« - Est-ce que je rêve ou est-ce que je sens une pointe de jalousie dans ta voix ?
- Pourquoi est-ce que tu évites la question ? Poursuivit Mariella
- Est-ce que je te demande avec combien d'hommes est-ce que tu as couché depuis qu'on s'est quitté ? Lui répondit-il en souriant.
- Je ne suis pas jalouse ... Je suis juste un peu curieuse, se défendit-elle tant bien que mal.
- Je n'ai jamais couché avec elle, je te le jure », lui dit-il droit dans les yeux en plaçant son visage juste en face du sien, à quelques centimètres l'un de l'autre.
Mariella en était troublée mais satisfaite de la réponse qu'il lui donna car elle la rassura un peu sur le fait que Jeremiah ne couchait peut-être pas avec tout ce qui bougeait finalement. Elle recula pour ne pas l'inciter à aller plus loin puis les portes de l'ascenseur s'ouvrirent.
*****
5ans plus tôt ...
Mariella se demandait bien ce qu'elle pouvait faire dans une émission sur la décoration d'intérieur mais pour séduire sa nouvelle proie, il fallait bien qu'elle fasse un minimum d'effort et il fallait surtout faire semblant de s'intéresser à ce qu'il l'aimait. Kévin Trian, était un des décorateurs les plus en vue du moment et l'un des célibataire les plus courtisés de la ville. Sacré plus bel homme de l'année, il était le genre de personne dont raffolait la célibataire : un homme de pouvoir, qu'elle pourrait faire plier facilement à toutes ces exigences alors quand elle avait reçu une invitation à venir dans son émission, elle n'avait pas hésité un seul instant.
« - Je reçois aujourd'hui, une des femmes les plus en vue du moment. Elue femme d'affaires de l'année, cette dernière a accepté de répondre à nos questions pour en savoir plus sur ces gouts et ces rêves. Je vous demande d'accueillir Mariella Mills.
- Bonjour à tous », fit Mariella tandis que tout le monde l'applaudissait. Elle s'assit en face de Kévin et ne plongea son regard dans le sien ayant pour but de le déstabiliser. Il était encore plus sexy en vrai que sur les magazines pensa-t-elle et le faire plier serait pour elle un jeu d'enfant. Elle lui sourit tandis qu'elle croisa les jambes de manière provocante.
« - Mariella, merci d'être venu. Nous connaissons tous ta réputation de femme fatale, de chef d'affaires très exigeante mais ce que les personnes autour de nous se demandent c'est comment tu es une fois la caméra éteinte. Qu'est-ce qui te passionne ?
- Et bien, je dois avouer que je suis une femme plutôt très prise. Je n'ai pas beaucoup de temps pour les loisirs, vu le nombre important de clients qui grandit chaque jour mais quand je rentre chez moi, je redeviens quelqu'un de normal. J'aime beaucoup me relaxer dans un bon bain, m'étendre sur le canapé, m'enrouler dans une couverture devant la télé même si je n'ai pas fait ça depuis bien longtemps, se mit-elle à rire.
- Et comment vois-tu la future maison de tes rêves ? Je veux dire celle où tes futurs enfants grandiront ? Est-ce que tu y as pensé ? Tu veux des enfants ?
- Je dois avouer que ce n'est pas du tout dans mes plans. Au risque de paraitre trop froide, je ne souhaites pas avoir d'enfants pour l'instant et je sais même pas si j'en voudrais plus tard mais si c'est le cas, j'aimerais une grande maison avec un jardin immense pour que nous ayons une balançoire, un trampoline et une piscine.
- Très intéressant ... Poursuivit le décorateur.
- J'aimerais beaucoup qu'elle ne soit pas trop grande pour que nous soyons proche les uns des autres. SI j'en avais, mes enfants seraient toute ma vie et j'aimerais bien qu'elle est des volets violets comme la maison de ma grand-mère. L'intérieur devrait être lumineux et pratique, et chacun devrait s'y sentir bien, c'est le principal ! »
*****
De nos jours ...
Jeremiah la conduisit dans sa voiture et l'emmena chez lui. Mariella fut surprise de voir le domaine de son ancien fiancé. Il ressemblait très pour trait au portait de la maison de ses rêves. La maison de taille moyenne était situé sur un grand domaine entouré d'un jardin de fleurs et sur le côté on pouvait y trouve une immense piscine, entourée par une barrière prévue, pour protéger les enfants.
Mieux encore, les volets étaient peints en violets et une écurie se situait sur la propriété.
Jeremiah ne put que se féliciter intérieurement en voyant la réaction émerveillé de la jeune femme.
Lorsqu'elle avait décrit la maison de ses rêves dans ce magazine il y a cinq ans, il avait travaillé jours et nuits avec un architecte pour que ce rêve devienne réalité.
Mariella était tout chamboulé de voir que son ancien amant avait été attentif à ses souhaits et les avait reproduit. Voulait-il se faire pardonner du passé ? Se pourrait-il qu'il existe toujours des sentiments entre eux qui soient plus forts que la trahison, plus fort que le temps et plus fort que la distance ? Elle le fixa longuement et il lui sourit.
« - J'ai toujours su qu'un jour, je pourrais te montrer cette maison. C'est celle dont tu as toujours rêvé et j'ai pensé en la construisant qu'on la partagerait ensemble ...
- Je n'aurais jamais pensé que tu regardais ce genre d'émission ...
- Je regarde tout ce qui te concerne, je dois avouer. Même si tu faisais un peu trop les yeux doux au présentateur, ce jour-là.
- J'ai fini par le faire céder mais j'étais un peu déçu ... Il était moins performant qu'il en avait l'air...
- Je t'emmènerai à l'écurie, un peu plus tard, en attendant rentrons voir l'intérieur.. »
Elle ne se fit pas prier pour accepter et resta stupéfaite par l'aménagement du bâtiment. Il était aussi magnifique de l'intérieur que de l'extérieur. L'endroit semblait très chaleureux et incitait à y rester. IL lui fit faire le tour du propriétaire quand le téléphone de la jeune femme se remit à sonner. Un nouvel appel de John que Mariella se dépêcha d'ignorer.
« - Est-ce c'est encore lui ? Demanda Jeremiah. Tu devrais couper ton téléphone ...
- Tu as tout à fait raison. Je règlerais ca plus tard.
- Tu n'as pas besoin de jouer à la femme forte avec moi, Marie. Je te connais et je ne veux pas qu'ici, tu aies à gérer quoique ce soit. Je veux que cette maison devienne ton havre de paix. Ici, pas de responsabilités, de clients ou de société si tu ne le veux pas.
- Comment un chef d'entreprise peut-il dire une chose pareille ! Dit-elle en souriant. Je te remercie mais je me remettrais au travail dès demain matin. Le doyen va faire une déclaration aux médias disant que je vais être renvoyé alors je te laisse imaginé à quel point les choses vont encore empirer.
- Alors je t'aiderais à tout arranger, je te le promets ... Marie, est-ce que je peux
Te poser une question ? Sincèrement, je veux dire ?
- Si tu veux me demander comment j'en suis arrivé là, je peux te répondre que je n'en sais rien du tout. Un jour, on croit tout contrôler et le lendemain, tout part en vrille. On ne fait plus confiance à personne. J'ai cru pouvoir tout gérer mais je suis dépassé. »
A sa grande surprise, Jeremiah s'avança vers elle et glissa les mains derrière son dos pour la prendre dans ses bras. Il sentait qu'elle était vulnérable et il voulait plus que tout la protéger. Elle ne réfléchit plus et se laissa aller utilisant le corps de du jeune homme comme un rempart à ses peurs et elle prit conscience qu'elle avait encore beaucoup de sentiments pour lui. Avec Jeremiah, elle n'avait pas à jouer un rôle, elle ferma les yeux et pouvait être fragile et vulnérable car il savait qui elle était vraiment. Elle s'était créé une carapace seulement à cause de lui, repoussant tous les hommes qu'elle rencontrait ... Tous, non ! Le visage de John apparu sous ses paupières. Il avait toujours été un parfait gentleman avec elle, patient et à l'écoute alors pourquoi était-elle là ?
Elle recula d'un pas et passa une main dans ses cheveux, légèrement mal à l'aise :
« - Je vais aller me reposer un peu, est-ce que tu peux me montrer ma chambre ?
- Bien sur ... » Lui répondit-il sans insister.
Ils marchèrent vers la pièce qui allait l'accueillir quand Jeremiah s'arrêta devant la porte :
« - Je vais te préparer un repas. Si tu as besoin de moi, je suis dans la cuisine ... »
Il s'éloigna et elle consulta son téléphone. John avait laissé plusieurs messages lui demandant de la rappeler au plus vite. Chose qu'elle fit à cet instant.
« - John ? C'est moi. Je n'ai pas pu répondre avant ... J'ai besoin de temps, besoin de souffler ...
- Mariella ! Mais où es-tu ? Pourquoi est-ce que tu es parti comme ça ? J'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. Pourquoi est-ce que tu ne répondais pas ?
- J'ai été renvoyé par le doyen et j'ai besoin de mettre de l'ordre dans ma tête ...
- Est-ce que tu es avec lui ? Hurla presque John à l'autre bout du fil.
- Ne commence pas ! Je ne t'appartiens pas !
- Mariella ! Est-ce que tu es avec Jeremiah Andrews ?
- Oui. J'avais besoin de parler à un ami, besoin de comprendre ce que tu caches en réalité ...
- Ce que je te cache ? Mais je n'ai pas de secret pour toi voyons !
- Alors pourquoi tu as appelé ce paparazzi ce soir-là ? Pourquoi est-ce que tu veux tellement qu'on s'affiche ensemble ? Est-ce que tu veux gagner le trophée ?
- De quel trophée est-ce que tu parles ? Je ne comprends rien à ta crise d'hystérie ! J'ai toujours été là pour toi. Je t'aime mais dès que les choses deviennent sérieuses entre nous, tu cours te réfugier dans les bras de ton ex. Je ne peux plus tolérer une chose pareille ...
- Tu n'as pas répondu à la question John ? Pourquoi est-ce que tu as appelé ce journaliste ? Est-ce que tu t'es dit que tu seras un héros de la gente masculine parce que tu aurais fait plier une séductrice ? Tu as parié avec tes petits camarades de la fac que tu me ferais tomber amoureuse ?
- Non ! Bien sûr que non ! Jamais je ne ferais une chose pareille et pour Dovin, je peux tout expliquer ... Ce n'est pas du tout ce que tu crois ... »
Les nerfs de Mariella étaient mis à rudes épreuves et elle ne supportait plus les cachotteries. Jeremiah aussi avait dit qu'il pourrait tout expliquer autrefois mais il n'était jamais revenu. Tous les hommes réagissaient de la même façon alors à quoi bon lui laisser le bénéfice du doute. Elle stoppa la conversation et raccrocha. De l'autre côté de la maison, Jeremiah n'avait rien raté des hurlements que poussaient la jeune femme. Il se retenait d'intervenir et de lui arracher le téléphone des mains pour dire à son rival ce qu'il pensait de lui. Il avait de plus en plus de mal à contenir sa jalousie mais ce qu'il détestait par-dessus tout, c'était qu'on fasse du mal à l'amour de sa vie. Il redoubla d'effort pour lui préparer le meilleur diner qu'elle ait mangé mais n'ayant pas des grands talents de cuisiner, il n'espérait pas vraiment être à la hauteur.
Après deux heures loin l'un de l'autre, elle apparut dans la salle à manger, les cheveux mouillés avec un jean noir et un tee-shirt blanc et salua timidement Jeremiah.
« - J'espère que le repas te plaira, lui dit-il en plaisantant. Tu verras, tout ira bien.
- J'aimerais que nous discutions d'un point qui m'a interpellé la dernière fois que nous nous sommes vus ... Je sais que je ne voulais pas qu'on parle du passé mais j'ai besoin de savoir ...
- Oui, j'aimerais aussi qu'on en parle parce qu'on n'a pas vécu la même chose visiblement ...
- Pourquoi est-ce que tu as dit « Essaye de savoir ce qui s'est vraiment passé, pas ce que toi tu crois avoir vécu » ? Pourquoi est-ce que tu dis que c'est moi qui t'es laissé ?
- Marie ... Je suis revenu pour m'excuser mais tu n'as même pas voulu me recevoir ! J'étais prêt à tout abandonné à faire tout ce que tu voulais ...
- Pourquoi tu as proposé le projet sans m'en parler ? Tu aurais dû dire aux investisseurs que c'était mon idée !
- Je le leur ai dit et ils m'ont demandé de te faire signer un contrat pour que tu sois mon associé mais quand je suis revenu, tu n'as pas voulu me voir. J'ai patienté et suis venu te voir tous les jours pensant que tu changerais d'avis jusqu'à ce que je te voie avec ce Mike. Tu l'embrassais à pleine bouche lors d'une soirée de fin d'année ! Puis tu as eu ton diplôme et tu as déménagé. J'ai mi des mois avant de retrouver ta trace et quand je l'ai fait, tu t'étais transformé en une femme froide et manipulatrice. J'ai voulu plusieurs fois aller vers toi, mais je n'en ai pas eu le courage. Je l'avoue.
- Ce n'est pas du tout ce qu'il s'est passé, dit-elle en hurlant. J'ai attendu pendant des semaines que tu reviennes puis un soir, Hanna m'a avoué la vérité.
- Hanna ? Qu'est-ce qu'elle vient faire dans toutes cette histoire ?
- Elle était mon amie et elle m'a soutenue quand tu m'as laissé ! Elle m'a présenté les deux filles avec qui tu avais couché après ta présentation du projet aux investisseurs et ces deux filles me l'ont confirmé. Elles m'ont raconté que tu les avais payés avec l'argent que tu avais gagné en volant mon idée. »
Jeremiah se leva hors de lui, jetant une chaise à travers la pièce. Il ne pouvait pas croire à ce qu'il venait d'entendre. Non seulement les déclarations de Mariella étaient totalement fausses mais en plus de ça, la jeune femme s'était laissé berné aussi facilement. Il se figea quand il lut dans ses yeux la peur qu'il lui inspirait. Il s'agenouilla auprès d'elle et lui prit les mains :
« - Je te demande pardon de mettre emporter mais tout ce que tu viens de me dire est faux ! Je t'aimais et je t'aime encore plus ! Jamais, je n'aurais pu coucher avec une autre que toi ! J'ignore qui étaient ces filles et pourquoi elles ont fait ça mais je te jure que n'ai rien fait...
- Arrêtes ! Dit-elle en retirant ses mains des siennes. Ne me dis pas que tu as été un saint pendant ces dix dernières années. Moi aussi, j'ai gardé un œil lointain sur toi et tu as connu des femmes ...
- Bien sûr, je suis un homme après tout ! Mais je n'en ai aimé aucune ! Pas une ne t'arrivais à la cheville. Pas une seule ne m'a fait ressentir ce que je ressens pour toi, ici et maintenant !
- Je me rappelle de la soirée où j'ai embrassé Mike. C'était l'une des rares fois où j'avais bu et j'étais furieuse quand je t'ai vu débarquer comme si de rien n'était.
Alors pour me venger, j'ai fait celle qui ne ressentait rien. C'est à cet instant que je suis devenue la Mariella collectionneuse d'homme. C'est là que j'ai fermé mon cœur pour toujours ...
- Mais qui a bien pu nous manipuler comme ça ? Se demanda finalement Jeremiah.
- Je n'en sais rien mais j'ai l'impression que ma vie est un enfer ces derniers temps ... »
Le jeune homme savait que quelque chose clochait dans toute cette histoire et qu'il devrait mettre les choses au clair avec Hanna mais en attendant, il n'avait qu'une envie, être avec celle qu'il avait laissé s'échapper il y a dix ans. Il ramassa la chaise et vint s'asseoir en face d'elle :
« - On va découvrir la vérité sur toute cette histoire, je te le promets mais en attendant, est-ce que tu as faim ? On pourrait tout recommencer à zéro toi et moi ? Mademoiselle Mills me ferez-vous l'honneur de diner avec moi ?
- Je ne suis pas seul pour l'instant Jeremiah ... Je crois qu'on devrait se concentrer sur le présent et voir ce qu'il se passe. Est-ce que tu pourrais faire une petite enquête sur John ?
- Bien sûr ... » Lui dit-il sachant pertinemment que cette enquête ne ferait que la séparer davantage de son amant actuel. Et pour l'instant, elle était ici avec lui et il comptait bien profiter de la situation.
« - Je suis invité à une réception demain soir. Un gala de charité en l'honneur des enfants malades. Est-ce que tu voudrais bien m'accompagner ?
- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Il y aura les médias et je te laisse imaginer ce qu'ils diront s'ils nous voient arriver ensemble. J'ai déjà du mal à garder mes clients en ce moment mais si en plus on en rajoute ...
- Je te comprends mais on peut y aller séparément et se retrouver là-bas comme des amis. C'est encore ce que nous sommes, n'est-ce pas ?
- Oui ... Bien sûr ! Je veux bien venir, ça me changera les idées et je pourrais parler à certains clients mais surtout, je ne veux pas que les journaux s'imaginent quoique ce soit. Je ne dois être vu en compagnie d'aucun homme ... » Lui dit-elle, se sentant plus perdue que jamais.
Ils finirent leur repas en silence, se regardant timidement de temps à autre pour épier les manières de l'autre mais aucun des deux ne savaient quoi ajouté pour ne pas briser la fragile barrière de leur amitié nouvelle. Ils se levèrent pour aller dormir :
« - J'espère que ce repas t'a plu, lui dit-il en souriant.
- Et bien, je dirais que la cuisine n'est pas ton plus grand talent mais tu ne te débrouilles pas si mal.
- Bonne nuit, lui dit-il en se rapprochant d'elle et en caressant sa joue avec son pouce.
- Jeremiah ... » Soupira-t-elle sachant pertinemment que les choses pouvaient déraper.
Il s'avança encore plus prêt et posa sa deuxième main sur son autre joue. IL approcha son visage du sien et attendit un instant pour avoir l'accord de la jeune femme.
Elle ne dit rien, paralysé par ces propres sentiments et il avança sa tête pour coller ses lèvres sur les siennes. D'abord, tendre et doux, son baiser devint ensuite plus fougueux et passionnée.
Mariella ne réfléchissait plus et répondait à ses baisers avec la même intensité. Le jeune homme glissa une main derrière sa nuque te descendit l'autre main le long de son dos pour coller son corps au sien quand elle reprit ses esprits et le repoussa légèrement en arrière.
« - On ne devrait pas, je vais aller dormir. A demain ... » Murmura-t-elle en reculant et en passant les mains dans ses cheveux. Elle s'éloigna de lui avant d'aller s'enfermer dans sa chambre se demandant une nouvelle fois si elle ne faisait pas la plus grande erreur de sa vie.