Sue Me - T1

By rayenntimeo

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- SPIN-OFF DE WHERE ARE THE AVOCADOS - À vingt-huit ans, il est impossible d'être Juge à la Cour Suprême. Mai... More

1. Who does the malin falls in the ravin
2. Mettre les méchants en prison
3. E-mail
4. You fucking doughnut
5. Iris
6. Contacts
7. Pas d'chat, pas d'chocolat
8. Le meurtre parfait
9. Paysonnage
10. Tu le mérites
11. Travail
12. Blablabla
13. Contrôle parental
14. Réfléchis
15. Pertes
16. Noah Bieber
17.1. Des millions
17.2. Des millions
18. Père
19. Fucking Merlin
20.1. IKEA
20.2. IKEA
21. Monter ou démonter
22. Cette femme
23. Ego
24. Coup de feu
25. État d'alerte
26. Impatient
27. Bleu
28. Pourquoi
29. Seul
30. Adolescents
31. Avec elle
32. Un nom
33. Sécurité
34. Marcel
35. Endormie
37. Deux contre un
38. Fucked up
39. Fucked her
40. Fucked us
41.1. Pause
41.2. Pause
42. Mags
43. Un mot
44. Ne me cherche pas
45. Ne me force pas
46. Ne me trouve pas
47. Ne me provoque pas
48. Tue-moi
49. Balle
50. Pars
51. Trois
52. Deux
53. Un
54. Zéro
55. Coma
56. S'il te plaît
57. Mon chou
58. Mon petit-ami est cassé
59. Amnésie
60. Drogué
61. Dickhead
62. Regrets
63. First date
Épilogue
yesyesyesyes

36. Normal

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By rayenntimeo

Le lendemain matin, je me réveille dans le lit de Margaux, entouré de son odeur et de sa chaleur. Elle s'est assoupie avec ses bras autour de ma taille, sa jambe par-dessus les miennes et sa joue contre mon omoplate. Je n'ai franchement pas envie de bouger, mais plus je me réveille et que mes neurones se reconnectent, plus je me rends compte qu'il y a quelqu'un d'autre avec nous dans l'appartement et que c'est assez important.

Je suis donc obligé de me détacher de la jambe et des bras de Margaux à regret, de l'embrasser sur le front en remontant la couverture sur son corps. Je referme la porte sur elle en me dirigeant vers la chambre d'amis. Il est sept heures et j'ai dit à Lauren que j'allais peut-être arriver en retard. Là, ce qui m'importe, c'est de savoir si Zoé va bien.

J'ouvre un peu la porte de sa chambre et y passe la tête.

Dans une profusion d'oreillers parce que Margaux en a fait une obsession, elle dort paisiblement sur le ventre. Elle dort depuis exactement douze heures, maintenant.

Rassuré, je la laisse se reposer et reviens sur mes pas.

Dans notre chambre, Margaux dort aussi. Alors je me glisse contre elle, la blottis contre moi alors qu'elle se tortille contre mon corps avec un petit soupir et je me rendors.

***

— Je te baiserais bien sur ce comptoir, mon chou, mais ma sœur dort à deux pas de nous.

J'appuie mon érection contre son cul et elle glousse.

— Tu sais que je n'en ai rien à faire ? minaude-t-elle en se cambrant exprès pour se frotter contre moi.

Je lui pince le téton à travers son t-shirt de pyjama et elle frissonne.

— Mais tu sais que Zoé est suffisamment traumatisée comme ça ? Elle m'a déjà vu cul nu sur un canapé chez moi avec une fille et c'était... la gênance absolue.

Margaux tourne la tête sur le côté pour s'emparer de mes lèvres et je lui rends son baiser jusqu'à ce qu'elle mollisse contre moi. Puis, je tâtonne pour fermer le four où elle était en train de faire dorer des toasts.
J'ai un déjeuner bien plus savoureux juste ici.

Je la retourne pour l'embrasser comme il faut pendant qu'elle enroule ses bras autour de mon cou et colle son ventre contre ma queue qui durcit à toute allure. En la saisissant par les fesses, je la soulève et l'assois sur son comptoir en granit. Elle écarte les cuisses, me mord les lèvres, se frotte contre moi et il ne m'en faut pas plus pour avoir envie de me perdre en elle jusqu'à satiété.

— Alors tu vas prendre ton chou sur le comptoir ? chuchote-t-elle lorsque je baisse prestement son short et sa culotte dans un même mouvement.

— Il faut dire que mon chou est exigeant.

Je lui tire les hanches jusqu'au bord du plan de travail et elle halète. Je me mets à genoux.

— Mais il est aussi délicieux, tu sais.

— J'imagine.

Sous ses yeux assombris de désir, je m'apprête à écarter ses lèvres roses et enflées du bout des doigts pour sucer son petit clitoris palpitant.

Lorsque nous entendons tous les deux des pas qui font craquer le plancher.

Et que nous nous figeons tous les deux.

Zoé, putain.

Margaux pousse un cri étouffé et se glisse au sol en enfilant ses vêtements à la vitesse de l'éclair. Je me redresse d'un seul mouvement en étouffant un juron dans ma barbe et en abattant mon poing sur le comptoir, frustré. Elle glousse, les joues rouges, en se dépêchant de griller les toasts pendant que Zoé sort de la chambre avec les cheveux ébouriffés et les yeux bouffis.

— Salut.

— Bonjour, marmonné-je en me grattant la tête.

— Hey ! lance Mags avec un sourire gêné.

Zoé se raidit un instant lorsque Merlin lui tourne autour et que sa queue noire et soyeuse lui frotte les jambes. Elle ose ensuite s'accroupir pour le caresser du bout des doigts.

— Tu as faim ? lui demande-t-elle en déposant le pain à côté des œufs.

— Pas vraiment...

— Il faut que tu manges quand même, Zo.

Je m'approche d'elle pour l'embrasser sur le front et elle me donne un câlin en se frottant les yeux. Lorsque je recule, elle s'étire avant de m'offrir un minuscule sourire.

— D'accord. Je mange.

— Allez, viens ! Noah, tu travailles ou pas ? me demande Margaux en déposant des assiettes sur la table à manger.

Zoé me contourne pour l'aider à transporter trois verres où elle versera du jus.

— J'ai prévenu que j'arriverais un peu en retard.

— Alors reste avec nous.

Nous déjeunons alors à trois.

Zoé ne parle pas beaucoup, mais dévore toute son assiette comme je le lui demande. Elle boit ensuite son verre de jus d'orange sans rechigner et remercie même Margaux pour le déjeuner. J'en fais de même lorsqu'elle a le dos tourné et l'embrasse à pleine bouche pour assouvir une partie de la frustration. Au bout d'une heure, sûr qu'elle est entre de bonnes mains, je vais au travail.

Les huit heures de travail que je suis obligé d'accomplir au cabinet sont pénibles. Après que j'aie vécu un véritable problème avec ma sœur, les dossiers de vol ou de drogue bidons ne valent plus rien. Ça me semble carrément stupide. Je m'accroche à mon professionnalisme toute la journée pour survivre aux rendez-vous chiants et aux allers-retours barbants entre le palais de justice et le bureau.

Je finis par déconner un peu avec Lauren lorsque j'en ai marre de travailler, deux heures avant d'enfin rentrer chez moi. Nous nous amusons à faire bondir des gommes à effacer de nos bureaux jusqu'à la benne à ordures au coin de la pièce.

Ne nous demandez pas pourquoi nous en sommes rendus là.

Tout revient un peu à la normale. Même s'il y a quelques mois, je n'avais pas de quasi petite-amie et une sœur qui doit cacher son existence à des gens dangereux. On s'adapte.

Lorsque je reviens à l'appartement vers vingt heures, crevé et frustré, la seule motivation de survie étant de caresser les chats et d'embrasser ma petite femme, je trouve Zoé assise sur le canapé avec un livre et ce même plaid sous lequel je l'ai trouvée endormie hier en train de grignoter un petit bol de noix.

— Ça s'amuse par ici, lancé-je en claquant la porte dans mon dos.

Pendant que je retire mes chaussures, elle lève un instant son nez du roman pour me regarder faire avant de le replonger dedans.

— Sylvia Day est une génie.

— Une génie du porno pour femmes ?

— Entre autres.

Elle se remet à lire avec entrain en fourrant une arachide dans sa bouche.

Son teint est plus lumineux qu'hier, en tous cas. Elle a pris une douche, ses cheveux sont nattés, ses ongles recouverts d'une légère couche de rose très pâle et ses joues commencent à reprendre une couleur normale après le jaune maladif qui accentuait la maigreur de son visage. Ses gestes sont encore un peu lents et elle a toujours l'air épuisée, mais je sais qu'elle ne redeviendra pas elle-même en vingt-quatre heures.
Ça prendra un peu de temps.

— Je suis passé chez moi pour prendre mon ancien téléphone et je t'ai acheté une nouvelle carte SIM, lui lancé-je en déposant ma veste sur l'une des chaises de la table à manger.

Les yeux ronds, elle me dévisage.

— Vraiment ?

— Oui, mais je suis stupide alors je les ai oubliés dans la voiture. Tu pourras appeler les parents si tu veux et dis que tu avais envie de changer de numéro. Et... tu es en voyage à Los Angeles, hein, insisté-je et elle hoche vivement la tête.

— Compris.

Zoé emmêle ses doigts dans la fourrure immaculée de Severus qui se roule en boule et se tortille sous ses caresses en ronronnant.

— Où est Margaux ?

Elle me pointe la chambre et je vais la rejoindre.

Assise sur le bord du lit, je trouve une Margaux fraîchement sortie de la douche en train de s'appliquer de la crème sur les jambes et sur les bras, enroulée d'une serviette et les cheveux trempés. Elle me sourit adorablement lorsque je m'accroupis devant elle pour prendre ses hanches en coupe dans mes mains à travers la serviette.

— Salut. C'était une longue journée.

Elle effleure mon front de ses lèvres.

— Salut. Je me suis rasée.

J'éclate de rire parce que je ne peux m'en empêcher et elle se coule dans mes bras en faisant pleuvoir des baisers sur tout mon visage.

— Margaux ?

Nous nous raidissons lorsque Zoé fait un pas dans la chambre et nous voit finalement enlacés de la sorte.

Ça y est.

C'est la fin.

Je grimace en voyant sa mine déconfite.

— Est-ce que j'interromps quelque chose ? demande-t-elle en serrant les pans du plaid gris autour d'elle.

Je me redresse en grognant et Margaux se rassoit sur le bord du matelas en toussotant, rouge jusqu'à la racine des cheveux.

— Est-ce que je gâche des vies ?

— Tu gâches ma vie, Zoé, c'est un fait établi.

— Vous êtes ensemble. Oh mon Dieu. Noah a une copine.

— Ah, ça va, ce n'est pas la fin du monde, grommelé-je en sortant de la chambre sous ses yeux incrédules et choqués. Je vais aller chercher le téléphone.

De l'autre côté de la porte, je les écoute murmurer des choses débiles sur moi puis j'entends distinctement :

— Vous êtes ensemble ? C'est officiel ?

— Bah... je ne sais pas vraiment, mais... je suppose que oui ?

— J'arrive pas à y croire !

— Je sais !

— Noah en couple ! C'est génial !

Et elle se mettent à hurler comme des hystériques.

😌

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