KENTAN, Tome 1 : Demain est u...

By LucasGHermes

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Le Kentan est un individu d'exception, recherché par des croyants païens s'opposant à la société moderne. De... More

Avant-Propos
1 - Prélude
2 - Le Quatuor
3 - Le Son des Cloches
4 - Tocsin
5 - Les Tambours de Feu
6 - Pulsations
7 - Cordes Sensibles
8 - Rhapsodie des Bois
9 - Bruyante Sourdine
10 - Liaisons de Temps
12 - Armures et Divisions
13 - Partition
14 - Chaise Musicale
15a - Son et Lumière (Partie 1)
15b - Son et Lumière (Partie 2)
16 - Hors l'Enceinte
17 - Fugues
18 - Second Souffle
19 - Portée de Légendes
20 - Blanches
21 - A l'Unisson
22 - Mot-Dièse
23 - Au Sol
24 - Coda
| Bonus | Les légendes

11 - Crescendo

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By LucasGHermes

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Guillaume Guillery se réveilla à l'intérieur de l'une des chambres du Manoir du Houx, dans un lit confortable et chaleureux. Il resta allongé quelques minutes, les yeux fermés, à se demander si les dernières heures qu'il avait vécues étaient bien réelles. Finalement, il se leva et attrapa des vêtements qui lui semblaient étranges, d'un temps qui n'était pas le sien. Il ricana, en se disant que le futur, ce présent-ci, serait peut-être son âge d'or. Le soleil se levait à peine et la pénombre était quasi omniprésente dans la pièce. Il tâtonna autour de lui pour s'habiller, refusant catégoriquement de se servir de cette étrange magie, que Romina appelait "électricité". Quelqu'un frappa à la porte ; il ouvrit et fit face au visage pâle et lugubre du serviteur albinos.

— Une collation vous attend dans la cuisine. Ensuite, votre présence est requise au premier étage.

Guillery, toujours fier et suffisant, regarda nonchalamment l'employé de maison dans les yeux. Sans vraiment pouvoir l'expliquer, il n'éprouvait guère de sympathie pour cette personne. Et, aussi étonnant que cela puisse paraître, c'était un homme encore plus froid et désagréable que l'était le brigand lui-même. Sans attendre de réponse non plus, et n'étant pas adepte des jeux de regards puérils, le serviteur tourna les talons et descendit aux étages inférieurs. Guillery le suivit quelques minutes plus tard, se sustenta et retrouva donc Romina dans une pièce du premier étage. Il se retrouva au milieu d'objets mystérieux qui dégageaient de la lumière et des bruits inhabituels aux yeux et oreilles du vaurien. Des sbires étaient assis et faisaient claquer leurs doigts sur de petits carrés noirs, lesquels étaient marqués des lettres de l'alphabet.

— Monsieur Guillery, comment allez-vous ?

— Perplexe, maugréa simplement l'intéressé.

— Cette salle sert de poste d'observation numérique. Nous récoltons des données en ayant accès aux conversations et aux recherches de personnes cibles. Nous pensons que cela peut nous aider à obtenir des informations sur le potentiel élu, dont nous avons parlé.

Guillery fixa son hôtesse, haussa mollement les sourcils et siffla dans un soupir:

— Je n'ai strictement rien compris à c'que vous venez de déblatérer.

— Bien sûr. Comprenez seulement que nous nous servons d'outils pour espionner la vie de quelques personnes.

— On a le droit de faire ça ?

— Oh, la légalité, c'est subjectif. Je suis étonnée que vous vous inquiétez de cela ! De toute façon, toutes les grandes industries le font, maintenant. Venez avec moi.

Ils sortirent de la pièce et longèrent le couloir qui contournait l'imposant escalier. Sur leur chemin, Guillaume scruta les autres salles qu'ils dépassaient. Il remarqua une impressionnante bibliothèque, une chambre qui avait été transformée en vaste penderie, qui abritait des tenues paramilitaires, ainsi que ce qui semblait être un laboratoire.

— Il est important de distinguer les concoctions mortelles, des simples poisons douloureux, expliqua Romina avec un sourire en coin.

Avant de poser à nouveau le pied sur une marche, le brigand s'arrêta devant un immense tableau qui recouvrait une grande partie du pan de mur sur lequel il était accroché. Il représentait un grand homme presque nu, tenant un serpent dans une main et un collier en métal dans une autre.

— C'est quoi ce foutriquet ? se moqua l'homme du passé.

— Il s'agit de notre seigneur, pathétique vaurien ! répondit Romina, très courroucée.

— Oh c'est donc lui Cernunnos.

— En effet, ceci est une représentation de son iconographie la plus célèbre, sur le Chaudron de Gundestrup. Nous avons essayé de nous emparer de ce contenant, croyant qu'il nous serait utile pour invoquer le Dieu Cornu, mais il a été subtilisé au musée qui le possédait, il y a quelques années. Venez, suivez-moi, je dois vous montrer quelque chose qui sera probablement plus interessant pour vous.

Ils descendirent ensuite dans le hall du manoir et sortirent à l'air frais et matinal. L'eau du vaste étang, au bord duquel était perchée la bâtisse, clapotait paresseusement. Les chants gutturaux des grenouilles se faisaient entendre par moment, et un chenil lointain laissait percevoir des aboiements étouffés.

— Qu'y a-t-il à voir ici, Madame Swell ? demanda Guillery.

Elle avança jusqu'à une sorte de long hangar en bois.

— C'est l'ancienne écurie du domaine. Elle a été réhabilitée ...

Elle ouvrit de lourdes portes, sur le côté du bâtiment.

— ... en armurerie. Ceci devrait vous plaire d'avantage !


***

Le directeur de la cité scolaire de Brecheliant avait réuni l'ensemble de son personnel dans une vaste salle de réunion, baignée de la lumière blanche de multiples néons. Les mines encore endormies, certains professeurs fixaient leur patron, Monsieur Rangatira, parler depuis plusieurs dizaines de minutes. D'autres prenaient des notes, et quelques-uns, bien réveillés, interagissaient avec lui. Les cours allaient commencer peu de temps après, mais un briefing matinal semblait essentiel.

— Bien, avant de finir ce point avec vous tous, je dois vous parler d'une élève. Je considère, et ses parents sont d'accord avec moi, qu'il est important de vous tenir informés. Durant le week-end, Alice Blanco, élève de Terminale, a été agressée près d'ici. En conséquence, elle ne sera pas présente en cours cette semaine. Je compte sur ceux qui l'ont en classe pour rester délicats avec elle à son retour ; et d'ici là, ses parents ne souhaitent pas que ses camarades connaissent les détails. D'après les informations qu'ils m'ont communiquées, elle n'a pas encore nommé son agresseur, donc je vous demande de rester discrets.

L'annonce interloqua toutes les personnes présentes dans la salle. Beaucoup se regardèrent avec de grands yeux, un murmure général s'éleva. Le directeur rompit le bruit en reprenant la parole.

— Cette réunion touche à sa fin. Mais avant de vous lever, je dois vous rappeler que la liste des bénévoles pour les festivités d'Halloween reste inexplicablement incomplète. Ce serait le moment de vous engager, donc j'attends vos inscriptions, merci.

Alors que tout le monde se levait et quittait la salle, quatre jeunes surveillants de l'équipe éducative discutaient et se permettaient des commentaires.

— Au fait, dit l'un deux. Vous avez vu Alfred ?

— Non, répondit une collègue. Je pense qu'il va être sanctionné d'avoir raté la réunion.

— Super, on va devoir faire avec un en moins aujourd'hui !


***

Habitant dans une commune voisine, au nord de Brecheliant, Damien Eunu se rendait au lycée en bus scolaire. Assis à l'arrière, les écouteurs branchés à son smartphone, il écoutait un podcast historique. Sa classe allait devoir affronter un examen l'après-midi même, sur la montée du totalitarisme en Europe, au début du XXème siècle. Il n'était pas un élève très brillant, mais se situait dans la moyenne. Alors que le narrateur s'engageait dans un chapitre intitulé "Mussolini et la Marche sur Rome", Damien reçut un message de son ami Gwen.

"Alice est sortie de l'hôpital de Riedones ce matin. Elle veut toujours pas me dire ce qu'il s'est passé !"

Damien poussa un profond soupir et se frotta les yeux. Il répondit simplement avec un emoji triste, n'ayant pas le courage, ni l'envie, de rentrer dans une discussion à ce moment. Il lu alors un autre message, cette fois envoyé par Ellen et accompagné de plusieurs photos.

"Regarde ce qu'on a trouvé au QG !"

Les images avaient été prises dans la nuit et un flash illuminait diverses pages d'un vieux livre. Il y lut la prophétie, y inspecta quelques dessins abstraits, puis s'enfonça soudainement au fond de son siège, surpris par la dernière photo. Elle présentait une page avec une unique phrase écrite à l'encre, en son centre.

"Demain est une autrre nuit"

Quand il fixa les mots, sa vue se troubla et il vit les lettres bouger, changer de place, onduler et s'arrêter pour former une inscription renouvelée. Il cligna rapidement des yeux et verrouilla son téléphone, refusant de lire plus attentivement les nouveaux mots. Il savait ce qui était écrit et s'inquiéta que quiconque ait pu les voir aussi. Le bus s'engagea sur le parking en contrebas de l'enceinte scolaire et s'arrêta au bord d'un long trottoir, qui formait une sorte de quai. Le conducteur appuya sur un bouton pour actionner l'ouverture des portes et les élèves sortirent. Tous les matins, ils devaient franchir un grand escalier extérieur sur trois niveaux, de plusieurs dizaines de marches, qui leur permettait d'accéder au milieu de la butte, dans la cour principale. Rendu à la moitié de sa montée, Damien vit qu'une femme, habillée de cuir noir, le regardait. Elle se tenait éloignée, entre deux troncs d'arbres, dans une parcelle non utilisée et à l'ombre. Sa présence dénotait avec l'ambiance de l'école ; Damien la fixa, sachant qu'elle n'avait rien à faire là. La femme tourna les talons et disparut derrière une haie. La matinée se déroula calmement, la classe ayant suivi deux cours plutôt soporifiques, l'un de philosophie à propos de la culture, l'autre de chimie sur les ions. Le repas du midi fut une bouffée d'air frais pour le groupe d'amis, avec des frites au menu. En sortant de la cantine, ils s'assirent sur leur banc favori, en attendant la sonnerie qui annoncerait la reprise des cours. Damien ne parla pas à ses amis de la femme vue le matin même, mais leur discussion tourna autour de l'absence d'Alice, et de l'homme mystérieux aperçu, deux jours plus tôt, dans la forêt.

— Vous pensez qu'il y a un rapport entre l'agression d'Alice et ce vieux mec plein de terre ? demanda Sacha.

— Non, je ne pense pas, répondit Gwen. Quand tu y réfléchis, on a dû le voir courir au même moment où Alice se faisait ... enfin ... vous savez quoi.

— Quand vous l'avez trouvé, elle était où ? interrogea Damien.

— Au bord de la route, dit Ellen. Mais lui, il avait déjà disparu. En tout cas, il se passe une suite de choses qui me font un peu froid dans le dos.

— Ma mère ne veut plus que je sorte en boite, se lamenta Elsa.

— Ne t'inquiète pas, dit Camille avec un sourire. Tu as un homme fort pour te protéger !

Il fit gonfler ses biceps en se la jouant macho, ce qui fit rire Ellen et Elsa, et pouffer Sacha. Aussitôt, tous se sentirent honteux d'oser rigoler en ces moments difficiles pour leur camarade.

— D'ailleurs, ajouta le jeune homme. Quand ce type a débarqué, j'allais vous raconter ce qu'on avait vu plus tôt dans la journée.

— Encore un mystère ? grommela Damien.

— Ou on a peut-être juste halluciné, suggéra Elsa sans grande conviction.

— Du coup, vous avez vu quoi ? pressa Ellen.

Le jeune couple raconta à ses amis la charrette qu'ils avaient croisée entre les ruines de Guillerien. Lorsqu'ils eurent fini de leur expliquer pourquoi ils n'avaient pas cherché à la suivre ou à mieux la voir, la sonnerie retentit dans tous les couloirs et toutes les cours. Il était désormais temps de se rendre dans la salle 204, au deuxième étage du bâtiment B, côté est de l'enceinte. Le professeur de mathématiques, monsieur Arche, les attendait, assis à son bureau. Le cours commença par une correction des exercices que les élèves avaient eu à faire à la maison. Certains élèves ne prêtaient pas une grande attention à ce que leur disait le professeur, se souciant plutôt de l'examen d'Histoire qui allait suivre.

— Prenez vos calculatrices, annonça Monsieur Arche. Vous êtes prêts, vous êtes parés, vous êtes préparés ?

— Mais quel ringard, marmonna Gwen.

— Ouvrez vos livres à la page 394, et résolvez les exercices 3, 4, 8 et 13.

Les élèves se penchèrent sur leurs manuels et se mirent à écrire. En cette période de l'année, la classe étudiait les fonctions exponentielles. Damien, qui était attablé à côté d'Ellen, était perdu dans ses calculs.

— Tu obtiens quel résultat pour le 13 ? Je ne comprends pas, parce que ma calculatrice n'affiche pas la bonne courbe.

— Tu as bon, mais ta calculatrice est mal programmée. Regarde, tu vas dans tes fonctions, tu as mélangé les entrées.

— Si vous discutez, c'est que vous avez fini, les coupa le professeur.

— Non Monsieur, je suis juste ...

— Venez au tableau mon garçon, on va pouvoir faire les corrections.

Damien souffla et se leva. Le professeur, visiblement conscient des difficultés de son élève, ne l'aida pourtant pas et sembla même se moquer de lui.

— Vous ne trouvez pas les réponses ?

— Heu ... non, monsieur.

— Heu non ? dit-il avec un petit rire. Heu non Eunu, ahah ! Retournez à votre table.

Quand il revint s'asseoir au fond de la salle, Damien était tout rouge et visiblement énervé.

— Il se fout de moi !

— Calme-toi, le reprit Ellen.

— Comme votre camarade l'a mal appliqué, expliquait Monsieur Arche, la règle qui dit que exp(x-y)=exp(x)/exp(y) était essentielle dans la résolution du dernier exercice. En l'appliquant, vous finissez par pouvoir ...

Damien n'entendait plus son professeur parler, ses tempes tambourinaient sur son crâne. Il sombrait dans ses pensées, quand de gros bruits retentirent au dehors. Des cris s'entendaient au loin, vers la cour centrale. Toute la classe se tourna vers les fenêtres, quelques-uns se levèrent pour tenter de distinguer la source des bruits.

— Asseyez-vous s'il vous plaît, ordonna Monsieur Arche.

— Regardez ! Il y a des gens qui viennent par ici, s'écria une élève, du nom de Leila Thomas.

L'assaut des Ombres était millimétré, organisé avec minutie. Une cinquantaine d'hommes et de femmes, masqués et vêtus de tenues militarisées, s'engagea dans le périmètre grillagé de la cité scolaire. Ils se divisèrent; plusieurs groupes pénétraient dans chaque bâtiment, d'autres étaient déjà présents sur les toits, équipés d'armes de snipers. Une partie était restée dehors, dont la femme en noir et Guillaume Guillery. Il présentait un nouveau style, plus moderne, la barbe taillée, les cheveux lavés et les bottes cirées. Tous les sbires portaient un masque en bois, gravé de symboles anciens et celtes. Chacun était unique et seuls les yeux étaient bien visibles. La foule d'élèves et d'enseignants se rua à l'extérieur, contraints par les hommes armés. Ces derniers rassemblèrent tout le monde dans la cour centrale et les encerclèrent en nasse. Beaucoup de jeunes apeurés criaient ou s'énervaient contre leurs assaillants. Guillaume Guillery se munit d'un mégaphone et pesta :

— Taisez-vous, tout le monde garde son calme ! Vous allez tous être évacués dans quelques instants.

— Monsieur, lui dit un homme masqué qui venait d'arriver à ses côtés. Tous les bâtiments sont désormais vides, il ne reste plus que les cibles.

— Bien, faites sortir tous ces braillards.

— C'est quoi ce bordel ? Donnez-nous des explications ! intervint un petit homme, avec une épaisse moustache.

Il se pointa devant Guillery et lui lança un regard noir, en croisant les bras.

— C'est qui celui-là ?

— Je suis Jean-Marc Rangatira, le directeur de l'établissement. Vous n'avez aucunement le droit de débarquer comme ça et d'effrayer mon personnel et mes élèves.

— Et moi j'suis absolument pas intéressé par ce que vous me dites, allez vous asseoir dans un coin.

— Je dois en être informé si l'armée fait des essais dans mon école ! C'est le protocole.

— On a l'air d'être de l'armée ?

Monsieur Rangatira observa plus attentivement les hommes masqués.

— Alors, qui est ...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, la femme en cuir venait de le frapper aux genoux, avec une matraque en plastique. Il s'écroula sur le sol, alors que des professeurs se précipitèrent pour l'aider. Des cris révoltés reprirent parmi la foule apeurée.

— C'est bon, annonça Guillery au bout de courtes minutes. Vous pouvez tous partir, allez !

Chacun s'élança vers l'escalier extérieur pour quitter l'enceinte, parfois poussés par des Ombres s'amusant de la panique générale, d'autres fois recevant des coups dans les côtes pour les faire accélérer. La horde estomaquée d'élèves, d'administratifs et d'enseignants courus sur la route, pour rejoindre le bourg de Brecheliant.


***

Lorsqu'ils virent que tout le monde était rassemblé hors des bâtiments, la classe de Terminale tenta de convaincre Monsieur Arche d'évacuer, eux aussi.

— Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, rétorqua-t-il.

— Moi je m'en fous, dit Camille. Venez, on sort !

Il ouvrit la porte de la salle de classe, mais fit un pas en arrière et poussa un petit cri. Des hommes lourdement armés étaient postés dans le couloir et leur barraient le passage.

— Vous attendez ici, grogna l'un deux.

— Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qu'il se passe, messieurs ? demanda le professeur.

Personne ne répondit mais la porte coupe-feu, à l'entrée du couloir, claqua et laissa entrer quelques autres personnes. Guillaume Guillery poussa monsieur Arche et pénétra dans la classe, suivi de ses acolytes.

— Attendez, qu'est ce que vous faites ? l'interpella le professeur.

Guillery dévisagea les élèves, l'un après l'autre, et se tourna vers son interlocuteur. Sans sommation, il leva un pistolet et tira dans la tête de Jean Arche, dont le corps fut plaqué contre le tableau vert, et glissa lentement vers le sol. Les élèves hurlèrent de terreur, et se précipitèrent vers le fond de la salle.


Artiste de l'image en haut de page: sylfvr

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