REBELLE

By Revelaworld

10.1M 890K 149K

On a l'habitude de dire que chaque famille est différente d'une autre. Oui partant de la composition d'une fa... More

Intro
PARTIE. 1
PARTIE. 2
PARTIE 3
PARTIE 4
PARTIE. 5
PARTIE 6
PARTIE. 7
PARTIE 8
PARTIE. 9
Bonne fête
PARTIE: 10
PARTIE. 11
PARTIE. 12
PARTIE. 13
PARTIE. 14
PARTIE. 15
PARTIE. 16
PARTIE. 17
PARTIE. 18
PARTIE. 19
PARTIE. 20
PARTIE. 21
PARTIE. 22
PARTIE. 23
PARTIE. 24
PARTIE. 25
PARTIE. 26
PARTIE. 27
PARTIE. 28
PARTIE. 29
PARTIE. 32
PARTIE. 30
PARTIE. 31
PARTIE. 33
PARTIE. 34
PARTIE. 35
PARTIE. 36
PARTIE. 37
PARTIE. 38
PARTIE. 39
PARTIE. 40
PARTIE. 41
Miss you !!!
PARTIE. 42
PARTIE. 43
PARTIE. 44
PARTIE. 45
PARTIE. 46
PARTIE. 47
Au delà du destin
PARTIE. 48
PARTIE. 49
Info
PARTIE. 50
Happy New Year
TOME II
TOME II: PARTIE 1
TOME II: PARTIE. 2
TOME II: PARTIE. 3
TOME II : PARTIE. 4
TOME II : PARTIE. 5
TOME II: PARTIE. 6
TOME II: PARTIE. 7
TOME II: PARTIE. 8
TOME II: PARTIE 9
TOME II: PARTIE. 10
TOME. II : PARTIE. 11
TOME II: PARTIE. 12
TOME II: PARTIE .13
TOME II: PARTIE. 14
TOME II: PARTIE. 15
TOME II: PARTIE. 16
TOME II : PARTIE. 17
TOME II: PARTIE 18
TOME II: PARTIE 19
Ramadan Mubarack
TOME II: PARTIE. 20
TOME II: PARTIE 21
TOME II: PARTIE. 22
DEWENATY
TOME II: PARTIE 23
TOME II: PARTIE 24
TOME II: PARTIE 25
TOME II: PARTIE. 26
TOME II: PARTIE. 27
TOME II: PARTIE. 28
TOME II: PARTIE . 29
TOME II: PARTIE. 30
TOME II: PARTIE. 31
TOME II: PARTIE. 32
TOME II: PARTIE. 33
INFO
TOME II: PARTIE. 34
TOME II: PARTIE. 35
TOME II : PARTIE. 36
TOME II: PARTIE. 37
TOME II : PARTIE. 38
TOME II: PARTIE. 40
TOME II: PARTIE. 41
TOME II: PARTIE. 42
TOME II: PARTIE. 43
REBELLE TOME II: PARTIE. 44
TOME II: PARTIE. 45
TOME II: PARTIE. 46
TOME II: PARTIE. 47
TOME II: PARTIE. 48
TOME II: PARTIE. 49
Ramadan Mubarak
TOME II: PARTIE. 50
TOME II: PARTIE. 51
TOME II: PARTIE. 52
TOME II: PARTIE. 53
Bonne fête !!!
TOME II: PARTIE. 54
INFO
REBELLE TOME II: PARTIE. 55
REBELLE TOME II: PARTIE. 56
TOME II : FINAL
INFO
Coming soon........
AFTER................
AFTER..........
En route pour une nouvelle aventure

TOME II: PARTIE. 39

101K 7.6K 2.7K
By Revelaworld

Dans sa tunique en voile coton avec de fins rayures de dentelles de la même couleur et son châle  rose clair, Safiétou Niang attrapa la main de son petit-fils afin qu’il la regarde droit dans les yeux.

_ Hamdel ce que tu dois retenir est que la virginité est le meilleur cadeau qu’une femme puisse offrir à son époux. Et quand on nous fait un cadeau la moindre des choses c’est d’être reconnaissant et méritant à plus forte raison ce genre de cadeau rare et inestimable qu’est la virginité. Tes tantes ont raison il va falloir faire un geste envers ton épouse mais n’oublie pas que le meilleur des présents que tu puisses lui offrir c’est d’être un bon époux pour elle………………………..

………………………………………………………………………….

Dans certaines familles, la fameuse tradition du drap blanc est un rite sacré, voir capital même.  Elle consiste à exhiber le linge taché de sang à la sortie de la chambre nuptiale comme preuve de la bonne conduite de la nouvelle mariée. Cet acte, qui remonte aux temps immémoriaux, est vécu comme un examen important par la famille de la jeune mariée. Si cette dernière passe avec brio, elle fait la fierté de la famille. Ainsi pour célébrer la bonne nouvelle, un laabane : une fête est organisée en l’honneur de la jeune femme……

Une musique douce, une odeur de jasmin embaumant la pièce, une lumière tamisée, les muscles détendus, couchés sur le ventre avec une étoffe blanche étalé de leurs tailles à leurs genoux, adonnés aux mains expertes des masseuses professionnelles, ainsi ils expulsaient le stress engendré en semaine dû au travail ou à la famille.

_ Humm…….. Je crois que je vais finalement faire comme toi et prendre un abonnement. Soupira son meilleur ami très relax

_ Vraiment ? N’est-ce pas toi qui disais que ta femme avait des mains de fée …. Lui rappela son faux jumeau les yeux clos

_ Oui et je maintiens totalement mes dires. Cependant ce n’est pas pareil. Là on parle de relaxation totale. Et disons que les massages matrimoniaux se terminent toujours en effort supplémentaire. En parlant de ménage comment se porte notre femme ? 

Sir ouvrit les yeux.

_ Bien et figures toi sans anxiolytiques ! Fit-il fermement

Le docteur rigola. Apparemment son ami avait toujours cette histoire à travers la gorge. De toute manière il savait Sir Hamdel Sy rancunier, de ce fait il ne fut guère surpris.

_ Vas-tu toujours me le rappeler ? Ce n’est de ma faute si tu les as pris alors qu’ils étaient destinés à ta femme. Se défendit David pour une énième fois.

_ Voilà pourquoi j’ai déposé deux comprimés d’anxiolytiques sur la commode. Il faudra les prendre si elle pique une crise ça t’aidera. Bon à toi de jouer maintenant! Cita Hamdel mot par mot en tournant la tête pour lui faire face.

_ Vue comme ça j’avoue que c’était ambigu. Mais  bon c’est du passé et tout va pour le mieux à présent n’est-ce pas ? Surtout que vous avez déménagé chez toi.

Sir ne répondit pas. Ce même jour où il avait fait de son épouse sienne, il avait tenu coute que coute à ramener Amina chez lui. Contre toute attente, ses grands-parents et Salamata lui apportèrent tout leur soutien. Bien qu’elle soit adepte de la tradition, Safiétou trouva qu’il était dorénavant mieux que le jeune couple se découvre loin de toute cette pression et stress.

En effet Ndèye Isseu, Coumba Ka ainsi que leurs accompagnantes, en quelques heures avaient transformé la maison en véritable stade, hurlant, chantant, sifflant à tout bout de champ en brandissant le pagne maculé tel un drapeau. Si la famille Sy comprit leur satisfaction, ils ne comprirent pas pour autant ce non-respect des époux  en étalant au grand jour la preuve de leurs ébats. Ils étaient contre et ne manquèrent pas de le démontrer en appuyant Sir sur sa décision d’amener sa femme chez lui le jour même. Cet acte tout bonnement contraire à la religion, à la décence et à la pudeur, choqua Safiétou au plus haut point…………….

_ Ça va te paraitre bête mais puis je te poser une question à propos des cadeaux que tu avais offerts à ta femme après votre nuit de noce ? Demanda Hamdel après que les masseuses aient quitté la pièce à la fin de leur tâche.

David l’imita en enfilant un peignoir.

_ Si tu ne voulais que ces filles entendent notre conversation il fallait simplement me le faire savoir que de ne pas me répondre. Lui reprocha ce dernier.

_ David Fiori Diallo, sache que je ne fréquente que des lieux où la confidentialité m’est acquise. A défaut de vouloir que leur établissement soit mis sous sceller tout en gagnant un procès périlleux, ces femmes  emporteront notre discussion dans leurs tombes. Et puis si je ne t’ai pas répondu c’est juste parce que je réfléchissais. Fit arrogamment Sir…..

_ Oui ou non vas-tu répondre à ma question avant la manucure et pédicure. Renchérit Hamdel impatient

_ Entant donné que je suis devenu apparemment le grand messager spirituel du lord Sir Hamdel Sy. Je me dévoue en mettant ma grande expérience du mariage à ton entière disposition Lord Sy. Lui fit son ami une révérence tout en rigolant

Son geste arracha un rire franc à lord Sy qui le traita de con.

_ Non je n’ai pas offert de cadeaux à ma femme après notre nuit de noce. Avoua David plus sérieusement

_ Parce que c’était son second mariage ? Arqua Sir un sourcil

_ Troisième mariage plus précisément. Le corrigea son ami. Mais ce n’était guère à cause de cela. Je lui ai juste offert une magnifique lune de miel je l’avoue. Etant donné qu’elle n’était jamais sortie du pays. J’en ai profité pour lui faire découvrir l’Italie notamment Milan ma ville.

_ Avec le travail je ne pourrai partir en lune de miel. Et quand bien même si je le voulais je doute qu’Amina accepte. Elle a changé. Je trouve qu’elle est devenue un peu froide avec moi. Elle me parle normalement à présent limite on dirait que je suis devenu un étranger pour elle. Se plaignit Sir. 

_ Et par hasard tu ne saurais pas à quoi est dû ce changement ?

_ Non. Bien que j’aie exigé que ce soit qu’une seule  tante à elle qui nous accompagne chez nous, je ne pense pas que ce soit à cause de cela. Tout comme moi elle n’avait plus envie d’avoir Dexterte dans les pattes. Alors que cette dernière boude et s’en aille d’elle-même a été un gros soulagement. Et quant à l’autre je ne l’aime pas du tout. Alors je l’ai fait savoir à ma femme afin qu’elle ne nous suive pas.

_ Tu as vraiment fait ça ? S’offusqua son ami

_ Oui bon débarras ! Même si j’ai gagné une autre tante aliénée et trop tactile à la place. Je dois avouer que je la préfère un tout petit peu par rapport aux autres. Dis-moi tu crois que c’est parce qu’Amina est malade si elle se comporte de la sorte avec moi ?

_ Non la Zahra que j’ai vu ce matin est tout sauf malade. Au contraire je l’ai trouvé rayonnante. Alors cette femme que j’ai trouvé en train de faire du thé aux gardes c’est la tante de Zahra ? Esquissa David un sourire en coin

_ Tu vois quand je te dis qu’elle est trop tactile. Vivement la fin de son séjour, je n’aime pas les gens encombrants. Donc si ma femme n’est pas malade qu’a-t-elle alors ? Tu crois qu’elle nous fait une déprime ?

_ Quel te fait une déprime à toi ! Moi elle m’a parlé normalement comme d’habitude. Possible mais pour quel raison ?  Tu ne lui as rien fait ?

_ Non !

_ Et sur le lit tout va bien ?

_ David ! Tenta de le ramener Sir à l’ordre

_ Quoi ? Je t’ai refait ton éducation sexuel alors je peux bien savoir si tu as oui ou non retenu les leçons.

_ Ça va ! Cracha Hamdel. Même si je dois subir qu’on me lacère le dos. Ça me rappelle d’ailleurs que je dois couper les ongles de madame.

_ Oh quel veinard ! Moi je laisserai bien madame Diallo me lacérait, me tailladait tout le corps s’il le faut. Mais avec Djibril fini les longs ébats débridés. Maintenant c’est à peine si a un coup en toute tranquillité. Tout se fait à la va vite. Les enfants sont une bénédiction certes mais ils perturbent votre vie de couple. Et un enfant comme Djibril c’est autre chose, si tu veux un fils je t’en fais cadeau. Plaisanta le docteur

_ Non on va concevoir notre propre bébé. Je veux avoir un fils le plutôt possible. Un fils que je forgerai à mon propre image. Un héritier qui perpétuera notre nom et notre œuvre. Révéla Sir

_ Et Amina vous en avez parlé ? Elle est jeune. Si ça se trouve elle voudra attendre avant d’en avoir et profiter de votre vie à deux.

Hamdel lança un regard dédaigneux à son ami.

_ Elle m’a dit un jour qu’elle me donnerait un conteneur d’enfants. Donc elle a intérêt à tenir parole.

_ Mais c’est juste une façon de parler ça.

_ Je sais. Mais quoi qu’il en soit je veux un fils et le plus rapidement possible.

_ Pour ça il faut attendre 9 mois au cas où tu aurais déjà mis ta femme enceinte. Et concernant le sexe c’est comme gagner au loto.

_ Oui mais il est fort probable qu’on ait un fils. Dans ma famille il y’a plus de garçons que de filles.

_ Et si tu as une fille ?

_ Une fille…. Répéta Hamdel pensif. Dans ma famille ceux sont les hommes qui dirigent.

_ Et pourtant ta tante Salamata dirige bien Sy holding et Zeinab Sy la fondation Al Noor Sy. Souligna le docteur

_ La direction de cette fondation n’a jamais intéressé les hommes de la famille. Et quant à Sy holding elle a toujours été dirigée par papy. Si tante Salamata a repris les rênes c’est parce qu’aucun homme de la famille n’a voulu s’en charger.

_ Mais vous êtes misogynes dans votre famille ! S’exclama David ahuri 

_ Non ce n’est guère de la misogynie. C’est juste de la jurisprudence. Si un beau matin un fils ou petit fils revendiquait la direction de Sy Holding,  elle le lui sera octroyée à condition d’être qualifié.

_ Un petit fils alors que Salamata Sy est plus âgée ? Je croyais que le droit d’ainesse était très important dans votre famille.

_ Oui David le droit d’aînesse est capital chez nous qu’on soit homme ou femme. Cependant ça n’inclut pas les affaires. Chez nous on respecte l’ainé et se plit à toutes ses décisions.

_ En gros c’est la monarchie quoi chez vous ? Sourit le mari de Nassira

_ Je n’irai pas jusque-là mais si c’est ainsi que tu arrives à le comprendre soit.

_ Pour ma part je ne limite pas qu’au droit d’ainesse en éduquant mes enfants. Qu’il s’agisse des ainés au plus petit, je leur fais comprendre que le respect est important envers tous. Et concernant mes affaires, si un jour Alma, Djibril, Dalia ou Salim voulait les reprendre, je laisserai la direction au plus méritant et qualifié pour cela ………….

_ Nous on ne fonctionne pas ainsi. Donc tu comprends qu’avoir un fils serait une parfaite assurance.

_ Une assurance pour qui ton père ou toi ?

_ Pourquoi y mêles tu mon père ?

_ Parce que je te connais bien Sir et que tout chez toi tourne autour de ton père. A présent que tu as une femme, j’espère bien qu’il en soit ainsi pour elle.

_ Ce serait une assurance pour notre famille tout bonnement ! Je te rappelle que notre nom de famille a une vraie valeur marchande.

_ Tu en fait trop là boucle là un peu. En parlant je viens de me souvenir d’un appel de ta femme.

_ Amina t’a appelé ?

_ Non il ya quelques jours elle a appelé ma femme pour lui annoncer que le laabane était annulé.

Sir se tenu les joues en fixant le plafond.

_ Alors c’est ça ! J’ai refusé quelconque fête  chez moi. Merci pour le tuyau David……………………..

Au Sénégal, dans certaines ethnies il est de tradition que la mariée garde la chambre nuptiale pendant sept jours en compagnie d'amies et de tantes qui lui donnent des conseils sur la vie conjugale. Au septième jour, la mariée se coiffe de tresses traditionnelles pour marquer sa sortie……

En ce dimanche, je ne me pouvais m’empêcher de sourire. Jamais je n’avais cru que passer des jours dans une chambre pouvait se révéler  aussi éprouvant. Cette semaine qui venait de s’écouler m’avait paru une éternité. Si ma tante chérie n’avait pas été là, j’aurais certainement frôlé la folie. Alors que ce jour marque le début de ma liberté je ne pouvais qu’être heureuse.

Oui à présent j’étais libre. Libre d’aller où je veux. Libre de faire ce que je veux. Et surtout libre de profiter de mon mari sans douleur ni crainte. Rien que de penser à cela, mon sourire s’élargit d’avantage. Oh que oui ! J’allai bien en profiter et surtout me rattraper. Après tout il était à moi et à personne d’autre.

_ Yangui réé rek (Tu ne fais que sourire) Entendis-je soudainement.

Depuis le grand miroir murale dans le dressing, je vu la sœur de mon père sortir quelque chose de son sac.

_ Lou fess thii xol fègne thii kaname bègue rek la deff. (Si on a le cœur remplit ça se reflète au visage. Je suis juste contente.) Lui répondis-je en observant mes nouvelles tresses.

Il n’ya pas à dire en matière d’esthétique tante Lalia remportait la palme d’or. C’était une vraie femme dans tous les sens du terme. Non seulement, elle était pratiquante, très belle, élancée avec des formes très généreuse, mais savait grandement s’occuper d’une maison. Qu’il s’agisse de la cuisine, de coiffure, Lalia Fall savait tout faire. Et le plus important elle était d’une très agréable compagnie. De ce fait je ne parvenais à trouver la raison qui faisait qu’elle affiche déjà trois divorces au compteur.

_ Sama goro mome sou guissé Limala lette dina contane (Si mon gendre voit les tresses que je t’ai fait il sera content) Renchérit-elle en sortant des bouts de tissus qu’elle déposa sur la longue table en bois où elle était assise.

Oui ses tresses étaient belles et m’allaient bien. Etant donné que je devais avoir une coiffure traditionnelle, elle m’avait fait des yolélé modernes tirant vers le haut avec des petits anneaux dorés sur la plus grosse tresse du milieu.

_ Kone nala faye deh (Qu’il te paye dans ce cas !) Fut la seule chose que j’eus à dire.

Je n’avais pas trop envie de parler de mon mari. Dernièrement entre lui et moi ce n’était guère le top si ce n’est durant la nuit. Bien que fâchée, la nuit une fois au lit, j’oubliais tout. Au beau milieu d’un lit il n’y avait de place que pour l’amour et pas autre chose.

_ Maquillage nak boul thii lale dara. Sa kaname bagui ness nessi. Tekk thii nakk damala topato togual la you bakh défarate sa yaram. Rakh thii sa vitamine nou djeukeur bakh lol thii yow da bessalate sa déret gui bessate. (Ne te maquille surtout pas. Tu as le visage rajeuni. En plus j’ai bien pris soin de toi en te faisant de bons petits plats pour remodeler ton corps. Sans oublier que la vitamine de ton mari est bon pour toi ça t’a filtré le sang) S’exclama ma tante.

Amusée, je partis prendre place en face d’elle. Avec Lalia Fall on ne s’ennuyait jamais. La preuve depuis qu’elle était là, elle avait eu sous sa coupe les gardes. Elles ne gênaient guère à leurs faire le thé et papotait avec eux. Et le matin lorsqu’elle croisait mon mari dans la chambre là non plus elle ne gênait guère de lui demander s’il avait bien labouré son champ. Le premier jour c’est tout innocemment que Sir lui avait répondu ne détenir de champ. Il a fallu que je lui explique par la suite pour qu’il sache qu’elle demandait s’il m’avait bien fait l’amour. Et depuis dès qu’il la voyait le matin, Sir s’empressa de quitter la pièce afin de ne pas lui parler.

_ Regarde ça ! Souleva-t-elle des caches tétons rouges avec une petite chainette circulaire dorée vers le bas accompagné d’un string avec une ficelle très fine rouge des chainettes dorées sur la devanture et en guise d’élastique à la taille.

J’éclatai instantanément de rires.

_Oh c’est vraiment très coquin ! Mais qu’est-ce que c’est Badiène (tatie) ? M’enquis-je en regardant ce string de plus prés

_ Attention ne crois pas que c’est pour le quotidien ou lorsque tu voudras faire plaisir à ton mari hein ! M’indexa-t-elle très sérieuse

_ Si ce n’est pas pour faire plaisir à ton gendre c’est pour quel raison alors ?

_ Oh non c’est pour les fois où vous vous disputerez ou  que tu voudras qu’il te fasse un somptueux présent. Il te suffira simplement de mettre ceci pour lui servir un succulent diner. M’annonça-t-elle en souriant

Comme un réflexe nous nous faisions une tape en éclatant de rires.

_ Lii motakh gua nekk Sama Badiène. Lalia Fall yaye bandit (Voilà pourquoi tu es ma tante. Lalia Fall que tu es un bandit ! ) M’exclamai-je

Contrairement à sa sœur Dexterte comme la surnomme monsieur mon mari, elle le prit au second degré en riant de plus bel.

_ Beugeu Sama goro bekk rek. Gore mome bou beggué rek diokh la dose bou bakh sa xol fekh guène am thii dome you bakh (Je veux simplement que mon gendre soit heureux. Si un homme est satisfait il te donnera une bonne dose qui apaisera ton cœur et de là vous aurez de bons enfants)

_ Nganima (Que me dis tu là ?) croisai-je les bras

_ Wawaw lale daffa am importance. Bouco toutil. Dafa bocou thii louy bakhal dome. Guiss gua gnigne niou sokhor gni, gawa mère, tekk thii naye akk niawe bouniou len di sosse daffa fekk sen xolou wadiour yi tangueu, niou mère.

(Mais bien évidemment le lit a une importance capitale. Il ne faut point le minimiser. Ça fait partie des choses qui rendent un enfant bon. Vois-tu ces gens méchants, mélancoliques en plus d’être radin et vilains  leurs parents les ont conçus alors qu’ils avaient le cœur chaud et étaient énervés ou fâcher.) M’apprit-elle

_ Non coté bobou na sa xol fekh mane douma mère thii kaw lale. Tekk thii sakh limaye mère beuri woul. Dama amé carence sou diom (De ce côté soit rassuré. Ma colère ne parvient pas jusqu’au lit. Et puis moi je m’énerve rarement. Je souffre de carence en vergogne)

_ Nio bocou fébar kone. Mo gueune dé diekk day niémé wagne akk lale. (On a la même maladie alors Ça vaut mieux. Une épouse ne doit pas craindre la cuisine et le lit.)

_ Raga louma lolou (Je n’ai pas peur de cela)

_ Pourtant ya fii heumone (Pourtant c’est toi qui t’étais évanouie)

_ Lolou erreur de débutant akk de parcours. Dou niare. (C’était juste une erreur de débutant de parcours)

_ Boko wakhé ma gueum la na George done sa xarit boul ko ragal (Si tu le dis je te crois. Mais que George soit ton ami. Il ne faut point avoir peur de lui)

Quelle dévergondée ! Ne pus-je m’empêcher de penser. Encore une fois qu’est ce qui n’avait pas marché dans ces précédents mariages ?

_ Ragalou mako damako hamoul wone rek. Wayé niou gui minanté (Ce n’est pas de la peur. C’est juste que je ne le connaissais pas. Mais nous sommes en train de nous habituer l’un à l’autre)

_ Légui nakk rangel lii gua solalma sa taille basse bou bakh bou thiaga niou ande. (Maintenant range ça et habille toi d’un sublime taille basse coquin pour m’accompagner)

_ Badiène taille basse bou thiaga mome yorouma KO wayé am thii you sexy. (Tatie je n’ai pas de taille basse coquine mais sexy)

_ Wa bakhna wayé bou faté dékeu nothii yi mala indile akk ay ferre. Diekk dou sol slip loudoul mou indisposé. Té ndiguam waroul wète. (Ok c’est bon mais n’oublie pas de mettre en dessous un des pagnes que je t’ai apporté avec des ceintures de perles. Une femme mariée ne doit pas porter de slip si ce n’est lors de ses menstrues. En plus elle ne doit jamais avoir la taille vide.)

_ Slip mome meuno maka bania sol (Je ne peux m’empêcher de porter un slip)

_ Comme tu veux mais il  faut que je t’amène chez mon tailleur laobé.

Je fus pliée de rires.

_ Hormis ta famille tu n’as que des laobés comme entourage. Fis-je la remarque

_ Si je n’étais pas maure c’est certain que j’allais être laobé. Moi je les aime. Ils sont travailleurs homme comme femme. Et les femmes surtout savent bien s’occuper de leur ménage. Moi tout ce que je veux. Avoir des amis laobés c’est bénéfique. Je t’en présenterai quelques-unes à présent que tu fais partie de la cour des grands….. Quitta-t-elle la pièce en faisant retentir le bruit de ses ceintures de perles.

Il était 16h lorsque je sortis enfin ma chambre. Depuis que j’étais là, je n’avais point posé le pied ne serait-ce que sur le seuil de la porte. Tout m’était servi sur un plateau. Je ne me déplaçai que pour aller dans la salle de bain et le dressing. Comme me l’avait demandé ma tante, j’avais opté pour une minuscule taille basse en lépi un tissu guinéen par excellence indigo avec des traits ciel. L’avant du haut était tout ce qu’il y’a de plus simple avec des languettes tressées comme manche. A l’arrière, j’avais le dos littéralement dénudé. Sauf deux gros boutons rembourrés du tissu au milieu de mon dos retenaient les deux pans du haut. Quant au bas, il était constitué d’un simple pagne en forme de jupe évasée à partir des genoux vers le bas. En dessous j’étais drapée d’un minuscule pagne en maille blanc qui s’accordait parfaitement à ma petite culotte de même couleur.

Sans savoir où compter m’amener ma tante, j’avais mis de simples chaussures à talons carré mastoc avec deux fines bandes noires. Dès que je fus hors de mon appartement, mon sac à main faillit m’échapper en croisant mon beau père. En une semaine je ne l’avais vu qu’une seule fois. Et c’était à mon arrivée dans cette maison. D’un regard perçant il me détailla de haut en bas pour me tourner vivement le dos. Je n’eus même pas le temps de le saluer. Néanmoins je fus soulagée et hâta le pas pour rejoindre Lalia Fall qui séjournait au rez de chaussée……

En parlant du loup, je la trouvai dans une tenue différente. Un grand foulard en organza noir à la tête, vêtue d’une robe en wax très moulante, un rouge à lèvre vif sur la bouche elle me sourit. A côté d’elle, mon cher époux qui parlait à son homme de main Malal.

_ Wa chérie Hamdel Sy ni gua deff souma done taille basse ya mel sol. Goro lo thii wakh (Mais chérie Hamdel Sy c’est ainsi que tu t’es vêtue ? Si j’étais une taille basse c’est toi qui allais me porter. Gendre qu’en dis-tu ?) Héla-t-elle Hamdel

Il avait suffi d’un seul signe de tête de sa part pour que Malal s’en aille. Je vu ses yeux briller en me déshabillant du regard. Bien que craquant dans sa chemise noire aux manches retroussées ainsi que ses lunettes de soleil suspendu au col et son pantalon noir avec une ceinture à croco marron. Je feignis de l’ignorer.

_ Goro loy hare téroul sa diabar nimou waré dorko bise comme toubab gua. (Gendre qu’attends-tu pour accueillir ta femme comme il se doit. Fais lui une bise comme tu es un banc) S’éleva encore la voix ma tante

Le croyant trop fier pour le faire, mon mari me bluffa. A l’opposé d’une bise j’avais gagné à la place un véritable baiser digne de ce nom. Dès que ses lèvres frôlèrent les miennes je fis ce que je faisais le mieux dernièrement : me laisser totalement à lui.

_ Vous êtes encore là ? Entendit-on brusquement

Dès que je reconnu cette voix, à contre cœur je rompu notre baiser.

_ Papa ! Fit Sir en tenant la taille

Son père ne le regarda pas. Il était plus préoccupé à fixer ma tante.

_ Non El Hadji nous attendions ta belle fille. Répondit ma tante d’une voix très mielleuse. 

El Hadji ? Son fils et moi échangions un regard inquisiteur.

_ Dans ce cas bonne route et bien des choses à votre frère ! S’attarda encore un peu mon beau père avant d’entrer dans l’un des salons.

Ce fut le signal pour rejoindre notre véhicule. Comme il l’avait auparavant fait avec Elisa, Sir somma à ma tante de s’assoir à l’avant. Il ne voulait la banquette arrière que pour nous deux comme bien des fois.

_ Où allons-nous Badiène ? Lui demandai-je soudainement

_ Demande à ton mari ! Rétorqua-t-elle en se mirant avec l’écran de son téléphone pour replacer quelques méches rebelles de sa queue de cheval sur le côté.

Je ne le fis pas pour autant. Bien qu’il me tienne la main droite et joue avec mes doigts, je feignais encore de l’ignorer. Le trajet se fit alors en silence. Seul tante Lalia le brisait de temps à autre en nous parlant. Une fois sur l’avenue Blaise Diagne, je sentis mon cœur battre fortement. Je fixai mon mari pour qu’il me confirme mais il me sourit simplement à la place des mots. Mes palpitations augmentèrent lorsque la voiture stationna devant chez mes parents.

Derrière les vitres teintées, j’aperçu mère Sylla laver sa brebis. Quant à mère toubab postée devant sa porte criait après son petit-fils Jean Edouard qui jouait au foot avec les autres enfants du quartier. A quelques pas de la chine populaire, des femmes s’étaient regroupées assises sur des chaises en plastique : encore une tontine. Non loin de chez Mamy avaient établis quartier général les vieux comme d’habitude. Sous la fenêtre de la chambre de Cheikh Sadibou, Amath, Pape Sidy et leurs amis discutaient autour d’un thé en écoutant de la musique.

_ Vous pouvez sortir. On vous rejoint dans quelques instants ! Prévint mon mari.

Lalia ne se fit pas attendre pour ouvrir elle-même la portière. Dès que Malal la suivit, Sir bloqua les portières. Comme un prédateur, il se mit à fixer dangereusement. Pour me détourner alors de son attention, je détournai la tête pour voir mes frères entouraient ma tante et leurs amis la lorgner discrètement.

Subitement, je sentis des caresses par-dessus le tissu allant de ma cheville ver le haut. Alors je regardai à nouveau mon époux. Sans se préoccuper de moi, il haussa un pan de mon pagne lépi pour exhiber mon minuscule pagne maillé. Avec son index il se mit à jouer avec les grandes espaces.

_ Qu’est-ce que c’est ? Susurra-t-il contre mon oreille

_ Béthio ! Soufflai-je lorsque ses lèvres chaudes  défilèrent de ma joue à mon cou

Encore une fois, je me laissai totalement aller à lui.

_ Je veux voir ce Béthio en entier. M’ordonna-t-il

Joignant l’acte à la parole. Il me souleva pour défaire mon pagne.

_ Et ça qu’est-ce que c’est ? Attrapa-t-il mes cinq ceintures de perles fines dorées.

_ Bine-bine ! Fis-je en me faisant assoir sur ses genoux

Tout doucement il se mit à me caresser les cuisses et tirer sur mes perles comme ébloui par elles.

_ Je déteste que tu me fasses la tête ! Je ne supporte pas que tu m’ignores. Alors si je te fais quelque chose dis le moi directement que de te comporter de la sorte avec moi. Je ne suis devin. Si je ne voulais point de fête chez moi ce n’était guère pour t’attrister. Mais comme tu tiens à ce fameux laabane, j’ai demandé à Fatma de t’en organiser une ce soir. Tes amies sont à l’intérieur et n’attendent que toi.

Je ne sus qu’ajouter à cela. Ravie, je lui fis face en me mettant carrément à califourchon sur lui. J’écrasais mes lèvres goulument sur les siennes. Il gémit de surprise, livrant passage à sa langue qui en profitait pour explorer ma bouche. Il me fit coucher sur la banquette pour prendre les choses en main. Ses lèvres exigeantes, chaudes, se moulèrent parfaitement sur les miennes. Plus sa langue et ses lèvres appelèrent les miennes, à force que son baiser se faisait exigeant.  Je gémis lorsque ses mains effleurèrent ma poitrine. Je gémis encore une fois de plus dans sa bouche quand il posa ses deux mains sur ma poitrine.

_ C’est bon lève-toi ! S’écarta-t-il soudainement de moi en haletant

Arrivant à peine à contenir les sensations effrénées qui se déchaînent  dans mon corps tant je le désirais je lui dis toute tremblante.

_ Tu veux enlever mon haut ?

Contre toute attente il sourit.

_ Non je veux que tu remettes ton pagne pour qu’on sorte de ce véhicule. Si par malheur tu me fais bander il faudra que je te possède. Et comme faire l’amour à ma femme devant ses frères est impensable pour moi. Alors j’appellerai Malal pour qu’il nous dépose au plus proche hôtel. Tu veux rater vraiment ta fête pour ça alors que tu pourrais te rattraper une fois chez nous ?

Difficilement je m’exécutai. Néanmoins je lui demandai deux minutes le temps de me remettre de mes émotions. Lorsque la portière s’ouvrit sur mon mari, je vu les autres se retourner. A mon tour je descendis en calant mon portable à oreille pour feindre un appel. Nous saluions très rapidement le groupe de mes frères pour entrer. D’ailleurs ils nous regardèrent bizarrement. Je ne m’attardai pas à imaginer ce qu’ils pouvaient bien penser.

_ Madame Sy, madame Sy m’acclamèrent mes amies en chœur en entrant dans le salon.

Nassira, Mamy, Titi, Aicha, Elisa, Momy et même Nafissatou plus une autre fille étaient toutes là à me sourire. Sans lâcher la main de mon mari, je me mis à sourire tout autant.

_ Oui c’est moi, c’est moi. Leurs répondis-je en chanson

Quant à mon mari il se limita juste à leur lancer un bonsoir. Seule Nassira eut droit à la bise de sa part.

_ Hana nioune doniou waga thii lekh (Peut-être que nous on a la galle aux joues) Lui lança madame Mantane dédaigneuse son bébé dans les bras.

Sir se contenta juste de lui faire un salut de la main pour me tirer hors du salon. De là nous tombions sur mes parents qui sortaient de leur chambre. Sans réfléchir je délaissai la main de mon mari pour courir me jeter sur mon père. Et comme il le faisait à chaque fois il me souleva quelques secondes.

_ Puissance danguay harou nénala ba sonou gua bayi di yeukeuti Néné Gallé amatoul 10ans. (Puissance tu veux te suicider ? Je t’ai dit à plusieurs reprises d’arrêter de soulever Néné Gallé. Elle n’a plus 10ans) Lui reprocha maman

_ Bagne gua née puissance kay. Kone meuna yeukeuti. May bébé wan. (Toi-même tu l’as dit puissance alors il peut bien me soulever. Je suis son bébé) Lui tirai-je la langue

_ Bo beugué koula yeukeuti gua wakh ko sa djeukeur. (Si tu veux qu’on te soulève alors tu n’as qu’à le demander à ton mari) M’imita ma mère pour avancer et saluer son gendre.

_ Pape name nala déé. No deff. Bagui Kal’s migui laye topato. Dagua hawa diekh thii mane. Mbadou dangua may guélou. (Papa tu me manques beaucoup. Comment vas-tu ? Est-ce que Kal’s prend bien soin de toi ? On dirait que tu as perdu du poids. Ou bien c’est parce que tu as ma nostalgie.) 

Je sentis juste qu’on m’arrachait de mon père.

_ Hamdel tiens ta femme si tu la veux saine et sauve. Me poussa ma mère vers lui.

Ce dernier sourit simplement en serrant la main de mon père.

_ Mon fils regarde bien ton beau-père et dis-moi sincèrement si tu trouves qu’il a maigri ? Au contraire depuis que tu es loin de lui il a pris des joues.

_ Il faut que je revienne prendre soin de mon papounet. N’est-ce pas papa ? Moi seule sais bien m’occuper de toi.

Mon mari qui souriait se braqua aussitôt. Ce qui n’échappa à ma mère qui rigola comme une demeurée. Pour une fois elle eut au moins la délicatesse de ne rien dire.

_ Où sont Zeus et Ponchita ?

_ Il ne faut pas les nommer ici. Ça fait deux jours qu’elles sont parties chez Ndèye Isseu. Me répondit ma mère en grimaçant

_ Et Fatma ?

_ A la terrasse avec Isseu et les autres. Elles cuisinent.

_ Vous cuisinez sur la terrasse maintenant? Depuis quand ?

_ Le mur de l’évier de la cuisine s’est affaissée.

_ Quoi ? Et vous ne m’avez rien dit.

_ Pourquoi te dirions-nous quelque chose tu n’habites plus ici ? Me rappela Kal’s

_ Et puis ce n’est rien de grave. C’est dû à la fuite d’un vieil tuyau qui a humidifié le mur au fil du temps. M’assura papa.

_ Ok on va saluer les autres dans ce cas.

Ils hochèrent la tête en allant s’installer sur le matelas au pied leur chambre. Quant à nous, nous prenions les escaliers main dans la main. Sumo en action ! Ne pus-je m’empêcher de me dire en voyant Isseu Fall assise sur une chaise faisant ce qu’elle faisait de mieux au monde : c’est-à-dire donner des ordres.

_ Fatma ndawale bii eupoul halatal souba. (Fatma est ce qu’il n’y a pas trop de viande ? Pense à demain) Sommait-elle à ma sœur qui avec l’aide de Sophie plongeaient des morceaux de viandes dans une marmite de taille moyenne.

_ Yaye bou ndaw (Petite maman) S’écria Oumy Diagne en me voyant avec son petit frère attaché à son dos.

Toutes les autres se retournèrent pour arborer leurs plus beaux sourires.

_ Hayo, Diombadio ari (Oh la mariée est venue) nous rejoignit Houreye la première.

_ Wa Néné qui yow la (Mais Néné c’est toi qui est là ?) Se dandina Isseu jusqu’à nous

_ En chair et en os ! Kone gnibégo (Donc tu n’es pas encore rentrée ?)

_ Hamdel no deff diotounio guissé. May Isseu Fall tawou keur gui (Hamdel comment vas-tu? On ne s’était pas encore rencontré. Je suis Isseu Fall l’ainée de la maison. ) M’ignora-t-elle royalement

_ Enchanté Sir Hamdel Sy ! Répliqua simplement mon cher mari

_ Wa chéri boy name nala. Yow dale sa diabar seuy si rek wowatoma. (Mais chéri tu me manques. Dès que ta femme a rejoint le foyer tu as arrêté de m’appeler) Sourit Fatma son beau-frère.

Naïve un jour naïve toujours, donc comme ça ma sœur croyait que c’était pour lui parler que mon mari l’appelait. C’était juste pour me joindre étant donné que je n’avais plus de téléphone.

_ On s’est parlé hier !

_ Juste pour organiser le laabane de ma sœur. En passant merci pour les 50.000 francs c’est beaucoup pour un mbahal.

A ces mots, tante Lalia qui avait son téléphone en main laissa tomber l’appareil.

_ 50.000 tu dis ? Renchérit Sir en fronçant les sourcils

_ Comme l’a dit Fatma même 50.000 c’est trop. De ce fait j’ai jugé nécessaire d’acheter des boissons avec  le reste de l’argent. Se justifia tante Lalia sans qu’on ne lui ait demandé.

Plus personne ne parla. J’étais choquée mais pas plus que Fatma qui ne faisait que fixer notre tante. A voir sa tête, elle impatientait d’en découdre avec elle.

_ Goro té gua yégue thii souf bala gua hègne togou. (Gendre il vaut mieux t’installer en bas pour ne pas sentir la cuisine) Soumit la sœur de mon père. 

Apparemment elle savait lire en Fatma. Néanmoins Sir l’ignora pour me regarder.

_ Je vais chez David. Quand tu auras fini. Fais-moi signe pour que je vienne te prendre pour rentrer.

_ Ok ! Je te raccompagne.

_ Non ! Ce n’est pas la peine. Profite bien de ta fête car il n’y en aura plus de sitôt. Me susurra-t-il en m’embrassant furtivement pour lancer un au revoir aux autres.

_ Pape Hamdel hare ma (Papa Hamdel attend moi) Courut le rejoindre Oumy Diagne.

J’étais choquée. Très audacieuse, je la vue attraper la main de Sir pour descendre les escaliers avec lui.

_ Ki dina ko raye (Celle-là je vais las tuer) Menaçai-je sa mère

_ Boko rayé niakk ndakh sa dome là. (Si tu l’as tue alors tu seras perdante car c’est ta fille.) Rigola sa mère

_ Mouk ! Wa amna kou manqué deh ana Astou tiouth (Jamais ! Mais il y’a une absente. Où est Astou poussin ? ) Demandai-je

_ Sama taw bii déé Pape Sidy moko door bamou nélaw (Mon ainée c’est Pape Sidy qui l’a frappé jusqu’à s’endormir) Maugréa sa mère en regardant méchamment Houreye.

_ Kone door yii métina. Loumou défati. (Alors les coups ont été rudes ! Qu’a-t-elle fait encore ?)

_ Madiama l’a accusé d’avoir insulté sa mère. M’informa ma sœur

_ Mba papam nokalénako mome tamite (Est-ce que son père l’a frappé lui aussi ?)

_ Pourquoi frapperait il mon fils toi aussi ? On dirait que tes neveux ne t’ont pas manqué.

_ Aucun des petits diables ne m’a manqué. C’est un soulagement de ne plus les voir tous autant qu’ils sont. Mon frère devait aussi le taper pour qu’il arrête de colporter. Sinon à l’avenir il créera des histoires en inventant des mensonges. Ce n’est pas bien à plus forte raison pour un garçon.

Contente Fatma se mordit la lèvre avant de se retourner vers Lalia.

_ Xaliss bila Sir diokh niatala (A combien s’élève l’argent que Sir t’a donné ?) 

_ Fatma tu crois que je vous ai escroqué ?

_ Yako wakh deh dou mane (C’est toi qui le dis, pas moi) Roula madame Ndoye des yeux.

_ Il m’a donné 100.000. Affirma-t-elle

_ Ana boisson yii (Où sont les boissons ?) 

_ Je vais les acheter tout de suite. Ne soit pas pressée.

_ Pas la peine on en a déjà acheté. Alors donne l’argent. Lui recommanda la mère d’Astou

_ Fatma laisse ma tante respirer un peu. C’est moi qui ai le reste de l’argent. Intervenu je, en voyant ma partenaire en mauvaise posture 

_ Alors pourquoi avoir dit à ton mari que c’était pour l’achat de boisson ? Eut l’audace de demander Houreye

_ Pour me couvrir ! Maintenant remettez-vous au travail. Je vais voir mes invitées. Votre plat a intérêt à être succulent. Leur tirai-je la langue pour descendre……………………..

Au salon, je fus différemment accueillie cette fois. Dès mon entrée, Titi s’était levée pour me mettre une écharpe à pompon personnalisée avec « Propriété de Sir » inscrit dessus. Quant à Mamy, elle déposa un diadème sur la tête.

_ Vous êtes folles ! Fis je émue

Elles sourirent simplement avant qu’Aicha ne hèle la jeune femme.

_ Pendo boyalale fii madame Sy guii nii. (Pendo attise les lieux. Madame Sy est là) 

Comme si cette dernière n’attendait que ça, elle s’assit sur le tapis en retournant une calebasse devant elle. Tout doucement, elle commença à tambouriner dessus en un rythme très agréable.

_ Madame Sy da dioudou walé slip té Sir moko soumi. Lolo takh malay wayal. Néné tathioul awoul. Dieuleul mani fii kène dou fii wakh lii yeup yowa. KO foffi guenoul guenoula, KO mayoul dou am. Bissou taye dji yaye kiko waral.

(Madame Sy est née avec un slip et c’est Sir qui le lui a enlevé. Voilà pourquoi je chante pour toi. Néné applaudit, fait les chœurs. Prend, nul ne parlera ici tout est pour toi. Nul n’est meilleur que toi. Quiconque à qui tu ne donneras pas n’auras rien. Ce jour ci est en ton honneur) Commença à chanter la jeune femme très dépigmentée nichée dans un jeans très moulant qui dessinait bien ses formes. 

Assise à mes côtés, Nafy ne faisait que me lancer des regards en souriant et caressant son ventre.

_ Néné est ce que hamgua ni sa dieume dji Sir dou thii doyal. Kone doula sétane gua fiye niawe. (Néné sais-tu  que Sir n’a jamais assez de ta personne. Donc il ne permettra jamais que tu sois blâmée.)

_ Dala beugue (Il t’aime) Hurla mon trio déjà dans le bain.

_ Wahna ko télé (Il l’a dit à la télé)

_ Yow la beugeu (C’est toi qu’il aime)

_ Wahna ko radio (Il l’a dit à la radio)

_ Yow la beugeu (C’est toi qu’il aime)

_ Wakho tribunal (Il l’a dit au tribunal)

_ Yow la beugeu (C’est toi qu’il aime)

_ Wa Néné soula Monsieur Sy wakhé mbeuguelam noy fayo (Mais si monsieur Sy te témoigne son amour comme vas-tu riposter) Fit la chanteuse avec un clin d’oeil pour moi

_ Néné dieuleul bène tanke ba tekk thii souf dieulate bènène tanke ba hadj thii bobou lale ba gua dadi leumbeul. (Néné garde un pied au sol et pose l’autre à la tête du lit tout en remuant les fesses.)

Nous éclations de rires lorsque mon regard s’accrocha à celui de ma mère. Vue comment elle fixait vers nous. Alors j’en déduis que les chants leurs parvenait aisément.

_ Gua nane ko chéri blésséma mba ma blesséla  (Et là tu lui dis chéri blesse moi avant que je ne te blesse) Fredonna-t-elle

_ Pendo baralale Pa bi mi gui niouy dégeu. (Pendo ralentit le vieux nous entend) Lança Aicha à son amie

Celle-ci jeta alors un regard dehors pour hocher la tête. De là elle se mit à faire des chansons d’amour basique en demandant après chaque 5minutes si mon père était parti.

_ Wa Nafy yow lanela (Mais Nafy qu’est-ce qu’il y’a ?) Lui demandai-je après un énième regard plein de malice de sa part. 

Elle s’approcha de moi en collant quasiment son épaule à mon bras.

_ Yow ya wara laabane nii ay Néné. Non qui dou yow. Ligua deff mo reuye. Mane dama done dioye wayé yow heume gua deff. Noko meuné Sir lii mou yore dou wègne dou bante amoul yakh.
(C’est toi qui ose faire un laabane hein Néné. Non ce n’est pas toi. Tu as commis une énorme chose. Moi j’avais pleuré mais toi tu t’es évanouie. Ce que Sir a n’est ni en fer encore moins en bois et ça n'a pas d'os) Me murmura-t-elle

_ Doumala tontou sakh (Je ne vais même pas te répondre) Rigolai-je en me mordant la lèvre inférieure

Il était 17h lorsque la chanteuse eut une totale liberté d’expression. Dès que papa partit prier à la mosquée ce fut Fatma qui nous informa en nous rejoignant avec les autres. Pour profiter de l’ambiance, elles n’avaient hésité à déléguer la cuisson à tante Lalia et ma mère.

_ Zahra sante na, sante wadiour Sir yii ko dioural djeukeur, tekk thii gueureum ki djongual monsieur Sy (Zahra rend grâce, bénit les parents de Sir qui lui ont fait un mari en plus de remercier celui qui a circoncis monsieur Sy) Commença un autre genre de chanson la jeune femme.

Momy qui depuis le début filmer avec son portable, reposa doucement son appareil sur ses jambes croisées l’air effarée. La pauvre je la comprenais ce n’était guère de la tarte d’entendre parler de la circoncision de son frère. Quant au reste, elles crièrent d’excitation, ameutant au passage quelques amis de mes frères derrière la fenêtre.

_ Bigua guissé bi djongou ham gua ni contane gua. (Lorsque tu as vu cette circoncision, tu sais que tu étais contente) Me lança Pendo

_ Bou bakh (Très même) Lui répondis-je en ignorant royalement les regards choqués d’Isseu Fall.

Hypocrite un jour, hypocrite toujours ça ne lui allait vraiment pas de jouer au vierge effarouchée. Elle était mariée depuis plus de 10ans. Et à voir ses nombreux enfants, c’est certain qu’elle savait aisément de quoi parler la chanteuse. Sa ribambelle de gosse témoignait que son mari et elle, ne chômaient vraiment pas de ce côté.

_ Dou délit, rayoule kou ko mome. Bobou djongou dala lèwe. Yaye borom. (Ce n’est guère un délit. Ça ne tue pas son propriétaire. Cette circoncision t’est légale. C’est pour toi)

Lorsque des rires se firent entendre derrière les grilles de la fenêtre, Mamy se hâta de la fermer.

_ Wa madame Sy sa amoré kouko diongual (Mais madame Sy  qui a circoncis ton amour ?)

Celle-là je mis attendais vraiment pas. Pendant que les autres s’extasiaient, la chanteuse se lâchait d’avantage.

_ Wa chéri Zahra kou ko djongual (Mais qui a circoncis le chéri de Zahra ?) 

_ Hamounioko (On ne le sait pas) Eut l’audace de répondre Elisa la première avant d’être imiter par mon trio. 

Alors je me prêtais au jeu.

_ Dinako lath rafète djongou (Je le demanderai à bel circoncision).

Pendo fit apparaitre un large sourire.

_ Boko hamé loy deff (Si tu le découvres que vas-tu faire ?)

_ Le garder pour moi et décorer cette personne pour son excellent travail.

_ Madame Sy ngani (Que dis-tu madame Sy ?)

_ Mane Sy souma hamone kou djongual Amour dina dagou ba thii keurem décoré ko mayko diamant. (Moi Sy si je savais qui a circoncis Amour, j’irais jusqu’à chez lui pour le décorer et lui offrir un diamant)

Mes amies à frapper les meubles en criant d’avantage.

_ Kone djongou monsieur Sy diaral nalako (Donc tu es prête à faire cela pour la circoncision de monsieur Sy ?) S’enquit mélodieusement la chanteuse

_ Wawaw akk louko rawe (Bien sure et même plus que ça) Fis-je sensuellement

_ Thiaga bii (catin) me donna Nafy un coup de coude qui jusque-là souriait silencieusement.

_ Thiaga dieukeureum, thiaga bou halal nak (La catin de son mari donc une catin légale) Soutenais- je avec mon plus beau sourire…………….

Une heure plus tard, l’ambiance prit fin. Juste après avoir mangé, Pendo partit. Très prisée pour ce genre d’ambiance, elle avait encore deux autres programmes à honorer. Quant à Nassira, Elisa, Momy et Nassira, elles rentèrent 30 minutes après la chanteuse. Dehors alors la bande d’amis des frères Fall dégustaient en dernier des plats et rafraichissements avec d’autres voisins qui vinrent s’inviter, dans son ancienne chambre madame Sy fut cernée par ses amies d’enfance.

_ Wa légui nak wakh niou lepp (Maintenant dis-nous tout) Débuta Mamy

_ Boul bayi virgule akk détail (Ne laisse aucun détail ni virgule) Renchérit Titi

_ Gawé niou dama wara togui rère (dépêche-toi je dois aller préparer le diner) Lui hâta Aicha 

Au milieu du lit, Amina les regarda à tour de rôle avant d’arborer un sourire très espiègle.

_ Ça c’est top secret ! En plus c’est trop pour les oreilles d’enfants comme vous ! Leur annonça Zahra

Titi lui pinça le bras avant qu’Aicha ne lui jette l’oreiller.

_ Ingrate après t’avoir conseillé et préparer à ta nuit de noce c’est ainsi que tu nous remercies. Lui reprocha Mamy

Zahra se demanda si elle devait les gifler ou les insulter de l’avoir sacrifier pour sa nuit de noce car oui avec tous leurs mauvais conseils, elles l’avaient sacrifié.

_  Stp toi aussi nous voulons savoir tu nous dois bien cela ! L’amadoua Titi

_ Si vous voulez savoir mariez-vous dans ce cas ! Leurs sourit leur copine pour les enrager

_ Doule (Merde) Riposta Mamy

_ Ok ne vous énervez pas. Tout ce que je peux dire est  que le truc est exquis. Daigna enfin leur avouer Amina.

Comme des souris attirées par l’odeur d’un fromage, elles se rapprochèrent de leur amies pour mieux écouter.

_ Je ne me plains vraiment pas au contraire !

_ Si c’est aussi agréable à ce point alors pourquoi criais tu de la sorte ? Souligna Aicha

_ Sans oublier tes pleurs ! Ajouta Titi

_ Et ton évanouissement. Intervenu Mamy

Zahra se tu en les fixant à tour de rôle. Il était hors de question qu’elles sachent la vérité étant donné qu’elle comptait bien leurs rendre la monnaie de leur pièce.

_ Mais les pleurs et cris c’est normal. C’était ma première fois. Que croyez-vous que je laissai mes ex me touchaient là-bas ? Jamais. En plus j’étais entre les mains d’un homme avec un grand H dans tous les sens du terme. Concernant mon évanouissement c’était juste à cause de l’incision qu’on m’avait fait. Comme vous le savez j’étais très serrée. Hormis cela c’était le nirvana. Justifia Néné Gallé avec un sourire pour se donner plus de crédibilité.

_ Ah oui donc le karité et les autres trucs sont vraiment efficaces à ce point ?

_ Mais bien évidement Mamy. Quand viendra votre tour, assurez d’en utiliser abondamment. Vous ne le regretterez pas !

A la fin de la prière du crépuscule, au départ du trio de Zahra, Oumou Kalsoum en profita pour discuter un peu avec sa fille cadette avant l’arrivée de son gendre.

_ Néné Sokhor clé (Néné l’audacieuse) S’écria Astou tiouth qui venait de se réveiller en sortant de la chambre de Houreye.

Vêtue d’un simple tee-shirt et un slip vert, elle courut s’assoir sur les jambes de sa tante.

_ Ma indi paka bi (Tu veux que je ramène le couteau) Lui rappela Amina

Automatiquement elle prit peur et fit non de la tête.

_ Va te laver le visage !

Sa nièce ne se fit pas prier.

_ Wa yaye bou ndaw pape Sir kagne lay nieuw (Mais petite maman quand est-ce va revenir papa Sir ?) Demanda Oumy Diagne à côté de sa grand-mère

Si un regard était capable d’ôter la vie, alors la fille d’Isseu ne serait plus de ce monde à l’heure qu’il est. Non seulement, Amina lui avait lancé un regard incendiaire  mais usa d’un ton menaçant en lui parlant.

_ Depuis quand mon mari est devenu ton père ? Gronda sa tante en crispant son visage

Contrairement à sa cousine, Oumy ne prit guère peur sur le moment.

_ Comme tu es ma maman et qu’il est ton mari. Alors c’est mon papa !

_ Toupe ko (Réfute-le) ! Claqua Zahra des doigts. Sur ton extrait de naissance figurent les prénoms Isseu Fall et Alioune Diagne comme tes seuls et uniques parents pas mon mari et moi.

_ Mais ça n’empêche pas que vous soyez mes autres parents ! Commenta la pré-adolescente

_ Nioune nio domo woul akk yow. Oumy Diagne réglèle. Na nieuk taye mou diou taye guay wowé sama djeukeur papa dou sa baye. Na gua yème thii tonton. Diaroul gua may houli akk sa beutou nafèque yii. 

(C’est nous qui ne voulions pas de toi comme enfant. Oumy Diagne reste tranquille. Que ce soit la première et dernière fois que tu appelles mon mari papa. Il n’est pas ton père. Limite à l’appeler tonton. Pas la peine de me fixer avec tes yeux d’hypocrite là.)

_ Zahra arrête elle n’a rien fait de mal. Prit partie Kal’s pour sa petite fille

_ Ça ne surprend pas que tu prennes partie pour ta fausse homonyme. Mais là elle m’a vraiment manqué de respect. Limite elle nous insulté mon mari et moi.

Oumy se tenu la bouche.

_ Je ne vous ai jamais insulté.

_ Alors insinué que mon mari est ton père n’est une insulte peut-être. Est-ce que tu as bien regardé ton oncle même ? A-t-il quelconque similitude avec 1m50 ?

_ Limite toi à ma fille ! S’exclama Isseu

_ Alors que ta fille connaisse ses limites. Mon mari n’est pas son égal.

_ Oh ça suffit ! Merde à la fin des femmes mariées comme vous, vous vous chamaillez encore comme des petites filles. Isseu, Fatma vous étiez venues pour le mariage n’est-ce pas ? Vous avez intérêt à retourner chez vous dès la semaine prochaine. Et toi Néné à présent que tu es mariée, tu dois limiter tes paroles et tes actes. Ce qui se passe dans ton foyer et spécialement dans ta chambre ne doit pas se retrouver dehors. Les racines et semelles d’un bon ménage sont : le kersa (la pudeur), le soutoura (la décence), et surtout le téguine (le savoir être) !!!

Continue Reading

You'll Also Like

478K 26.1K 101
~ L'αmour sıncère est trop précıeux pour être perdu 💫
989K 58.9K 100
« 𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐮𝐢 𝐥'𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣'𝐚𝐢 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮, 𝐜𝐞𝐥𝐮𝐢 𝐪𝐮𝐢 𝐦'𝐚𝐢𝐦𝐞 𝐫𝐞́𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 . 𝐉𝐞 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝...
6.2K 663 45
Il y a fort longtemps de cela, deux jeunes hommes sont morts par amour le même soir, désespérés, traqués et hais par tout le monde juste parce qu'ils...
427K 14K 98
Notre histoire d'amour a tenue malgré les difficultés 💗. By: chronique_voyageuse