Sue Me - T1

By rayenntimeo

108K 15.8K 4.3K

- SPIN-OFF DE WHERE ARE THE AVOCADOS - À vingt-huit ans, il est impossible d'être Juge à la Cour Suprême. Mai... More

1. Who does the malin falls in the ravin
2. Mettre les méchants en prison
3. E-mail
4. You fucking doughnut
5. Iris
6. Contacts
7. Pas d'chat, pas d'chocolat
8. Le meurtre parfait
9. Paysonnage
10. Tu le mérites
11. Travail
12. Blablabla
13. Contrôle parental
14. Réfléchis
15. Pertes
16. Noah Bieber
17.1. Des millions
17.2. Des millions
18. Père
19. Fucking Merlin
20.1. IKEA
21. Monter ou démonter
22. Cette femme
23. Ego
24. Coup de feu
25. État d'alerte
26. Impatient
27. Bleu
28. Pourquoi
29. Seul
30. Adolescents
31. Avec elle
32. Un nom
33. Sécurité
34. Marcel
35. Endormie
36. Normal
37. Deux contre un
38. Fucked up
39. Fucked her
40. Fucked us
41.1. Pause
41.2. Pause
42. Mags
43. Un mot
44. Ne me cherche pas
45. Ne me force pas
46. Ne me trouve pas
47. Ne me provoque pas
48. Tue-moi
49. Balle
50. Pars
51. Trois
52. Deux
53. Un
54. Zéro
55. Coma
56. S'il te plaît
57. Mon chou
58. Mon petit-ami est cassé
59. Amnésie
60. Drogué
61. Dickhead
62. Regrets
63. First date
Épilogue
yesyesyesyes

20.2. IKEA

1.5K 245 89
By rayenntimeo

Je me laisse traîner par Leroy à travers le IKEA qui est visiblement son endroit favori sur terre après les bibliothèques et les librairies.
Elle grimpe sur les lits, touche les oreillers, effleure les statuettes, allume et ferme les lampes, glousse comme une gamine en voyant des coussins à l'effigie de personnages de bandes-dessinées et de dessins animés.

Je suis littéralement accompagné par une enfant.

— Noah, viens t'asseoir sur ce lit !

Je me pince l'arête du nez pendant qu'elle se jette sur le matelas et se tortille sans tous les sens pour tester s'il est confortable.

Et puis malgré tout, je risque un petit coup d'oeil lorsqu'elle se couche sur le ventre et se cambre pour attraper l'étiquette pour regarder le prix, heureux de constater que j'ai quand même un aperçu plus défini de ses fesses rondes.
Je suis désolé d'être légèrement pervers.

— Ça coûte 500$. Est-ce que tu as besoin d'un matelas ? crie-t-elle par-dessus son épaule.

— Je suis ici pour acheter des trucs pour un cabinet d'avocats, Margaux, pas pour ma chambre.

Elle bondit en bas du lit et s'approche de moi.

— Et aurais-tu besoin d'un nouveau lit pour ta chambre ? Parce que celui-là est le plus moelleux de l'univers.

Je réduis la distance entre nous jusqu'à ce que sa poitrine frôle mon torse. Je la sens retenir son souffle avec satisfaction et me penche pour que ma bouche soit tout près de son oreille :

— On testera mon lit ensemble, si tu veux. Et si tu penses qu'il faut le changer, on le changera.

Margaux pousse un hoquet choqué et me donne une coup de poing dans l'épaule pour que je recule.

— Espèce de fou !

Je ne peux m'empêcher de rire pendant qu'elle rougit en tournant les talons pour m'échapper.

— Il me semble qu'on avait dit qu'on n'allait pas faire semblant de ne pas avoir couché ensemble, la nargué-je en la suivant avec le chariot.

— Ça ne veut pas dire qu'on va réitérer l'expérience.

— Et pourquoi pas, mon chou ?

Mags me regarde par-dessus son épaule.

— Ne m'appelle pas « mon chou ».

Je lâche un soupir en tournant à droite.

— Tu restes mon petit chou exaspérant.

— Je ne suis pas à toi.

— Ose me dire que tu as couché avec quelqu'un d'autre après moi.

Puisqu'elle ne répond pas, je sais déjà qu'elle n'a couché avec personne. Nous faisons un petit tour près des effets de bureau et elle sort de son silence pour me pointer une large bibliothèque similaire à celles dans son salon :

— Pour ranger vos cartables, vos dossiers ou je ne sais quoi. Ça ferait un élément de décoration en même temps.

— C'est vrai, murmuré-je en commençant à réfléchir à une manière d'intégrer ça dans les bureaux.

Puis, elle me fait face en levant le menton.
Je m'arrête et plonge mes yeux dans les siens.

— Au passage, j'ai seulement couché avec toi parce que je voulais me confirmer que j'avais encore un sex-appeal après avoir divorcé pour la seconde fois.

J'appuie mon coude sur la poignée du chariot et cale mon menton dans ma main en l'observant d'un air désabusé.
Je n'en crois pas un mot.

— Wow.

— Donc, continue-t-elle avec les joues rouges, ce n'était qu'un test. Rien de sérieux et ça ne le sera pas maintenant.

— Si tu le dis.

— Bien.

Elle se remet à marcher d'une démarche raide et je la suis après avoir pris en photo le numéro d'article des bibliothèques aussi.

Si elle pensait me décourager, elle se met un doigt dans l'œil jusqu'au coude. En y pensant, je n'avais pas envie de coucher avec elle à nouveau, mais après avoir fait la supposition à voix haute, maintenant, ça me semble inévitable. Pas quand elle ondule inconsciemment des hanches devant moi comme ça. Pas quand elle lève le bras pour toucher un coussin sur une étagère plus élevée, que son chandail remonte et que j'ai un aperçu délicieux de son ventre bronzé et de ses seins galbés qui se soulèvent.

Pas quand elle fait la moue avec cette petite bouche.

Pas quand elle me regarde par-dessus son épaule avec colère, mais aussi avec cette lueur chaude qui me dit clairement « aime-moi, baise-moi ».

Je peux te baiser, bébé, mais je ne sais pas si je peux t'aimer.

Parvenus dans la section du magasin où ils vendent du bois et des articles de plomberie, elle fait un peu le tour en faisant un inventaire dans sa tête. Je ne sais pas ce qu'elle fait, mais à ce point-là, je ne sais même pas ce que je fais, moi. Nous ne parlons pas non plus, mais chaque fois que nous nous effleurons, chaque mot est chargé d'une tension qui me rend dur pour elle.

Elle joue les intouchables, et ça m'énerve.
Elle joue les intouchables, et ça m'excite.

C'est toujours un déluge de sentiments contradictoires qui m'envahissent chaque fois qu'elle est dans les parages. C'est imprévisible et sauvage, et je ne sais pas si j'aime ça. Entre agacement, colère, excitation et tendresse, elle me fait passer par tous les extrêmes à la fois.

Je suis un homme qui aime quand c'est calme, clair et concis. Quand je suis sur la même page que la personne devant moi.

Mais elle est une énigme, et je ne sais pas si je veux lui en trouver la clé.

— Pardon, je te traîne avec moi, dit-elle au bout d'un moment. J'ai vu ce tutoriel sur YouTube pour construire un rack à vêtements à la maison et je voulais le reproduire.

— Tu vas devenir Bob le Bricoleur ?

— Ouais.

J'abandonne le chariot dans un coin et m'avance derrière pendant qu'elle caresse la texture d'un poteau de métal rouge, puis d'un autre, noir. Qu'elle regarde un sac de vis, puis de morceaux de caoutchouc pour bloquer les tubes.

Pendant que je l'observe, Margaux se lève sur la pointe des pieds pour atteindre un poteau tout blanc disposé plus haut qu'elle veut observer.

— Ceux-là m'ont l'air-

Dans son mouvement, elle manque de faire tomber tous les putains de cylindres de métal sur sa tête.

En étouffant un juron, je fais appel à mes réflexes pour retenir rapidement les lourds poteaux de métal d'une main et en la saisissant par la taille pour la reculer de l'autre.

Elle pousse un hurlement en se protégeant la tête de ses avant-bras.
Son dos se plaque contre mon torse et ses fesses se pressent involontairement contre ma queue. L'un des doigts de ma paume sur son ventre s'est glissé sous son t-shirt et effleure la peau tendre et chaude de ton ventre.

Ma demi-molle se transforme en une putain de tige d'acier avec une vitesse qui m'étourdit.

Elle la sent. Je sais qu'elle la sent.

Son cœur bat fort et elle étouffe un gémissement.

Mon nez est dans ses cheveux. Je ferme les yeux et inspire un coup. Cette fois-ci, je suis capable d'identifier son parfum : c'est bien de la rose.

— Je ne... Noah...

Sa voix est toute faible.

Elle pose ses mains sur la mienne pour tenter de se dégager, mais son corps s'amollit davantage et ses doigts s'emmêlent aux miens.

En étouffant un grognement, je la retourne pour la plaquer contre moi. Ses seins s'écrasent contre mon abdomen, son nez frôle ma gorge, ses doigts se crispent sur mon t-shirt, mon érection se presse contre son ventre.

J'en oublie tout le putain d'IKEA.

— Non, chuchote-t-elle.

— Est-ce que je peux prendre ça pour un oui ? grommelé-je, la respiration courte.

Elle pose de grands yeux effrayés, mais éperdus sur moi.

— Je ne-

J'étouffe sa phrase dans ma bouche et elle gémit en maintenant ses lèvres fermées pendant que je l'embrasse, protestant comme la petite peste qu'elle est, jusqu'à la dernière seconde. C'est lorsque je lèche sa lèvre inférieure et que je la saisis entre mes dents qu'elle finit par basculer la tête en arrière en entrouvrant la bouche dans un soupir.

On s'embrasse comme des putains de tarés.

Nos bouches et nos langues fusionnent délicieusement, si bien que je pense à peine à respirer et je sais qu'elle aussi. Je retrouve ce goût addictif qu'elle a qui a hanté mes nuits solitaires. Je retrouve sa fougue mêlée de timidité qui me rend fou.

Elle me laisse lui pencher la tête à ma guise pour mieux la prendre sans protester.

Je suce doucement sa langue.

Margaux gémit en enfouissant ses mains dans mes cheveux, frotte son bassin contre le mien.
Je la colle contre l'étalage.

— Viens chez moi ce soir, réussis-je finalement à articuler, à bout de souffle.

Les joues rouges, elle secoue la tête et balbutie :

— Je... n'ai pas envie de toi.

Frustré, je l'embrasse encore jusqu'à ce qu'elle se détende à nouveau et qu'elle se plaque contre moi.

— Ce n'est pas ce que ton corps me dit.

— M-Merci de m'aider à confirmer que mes réactions biologiques sont normales.

— Putain de merde, Margaux.

— Je ne... coucherai pas avec toi, Carpenter.

Me rendre fou semble vraiment être son seul but dans la vie.

Elle gémit encore en cherchant à me repousser et malgré ma frustration, je m'oblige à faire un pas en arrière en prenant une grande inspiration pour me remettre les idées en place.

Margaux repousse ses cheveux de son visage, remet de l'ordre dans ses vêtements et se met aussitôt à marcher pour mettre de la distance entre nous.

Pendant qu'elle s'éloigne, je me frotte le visage en pensant à n'importe quoi qui me ferait débander tout en sortant mon téléphone de ma poche. Je tape un message sur le groupe.

Quelqu'un a trouvé le mode d'emploi des femmes ?

Donovan est le premier à répondre.

Je cherche encore.

🐒

Continue Reading

You'll Also Like

1.2M 26.8K 94
Je le détestais, il me détestais mais toute cette rancoeur c'est transformé en amour Gönlüm karalıktı, sen geldin لان قلبي مظلما وأتيت انت...
287K 19.1K 48
Mia est en cavale. Elle quitte la cage dorée dans laquelle elle a toujours vécu, après avoir découvert ce qu'elle n'aurait jamais du. Son périple s'a...
166K 9.3K 46
Je ne comprends pas ce qui m'anime. Non je ne sais pas. S'il s'agit de douleur, de colère ou bien de peur. Quand le passé submerge. Quand le passé...
722K 79.2K 35
Lorsqu'elle découvre le visage de celui qui est sur le point de détruire sa vie, Sienna est loin de s'attendre à faire face à un homme balafré et qui...