REBELLE

By Revelaworld

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On a l'habitude de dire que chaque famille est différente d'une autre. Oui partant de la composition d'une fa... More

Intro
PARTIE. 1
PARTIE. 2
PARTIE 3
PARTIE 4
PARTIE. 5
PARTIE 6
PARTIE. 7
PARTIE 8
PARTIE. 9
Bonne fête
PARTIE: 10
PARTIE. 11
PARTIE. 12
PARTIE. 13
PARTIE. 14
PARTIE. 15
PARTIE. 16
PARTIE. 17
PARTIE. 18
PARTIE. 19
PARTIE. 20
PARTIE. 21
PARTIE. 22
PARTIE. 23
PARTIE. 24
PARTIE. 25
PARTIE. 26
PARTIE. 27
PARTIE. 28
PARTIE. 29
PARTIE. 32
PARTIE. 30
PARTIE. 31
PARTIE. 33
PARTIE. 34
PARTIE. 35
PARTIE. 36
PARTIE. 37
PARTIE. 38
PARTIE. 39
PARTIE. 40
PARTIE. 41
Miss you !!!
PARTIE. 42
PARTIE. 43
PARTIE. 44
PARTIE. 45
PARTIE. 46
PARTIE. 47
Au delà du destin
PARTIE. 48
PARTIE. 49
Info
PARTIE. 50
Happy New Year
TOME II
TOME II: PARTIE 1
TOME II: PARTIE. 2
TOME II: PARTIE. 3
TOME II : PARTIE. 4
TOME II : PARTIE. 5
TOME II: PARTIE. 6
TOME II: PARTIE. 7
TOME II: PARTIE. 8
TOME II: PARTIE 9
TOME II: PARTIE. 10
TOME. II : PARTIE. 11
TOME II: PARTIE. 12
TOME II: PARTIE .13
TOME II: PARTIE. 14
TOME II: PARTIE. 15
TOME II: PARTIE. 16
TOME II : PARTIE. 17
TOME II: PARTIE 18
TOME II: PARTIE 19
Ramadan Mubarack
TOME II: PARTIE. 20
TOME II: PARTIE 21
TOME II: PARTIE. 22
DEWENATY
TOME II: PARTIE 24
TOME II: PARTIE 25
TOME II: PARTIE. 26
TOME II: PARTIE. 27
TOME II: PARTIE. 28
TOME II: PARTIE . 29
TOME II: PARTIE. 30
TOME II: PARTIE. 31
TOME II: PARTIE. 32
TOME II: PARTIE. 33
INFO
TOME II: PARTIE. 34
TOME II: PARTIE. 35
TOME II : PARTIE. 36
TOME II: PARTIE. 37
TOME II : PARTIE. 38
TOME II: PARTIE. 39
TOME II: PARTIE. 40
TOME II: PARTIE. 41
TOME II: PARTIE. 42
TOME II: PARTIE. 43
REBELLE TOME II: PARTIE. 44
TOME II: PARTIE. 45
TOME II: PARTIE. 46
TOME II: PARTIE. 47
TOME II: PARTIE. 48
TOME II: PARTIE. 49
Ramadan Mubarak
TOME II: PARTIE. 50
TOME II: PARTIE. 51
TOME II: PARTIE. 52
TOME II: PARTIE. 53
Bonne fête !!!
TOME II: PARTIE. 54
INFO
REBELLE TOME II: PARTIE. 55
REBELLE TOME II: PARTIE. 56
TOME II : FINAL
INFO
Coming soon........
AFTER................
AFTER..........
En route pour une nouvelle aventure

TOME II: PARTIE 23

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By Revelaworld


Bien vrai que nous ne nous cachions rien, je ne voyais pas l'intérêt de divulguer ce geste. Je l'avais fait sereinement sciemment et surtout de gaieté de cœur sans l'avis de quiconque. La vie c'est le partage et ça commence d'abord par sa famille, son entourage avant de s'élargir aux autres. Peu importe que la plupart des membres de notre famille soient hypocrites, égoïstes, l'essentiel c'est de faire son devoir et surtout d'être quitte avec sa conscience !!!

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Bouddha a dit de celui qui dans une bataille a vaincu mille milliers d'hommes et de celui qui s'est vaincu lui-même, c'est ce dernier qui est le plus grand vainqueur..........

A bord du 4X4 de son meilleur ami, lunettes de soleil au visage, vêtu de sa couleur favorite, assis côté passager, il écoutait le conducteur d'une oreille distraite plus occupé à humer l'air frais que laissait échapper la fenêtre dont il avait abaissé la vitre.

_ A quoi bon allumer la clim si tu baisses la vitre ? Râla l'homme à côté de lui.

L'homme en noir soupira.

_ Tu devrais sommer aux employés de ta ferme de donner plus de bains à tes bêtes. Rétorqua Sir de manière complètement détaché

_ Et pourquoi donc ? Toi-même tu as vu que les animaux étaient propres.

_ Certes mais ce bélier empeste le mouton. Alors il faut bien que j'aère un peu.

Ces mots arrachèrent un sourire à David.

_ Rassure moi c'est le mariage qui te rend idiot à ce point parce que dans mes souvenirs tu ne l'étais pas ? As-tu déjà vu un mouton sentir la rose ? C'est un mouton que veux-tu qu'il sente d'autre ?

Sir ne préféra pas répondre. Il était plutôt exaspéré par ce qu'il s'apprêtait à faire chez sa fiancée aujourd'hui.

_ C'est ça garde le silence. Tu me fais rater mon travail juste parce que monsieur veut un bélier. Tu m'obliges à le prendre dans ma voiture pour ne pas salir la sienne et en plus tu oses te plaindre ? Disait David tout en fixant la route.

Sir enleva ses lunettes de soleil et se mit à le fixer effrontément.

_ Si je ne peux pas compter sur toi mon meilleur ami sur qui vais-je compter ? As-tu oublié ? Quand je souffre tu souffres.

_ Alors dans ce cas il faut qu'on revoit les closes de notre amitié. Plaisanta le docteur.

_ Ce qu'il faudrait revoir c'est plutôt mon rendez-vous avec Elisa. Je ne pense pas qu'on pourrait déjeuner ensemble aujourd'hui comme prévu. Le mieux serait qu'elle me retrouve au bureau. Déjà que je suis en retard et une fois chez Amina Dieu seul sait qu'elle heure je partirai. Emit Hamdel en jetant un coup d'œil à sa montre.

_ Quoi qu'il en soit ne t'attend pas à ce que je joue le chauffeur pour toi encore. Dès je vous débarque ton bélier et toi je partirai.

_ Tu ne comptes pas entrer m'épauler me soutenir ?

_ Tu es un grand garçon. Que dis-je un homme qui puis est va bientôt se marier. En plus tu es Sir Hamdel Sy.

_ Je n'ai jamais stressé de la vie mais récemment je ne te cacherai pas que je commence en à devenir victime.

David éclata de rires en frappant le volant sous les bêlements de l'animal.

_ Lord Sy stresse c'est nouveau ça. C'est à marquer dans les annales. S'exclama ce dernier.

_ Arrête de te moquer. En tant que meilleur ami ça fait partie de tes attributs de compatir et d'encaisser. Lança pompeusement Hamdel très sérieux.

_ Ok je suis tout oui. Si c'est le mariage qui te stresse sache que tu n'es pas encore sorti de l'auberge.

_ Je ne dirai pas ça mais c'est plutôt la famille d'Amina. Ils sont comment dire très particuliers.

_ J'imagine et sache que je compatis. Avec une belle famille pareille je te souhaite bonne chance et te conseille de bien t'occuper de leur fille. Moi c'est la grand-mère qui m'a traumatisé. Comment est-ce qu'elle disait encore ? Hotou tatou choco (la paire de fesse de choco) Eclata de rires David

Sir fronça les sourcils l'air énervé.

_ Ce n'est parce qu'une chose sort de la bouche d'une vielle que c'est forcément bon à répéter. Tu as intérêt à ce que les autres n'entendent pas cela. Gronda Sir.

Son ami pouffa encore de rires.

_ Ça c'est à la grand-mère que tu devrais le dire tu ne trouves pas ?

_ Zeus ... Zeus... Zeus répéta Sir comme une équation qu'il essayait de résoudre. Quoi qu'à côté des parents d'Amina je dirai que la vielle dame est plutôt une fleur.

_ Une fleur tu dis ? Alors c'est qu'elle est une fleur recouverte d'épines la mamie, une fleur carnivore dans ce cas. As-tu entendu tous ces trucs qui sortent de sa bouche ?

_ En tout cas elle m'apprécie bien plus que la mère d'Amina. Tu te rends comptes que son père m'a exigé des excuses pour son fils.

_ Tu lui as bien fracassé le nez non ? Et puis ton beau-père a raison Zahra n'est pas encore ta femme.

_ Ça il me l'a bien fait savoir et je ne risque pas de l'oublier. Une fois qu'Amina deviendra mienne là je ferai valoir tous mes droits. Avoua froidement Hamdel en arquant un sourcil tout en regardant droit devant lui.

_ Arrête de parler comme un assassin. Je comprends pourquoi Djibril a une peur bleue de toi. Quand il fait des bêtises il suffit qu'on mentionne ton nom pour qu'il arrête.

_ Tu devrais me laisser le petit quelques temps il est trop mou pour un garçon.

_ Non merci ! Je plains vraiment tes futurs enfants.

_ Parle pour toi ! D'ailleurs je compte sur tes talents d'orateurs et de médiateurs pour parler à ce crétin une fois arrivé.

_ Quel crétin ?

_ Cheikh le frère d'Amina. Elle m'a avoué qu'il l'avait frappé pour une histoire de mouton. Il voulait son mouton alors il va en avoir. Gare à lui s'il la retouche de nouveau.

_ Je n'irai pas chez Zahra j'ai du boulot je te signale. Et puis avec la grand-mère je ne veux pas encore avoir les oreilles qui sifflent.

_ Zeus n'est pas là. Elle est rentrée. David Fiori Diallo j'ai peur que tu n'aies pas le choix. Je compte sur toi. Je veux échanger le moins possible avec lui.

_ Il est ton beau-frère ne l'oublie pas.

_ C'est parce qu'il est le frère de Zahra que je suis passif. Mais s'il a le malheur de répéter son erreur, là j'oublierai qu'Amina est sa sœur. Et s'il me cherche je n'hésiterai pas à le faire muter au fin fond du Sénégal.

_ Le faire muter ?

_ Son père m'a fait savoir que c'était un douanier.

_ Sir ! Il faut que tu changes. Tu es bien trop radical. Ta belle famille n'a pas besoin de connaitre cet aspect de ta personnalité. Quoi que puisse faire Cheikh à l'avenir n'oublie pas qu'il est le frère de Zahra par conséquent ton beau-frère. Tu te dois d'entretenir de bons rapports avec ta belle famille. Avec ton comportement c'est sure tu y vas avec un sérieux handicap. Après tu dis que tes beaux-parents ne t'apprécient pas. Tu veux te mettre à dos toute ta belle famille ou quoi ? Please prend sur toi pour une fois ça ne va rien te couter. Quand on épouse une femme on épouse aussi sa famille peu importe comment ils sont.

_ Ce n'est pas parce que j'aime Zahra que je vais tout accepter ou que je suis obligé de tout accepter quand même. Je ne fonctionne pas comme ça. J'attends juste qu'elle devienne mienne pour établir les règles.

_ Mon pote le mariage c'est des compromis ne l'oublie surtout pas si tu veux que ça marche.

_ N'est-ce pas toi qui te plaignais que ta belle-famille envahissait trop votre foyer ?

_ Nuance pas au véritable sens du terme. Par là je voulais dire que qu'on ne pouvait passer une semaine sans que l'un des leurs ne vienne se plaindre et transformer ma femme en juge ou avocat. Hormis cela ma belle-famille est cool. Et puis quand je souffre tu souffres. Ça fait partie de tes obligations de m'écouter vider mon sac de temps à autre. On a tous nos problèmes que crois-tu.

_ Dixit le couple parfait !

_ Cet appellation n'a pas lieu d'être.

_ Cela tu n'as qu'à le dire à Chérif qui a trouvé des pseudos à vos couples.

_ Il est con j'attends de voir le surnom qu'il vous trouvera à Zahra et toi.

_ Certes il est con mais entre nous il est tout à fait lucide. De toute notre bande Nassira et toi renvoyez de loin l'image du couple parfait.

David sourit.

_ Le parfait n'existe pas bien que même si j'en avais la possibilité je ne changerai rien à la vie que je mène présentement. Le parfait n'existe pas certes mais le bonheur existe. Et je suis heureux et comblé.

_Tu ne changerais rien sauf ta belle famille qui débarque tout le temps chez vous !

_ Soit je ne suis pas doué pour avoir un bon ami soit je n'ai vraiment pas de chance de t'avoir comme meilleur ami. Fit semblant de se lamenter le docteur.

_ Oh le pauvre petit chéri écoutez le couiner comme le caneton qu'il est.

_ Eh j'ai quand même le droit de me plaindre. Je te réconcilie avec ton beau-frère puis je rejoins ma femme à la clinique. A cause de toi je la vois rarement maintenant. Tu l'accapares trop dernièrement.

_ Quoi tu as peur qu'elle te pique ta place de meilleur ami ? Je dois admettre que dernièrement elle assure plus que toi.

_ Je la lui laisserai bien volontiers. Je préfère rester à l'écart dans vos théories cependant lors de la pratique je serai au premier loge s'il plait à Dieu !

Des regrets on en a tous eu au cours de notre vie. Qu'il s'agisse, d'un mot, d'un geste, d'un fait, d'une parole : il nous ait tous arrivé de regretter un acte commis par nous. Action qu'on a commis à un moment de vulnérabilité, de colère, d'émotion, d'égarement. Agissements qu'on regrette juste après et qui nous pousse dès fois à culpabiliser grandement !

_ Ton café ! lui dit froidement son épouse en déposant une tasse fumante sur la commode.

Short kaki et tee-shirt prêt du corps noir avec le sceau de la douane au dos, un bandage au nez, il s'empara de la tasse tout en observant son épouse. Depuis le retour de leur weekend en amoureux à Sendou, c'était le froid entre eux. Pagne attaché solidement, débardeur, sans lui accorder un seul regard, Sophie Diouf s'affairait devant l'armoire en rangeant leurs habits revenus du blanchisseur.

_ So... L'appela doucement son mari redoutant sa réaction

Sophie fit mine de ne pas l'entendre en serrant son visage.

_ Chérie ! S'autorisa à dire Cheikh la voix plus élevée

_ QUOI ? Aboya sa femme le visage grave.

Cheikh quitta son tabouret pour la rejoindre tasse à la main.

_ Sophie yangui beugeu eupeul nakk yow mane guay youkhou ni. Holal mane douma sa morom sa djeukeur la. Yow yaye kane. Défoumala wahoumala gua hey rek méréma. Lou eupeu tourou nak yangui may beuga sonal.

(Tu commences vraiment à dépasser les bornes. C'est à moi que tu cris dessus ainsi ? Regarde je ne suis pas ton égal mais ton mari. Pour qui te prends-tu ? Tu me fais la tête alors que je ne t'ai rien fait et dit qui pourrait le justifier. J'en ai marre tu commences sérieusement à me fatiguer) Lui réprimanda fermement Cheikh agacé.

Sophie émit un rire haut sarcastique en battant des mains devant le visage de son mari.

_ Fii bou amé kou fii sone mane mi la dou yow. Wahouloma té défouloma tamite wayé sa souné yangui dieuf lou may gagne. Yow Cheikh hana yeureum moma. Degeuleu sa diabar la wayé tamite sa nawlé là. Daguama wara sore bala nga deff yène yi. Koula bayi ngay dore sa rakk, di histoire ndakh lane khar. Yow Néné depuis bi gua ko doré mou danou ba kaname néwi fii fogone nani fa guay diar mayko diam wayé dédéte.

(S'il y'a quelqu'un qui est fatigué ici c'est bien moi mais pas toi. Tu ne m'as rien fait ni rien dis mais à chaque fois par tes actes tu me causes du tort. Cheikh n'as-tu pas pitié de moi ? Bien vrai que je suis ta femme mais je suis tout autant ton égal. Tu dois me prendre en compte avant de faire certaines choses. Tu oses frapper ta sœur et faire des histoires, justes pour un mouton. Je penserai que tu ficherais à Néné la paix le jour où tu l'as tabassé jusqu'à ce qu'elle tombe et se retrouve avec le visage enflé mais non. )

_ Soumay dioté akk sama rakk sa yone néwouthii (ça ne te regarde pas si je m'en prends à me petite sœur)

_ Boula nékhé wayé lo thii am. Sa rakk mi donone sa xarit taye yaye noname nioune niare nieup la bolé multiplier par zéro thii keur gui bania dougou sugnu mbir. Bo roussoul mane mii Diouf rousna. Néné dafla woulli té loham laloula.

(Si tu veux mais qu'as-tu gagné en retour ? Ta petite sœur dont tu étais jadis son ami aujourd'hui tu es son ennemi. Elle ne se mêle plus de nos affaires et nous a multiplié par zéro au sein de la maison en ignorant totalement. Si tu n'as pas honte moi Diouf j'ai honte. Néné t'a bien tabassé sans pour autant te toucher.) Rétorqua Sophie hors d'elle.

Cheikh recula et se laissa choir sur le lit. C'était la première fois qu'il voyait son épouse dans cet état. Et c'était la toute première fois qu'elle lui parlait de la sorte. Quoi qu'il puisse dire sa femme avait raison à propos de Néné. Eux qui étaient les plus complices au sein de la famille, avaient vu leur relation se détériorait le jour de l'esclandre de Galass chez eux. Et depuis, chaque jour un fausset se creusait d'avantage entre eux.

Après avoir vu les articles sur sa sœur et assister à la scène du docteur et sa mère, son sang ne fit qu'un tour. Brutalement, il avait tiré violemment sa sœur à l'intérieur de la maison. Sans lui laisser le temps d'en placer, il lui donnait une gifle retentissante avant de ramasser un morceau de tuyau d'arrosage orange pour la frapper avec. Mais c'était sans compter sur sa sœur qui s'y agrippa fortement en criant à tue-tête. Malgré les cris perçants de Zahra, seul Amath était venu s'interposer entre eux. Comme habité par le diable, il entreprit d'attraper Zahra qui tentait de prendre la fuite. A force de se débattre, cette dernière trébuchait avant que son visage ne martèle rudement le sol. Lorsqu'Amath vu sa sœur inerte, sans réfléchir, il se jeta sur Cheikh et se battre avec lui.

Soudainement des coups à la porte l'extirpèrent de ses réflexions. Encore secoué, Cheikh vu sa mère débarquée très élégante dans une robe légère en voile bleu ciel avec un foulard en soie bleu foncé à la tête, le visage à demi maquillé.

_ Mais que se passe-t-il ici ? Depuis tout à l'heure on entend que vous ? Les intimida Kal's.

Sophie honteuse baissa la tête sur la chemise qu'elle tenait tandis que son mari lui s'affairait à boire le reste de son café comme si de rien n'était.

_ Hey ne vous foutez pas de moi n'est-ce pas à vous que je m'adresse ? Leur indexa-t-elle à tour de rôle.

_ Maman il n'y a rien nous ne faisions que discuter. Mentit Sophie sans regarder sa belle-mère.

Bien qu'elle ne soit pas dupe, Oumou acquiesça et ramassa une chaussure de sa belle-fille qu'elle lança néanmoins à son fils.

_ Mais yaye qu'est ce qui te prend ? Sursauta Cheikh

_ Ne me dit pas grand-mère ! Je stoppe ma séance de maquillage et vous me dites qu'il n'y a rien. Et Dieu sait qu'il faut que je loue tous les saints ou menace Néné afin qu'elle me fasse un contouring pour redonner à ce beau visage ses 20ans. Fit Kal's une grimace qui arracha un sourire à sa belle-fille pour rebrousser chemin.

Devant le miroir, son visage reflétait la joie. Dans sa robe fleurette ¾ plissée, perchée sur chaussures aux talons compensés en sac de pomme de terre, téléphone en main, sa mère la retrouva en train de faire des pirouettes faisant survoler le valant de sa tenue un sourire béat aux lèvres. Sans soucier de sa mère, Zahra continuait à sourire. Alors pour se faire remarquer, Kal's lui arracha son téléphone des mains.

_ Yow nak yaye daguay provoqué dé. Lidé soudoul diaye dolé akk togne mane Sy hamouma lanela (Mais toi maman tu provoques hein. Si ce n'est pas de l'abus de pouvoir et de la provoque. Moi Sy j'ignore ce que c'est.) Laissa entendre Zahra en attrapant son pinceau dodu.

Oumou reprit place sur la chaise qu'elle occupait complètement hilare.

_ Yow dès sa baye déguenala moy troisième guerre amena. Ah té ma youkhou walou mane. Néné no santalé sa bopp légui. (Toi si ton père t'entends il y'aura une troisième guerre. Je dois appeler au secours moi. Néné comment t'es-tu nommées tout à l'heure)

Sa fille se pencha sur son visage pour continuer son travail tout en lui murmurant.

_ Lou fii troisième guerre di oute. Hana dou ma nekh sante Sy rek dou ay fo Miss fleuve. (Pourquoi y'aurait-il une troisième guerre ? N'ai-je pas un beau nom ? Sy ce n'est pas des blagues Miss fleuve)

_ Yow mane guay tendance dima nane miss fleuve ? Hana bala gua né name néfa. Ay dome bala gua diaye sa sante gua hare ba dégue al Khairy. Bo faté Puissance dès ma fatali loko. Zahra Ballago dong gua takhone deuneume dioukk bamou déguela gua nane Sy di gua am lou rawe guerre mondiale. Niakk diome.

(C'est à moi que tu t'en prends en me disant miss fleuve. Avant de dire présente il faut d'abord y être. Ah cher enfant avant de vendre ton nom attend d'abord d'être les liens du mariage. Si tu as oublié qui est Puissance, je vais te le rappeler. Zahra Ballago avait simplement suffi à le mettre dans tous ses états attend qu'il t'entende dire Sy. Tu auras pire qu'une guerre mondiale. Sans vergogne) Tchipa fortement sa mère

_ Bo yaké sa maquillage doumako défarate. Tekk thii guerre froide bimou amé batay kène sona toul meuno ma diakhassé akk Leyti Le François.

(Si tu gâches ton maquillage je ne le réparerai pas. En plus depuis qu'il y'a eu guerre froide plus personne ne se prend la tête. Tu ne peux me mettre en mal avec Leyti Le François.) Lui souffla Zahra très espiègle.

Juste pour ne pas gâcher son maquillage, Kal's s'immobilisa en l'ignorant.

_ Wa yaye wahouma lou hew négou niome Chaka Zulu deh. Mbadou monsieur akk madame daniou done tioki ndaw lou reuye (Mais tu ne m'as pas dit ce qui se passe dans la chambre de Chaka Zulu hein. Monsieur et madame se battaient oubien ? Une chose énorme) S'enquit subitement Zahra en se rappelant de leurs cris.

Sa mère attendit qu'elle termine d'abord son maquillage pour lui lancer sarcastiquement.

_ Ganaar dou am faru sirou. Wayé thii sa niakk diome yangui dougou gua ti thii Cheikh. Chaka deh hamouma kane wayé yow ham guako bou bakh. Dagua name dampati la.

(La poule ne doit pas avoir pour fiancé un chat sauvage. Mais sans vergogne que tu es, tu te mêles encore des affaires de Cheikh. J'ignore qui mais toi tu connais très bien Chaka. Veux-tu encore un autre massage de sa part.)

Oumou la bouscula pour regagner sa chambre. Pour une fois, Zahra ne dit rien. Elle était plutôt préoccuper à prendre son portable et relire le message de Sir.

« Dans quelques minutes je serai chez toi et j'ai une surprise pour toi »

Cette phrase lui avait redonné aussitôt le sourire. Il n'y avait pas à dire revoir Sir la rendait contente et cette surprise dont il parlait la mettait dans tous ses états. Dernièrement elle était heureuse, tous les éléments étaient réunis pour un bonheur assuré et elle comptait vraiment en profiter.

La dernière visite de Sir lui avait fait le plus grand bien qui soit. Néné qui redoutait qu'il lui fasse des histoires à cause des dots, ce fut tout le contraire. Elle ne l'avait jamais soupçonné d'être aussi attentif. Non le Sir qu'elle connaissait était loin de l'être. Il l'avait grandement surprise en l'écoutant lui faire un topo du mariage qu'elle souhaitait tant avoir. Il s'était montré très calme trop calme, excessivement calme à son gout en l'écoutant blablater avec Elisa qu'il avait trouvé sur les lieux. Il leurs avait écoutés toute une heure entière avant de s'enfermer avec le commandant dans la chambre de ce dernier. A sa sortie, il avait simplement donné carte blanche concernant le mariage. Il devait être certainement de bonne humeur ce jour-là car en partant il avait même proposé à Elisa de la déposer chez elle.

Debout au beau milieu de sa chambre, un encensoir émanant une agréable et légère entre ses jambes sous sa robe, Kal's fut étonnée de voir encore sa fille.

_ Tes trucs de vieilles tu ne l'as pas encore arrêté ? Lui lança cette dernière en prenant place sur le lit.

Une fois terminée, Kal's attrapa son sac à main, ouvrit son armoire pour en sortir une enveloppe kaki.

_ Je croyais que tu devais sortir. Ou bien c'est encore une ruse pour ne pas cuisiner ? S'installa-t-elle auprès de sa fille pour sortir les 6 liasses de billets que contenait l'enveloppe.

_ Tu ne crois pas qu'il est temps que tu me laisses un peu respirer ? Pourquoi est-ce que tu remets toujours en cause tout ce que je dis ? A croire que tu ne me fais vraiment pas confiance-moi ta propre fille.

_ C'est parce que je te connais. Et puis comme je te le dis toujours la confiance n'exclut pas le contrôle. Je te laisserai respirer le jour où tu seras dans ton foyer mais pas avant. Rétorqua Kal's sans quitter l'argent des yeux.

_ Et que fais-tu avec cet argent ? Croit en Dieu maman tu aimes trop l'argent. Ceci est pour toi.

_ Tu me l'as donné mais ce ne sera qu'à moi que le jour où tu marieras et que ton mari t'aura trouvé vierge. En attendant je vais aller à la banque et garder soigneusement ces billets dans mon compte sans rien y toucher.

Zahra eut un pincement au cœur mais ne dit rien.

_ Et sinon pour le mariage avec quel argent vas-tu le préparer ?

_ D'après toi je fais du commerce sans rien y gagner ? Et puis si tu es vierge une partie de cet argent remboursera mes frais. De toute manière je ne compte pas me ruiner pour le mariage. Le gâchis est révolu et il faut penser aux jours prochains.

_ Kal's que dis-tu là ? Moi ta cadette je mérite un mariage grandiose.

_ Et qui te dis que tu ne l'auras pas ? Je te dis simplement que je ne vais pas y mettre tout mon argent ou au pire m'endetter. Moi-même j'ai envie d'une grande cérémonie. Ça fait plus de 10ans que j'ai marié Isseu. Elle avait eu un beau mariage mais ça date. Quant à Fatma cette conne avec son mariage précipité je n'ai pas pu faire de cérémonie digne de ce nom. Et comme tu es ma dernière fille à quitter le nid, je mise sur ton mariage pour me rattraper et me parfaire. J'ignore ce que tu comptes faire mais moi j'ai prévu un grand hawaré (cérémonie avec de la musique traditionnelle) avec ma griotte Sabé, du yella et du ngoyane pour récupérer mes tontines.

_ Allez miss fleuve ! Ricana Zahra. Quant à moi les filles sauront là après demain et nous définirons notre programme. Comme ça nous pourrons faire les achats durant le Ramadan. Où est papa ?

_ C'est vrai le ramadan c'est la semaine prochaine. Elégance est partie voir la femme de son défunt ami Jules Ndiaye.

_ Je n'ai jamais entendu parler de cette femme. Qui est Jules Ndiaye ?

_ Tu te souviens du jour de notre rencontre avec ton père ? C'est cet ami qui l'accompagnait.... Fit-elle en rangeant soigneusement l'argent dans son sac.

_ Ah celui sur qui il se reposait pour ne pas perdre tomber en te parlant.

_ Voilà c'est lui ! J'ignore ce qu'il est allé faire là-bas mais ça doit être important.

_ A voir ta tête on dirait que tu n'es pas contente ?

_ Il y'a de quoi je ne m'entends pas bien avec la veuve de Jules. Une vielle querelle depuis le décès de son mari paix à son âme.

_ Ah oui de quoi s'agit-il ? Fit Zahra attentive

_ Rien qui ne te regarde et ne te concerne. Pourtant il y'a l'ainé de Jules qui vient dès fois rendre visite à ton père mais tu ne restes jamais en place. Vous ne vous êtes jamais rencontrés.

_ C'est ambigüe ton histoire. Tu as une querelle avec la mère et l'enfant vient rendre visite à papa. Il y'a anguille sous roche.

_ Il n'ya rien de louche c'est qu'il est l'homonyme de ton père. Bon trêve de bavardage au revoir.

A hauteur du couloir du portail d'entrée, mère et fille entendirent des bêlements. Très vite Zahra courut ouvrir la porte suivit de sa mère. Dehors mère Walf qui comme à son habitude passait la majeure partie de temps à l'extérieur que dans sa maison, les rejoignit en voyant les deux hommes sortir le gros bélier du coffre.

Le sac à main bien calé sous les aisselles, Kal's fixait l'animal sans comprendre mais néanmoins avec un petit sourire en coin. Si les pensées des autres se limitaient qu'à la beauté de l'animal et ses dimensions exceptionnelles, elle imaginait déjà les différents plats à base de viande qu'elle pouvait préparer avec ce costaud mouton.

Bien qu'ils soient deux, Sir et David eurent du mal à faire rentrer l'animal dans la maison, alors Oumou fit appel à Cheikh pour les aider. Sans les saluer les deux amis qui tenait chacun une corne, ce dernier se mit derrière l'animal et tordit un peu sa queue ce qui eut dont de faire avancer la bête. Après avoir attaché l'animal au tronc de l'arbre, Zahra leurs amena du savon en poudre pour se laver les mains mais Sir déclina.

_ Tu n'aurais pas plutôt du lave main ou du savon anti bactérien ? Demanda-t-il à Zahra devant un David gêné.

_ Je n'ai plus de lave main. Qu'est ce qui ne va pas avec le savon en poudre ?

_ Ce n'est pas bon pour la peau et ce n'est pas fait pour la peau tu ne le sais pas.

_ Arrête de faire ton grincheux veux-tu ! Lui somma Zahra avant de verser la poudre sur ses mains et de les laver elle-même.

_ Mais tu es folle ? Qu'est ce qui t'a pris de faire ça ? Tu n'as pas senti comment c'était chaud au touché. C'est du produit chimique .......

Pendant que rouspétait Sir, David lui était mort de rire. Zahra les ignora tous les deux et alla chercher un torchon pour essuyer les mains de Sir.

_ Hamdel je ne savais pas que tu venais. Leyti n'est pas là. Lui lança sa belle-mère à coté de mère Walf qui contemplait le mouton.

_ Je ne suis pas venu voir oncle Leyti mais Cheikh. Et j'avais prévenu votre fille que je serai là.

Oumou ne se fit pas prier pour appeler son fils une seconde fois.

_ Maman je suis occupé que me veux-tu encore ? Pesta ce dernier le visage renfrogné.

_ Chaka zulu desserre un peu ton visage. On dirait que tu es constipé. Lui pinça sa mère la joue gauche.

David comme Zahra rirent sous cape tandis que Sir lui fronçait les sourcils tout en soutenant le regard de son beau-frère.

_ Comment va ton nez ? Lui lança Sir

_ Qu'est-ce que ça peu te faire ? Estime-toi heureux qu'on nous ait séparés très vite sinon........

_ Sinon quoi ? S'avança Sir vers lui avant que Zahra ne lui retienne le bras et que David s'interpose entre eux.

_ Fi dé dou arène do lène fii héhé bolène namé diayanté dolé akk ay coup pogne nguen dème dékou gris bordeaux, Modou lo, Tapha Tine wala Khadim Ndiaye.

(Ici ce n'est pas une arène vous n'allez pas vous battre là. Si vous voulez jouer au plus fort ou donner des coups de poings allez défier gris bordeaux, Modou Lo, Tapha Tine ou bien Khadim Ndiaye) Leur fit savoir la maitresse des lieux avec une grimace bien à elle.

_ Puissance dalal vraiment mane sa kaname gui beugueu na thii yénéne youdoul ay door. (Puissance calme toi. Vraiment je veux que tu aies autre chose au visage que des coups) lui dit mielleusement Zahra

Kal's roula des yeux.

_ Puissance tu n'as trouvé rien d'autre ? Espèce de tricheuse, chipeuse, copieuse, voleuse.... Roula sa mère des yeux.

_ Parce que tu as créé puissance ? Ou le mot puissance t'appartient peut-être ?

_ Dromadaire ! Tchipa Kal's pour se tourner vers son gendre. Hamdel ça tombe bien que tu sois là. J'aimerai que vous enterriez la hache de guerre et repartir sur de bonnes bases. Cheikh dans 1mois et poussière Hamdel deviendra l'époux de ta sœur. Il fera partie de la famille. Et toi Sir Cheikh est ton beau-frère en plus tu ignores qu'il est l'ami de ta promise.

_ Etait ! Rectifia sa fille

_ En tant que beau-frère vous devez vous comportez autrement. C'était juste l'œuvre de satan.

_ L'œuvre du mouton. Ajouta Néné.

Sa mère l'ignora. Tandis que Cheikh étouffait un rire.

_ En plus tous les deux vous devez vous entendre plus quiconque puisque tous les deux aimer beaucoup Zahra. Elle est votre princesse.

_ Hana dou ma beugable (N'est-ce pas que je suis facile à aimer ?) Fit Zahra un clin d'œil à sa mère.

Cette fois son frère ne put s'empêcher de laisser échapper un sourire franc.

_ Maintenant faites la paix. Donnez-vous la main et je ne veux plus entendre parler de cette histoire. Allez dépêchez-vous !

Ils se serrèrent la main sans mot.

_ Rien ne vaut la paix. Surtout que Zahra en vaut la peine : une fille bien, respectueuse, gentille, très serviable, adorable. Moi Sylla je n'ai jamais vu une fille aussi bien éduquée que Zahra. En plus elle est très généreuse. Moi plus que quiconque, elle me gate et me couvre de cadeaux. Zahra je prie tout le temps pour toi. Toi dit simplement Amen. Tu partages tout ce que tu as. Tu as bon cœur que même si tu m'offrais un titre foncier à ma ta simple voisine ça ne me surprendrait pas. Sois toujours heureuse ma fille. Termina mère Walf en essuyant ses yeux d'où ne perlait aucune larme.

Kal's et ses enfants étaient mortifiés tandis que David lui fut ému. Quant à Sir, le discours de la vieille ne lui faisait ni chaud ni froid.

_ Ma tante ! Débuta David. Nous te remercions vivement. A vrai dire si nous sommes là aujourd'hui c'est pour arranger les choses avec Cheikh. Et Dieu soit loué que vous l'ayez fait et que les choses soient rentrés dans l'ordre. Cheikh par ma voix Hamdel s'excuse de ce regrettable accident. Par cet acte au moins tu as su l'importance que ta sœur représente pour lui. Cet homme que tu vois là donnerait sa vie pour ta sœur et se battrait contre vent et marrée pour elle. Avec lui Zahra est entre de bonnes mains. Encore désolé pour ton nez. Si tu nous le permets nous aimerions t'amener voir un médecin.

_ Non ce n'est pas la peine j'en ai déjà vu un.

_ Encore navré pour ça. J'avoue que Sir n'est pas un homme violent. Je n'ai jamais entendu qu'il avait frappé quelqu'un avant ça

_ Pourtant j'ai eu l'impression qu'il avait fait ça toute ta vie.

_ C'était juste un malentendu. Sir n'est pas du genre à causer des problèmes aux autres. C'est pourquoi dès qu'il a su pour le mouton, il n'a pas hésité à t'en acheter un autre. J'ose espérer que ce bélier est à ton gout. Oublions cette fâcheuse histoire Cheikh. En plus tu es l'homonyme du père de Sir.

Lorsque David sortit cela, Zahra se retourna pour mieux admirer la bête. Certes elle ne connaissait rien en matière d'ovins mais ce bélier dont elle faisait face, elle en savait parfaitement la race. Qui ne la connaissait pas d'ailleurs ? Tout le monde au Sénégal et particulièrement à Dakar a une fois entendu le nom Ladoum dans sa vie ou vu cet animal soit à la télé ou sur les parterres de bergeries à l'approche de d'Aïd el kébir : la Tabaski. Le Ladoum est le mouton phare au Sénégal en raison de sa beauté et de ses dimensions exceptionnelles. Si cette race en particulier rafle la vedette c'est parce qu'il est très prisé des riches. Cette catégorie d'ovins reste un cadeau pour les plus nantis, un rêve pour les plus modestes. Malgré les différentes classes sociales, une chose reste sure cet animal ne laisse personne indifférent.

_ C'est un Ladoum ? Demanda Kal's pour avoir confirmation

_ Oui madame un Ladoum pure race avec 110cm au garrot et 155cm de longueur pour 160kg. Répondit David très connaisseur.

Ses mensurations étaient de loin supérieures aux autres races à plus forte raison celui de Cheikh qu'ils avaient mangé. Oumou observa tendrement la blancheur éclatante de l'animal tachetée de noire au niveau des pattes, ses cornes enroulées et parfaitement symétriques, son cou majestueux pour fixer son fils.

_ Tu n'étais pas obligé de me rembourser. Je n'ai pas demandé à ce qu'on me rembourse. Sortit Cheikh très gêné.

_ Tu n'oses même pas après avoir mangé la viande même si tu le voulais on allait rien te rembourser. Intervenu Kal's. Hamdel il ne fallait pas te donner cette peine surtout que ces moutons coutent très chères mieux vaut le retourner.

_ Non ce mouton ne sortira pas de cette maison. Il est destiné à Cheikh alors il peut en faire tout ce qu'il veut. Sortit Hamdel très sec.

_ Cheikh Sadibou niro bayam comme harou peul-peul gua amone ray mou dé rayoule mou dé nalako dieundeule ma féto bii yafal ko ba tabaski inchallah. (Cheikh Sadibou sosi de son père comme tu avais un mouton de race simple très facile à mourir alors je t'en achèterai un autre. En retour je garderai celui-là pour le goinfrer jusqu'à la tabaski s'il Dieu le veut.)

_ Yafal ko pour sa biir wèye kaye (Le goinfrer pour ton ventre oui) Lui lança sa fille hilare qui s'apprêtait à amener ses invités au salon avant que David ne demande la route.

_ Diallo diéry tu vas dans quelle direction ? L'interpella Oumou

_ En centre-ville place de l'indépendance. Répondit ce dernier

_ Ah ça tombe bien comme ça tu pourras me déposer. Se hâta de le suivre Oumou derrière elle sa voisine qui retournait à ses occupations.

Dehors elle stoppa net en voyant deux autres véhicules garés non loin de sa maison. Dans l'une un homme était toujours assis derrière le volant. Un homme en chemise blanche et pantalon noir, se dirigea vers elle.

_ Bonjour ! Salua poliment ce dernier. Je cherche madame Sy.

_ Madame Sy ? Répéta Kal's l'air perdue.

_ Madame Amina Sy, l'épouse de Sir Hamdel Sy.

La dame rigola face au jeune homme qui gardait toujours un visage impassible.

_ Et que voulez-vous à ma fille ? Qui êtes-vous ?

_ L'un des chauffeurs de la famille Sy. Monsieur Hamdel m'a demandé d'escorté madame Sy pour faire ses courses.

_ Elle est à l'intérieur vous pouvez y aller j'arrive.

Dès que le chauffeur lui tourna le dos. Elle remercia David pour changer ses plans et rebrousser chemin.

A l'intérieur du salon, Sir faisait toujours la tête à cause du savon en poudre. De temps à autre, il regardait ses mains pour voir s'il n'avait pas d'irritations ou quelque chose de ce genre.

_ Tu es fâché Daddy Sy ? Murmura Zahra en adoptant une moue enfantine.

_ Tu me balances de la poudre chimique sur les mains et tu oses me demander si je suis fâché ?

_ Donne tes mains.

_ Quoi ? Que vas-tu me faire encore ?

_ Oh sama khote tate (ma paire de fesse tu poses trop de questions) Prit Amina ses mains de force.

_ Respecte moi je vais être ton mari et je ne tolère pas .................

Il ne put terminer sa phrase ébahi par Zahra qui soufflait doucement sur ses mains.

_ Mon précieux, mon fils ainé je ne te ferai jamais de mal. Chantonna Zahra avant que des coups à la porte ne les interrompent.

_ Bonjour, monsieur, Malal vous attend dehors. Informa le chauffeur.

Sir regarda sa montre avant de se lever à contre cœur.

_ Je dois vraiment y aller j'ai plein de choses à régler qui ne peuvent pas attendre. Il te servira de chauffeur pour toutes tes courses et tes sorties. Prend ses coordonnées et appelle-le en cas de besoin. De toute manière il viendra tous les jours ici. C'est bon ?

_ C'était ça la surprise ?

_ Non il te le montrera. Au revoir

_ Attend l'intercepta Zahra dans le couloir. Et mon bisou ? Demanda-t-elle sensuellement en battant des cils.

Sir rigola silencieusement en s'approchant dangereusement d'elle.

_ Tu te rappelles de ce qu'on s'était dit lors de l'anniversaire de papy ? Je ne te toucherai plus tant que tu ne seras pas mienne. Lui susurra Sir à l'oreille alors qu'elle avait fermé les yeux.

Lorsqu'elle les ouvrit, Hamdel avait disparu. Elle se mordit la lèvre inférieure en souriant avant de retourner au salon.

_ Dis-moi qu'est-ce que Hamdel vous a demandé exactement ?

_Madame, monsieur m'a demandé de vous escorté avant vos shoppings d'aujourd'hui. Accepteriez-vous que je vous conduise à la bijouterie de Thiam en centre-ville ?

_ Bijouterie ! S'exclama Oumou en entrant dans le salon.

_ Certes ! Répondit Néné

_ Voulez-vous régler certaines affaires avant que nous partions ?

_ Non escortez moi !

_ Allons-y ! Renchérit Oumou

_ Allez où ? Où vas-tu ? Qui t'a convié ? David ne devait pas te déposer ? Que fais-tu encore là ?

_ Changement de plan photocopie on va d'abord à la banque, ensuite à la bijouterie, puis on ira faire les courses. Aujourd'hui on se fera une journée mère fille.......

_ Mon Dieu sauvez moi !

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