les pupilles dilatées montraient son contentement, Pierre se met à exercer une pression avec ses doigts sur la bosse de Charles, en variant force et relâchement, avant de les diriger vers le haut de l'élastique du boxer. Suite au hochement de tête vigoureux de la part de Charles, il passe sa main sous le tissu et saisit le pénis du Monégasque, le caressant frénétiquement par des va-et-vient continus sur son sexe déjà bien dur. Les doux sons sortant de la bouche du plus jeune prennent la forme d'une douce mélodie pour les oreilles de Pierre, qui accentue la cadence.

« Pierre ... » et le Monégasque passe ses mains sous le boxer du dit pour les plaquer contre ses fesses, les malaxent et le fait rapprocher de lui.

Le-dit grogne de satisfaction en enlevant d'un coup sec le sous-vêtement de son petit-ami, libérant totalement son sexe dur du tissu qui l'entrave. Il reste un temps à le fixer ... mais qu'est-ce qu'il est magnifique. Il doit avouer qu'il n'a qu'une envie ...

Mais pour le moment, Charles lui enlève aussi son boxer, se rapproche de lui et de son sexe pour se coller contre lui, et entamer une double masturbation conjointe à laquelle le Monégasque joint une main tout en initiant un autre baiser qui étouffe leurs gémissements dans leurs gorges. L'atmosphère est maintenant bien chaude sur les draps.

Pierre l'arrête soudain, se redresse et se rapproche de l'entrejambe de Charles, sa tête maintenant face à son pénis.

« Charlie, tu me fais confiance ?? » demande-t-il, lui lançant un regard profond.

Le plus jeune semble être entré dans la vague de plaisir recherché, découvrant minute par minute de nouvelles sensations excitantes. C'est lorsque Pierre reprend son sexe en main qu'il le soutient du regard, demandant plus, un frisson traversant son corps.

« Oui ... oui, toujours, Pierrot ! »

Comme un signal, le Français se penche, pose ses lèvres sur le bout de son sexe déjà bien mouillé, et le prend maintenant en bouche. Le hoquet que lâche Charles est suivi de gémissements longs et continus tandis que son amant y fait maintenant courir sa langue. Le Monégasque saisit alors les cheveux de Pierre pour se maintenir et pousse des soupirs apaisés. Pierre s'arrête de temps à autre, enroulant sa langue autour de son gland, puis reprenait ces va-et-vient. Après cela, le Français se retire et passe le bout de sa langue sur les testicules, en dessine les contours. Charles a totalement perdu pied et a succombé au pur plaisir.

« Pierre ... aaah ... Pierre ... c'est ... c'est ... aaaah ... bien ... » et un murmure plaintif se charge de la suite de son discours, lorsqu'il resserre sa main dans les cheveux du le-dit.

Pas de doute, il est à point. Et il grogne lorsque Pierre arrête ça, finalement pour être tout content lorsqu'il arrive à embrasser sauvagement son bien-aimé. Il aimerait venir, mais les pupilles assurées du Français le font se retenir, pensant alors à quelque chose qui trottait jusque là dans son esprit.

« Amour ... » commence-t-il dans une respiration entre deux baisers.

« Oui ? » s'interroge le plus âgé lors de la respiration suivante, ses doigts effleurant leurs sexes durant leur petit retour aux préliminaires.

« Je ... j'aimerais ... t'avoir ... pouvoir plutôt ... te ... te sentir ... en moi ... » continue-t-il, empli de chaleur.

Pierre caresse les abdos du plus jeune, voulant être sûr d'avoir bien entendu.

« Tu es sûr ? De vouloir ça ? Je comprends très bien que c'est ta première fois, tu sais ... »

« Je veux tester ! En ... en plus, ... je me suis nettoyé ... je te jure ... »

Pierre le regarde avec des yeux ronds, mi-surpris par cette prise d'initiative de la part de son compagnon, mais en même temps ... fier, - peut-être ? - qu'il ait voulu tenter ça sans savoir réellement. Un léger pincement sur son téton le ramène à la réalité, alors que son Charlito l'interroge du regard.

« Je ... je te fais confiance ... Pierre ... je ... je te le promets ... »

Ce dernier, comprenant qu'un de ses doutes a rapidement été décelé, sourit et prend le visage de Charles dans ses mains pour lui montrer son affection et déclare :

« Je t'aime, Charles. Je suis d'accord, mais si tu veux qu'on arrête à un moment, tu me le dis TOUT DE SUITE. Je ne te forcerai en aucun cas. Surtout que ça va sûrement faire un peu mal, au départ ... »

Le Monégasque réfléchit, avant de répondre en souriant :

« Il faut bien une première fois à tout. » et il passe ses bras autour de la taille de Pierre au-dessus de lui : « Ça marche aussi dans l'autre sens, mon cœur, si tu ne veux pas, on ne fait pas. » et il frotte son visage contre l'épaule de Pierre, lui s'étant tout de suite mis dans un rôle de protection fort.

Ces accords-là, ils les ont déjà passé entre eux, mais le courant de confiance est tellement fort entre eux, ils se connaissent par cœur. Le répéter ne fait jamais de mal, mais ils savent qu'ils ne brisent jamais ce genre de règles, d'autant plus dans ce contexte.

Mais ne perdons pas de temps !

Pierre bascule sur le côté du lit, Charles au-dessus de lui et ils s'embrassent avec passion. Le premier en profite s'ouvrir le tiroir de la table de nuit avec sa main droite et prend discrètement une bouteille de lubrifiant et un préservatif. Il utilise sa masse pour retourner la situation à ce que cela était au début.

Charles écarte inconsciemment les jambes et Pierre s'enduit les doigts du gel. Il les approche du périnée de Charles, fait quelques mouvements circulaires avant de descendre vers son anus fermé. Il le titille en le caressant à la surface, avant de pénétrer le Monégasque avec un premier doigt. Ce dernier pousse alors gémissement un peu surpris par ce sentiment de « nouveauté » et s'accommode autour tandis que le plus âgé entame un va-et-vient et fait entrer un second doigt.

« Détends-toi le plus possible, Charlie. Le plus tu l'es, le mieux ça ira. » susurre Pierre dans son oreille alors qu'il s'est penché vers lui pour embrasser son cou.

Le-dit hoche la tête à l'affirmative, se crispe légèrement lorsque son amant enfonce ces doigts un peu plus loin, effleurant d'abord sa prostate avant de la masser par des mouvements assurés. Charles n'est que comblé par la sensation nouvelle de chaleur qui envahit son corps, n'ayant eu auparavant aucune sensation pareille à celle-ci, et se cambre de plaisir à chaque fois que Pierre exerce une pression dessus.

Mais c'est définitivement détendu que Charles est pénétré par un troisième doigt, ayant l'impression d'avoir l'esprit en coton, tel un brouillard complet dans la confusion. Il est cependant un peu plus mécontent lorsque Pierre retire ses doigts, mais tout de suite remplacés par le pouce de ce dernier, le temps qu'il déroule le préservatif sur son pénis et y étale grossièrement du lubrifiant dessus.

« Est-ce que tu veux te retourner ? » demande le Français, le pouce bloquant toujours son trou, alors qu'il caresse délicatement de sa main gauche la joue de Charles.

Ce dernier lui vole un timide baiser, secouant sa tête à la négative.

« Je ... je veux te voir ... pénétrer ... en moi. » chuchote-t-il, comme un peu gêné.

Pierre répond par un baiser langoureux, Charles écarte un peu plus les jambes et les plie , permettant ainsi à son amant de s'aligner. Alors que son gland presse maintenant contre son trou, le Français relève la tête :

« Tu es prêt ? »

« Oui ! »

Le plus jeune a autant d'appréhension que d'excitation, mais il est vraiment désireux de connaître la finalité de leur acte. Et il a totalement confiance en Pierre, qui a réalisé tout ce qu'il faut pour le mettre à l'aise.

Le Français se réajuste alors et s'enfonce doucement dans le Monégasque, qui gémit longuement alors qu'il resserre les draps dans ses mains. La première sensation par rapport à cette nouvelle intrusion n'est pas la plus agréable, comme il en a été prévenu, mais il souhaite tout de même le faire, maintenant qu'il est engagé.

« Ça va ? » demande Pierre.

« Oui ... laisse-moi juste quelques secondes ... » soupire-t-il, la surprise passée.

« Autant que tu veux, amour. » et il commence à lui laisser une traînée de baisers dans le cou.

Il n'a fallu pourtant pas longtemps à Charles pour s'habituer, et Pierre prend le nouveau suçon laissé sur son épaule comme coup d'envoi. Il commence avec douceur, bougeant lentement en lui et n'allant pas très loin. Après ces premières minutes passées avec les douleurs qui s'estompent peu à peu, Pierre accélère la cadence, et Charles se détend alors pleinement en commençant à prendre le plaisir voulu. Leurs respirations se calent sur le même temps, et le Monégasque enroule ses jambes autour du bassin de Pierre pour le faire pénétrer plus profondément.

« Umm ... Pierre ... aaaahh ... c'est bon ! ... ouiii ... c'est bon, putain ! ... plus ... aaaaaahh ... »

Charles devient un fouillis incroyable alors que Pierre touche maintenant sa prostate à tous les coups et le saisit au-dessus des fesses pour le soulever et permettre un meilleur angle de pénétration.

Le Français sourit malicieusement : il aime dominer. Tout le monde en le voyant pense le contraire, mais il apprécie tout mener à la baguette de son point de vue. Il aime également être dominé : il sait que Charles montrera un caractère beaucoup plus dominant lorsqu'il sera plus en confiance. Dans tous les cas, ces deux pensées l'excitent, rien qu'à l'idée de pénétrer le Monégasque, mais aussi de se faire pénétrer par ce dernier.

Pierre est maintenant encouragé par les gémissements de Charles à aller plus vite, plus fort. Les va-et-vient sont intenses alors que les deux s'expriment maintenant en même temps. Les jambes de Charles lui permettent aussi de se maintenir en lui et d'aller toujours plus profondément encore, et l'anus est de ce dernier pris de contractions autour de son membre. Le Monégasque est maintenant pris par d'intenses vagues de plaisir et arrive à peine à aligner deux mots. Seulement :

« PIERRE ! ... AAAAHH ! ... PIERRE ! » comme ça, de manière continue.

Encore un stimulant de plus pour le-dit qui gémit maintenant aussi fort que l'intéressé. Le Français comprend qu'ils sont tous deux proches de l'orgasme, et alors que Charles s'apprête à le faire lui-même, il saisit le sexe dur de son petit-ami et le masturbe vivement, calant ses caresses avec ses poussées. Le Monégasque ne peut serrer que plus fort les draps et ressent avec force l'orgasme qui le prend, repoussant sa tête en arrière et détendant son corps parcouru de spasmes. Il jouit en criant le prénom de son amant, son sperme collant contre son torse.

Pierre continue ses mouvements quelques temps, laissant Charles reprendre son souffle d'une voix tremblotante, puis, après une dernière pénétration profonde, se retire. Il s'écroule à côté de Charles, enlève son préservatif, prend son pénis en main et entame des va-et-vient rapides, se sentant venir de manière imminente. Mais le Monégasque, ayant suffisamment repris ses esprits, estime qu'il est normal qu'il prenne le relais pour lui et remplace la main de Pierre par la sienne. Le Français éjacule alors dans un long râle, sa semence éclaboussant leurs deux corps chauds.

\/

Pendant une bonne minute, Pierre et Charles ne peuvent détacher leurs regards, un peu absents mais avec une certaine intensité. Ils se rendent compte le cap qu'ils viennent de franchir ensemble, et en sont heureux. Le Français est le premier à se rapprocher : il embrasse alors Charles avec une telle passion et un tel amour que ce dernier ne peut que répondre à cela, ses mains caressant maintenant les bras du plus âgé avec douceur.

Pierre met fin à leur baiser, et se rend rapidement dans la salle de bain. Il revient avec une serviette humide à la main, et commence à la passer délicatement sur le Monégasque pour le nettoyer un peu, l'enroulant autour de son corps un peu sensible dans des mouvements prévenant. Charles fait de même avec Pierre qui en soupire de soulagement. Après cela, il pose la serviette par terre et l'entraîne sous les draps. Le Français prend sa main et entremêle leurs doigts ensemble, tandis que le plus jeune dépose ses lèvres sur les siennes et caresse son visage légèrement rosi.

« Pierre ... j'ai adoré. C'était tellement bien, je ... c'était puissant ! Je ne pense pas avoir ressenti tout ça de ma vie ! Je ... je t'aime. »

« Moi aussi, Charlie. Je t'aime tellement aussi. »

Leurs sourires sont suffisants, ils sont tellement naturels.

« C'était parfait ! Enfin, peut-être qu'on fera mieux bientôt, mais c'était déjà incroyable ! » s'exclame Charles, avant de rajouter : « Mais d'où tiens-tu cette expérience ?? »

« Pas besoin de chercher trop loin ! Tu prends n'importe quel paddock, il y a beaucoup de tension entre les pilotes, hommes ou femmes, et cette tension a plusieurs natures. Disons pour moi que celui en GP2 a été le plus intense, puisque c'est l'avant-dernière marche avant la F1. Après, tu y fais tes « armes », si on peut dire ça comme ça ... »

Un petit silence, c'est vrai que les histoires comme ça sont bien connus de tout pilote conscient, puis Pierre reprend :

« Mais pourtant, il y a bien quelque chose que je n'ai découvert qu'avec toi, et c'est la meilleure chose possible. » alors qu'il entraîne Charles dans un câlin.

« Quoi donc ? »

« Ensemble, nous avons fait l'amour. Et ça, jamais je n'en ai fait l'expérience. »

Charles sourit de contentement, se met au-dessus et embrasse Pierre avec amour. Son amour. Ce dernier répond au baiser avec passion et tendresse, caressant doucement ses côtés. Ils fredonnent ensemble une certaine mélodie - serait-ce Same Love de Macklemore ? Ils ont un trou. - , ils sont heureux, s'embrassent encore plus.

Ce qu'ils partagent ensemble est unique, ce que leur réserve l'avenir, ils ne savent pas, mais leur lien est désormais pratiquement incassable.

Love is patient, love is kind
Love is patient
Love is kind (Not crying on Sundays)
Love is patient, (Not crying on Sundays) love is kind (I'm not crying on Sundays)
Love is patient, (Not crying on Sundays) love is kind(I'm not crying on Sundays)
Love is patient, (Not crying on Sundays) love is kind(I'm not crying on Sundays)
Love is patient, love is kind ...

~~~

Bonsoir à tous !! Ça fait quelques temps que je me fais attendre, n'est-ce pas ??

Alors ... je l'ai fait, ça y est !

Une des promesses par rapport à cette fiction était de ne pas reculer devant l'écriture de ce passage OBLIGÉ, d'assumer ... et bah voilà, j'ai tenté. Il a fallu attendre le 29ème chapitre pour faire ça pour la première fois, mais je dois avouer que je suis plutôt contente 😅😎.

J'ai donc rempli ma tâche et j'espère que ça vous a plu, notamment pour 2/3 lecteurs/lectrices dont les noms sont tus (ils/elles se reconnaîtront très bien tou(te)s seul(e)s 👀😂) qui attendaient pratiquement (pour ne pas dire SEULEMENT 😁) que ce moment 😂.

{Oui, j'ai très clairement affiché des gens 😂.}

Enfin bref, j'espère que c'était bien réalisé, je me suis bien appliquée à l'écrire, pour donner un résultat convaincant 😊.

Plus de F1 jusqu'aux essais hivernaux minimum, mais je vais continuer à publier, rien n'est fini.

D'ailleurs, j'espère que vous ne trouvez pas ça trainant en longueur ... 😶
Donnez-moi vos avis !

En tout cas, merci encore de me lire, et à bientôt pour la suite 😚 !

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