Stigmate ( Terminé)

By heart_of_the_night

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Brisée, torturée, les maux ont cruellement ôté les mots de la gorge de Louna la plongeant corps et âme dans u... More

prologue
1 . Le calme avant la tempête .
2. Jour d'école.
3 . Une beauté empoisonnée
4.Mauvaises mœurs.
5.Insatiable
6.bacchanale.
7. Humeur torrentielle
8. Ci-devant l'aube
9. Promesse honorée
10. Fâcheuse ambivalence
11.Contrecoups du soir.
12 . Rôles inversés.
13 . S'envoyer en l'air
14 .Croque-monsieur.
15. Dora, la fugitive.
16.Corbeau vs Taureau
17. 1, 2, 3, attaque !
18. Cité Cambrai .
19. réveil brutal
20. Cendres aprés le brasier
21. Révélations .
22 . Conséquences
23. Dora l'exploratrice .
24. Tournis.
25.Coup de soleil
26 .Joli brasier.
22. une plaie rouverte .
23 . Un chagrin du passé .
24 . Une âme complexe .
25.Témérité .
26 . Caresses charnelles
27.Soirée larmoyante .
28 .Replongée
29 . âme déshabillée.
31.Otage
32.Princesse sauvée
33. Voile levé
34.Ange ou démon.
35.Embrouilles
36.Encore un mauvais choix
37 .Damnation
Extrait n:1 stigmate 2
Extrait n:2 . Stigmate 2
Extrait n:3 . stigmate 2

30.Amour hargneux .

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By heart_of_the_night


« La figure maternelle s'est effacée violemment de nos deux vies »


_ Ma chérie tu as une de ces mines effroyables.

Je reçois le commentaire d'Avril d'une oreille mais n'émets aucune réaction, faisant défiler les images sur mon téléphone sans pour autant être concentrée.

_ Je te conseille la glace pour tes pochettes sous les yeux.

Encore une fois, je ne réagis point et me contente de soupirer.

_Seigneur rejoins nous à la planète terre Louna !

Blasée, je lève ma tête vers elle en arquant un sourcil et stoppa ma marche.

_ Contente que tu sois revenue parmi nous.

Face à sa provocation, je lève les yeux au ciel, frappant doucement le carrelage, espérant entendre une explication valable qui justifierait ses maintes interruptions.

_Et puis arrête de te ronger les ongles !

Je fronce les sourcils quand je me rends compte de mon acte. Encore un de ces tics qui n'ont pas pris fin durant mon enfance et qui reparaisse à chaque once de stresse.

Cette fois ci le taux du stresse était à son apogée vu que ma cuticule était actuellement en sang.

_Mon dieu tu saignes !

Au moment où Avril essaie de prendre ma main pour s'assurer de mon état j'échappe aussitôt de son emprise en la fusillant des yeux.

Et c'est sous ses cris multiples que je m'évade du lycée, la laissant derrière moi dans un tel halo d'incompréhension et de perplexité.

Je suis consciente qu'Avril ne mérite pas mon comportement de pure garce, pourtant, je ne maîtrise guère mes gestes ni mes réactions. Sa simple intrusion dans mon intimité m'est insupportable. En la repoussant, je nous protège toutes deux, car à chaque apparition d'Avril, l'ombre de Grace refait surface, et je refuse qu'Avril soit confrontée au même destin.

Je me retrouve finalement dans la terrasse, mon repère ou devrais-je dire mon ancien repère. Je e n'y ai pas posé les pieds depuis le jour où j'ai trouvé un brun avec une capuche rabattue sur sa tête, une clope entre ses doigts et qui m'a octroyé un de ces regards qui s'impriment directement dans la mémoire pour le reste de vos jours puis qui m'a insulté des pires des noms et finalement m'a « sauvée » d'une de mes crises.

Jackson Cooper.

Cet épisode, datant d'à peu près un mois, semble aujourd'hui bien lointain. Depuis, de nombreux événements ont émergé dans ma vie, transformant mon monde, ainsi que ceux qui m'entourent. Jackson m'avait changé.

Bien que je ne sois pas au jour d'aujourd'hui des plus sociables et extravertie, je me sens plus libre, mes chaines se dégagent peu à peu mais comme c'est beaucoup trop beau pour la misérable vie de Louna Mackenzie un ressac a surgit de nouveau, expliquant la raison pour laquelle j'ai en possession à la minute même un couteau dans mon sac.

Ça fait une semaine que je vis dans la peur, le jour où mon bourreau est réapparut m'a abattue, détruite mais qui m'a aussi approché de Jackson. Je me rappelle très bien de son étreinte, de ses caresses et surtout de sa réaction quand j'ai prononcé le nom de mon ravisseur ; il a pâli, son regard s'est noirci mais ne m'a donné aucune explication vis-à-vis de son comportement.

Nous avions dormi ensemble, le matin même il avait disparu et depuis je n'ai plus de ses nouvelles. le fait qu'il m'aie abandonné m'a nui or je me suis promis de ne plus me laisser abattre, j'ai cessé alors de pleurer, j'ai séché mes larmes avec ma propre main et décidai de faire face à la situation toute seule. Ma famille quant à elle ignore totalement le retour de Zachary.

_ C'est interdit de se balader avec une arme blanche.

Je retiens un sursaut quand mon interlocuteur coupa ma transe.

Je me retourne et trouve Ken.

Dans un élan d'illusion, j'avais cru que c'était Jackson. Cette pensée, aussi folle soit-elle, m'étreint comme une brume, me laissant dans l'amère réalité de ma propre erreur. Je suis prise d'un désir brusque de m'administrer une claque si forte que la mémoire de Cooper s'effaca de mon cerveau.

Je range mon couteau dont le bout sortait du sac et toussote mal à l'aise de sa présence. Bien que j'apprécie toujours la personne de Ken mais ces derniers jours mon allergie de l'espèce humaine n'a fait qu'accentuer, pour être plus franche j'ai plus tôt l'impression d'être un danger public et que n'importe quelle personne qui m'approche est maudite.

_ Tu vas bien ? me demande Ken en posant sa main sur mon épaule que j'enlève _ gentiment_ aussitôt.

Gêné, il gratte sa nuque en murmurant un désolé.

Me sentant coupable je fais sortir mon téléphone et ouvre l'application note pour après écrire : Le couteau c'est pour éplucher ma pomme ;)

Bien évidemment ce n'est que des sottises, je mange à peine, si il y'a bien une chose qui est entrée dans mon estomac c'est la soupe qu'a préparé notre voisine _ La pseudo sorcière_ pour moi et Kylian quand elle a appris pour notre séjour à l'hôpital.

Je tends mon téléphone à Ken afin qu'il lise mes écrits, un sourire illumine son visage et me répondit.

_Je suis rassuré.

Je partage son sourire et hoche la tête. En le regardant, j'ai l'impression qu'une bouffée de bonnes ondes l'entouraient sans cesse.

_ Tu n'as pas à cacher tes peines sous un sourire, tu as le droit Louna de montrer ta vulnérabilité. Moi aussi je pleure des fois.

_ Devant un Titanic ?

Je mets aussitôt ma main sur ma bouche au moment où les mots sortent de ma bouche, me rendant compte de la méchanceté qu'ils reflètent.

_ Hum je ne sais pas comment le prendre mais je suis très honoré que tu m'aies adressé la parole pour la première fois...

Je sourie et à mon tour je formule un désolé muet

_Ne le sois pas, c'est vrai j'ai pleuré avec ma mère devant Titanic une bonne dizaine de fois mais n'empêche je pleure aussi pour des raisons plus credibles.

Je pince ma lippe inférieure et devint toute ouïe devant ses propos.

Voire une personne se dévoiler devant nous est autant effrayant que beau.

Effrayant parce que c'est une responsabilité.

Beau parce que c'est une confiance.

_En me voyant, on a l'impression que je flotte dans le monde de bisounours or ce n'est pas le cas. Moi aussi j'ai été trahi, blessé plusieurs fois, on a abusé de ma naïveté des pires des manières. L'exemple le plus éloquent est celui de il y'a deux moi, cette fille pour laquelle j'aurais pu donner mon âme, Lina , dans le lit de mon ancien meilleur ami , Dani .

Et puis merde les barrières que je me suis imposée.

Sans réfléchir je prends Ken dans mes bras. Il fut surpris au premier temps mais il répond juste après à mon étreinte.

Notre moment de paix fut soudainement interrompu par des applaudissements. Instantanément nos deux corps se séparent et mes yeux se posent , effarés, sur notre spectateur.

Mon cœur s'emballe à sa vue, battant à toute allure comme une fusée prête à décoller, résonnant presque dans mes oreilles. Un tumulte d'émotions m'envahit alors, oscillant entre soulagement et colère. Pendant un instant, j'ai cru halluciner, mais quand sa voix, absente depuis une semaine, parvient à mes oreilles, je réalise que: il est là, devant moi.

_ Je vois que notre petit moment charnel t'a décoincé, beaucoup trop même.

Avant que je puisse riposter à sa remarque cinglante, Jackson quitte la terrasse en descendant précipitamment.Mais quel cran !

Prise par un élan de rage j'abandonne Ken derrière moi et cours pour rejoindre Cooper que je trouve en bas ,adossé contre un arbre planté par les élèves de deuxième année, ses yeux étaient fermés et ses mains emmêlés dans ses cheveux. Il ne se rendit pas compte de ma présence.

Armée de détermination, je me dirige vers lui d'un pas résolu, sans m'arrêter pour réfléchir aux conséquences. Mon genou vient frapper son estomac avec force, le prenant au dépourvu. Son visage exprime d'abord la surprise mais laisse très vite place à la douleur.

_ Mais tu es malade ?! Gémit-il en enroulant son ventre de ses deux bras.

_ Oui je le suis et tu sais de quel virus je suis souffrante ?

Son regard perplexe me montre qu'il est dépassé par la situation.

_ Par un putain de virus nommé Jackson Cooper !

Au moment où il lève sa tête vers moi afin de me répondre je lui assène une gifle qui le remit hélico dans la douleur.

Une rage brûlante parcourait chaque fibre de mon être. Je voulais lui faire comprendre la souffrance que j'endurais, lui montrer l'ampleur de la douleur qu'il m'avait infligée ces derniers jours..

_ J'avais besoin de toi connard ! Tu m'as abandonné sans te soucier que tu laisses derrière toi un être sans protection et qui était plongé corps et âme dans la peur, il n'y avait que toi qui me calmait et tu le savais très bien mais tu as choisi la fuite, je te hais Jackson, je te hais !

Mes poings martelaient son torse sans cesse, mes larmes accompagnaient mes gestes. J'avais encore une fois brisé ma promesse de ne plus pleurer.

Des longues secondes dures dans lesquelles je vide mon courroux en choisissant le torse de Jackson. Ce dernier probablement agacé d'être traité à l'instar d'un punching-ball, menotte mes poignets de ses deux mains et m'oblige à le fixer dans les yeux.

_Tu es un vrai sa-

Avant que je puisse terminer mon insulte, les lèvres de Jackson capturent les miens et par la même occasion aspire les mots sortis de ma bouche.

À l'instant, je sentis la terre qui s'arrête de tourner sous mes pieds, le temps avait cessé, je ne sentais que ses lèvres je ne voyais que ses iris.

Ses baisers avaient pour don de vaporiser la colère, de calmer mes ardeurs et d'effacer toute la haine que je ressentais à son égard.

Je mordis sa lippe inférieure et lâcha un soupir de satisfaction or un vide se créa au même moment où les lèvres de Cooper abandonnent les miens à bout de souffle.

_ Pour information je ne t'ai pas totalement « abandonné », annonce Jackson lorsqu'il régularise enfin sa respiration .

Je fronçais les sourcils essayant avec difficulté d'analyser ses propos, qui jusqu'à présent n'ont point accès à ma compréhension.

Jackson passe une main dans ses cheveux en bataille puis il désigne une personne derrière moi en la pointant du doigt.

Avec appréhension ne sachant guère ce qui m'attend, je tourne ma tête et mes yeux suivent la direction que désigne l'index de Cooper ,pour finalement se poser sur un jeune homme d'une taille élancée adossée contre la portière d'une Mercedes grise.

Avec un effort optique je détermine l'identité de la personne qui nous scrute minutieusement. Ce n'était autre que Zaphir, le petit frère de Meriem.

Je me rappelai alors du nombre de fois où j'ai vu cette voiture devant ma maison. Croyant que c'était celle d'un nouveau voisin, ça n'a guère attisé ma curiosité.

_ Tellement lâche que tu engages un autre mec pour me protéger, crache-je ,d'une voix remplie de dégoûts en croisant mes bras sous ma poitrine.

_ Je n'étais pas présent dans la ville, répond-t-il sèchement.

J'arque un sourcil, attendant qu'il développe une explication.

_ J'étais au brésil.

À mon tour d'applaudir sarcastiquement.

_ Au moment où moi je vis l'enfer ici, délivrée au diable en personne, tu profites des vacances en Brésil, Bravo !

Pour la première fois depuis longtemps je vis une lueur de rage mêlée à la déception traverser son regard, son air habituellement impassible avait disparu et ses traits se crispèrent.

Il prit alors violemment mon poignet et me fait approcher dangereusement de lui ,ne laissant que quelques millimètres qui séparent nos deux visages. Avec haine, il me baffa avec ses mots en jacassant.

_ J'étais avec mon putain de père et crois moi j'aurais évité avec plaisir ce pseudo voyage !

Mes yeux se baissèrent au sol et je mordis ma lippe inférieure ne sachant pas quoi dire.

De ses longs doigts, il prit mon menton et fit lever ma tête exigeant un contact visuel.

_ J'avais pas d'autres choix, continue-t- il d'une voix plus calme.

_On a toujours d'autres choix. Le contredis je .

_ Pas dans mon cas.

Ne voulant pas étaler ce débat, remarquant que ce sujet était déjà assez tabou pour lui ; je me contente de hocher la tête.

_ J'ai droit de t'enlacer maintenant ? Bien que ça me déchire les cordes vocales mais tu m'as manqué espèce de conne.

Un léger sourire s'étire de mes lèvres et avant que je puisse annoncer ma réponse, ses bras m'entourèrent et son menton se pose sur le haut de mon crane.

Ses bras autour de moi, une chaleur réconfortante apaise chaque tension, chaque muscle crispé par la peur. La proximité de son corps m'envahit d'une euphorie pure, et je supplie silencieusement que ce moment ne prenne jamais fin.

Bien évidemment les belles choses sont de courtes durée. Pour la deuxième fois cette journée mon moment accolade fut coupé cette fois ci par des toux venant de la part de mon cher garde-corps, Zaphir.

_Bon je voudrais juste savoir si mon boulot a pris fin ?

Son ton trahissait une pointe d'irritation, clairement lassé de la situation.

Je me sépare de Jackson en passant une main dans ma chevelure alors que Jackson essaie de sortir son porte-monnaie mais fut aussitôt arrêter par Zaphir.

_ Je ne suis pas une pute qu'on paie après une séance de jambes en air, j'ai accepté de jouer le baby-sitter avec Louna pour Meriem car je sais qu'elle tient à elle comme sa propre fille.

Jackson et Zaphir échangent une étreinte fraternelle. J'essaie d'adresser un sourire de reconnaissance à Zaphir, mais celui-ci ne réagit pas à mon geste empathique. Je suppose alors que mon sourire était si forcé qu'il semblait faux. Qu'importe, j'ai au moins essayé...

Les deux garçons échangent quelques mots puis Zaphire s'éclipse.

_Tu retournes en cours ? Me demande Jackson.

_Non j'ai envie d'aller à la maison.

Cooper me tendit sa main et nos doigts d'entrelacèrent.

J'avais conscience de lui pardonner beaucoup trop vite sans oublier que les arguments qui expliquent sa disparition sont d'une échelle plus tôt faible et pourtant il suffit de me plonger dans ses iris pour arroser avec une eau froide toute la hargne qui fulmine en moi.

Nous arrivions devant sa bagnole. À peine voulais-je ouvrir la porte que le bras de Cooper entoure ma taille et me fait tourner vers lui. Lui faisant face, mon cœur battait déjà à mille à l'heure . À chaque fois que sa personne s'approchait de mon être les réactions de mon corps ne changaient guère, ils furent à la voix violentes et captivantes.

Lentement ses lèvres s'apparentent des miens, fermant mes yeux, m'attendant à ce que nos bouches se scellent, Jackson prononça.

_ C'est la dernière fois que je te vois autant proche d'un mec.

Il n'avait pas oublié l'épisode avec Ken...

Je tombai alors des nus,.Cooper s'éloigne de moi me laissant debout, raide comme un piquet encore sonnée par son rejet.

Ma bouche était entrouverte et mes yeux sortirent de leurs orbites tandis que Jackson entre à l'intérieur de la voiture, un sourire machiavélique collé à la tranche fier de sa cruelle vengeance.

Je me positionne sur le siège toujours désarçonnée, les mains liés entre eux.

Jackson met le moteur de la voiture en marche, en me jetant quelques coup d'œil goguenards que je fais mine d'ignorer.

Ainsi en entamant la route plus les kms se succèdent plus des questions commencent à me tourmenter.

Ayant marre d'être plongée dans la brume de l'ignorance, j'ose le questionner.

_ Pourquoi ton père reste au Brésil au lieu de venir avec vous.

Ses mains se crispèrent sur le volant à l'entente de ma question beaucoup trop directe.
Il reste un moment silencieux, le regard rivé devant lui avant d'énoncer.

_ Disons qu'il a un business au Brésil qu'il ne peut pas maintenir ici.

Sa voix était voilée par un tissu opaque, un mystère qui m'empêchait de trouver des réponses en elle. Malgré cela, je persistais dans ma quête.

_ Et ta mère ?

J'avais clairement franchi la limite, car cette fois-ci, tout son corps se crispa et sa respiration devint saccadée. Ses mains se serrèrent sur le volant, essayant vainement de dissimuler la colère qui montait en lui. Pourtant, je désirais qu'il se dévoile, aspirant à explorer ses facettes cachées, même les plus sombres..

_ Elle est morte.

La figure maternelle s'est effacée violemment de nos deux vies.

Prenant un grand souffle, je pose ma main sur l'épaule de Cooper qui se contracta à mon toucher.

_ Je suis désolée, murmure je.

La tête de Jack se tourne subitement vers moi.

_ Pourquoi t'excuses-tu? Ce n'est pas toi qui l'as tué à ce que je sache.

Des nuances de haine et de hargnes se démontraient dans sa voix, noyée dans ces violents sentiments c'est avec difficulté que je comprends le sens de ses mots, choquée, je demande.

_ Elle a été assassinée ?

_ Nous sommes arrivés, et un conseil arrête de te pencher vers des sombres abîmes tu finiras par y tomber.

Mes sourcils, tel un arc gracieux, dessinent une expression figée, tandis que le reste de mon être reste pétrifié, figé dans l'instant, comme une sculpture figée dans le temps..

Ma bouche devient pâteuse, ma tête se fait atrocement mal essayant en vain de déchiffrer le mystère qu'est Jackson. À chaque fois que je crus le cerner je me retrouve juste après encore plus ignorante à son sujet.

_ Je-

_ Au revoir mi nîna, me coupe-t-il en m'ouvrant la porte, me chassant ainsi de la voiture.

Jugeant que ma fierté a été assez piétinée pour la journée, je ne m'opposais point, me contentant de sortir gentiment de la voiture.

Je marchais m'obligeant à ne pas regarder derrière moi, j'entendis la voiture se démarrait puis cette dernière disparut dans la route .

Respirant un grand coup, je reprends mes esprits.

Au même moment où je voulus sortir les clés de mon sac, un souffle chaud fouette ma nuque avant même que je me retourne un coup s'abat sur mon crane me faisant tomber par terre sous un son strident.

Des points noirs commencent à cacher ma vue, ma conscience m'abandonna ainsi je me laissais tomber dans les ténèbres, dans une sombre abîme.

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