Lâcher Prise

By lauramassi115

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Mariella a tout pour plaire : Multimillionnaire a seulement vingt-sept ans, elle gère ses entreprises d'une... More

Chapitre I - Une femme de pouvoir
Chapitre II - Une conférence intéressante
Chapitre III - Un nouveau travail
Chapitre IV - Un geek attachant
Chapitre V - Première tentative
Chapitre VI - Apprendre à se connaitre
Chapitre VII - Percer la carapace
Chapitre VIII - Petites confessions
Chapitre IX - Premières interrogations
Chapitre X - Un fantôme du passé
Chapitre XI - Un métier inattendu
Chapitre XII - Une nouvelle tentative
Chapitre XIII - Une relation cachée
Chapitre XIV - Un diner plutôt compliqué
Chapitre XV - Se changer les idées
Chapitre XVI - L'amour est là où on ne s'y attend pas
Chapitre XVII - Une interview osée
Chapitre XVIII - Rencontre avec la matriarche
Chapitre XIX - La vie de Miss Mills
Chapitre XX - Voyage en amoureux
Chapitre XXI - De surprises en surprises
Chapitre XXII - Une protection plutôt mal vue
Chapitre XXIII - La fin d'une grande dame
Chapitre XXIV - Apparitions publiques
Chapitre XXV - Un renvoi prévisible
Chapitre XXVI - Prise de conscience
Chapitre XXVII - Réception au sommet
Chapitre XXVIII - Une erreur magistrale
Chapitre XXIX - Sauver l'entreprise familiale
Chapitre XXX - Revenantes
Chapitre XXXII - Soupçons
Chapitre XXXIII - Un complice prit sur le fait
Chapitre XXXIV - Prise au piège
Chapitre XXXV - Au fil des années ...
Chapitre XXXVI - Comprendre et apprendre
Chapitre XXXVII - Des secours inattendus
Chapitre XXXVIII - Le choix
Chapitre XXXIX - Condamnation
Epilogue
Remerciements

Chapitre XXXI - Confrontations musclées

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By lauramassi115

Mariella le regarda stupéfiée. Que pouvait-il bien faire ici ? Et surtout qu'avait-il entendu de toute cette conversation ? S'il révélait devant Lizzie qu'il avait couché avec elle, dieu sait ce qu'irait répéter la jeune femme à John.

« - Mariella, est-ce que tout va bien ? Est-ce que cette femme veut te faire du mal ?

- Non, Jeremiah, je vais régler ça ! Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je suis venu pour que nous discutions. Je ne voulais pas te laisser partir dix ans de plus sans me battre pour toi ! Il n'y a rien entre Hanna et moi ...

- Mais que vois-je là, jubila Lizzie. Est-ce que John sait que vous passez d'un homme à l'autre comme vous le faites ? Qui est-il ? Poursuivit-elle en désignant Jeremiah d'un signe de la tête. Un autre de vos amants ? Je ne veux pas que John soit un homme bafoué !

- Venant de la femme qui a profité de son argent, la trompé et s'est moqué de la maladie de sa mère, c'est un comble !

- Je n'ai jamais profité de son argent ! John me faisait des cadeaux que j'acceptais bien gentiment. C'est vrai que je l'ai trompé une fois mais c'était une seule fois et je lui ai demandé pardon récemment. Quant à la maladie de sa mère, cette vieille folle avait vraiment tendance à exagérer ! Il fallait toujours qu'il soit aux petits soins avec elle. Elle lui volait tout son temps ... »

Mariella n'en supporta pas davantage et s'approcha d'elle pour lui asséna la gifle la plus forte et la plus violente qu'elle était capable de donner. Du peu de temps, qu'elle l'avait connu, elle appréciait beaucoup Victoria Graham et ne supportait pas qu'on se moque d'elle ou de sa maladie. La haine que lu Jeremiah dans ses yeux étaient nouveau pour lui. Jamais il ne l'avait vu dans un état de colère aussi élevé ! Il resta immobile, ne sachant pas comment réagir. Comment la femme de sa vie avait pu en arriver à des extrémités aussi intenses ?

« - Ne redites plus jamais du mal de Victoria ! Vous ne savez pas ce que c'est que de se battre contre la maladie ! Vu votre état d'esprit, vous ne devez pas savoir grand-chose d'ailleurs et ça à tous les niveaux d'après ce que m'a dit John ...

- Comment osez-vous parler de notre vie intime devant un inconnu ! Vous ne savez pas ce que nous faisions quand vous n'étiez pas là et croyez-moi, nous avons rattrapé le temps perdu hier soir ... »

Mariella, piqué au vif, s'apprêta à bondir de nouveau sur elle, quand Jeremiah décida de s'interposer pour tenter de la calmer. Il voyait bien que Lizzie poussait la jeune femme à bout mais ce qu'il ne comprenait pas c'était pourquoi Mariella réagissait si vivement.

« - Arrêtes, Marie ! Ecoutes-moi, s'il te plait ! Ça ne te ressemble pas ! T'énerver, être à bout de nerfs, gifler les gens, ce n'est pas toi ! Je t'en prie arrêtes ! »

A ces mots, la jeune femme se stoppa et le fixa intensément. Malgré tout ce qu'elle avait traversé, Jeremiah avait entièrement raison Mais la fatigue, l'anxiété et la peur avait eu raison d'elle et son harceleur était sur le point d'obtenir ce qu'il voulait : détruire sa vie de façon irrémédiable.

« - Mademoiselle, poursuivit-il. Je vous demanderais de sortir et de quitter les lieux avant que je prévienne les policiers qui attendent devant le bâtiment. Je vous prie de ne jamais remettre un pied sinon, je vous jure de faire de votre vie un enfer et croyez-moi, j'en ai les moyens ...

- Est-ce que vous osez me menacer ? Qui êtes-vous d'abord ?

- Je suis Jeremiah Andrews, l'un des hommes les plus riches et les plus influents de ce pays ...

- De Andrews Industries ? Votre réputation vous précède ...

- Si c'est le cas, vous savez à quel point, je peux être impitoyable avec mes ennemis ... »

Il n'eut pas besoin d'en dire davantage que déjà la jeune femme regagnait la porte d'entrée avant de se retourner vers Mariella pour lui dire un dernier mot :

« - Je ne vous ai pas menti quand je vous disais qu'on a eu une aventure ... »

Jeremiah referma la porte et s'approcha de Mariella pour regarder comment elle allait. La jeune femme semblait complètement sous le choc de cette confrontation qui s'était avérée plus musclée que ce qu'elle aurait pu prévoir. Les larmes coulaient le long de ses joues mais le jeune homme ne l'a pris pas dans ses bras, bien décidé à savoir ce qu'elle comptait faire.

« - Je n'en peux plus de tout ça, Marie ... J'ai entendu votre conversation et j'ai besoin de savoir moi aussi ce que tu veux vraiment ... Je croyais vraiment qu'on avait pris un nouveau départ et tu t'es sauvé dès que le premier petit obstacle s'est dressé entre nous.

- Je le sais Jeremiah, je le sais ...

- Qu'est-ce que tu comptes faire avec ce John ? Je ne vais pas te partager indéfiniment, je te préviens ! Je t'aime c'est vrai, plus que tout au monde, plus que ma vie, mon entreprise ou ma fortune mais je ne supporterais pas d'être ta marionnette plus longtemps. Cette folle avait raison : tu ne peux pas aller dans les bras de l'un puis revenir dans ceux de l'autre quand ça te chantes ...

- Je le sais Jeremiah ! Hurla-t-elle comme seul réponse à lui donner. Je suis fatigué et j'ai peur de la personne qui me poursuit. Elle a bien failli me tuer hier et peut-être que ça aurait été mieux pour tout le monde ... »

Le jeune homme ne put supporter ses mots. Il s'approcha d'elle et la secoua pour l'inciter à se réveiller. Comment toutes ces péripéties avaient-elles pu avoir raison d'elle à ce point ?

« - Je t'interdis de dire une chose pareille. Tu es Mariella Mills et rien ni personne ne peut t'arrêter alors je t'en prie re-saisis-toi. Je ne supporterais pas de vivre dans un monde dans lequel tu n'existes pas. Si je me suis battu pour que nous nous retrouvions, ce n'est certainement pas pour que tu me laisses maintenant ! »

Le cœur de la jeune femme bondit dans sa poitrine en entendant tout ce discours tendre et réconfortant. Elle réalisa qu'elle avait été trop loin quand elle entendit quelqu'un frapper à sa porte.

Elle alla ouvrir et tomba nez-à-nez avec John. Elle fut surprise de voir qu'il se tenait là alors que Jeremiah était à quelques centimètres d'eux. Ce dernier s'avança pour voir de qui il s'agissait et ses sourcils se froncèrent automatiquement. Le calme olympien dont il faisait preuve quelques minutes plutôt disparut instantanément. Mariella l'incita à entrer et les deux hommes se firent face.

« - Je vois que tu es encore avec lui ... Commença John. J'ai besoin que nous parlions seul à seul, s'il te plait. Est-ce qu'il pourrait nous laisser ?

- Je ne vois pas en quoi ma présence gênerait ... Surtout après ce que nous venons de découvrir sur ta folle soirée d'hier ... » Lui demanda Jeremiah.

John frémit en serrant les points. Mariella s'aperçut immédiatement qu'il était gêné et cette apparence peu sûre de lui, confirma à la jeune femme qu'il avait commis une faute.

« - Je peux tout expliquer, dit-il en se rapprochant de sa petite amie. Laisses-moi te parler, je t'en prie. Ne termine pas notre histoire avant d'avoir eu ma version ... »

Jeremiah se plaça entre eux et toisa le jeune homme, attendant une réaction de son ancienne fiancée mais celle-ci ne savait plus quoi faire. La première confrontation avec Lizzie l'avait fortement ébranlée alors comment survivre à une autre ?

« - Tu l'as trompé avec ta petite copine et tu oses encore lui adresser la parole, hurla-t-il en le saisissant par le col. Je vais te faire sortir d'ici ...

- Et toi alors ! Tu lui as volé ses idées, fais fortune sur son dos et trompé à l'époque te tu oses prétendre que tu es un ange ! Je suis peut-être un salaud mais jamais je ne l'abandonnerais comme toi durant toute ses années ! »

John le repoussa en arrière mais Jeremiah se jeta sur lui pour lui asséner une droite en plein visage. L'homme bascula en arrière mais répondit avec la même intensité en lui envoyant à son tour son poing dans la face. La tête de John heurta malencontreusement le rebord du mur et il s'ouvrit l'arcade sourcilière, ce qui mit immédiatement fin à la bagarre.

Les yeux de Mariella s'écarquillèrent en voyant les perles de sang coulés le long du visage de l'étudiant. Elle se sentait terriblement coupable car les deux hommes se battaient non pas pour elle mais à cause d'elle !

« - Arrêtez tous les deux ! dit-elle en se précipitant vers John. Je vais m'occuper de cette blessure. Je pense que tu devrais nous laisser Jeremiah, tu en as assez fait !

- Mais Mariella ... Bredouilla ce dernier ne comprenant pas sa réaction.

- Il n'y a pas de mais qui tiennent. Tout ceci est ma faute et comme tu me l'as clairement fait comprendre, je vais devoir faire un choix et je ne supporte pas les brutes !

- Je ne te comprends plus décidément ! Je te préviens que si je pars, nous deux, c'est terminé pour toujours ! Cette fois, je mets un terme définitif à tout ça. Je ne le supporte plus ... »

Le jeune homme s'immobilisa, attendant que la femme d'affaires lui demande de rester mais elle ne fit rien, commençant à presser sa main contre la blessure de John pour essayer de stopper l'hémorragie. Elle aurait aimé lui crier de rester, lui jurer qu'elle l'aimerait pour toujours mais elle devait mettre de l'ordre dans son existence et ne pourrait pas y arriver si les deux hommes s'étripaient dans son appartement. Jeremiah soupira et sortit de son appartement en claquant la porte. Elle fut encore plus abattue de le voir aussi désespéré et ne s'en sentit que davantage coupable. Elle conduisit John dans la salle de bain et sortit la trousse à pharmacie de l'armoire.

« - Je ne voulais pas que ça se finisse comme ça mais il m'a énervé et j'ai riposté ...

- Ne dis plus rien ! C'est toi qui l'a poussé après qu'il t'ait attrapé par le col donc vous êtes aussi coupable l'un que l'autre. Même si tout ça, est ma faute ...

- Je te demande pardon pour hier soir ... Je n'aurais jamais dû rejoindre Lizzie ... »

Mariella pressa sa blessure encore plus fort en entendant ce nom. Elle allait enfin avoir le fin mot de toute cette histoire et elle se sentait soulagé d'une part par cet aveu car elle avait elle aussi trompé John avec Jeremiah.

« - C'est vrai que j'ai couché avec Lizzie hier soir mais je me sentais mal après que tu m'aies emmené chez ce gars. J'ai écouté les ragots et j'ai tout de suite imaginé que lui et toi, vous étiez amant !

- Je n'ai jamais rien fait avec Alex ! Il est pour moi comme un grand frère, un meilleur ami mais nous ne nous connaissons pas depuis si longtemps que ça ...

- Ce n'est pas ce qui t'arrêtes habituellement ! J'avais l'impression que tu sautes sur tout ce qui bouge alors je ne le supportais plus. J'ai repensé à toi, à ce policier, à ce Jeremiah et le fait de vous imaginer tous les deux, seuls chez lui ... J'ai totalement perdu la tête ...

- Alors tu t'aies dit que coucher avec cette garce te remontrait le moral ? Tu t'aies dit que c'était comme ça qu'on allait faire avancer les choses ? Le problème dans toute cette histoire, c'est que tu ne me vois que comme une femme à homme et rien de plus. Tu ne sais pas faire abstraction de ta

Jalousie et tu laisseras toujours les ragots se mettre entre nous ...

- C'est dur pour moi de savoir que d'autres hommes t'ont touché. C'est horrible pour moi d'entrer dans une pièce et d'entendre dire qu'on te trouve attirante toutes les trois secondes ...

- Alex avait raison ! Tu n'as pas les épaules pour sortir avec une femme comme moi ! Si tu ne peux pas assumer mon passé, comment veux-tu que toi et moi, nous construisions un avenir ?

- Quand je t'ai rencontré, j'étais vraiment à tout assumer entre nous mais au fur et à mesure, j'en voulais toujours plus ... Je voulais que tu sois à moi et rien qu'à moi mais tu as d'abord refusé de révéler notre relation alors j'ai essayé de te forcer ...

- Ça je le sais très bien ! Mais j'étais prête à m'engager de nouveau sérieusement avec toi, si tu m'avais laissé plus de temps et que tu t'étais montré moins oppressant ... »

Ces derniers mots, la jeune femme les pensait sincèrement mais les dire la soulageait, car elle avait besoin d'être totalement franche avec lui : «

« - Même quand nous avons été sur ce plateau télé dire qu'on était ensemble, j'ai senti chez toi un malaise, poursuivit-il. J'ai l'impression que tu n'as jamais été totalement avec moi ...

- Au début, tu n'étais qu'un jeu, c'est vrai ... Quelqu'un avec qui je prenais du bon temps, avec qui j'avais plaisir à m'amuser puis les choses sont devenues plus sérieuses et je me suis attaché à toi, pensant que tu étais celui qui me réapprenait à aimer ...

- Et ce n'était pas le cas ? Je ne t'ai pas réappris à éprouver des sentiments ?
- Si en quelques sortes. Mais j'ai finalement compris que mon cœur n'était pas de pierre. Il avait seulement arrêté de faire confiance aux hommes alors quand j'ai découvert que tu m'avais menti, j'ai cru mourir une seconde fois ...

- Je n'aurais jamais dû faire ça mais tu n'as jamais été cent pour cent honnête avec moi, courant vers ton ex dès que l'occasion se présentait ...

- C'est vrai ! Parce que je n'arrivais pas à être totalement honnête avec moi-même. Je vous aimais tous les deux pendant un moment avant de me rendre compte que nous sommes trop différents ...

- Est-ce que tu es réellement en train de me quitter ? Est-ce le simple fait d'avoir commis une erreur fait de moi un horrible monstre qui mérite d'être abandonné ? »

Mariella plongea son regard dans le sien et sentit la détresse submergé l'étudiant. Elle ne savait pas trop comment tout expliquer à John mais ce dernier continua :

« - Quand tu m'as dit que tu avais embrassé Jeremiah, je t'ai pardonné ! Quand tu flirtais avec ce commissaire devant moi, je t'ai pardonné aussi. J'ai toujours été là pour toi, risquant même ma propre vie pour te sauver et toi tu veux me laisser dès le premier écart ?

- Est-ce que je rêve ou est-ce que tu me demandes de faire abstraction de ta coucherie simplement parce que tu as été bon et généreux avec moi ? Tu me fais du chantage affectif pour qu'on soit quitte ? Tu voudrais qu'on reste ensemble malgré tout ce qui s'est passé ?

- Je ne vois pas ça sous cet angle. Je veux simplement que toi et moi nous repartions de zéro et que nous nous donnions une nouvelle chance ! Oublie cet imbécile de Jeremiah et reviens avec moi. Je te rendrais heureuse ! »

La femme d'affaires le regarda, presque choquée par ces propos et son immaturité lui sauta immédiatement aux yeux. Elle avait l'impression que John s'accrochait à elle comme un enfant s'accrocherait un jouet dont il ne voulait pas qu'un autre enfant s'empare. Comment pouvait-il penser ç un avenir pour eux alors qu'ils n'étaient clairement pas faits l'un pour l'autre. Il y avait une raison pour que les jeunes gens se fassent si souvent du mal et celle-ci était simple : ils n'étaient pas vraiment amoureux l'un de l'autre. Mariella réalisa alors à quel point elle aimait encore Jeremiah et se dit que John devrait arrêté l'obsession qu'il a pour elle pour trouver lui aussi la femme de sa vie.

« - J'ai couché avec Jeremiah quand je suis allé chez lui ... Lâcha-t-elle soudainement. Et pas pour te faire du tort, pas par dépit ou par colère mais parce que je me sentais bien avec lui. Alors je ne peux pas vraiment t'en vouloir d'avoir passé la nuit avec ton ex ...

- Quoi ? répondit-il abasourdi. J'ai cru mal entendre ...

- Nous avons couché ensemble ... Tu as bien entendu ...

- Comment tu as pu me faire une chose pareille ? Tu es là avec tes grands airs à me hurler dessus alors que toi tu as fait la même chose ! Tu es vraiment minable ...

- Je ne te permets pas de m'insulter, d'accord !

- Alors je vais te dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas depuis longtemps : tu n'es qu'une trainée, Mariella ! Tu penses que ton fric et ta beauté te permettent tout mais c'est faux !

- Arrêtes ça tout de suite ! Ma patience a atteint ses limites aujourd'hui !

- Et la mienne alors ? Tu joues avec les hommes comme si c'était des jouets simplement parce qu'un jour un mec t'a brisé le cœur mais regardes-toi ! Tu es pathétique, je te pleins vraiment ! avec le temps, tu n'as même plus de cœur...

- Tu es vraiment un gamin pourri gâté qui ne connait rien à la vie !

- Peut-être mais moi, je ne suis pas une garce manipulatrice qui couche avec tout ce qui bouge ! »

Mariella ne le supporta plus et lui asséna une grande gifle. Elle ne savait pas si elle était plus en colère contre John pour ces insultes ou contre elle-même pour avoir fait n'importe quoi depuis qu'elle le connaissait. Lui accorder sa confiance trop vite avait été une erreur mais maintenant, elle avait tout perdu par sa propre faute : Ni Jeremiah, ni John ne lui pardonnerait jamais ses erreurs et elle se retrouverait une nouvelle fois toute seule.

« - Si c'est comme ça que tu m'as toujours vu alors pourquoi continuer à vouloir être avec moi ?

- Je me le demande de plus en plus chaque jour. J'ai été patient et gentil avec toi mais ça ne t'a jamais suffi visiblement alors qu'est-ce que tu veux vraiment à la fin ?

- Je te demande de partir ... Lâcha-t-elle soudainement.

- Je n'en ai pas l'intention car quelqu'un doit te remettre enfin à ta place ! Ne te défile pas comme tu le fais toujours ! Tu es une dégonflée et vraiment, je me demande ce qui m'a tellement attiré chez toi

- Peut-être ma notoriété ou mon pouvoir ... Comme la plupart des hommes ! Personne ne me voit vraiment comme je suis ...

- J'ai cru te voir comme une femme sensible qui avait besoin d'attention et d'affection derrière cette carapace que tu t'étais forgé mais je vois que je me suis trompé ! Le visage que tu montres à tous est en réalité ton vrai visage !

- Alors va-t'en ! Laisse-moi comme tous les autres et ne reviens jamais !

- De toute façon, je crois qu'on a plus vraiment rien à faire ensemble ... Je vais le dire puisque tu n'es pas capable de le faire : c'est fini entre nous ! Et définitivement cette fois ! Je te déteste et je maudis le jour où je suis entré dans cette salle de cours et que je t'ai vu ... »

Le jeune homme se tut en se dirigeant vers la porte. Le cœur de la jeune femme se serra et les larmes lui montèrent aux yeux. Elle le regarda claqué la porte derrière lui pour toujours, ignorant à quel point il la laissa plus vulnérable que jamais. 

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