REBELLE

By Revelaworld

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On a l'habitude de dire que chaque famille est différente d'une autre. Oui partant de la composition d'une fa... More

Intro
PARTIE. 1
PARTIE. 2
PARTIE 3
PARTIE 4
PARTIE. 5
PARTIE 6
PARTIE. 7
PARTIE 8
PARTIE. 9
Bonne fête
PARTIE: 10
PARTIE. 11
PARTIE. 12
PARTIE. 13
PARTIE. 14
PARTIE. 15
PARTIE. 16
PARTIE. 17
PARTIE. 18
PARTIE. 19
PARTIE. 20
PARTIE. 21
PARTIE. 22
PARTIE. 23
PARTIE. 24
PARTIE. 25
PARTIE. 26
PARTIE. 27
PARTIE. 28
PARTIE. 29
PARTIE. 32
PARTIE. 30
PARTIE. 31
PARTIE. 33
PARTIE. 34
PARTIE. 35
PARTIE. 36
PARTIE. 37
PARTIE. 38
PARTIE. 39
PARTIE. 40
PARTIE. 41
Miss you !!!
PARTIE. 42
PARTIE. 43
PARTIE. 44
PARTIE. 45
PARTIE. 46
PARTIE. 47
Au delà du destin
PARTIE. 48
Info
PARTIE. 50
Happy New Year
TOME II
TOME II: PARTIE 1
TOME II: PARTIE. 2
TOME II: PARTIE. 3
TOME II : PARTIE. 4
TOME II : PARTIE. 5
TOME II: PARTIE. 6
TOME II: PARTIE. 7
TOME II: PARTIE. 8
TOME II: PARTIE 9
TOME II: PARTIE. 10
TOME. II : PARTIE. 11
TOME II: PARTIE. 12
TOME II: PARTIE .13
TOME II: PARTIE. 14
TOME II: PARTIE. 15
TOME II: PARTIE. 16
TOME II : PARTIE. 17
TOME II: PARTIE 18
TOME II: PARTIE 19
Ramadan Mubarack
TOME II: PARTIE. 20
TOME II: PARTIE 21
TOME II: PARTIE. 22
DEWENATY
TOME II: PARTIE 23
TOME II: PARTIE 24
TOME II: PARTIE 25
TOME II: PARTIE. 26
TOME II: PARTIE. 27
TOME II: PARTIE. 28
TOME II: PARTIE . 29
TOME II: PARTIE. 30
TOME II: PARTIE. 31
TOME II: PARTIE. 32
TOME II: PARTIE. 33
INFO
TOME II: PARTIE. 34
TOME II: PARTIE. 35
TOME II : PARTIE. 36
TOME II: PARTIE. 37
TOME II : PARTIE. 38
TOME II: PARTIE. 39
TOME II: PARTIE. 40
TOME II: PARTIE. 41
TOME II: PARTIE. 42
TOME II: PARTIE. 43
REBELLE TOME II: PARTIE. 44
TOME II: PARTIE. 45
TOME II: PARTIE. 46
TOME II: PARTIE. 47
TOME II: PARTIE. 48
TOME II: PARTIE. 49
Ramadan Mubarak
TOME II: PARTIE. 50
TOME II: PARTIE. 51
TOME II: PARTIE. 52
TOME II: PARTIE. 53
Bonne fête !!!
TOME II: PARTIE. 54
INFO
REBELLE TOME II: PARTIE. 55
REBELLE TOME II: PARTIE. 56
TOME II : FINAL
INFO
Coming soon........
AFTER................
AFTER..........
En route pour une nouvelle aventure

PARTIE. 49

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By Revelaworld

Momy se leva et fit à sa copine signe de la rejoindre mais cette dernière fut retenue par Sir. Il regarda sa petite sœur dans sa tenue rouge ses talons vertigineux, ses cheveux courts teint en blond platine et la trouva vulgaire, très vulgaire.

_ Ou vas-tu comme ça Momy Thiam ?

Tout en parlant, il avait  croisé les jambes pianotant d'une main son téléphone et retenant Néné gallé de l'autre. Assis auprès de sa mère, Bassirou profitait de la scène.

_ Je vais à une fête ! Avoua Momy tremblante.

_ De quel genre de fête s'agit-il ?

Elle regarda sa mère mais celle-ci se déroba.

_ On accompagne John Cena ..... à une inauguration.....

Sir leva les yeux pour la fixer intensément.

_ Ne te fiche pas de moi !

_ Avec Zahra on va assister à l'ouverture d'une boîte de  nuit...

_ Tu peux aller te changer car Amina ne partira pas. Massamba elles ne sortiront pas d'ici pour aller en boîte alors tu peux disposer si tu le souhaites .....

_ Mais Sir on va juste s'amuser... tenta d'expliquer Momy

_ Si c'est pour s'amuser Amina le fera avec moi....

_ Mbétté Kou ham amusement akk sa noir melni Kouy dem deuth (Comme si tu savais t'amuser avec ton noir là on dirait que tu pars à un enterrement)

Un seul regard de Sir fit taire Zahra.

_ Si tu ne veux qu'elle y aille  alors laisse-moi y aller ....

_ Tu n'iras nulle part surtout dans cet accoutrement. Non mais tu t'es vu? Regarde toi on dirait une call-girl de château rouge...

_ Yow dé yague gua dem château rouge (Tu es un habitué de château rouge) Ne put s'empêcher d'ajouter Amina.

_ Mais je porte la même tenue que Zahra ....

_ Ah té gua wakh akk sa makk té Guéné matie (Ah mieux vaut que tu me laisses en dehors de votre discussion) S'exclama Zahra

_ Ce n'est pas pareil il ne faut pas confondre sexy et vulgaire. Va tout de suite te changer et remet cette tenue à Zahra je te rembourserai.................................................

………………………………………………………………………….

La honte ne tue pas ou du moins ne tue plus si tel était le cas alors je  ne serais plus de ce monde à l’heure qu’il est. Tel un bébé, je me tortillais sur la banquette refusant de sortir du véhicule.

_ Dépêche-toi ! Me hâta-t-il

Je refermai la portière dont il avait pris le soin d’ouvrir afin que je descende  ne voulant point me faire remarquer par nos voisins.

_ Qu’attends tu descends !

Je lui fis non de la tête. L’enfant était assez énervé comme ça il ne fallait pas que j’en remette une couche en ouvrant ma bouche. C’était compréhensif avec tout le tapage que j’avais fait chez sa mère pour rentrer chez moi en plus de ma fugue du resto. Il en avait plus que marre c’est certain. Je crois que ma fugue du resto est la pilule qu'il ne parvenait pas à avaler, la goutte d'eau de trop qui avait fait déborder le vase. Durant tout le trajet de Pullman à Marsat, il était resté silencieux martelant son pied sur le sol sans un regard pour moi.

_ Si tu ne descends pas de cette voiture c’est moi qui te trainerais de force jusqu’à la porte de chez toi.

Je ne bougeai pas d’un iota. Fixant droit devant moi sans le regarder.

_ N’est-ce pas toi qui voulais rentrer à tout prix ? Je te le répète pour une dernière fois descends de ce véhicule Amina Zahra Fall.

Aujourd’hui c’était le prénom complet pas Amina alors monsieur ne plaisantait vraiment pas.

_ C’est quoi ton problème à la fin ?

Cette fois ci je le fixai toujours muette. Que pouvais lui dire ? Répondre à ça ? Et pourtant tout était si bien parti. Chez sa mère j'avoue  que je faisais juste mon cinéma feignant de vouloir rentrer après que John Cena soit rentré et que Momy alla se changer. Malgré cela, il m’avait embarqué presque de force dans une Bmw noire sans me communiquer la destination. A hauteur de l’avenue Blaise Diagne, j’avais commencé à avoir des sueurs froides croyant qu’il m’avait pris au mot en me ramenant chez moi. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque le chauffeur longea l’avenue. Une vingtaine de minutes plus tard,  nous nous stationnons devant l’hôtel Pullman non loin de la place de l’indépendance. Plusieurs schémas les unes plus bizarres, plus insolites que les autres commencèrent  alors à se dessiner dans ma tête.

_ Je n’ai pas encore diné ! Répondit-il à mes questions muettes qu’il semblait entendre.

Il s’extirpait de la voiture dès que son autre chauffeur lui ouvrit la portière. En parlant du chauffeur, il n’en avait pas la carrure. Il était de loin bien plus concentré que le dernier et bien plus distingué aussi. Ses gestes étaient d’une précision chirurgicale. De mon côté je ne pris pas la peine d’attendre qu’il m’ouvre la portière. Je le vu murmurer quelque chose au chauffeur avant de venir à moi.

_ Tu ne pouvais pas attendre qu’il t’ouvre ? Me reprocha Sir en encerclant mon bras autour du sien.

_ J’ai des mains je te signale !

Il sourit.

_ Je vois que tu fais tout pour me décourager mais tu n’y parviendras pas, c’est peine perdue.

Ensemble nous logions le hall, bras dessus bras dessous tel un couple. Cette pensée me gonfla instantanément le cœur. C’était un habitué des lieux en témoignèrent les nombreuses salutations et considérations à son égard.

A peine que nous avions été installé à table, que mon regard se posa sur Galass. Je crus halluciner. Instantanément je sentis les contractions de ce matin reprendre. Il était à notre gauche à quelque pas de nous en compagnie de quatre autre personnes. Je le reconnaitrais parmi mille : c’était Galass !

De profil, vêtu de ses éternelles chemises en wax, il était en pleine discussion et en un moment donné alors qu’il semblait regarder dans notre direction, je me hâtais de détourner la tête pour soulever la carte à hauteur de mon visage.

_ Juste pour choisir tu as besoin de tendre le menu au ciel….

_ Sir je veux rentrer chez moi.

Il me fixa l’air énervé mais je n’en avais que faire.

_ Tu n’es pas une enfant alors tu vas arrêter tes caprices ça ne prend pas avec moi !

_ Mais je n’ai pas faim

_ Alors tu n’as qu’à me regarder manger dans ce cas

_ Yow nit gua (Es-tu doté de raison ?) Je veux rentrer je te dis !

_ Tu ne bougeras pas d’ici.

Il était catégorique alors que moi je ne tenais quasiment plus sur ma chaise. On aurait dit que j’avais la bougeotte et que des milliers de fourmis me parcouraient le corps. Mon cœur battait à un rythme frénétique. Mon regard ne cessait de faire la navette vers la table de Fallou inspectant ses moindres faits et gestes. En un moment donné, quand je le vu bouger de sa chaise comme s’il s’apprêtait à se lever, je n’attendis pas la suite des évènements.

Je m'étais précipitée de sortir presqu’en courant laissant ma pochette sur la table. Comme si j’avais le diable à mes trousses j’enlevai mes chaussures pour courir hors de l’établissement. A ce moment-là on aurait dit que mes chaussures pesaient des tonnes et me ralentissaient.

Les personnes que je croisais sur mon passage, me dévisageait l’air perdu. Je ne m’attardai pas à leurs donner des explications tout ce que je voulais c’était quitter les lieux et je le fis. Il était hors de question que Gallas me voit primo je ne serai pas en mesure de justifier ma présence ici secundo je serai cuite si Kal's venait à l’apprendre.

Dehors, je soufflai un bon coup gonflant mes poumons d’air frais. On aurait dit que je venais de courir un marathon. Il est vrai que la peur fait pousser des ailes. Chaussures à la main gauche, je contemplai la rue à la recherche du véhicule de Sir. Après l’avoir détecté je me précipitai d’aller la retrouver et heureusement pour moi le chauffeur était juste adossé sur le capot.

_ Madame vous allez bien ! Me questionna-t-il surpris

_ Il y’a un problème ou est monsieur Hamdel ?

_ Le voilà lui indexai-je son patron qui venait vers nous.

A pas de loup je le vu s’avançai le visage crispé, très crispé même. Je ne l’attendis guère pour monter à bord.

_ Malal on part à Marsat avait-il simplement dit au chauffeur sans m’accorder un seul regard.

Je fus surpris qu’il appelle le chauffeur par son prénom. D’habitude il ne le faisait pas, il leurs dictait juste des ordres, les destinations.

Ce n’est qu’une fois arrivée dans mon quartier qu’il daignait enfin me parler ou du moins me sommer de quitter son véhicule.

_ Tu n’es pas muette alors tu vas ouvrir ta grande bouche et me dire tout de suite quel est ton problème !

Je ne pouvais point lui expliquer et ne voulais encore moins gâcher mon samedi soir en allant me coucher à minuit : je n’étais pas cendrillon ! Alors il fallait que je lutte avec mon orgueil. Et puis il me faillait avouer que je ne détestais point les moments que je venais de passer en sa compagnie et espérais même que ça se poursuive secrètement.

_  Koula bayi yow wit Sy sawandé gua wahma lolou (Toi aussi Sy sawandé tu oses me dire ça ?)  Dis-je tel un bébé en battant des cils.

Ses yeux lancèrent des éclairs mais je ne me décourageai pas pour autant. Au contraire je me rapprochai de lui jusqu’à me coller à son bras. Il détourna la tête et fixa la vitre  juste pour ne pas avoir à me regarder un vrai gamin.

_ Kone dagua mère nii est ce que hamgua daguay mère di guena beau. Yangui diongama nii (Donc tu énerves comme ça ? Sais-tu au moins que ça te rend plus beau ? Tu es divine…)

_ Holal douma sa morom (Regarde  je ne suis pas ton égal) Répliqua-t-il sans me regarder.

_ Sama problème rek gua beugeu xam holma ma wakh lako yow tamite boul sissou (Tu veux juste savoir quel est mon problème ? Regarde-moi et je te le dirai toi aussi ne te braque pas)

Il ne démordit pas pour autant. Alors je me mis à chantonner une cantine d'enfant.

_ Kou mère dafay niawe kou réé dafay rafète (Quiconque s’énerve sera laid et quiconque sourit sera beau)

Il se retourna en fronçant les sourcils.

_ Ne disais tu pas à l’instant qu’énervé j’étais plus beau. Et puis tu chantes faux on dit kou dioye dafay niawe kou nopi dafay rafète (Quiconque pleure sera moche et quiconque  ne pleure pas sera beau)

_ Peu importe tu m’as regardé et c’est tout ce que je voulais…. Lui tirai-je la langue

Il soupira en faisant toujours la tête. Je posai alors mon menton sur son épaule et lui chuchotais au creux de l’oreille :

_ Mon problème est que je me rends compte que ma vie sans toi sera comme Paris sans tour Eiffel, comme Mbalax sans Youssou Ndour, comme attiéké sans poulet grillé ou poisson braisé………..

Ses lèvres se retroussèrent instantanément et ses fossettes se creusèrent tandis que ses yeux se plissèrent : il souriait.

_ Qu’est-ce que tu as à sourire Malal s’adressa-t-il au chauffeur ?

_ Rien monsieur je vous laisse !

Ce dernier sortit du véhicule. Nous l’aperçûmes se mettre près du portail de l’ancienne ambassade de Guinée Conakry  transformé en logement mais qui garde toujours le nom d’ambassade.  

_ Yow dale diome zéro comme attiéké sans poisson akk lane nate (Tu as zéro de vergogne comme attiéké sans poisson et quoi d’autres encore) Me demanda-t-il mort de rires

_ Ma vie sans toi sera comme un plat de thiéboudiene sans poisson, comme notre drapeau national sans étoile, comme New York sans la statue de la liberté, comme …..

Le reste des mots moururent dans ma bouche lorsqu'il m'embrassa fiévreusement.

Ce contact eut l’effet d’une décharge électrique. Mes doigts effleurèrent les siens quand  je lui rendis son baiser. Nous nous embrassions de longues minutes en avoir le souffle coupé.   Pour la  première fois, il se mit à  me caresser les cuisses tandis que je passai mes mains sous son top noir. Au passage de mes doigts sur sa peau, je sentis chacun de ses muscles se contracter…

Il planta ses yeux revolvers dans les miens, sourit contre ma bouche avant de dire :

_ Amina entre toi et moi ça toujours été magnétique on y peut rien ça a toujours été plus fort que nous.

Je lui fis un smack tout en lui caressant la joue.

_ C’est vrai qu’entre nous ce n’est pas simple ça ne le sera peut-être jamais mais quand on s’aime il n’y a rien d’insurmontable répondis-je du tic au tac.

Il écarquilla les yeux.

_  Alors tu m'aimes Amina ?

Je me tus en repensant aux paroles de son frère. « Quel est le plus important pour toi ? Garder ta fierté au risque de ne rien obtenir ou alors te jeter à l’eau et avoir peut être l’occasion de tout gagner »  

Il collait ses lèvres au-dessus de mon cou comme aimanté par mon parfum entêtant. Je le sentis aller vers le bas en humectant ma peau. Je sentais sa langue parcourir les moindres recoins de mon cou. J’en haletais presque.

_ 3 mots 7 lettres dit les et je suis à toi. Je t'aime voilà tout ce que je veux entendre de toi....

Le charme opérait…. L’atmosphère devenu tout d'un coup particulière. Je tremblai entre ses bras. Cette ambiance donnait à la fois atemporelle et en même temps incroyablement érotique ! Alors que j’étais plongée dans mes pensées, lui continuait de m’embrasser tendrement dans le cou.

_Je... t’ai…me épela-t-il sensuellement en revenant  à mes lèvres qu’il léchait avec envie.

Sa voix était rauque et mélodieuse à la fois, et cela me faisait trembler davantage. Je sentais sa langue râpeuse et humide appuyer de plus en plus fort contre la mienne. C’était bon, très bon, diablement bon ce qu’il était en train de me faire. Cet homme savait prendre les commandes, s’affirmer avec un brin de sauvage, de surprise et de douceur: un véritable cocktail Molotov. Il maitrisait à la perfection ma bouche comme un instrument de musique et ses variations étaient plus que divins.

Je n’aurai jamais pensé qu’un homme qui détestait les femmes se révèle aussi habile, aussi expérimenté, ça me plaisait d’autant plus. Je m’abandonnai complètement à lui, frissonnante. Je sentais les spasmes parcourir mon corps, j’avais totalement lâché prise déconnecté de la réalité, mon ventre se crispant de plaisir. Encore, encore et encore j’avais l’impression qu’on ne s’arrêterait jamais. Qu’est-ce qu’il était doué !

_ J’adore ta bouche … M’embrassa-t-il fougueusement.

A bout de souffle je me séparai péniblement de lui pour m’adosser à la portière le cœur palpitant  afin de me remettre de mes émotions.

_ Heureusement que les vitres sont teintées sinon je ne donnerai pas cher de ma peau si un membre de ma famille ou un voisin me voyait…

_ Tu n’as que ça à dire ? Arqua Sir un sourcil en soulevant mes jambes qu’il déposait sur les siennes.

Il n’eut pas besoin de le dire tout haut pour que je comprenne.

_ J’avais mal aux pieds alors je les ai enlevé.

Il ne dit rien. De son indexe, il se mit à tracer des lignes imaginaires le long de mes jambes me procurant encore des frissons.

_ Arrête je suis chatouilleuse je risque de me pisser dessus sursautai-je quand il s’en prit à mes pieds.

Il stoppa pour caresser ma chainette de pied qui semblait l’hypnotiser depuis Horé Fondé.

_ Amina je t’aime c’est évident ….

_ 3mots, 7 lettres et tu seras vraiment mien ? L’interrompu-je

_ Dis le moi  juste et tu verras !

_ Alors sache que tu m'appartiens dorénavant. Je t’aime Sir Hamdel Sy !

Il suspendu son geste en me fixant comme pétrifié.

_ Sir tu es la faille qui passe entre tous mes mailles. C’est ce qui fait que mon cœur t'ait choisi. Tu es insaisissable, tu n'as pas d'égal. Tu surpasses un à  un tous les hommes que j'ai  connu. Il n’existe pas deux comme toi alors je refuse de ne pas avoir l’exclusivité. 

Il éclata de rire tout content tel un bébé à qui on faisait des chatouilles.

_ N’ai pas la grosse tête car  je suis le soleil qui t’éclaire alors il faut que tu me regardes d’abord pour savoir ou mettre les pieds. …..

_ Toi seule comble mon vide raison pour laquelle je ne peux me départir de toi….

_ Nul ne peut se départir de moi ! Moi Amina Zahra Fall, une vraie femme, belle, coquine et rebelle voilà ce que je suis…

_ Qui a la grosse tête là ?

Je m’approchais de lui, il fallait que je le touche, je le colle c’était plus fort que moi cette envie soudaine qui me prenais.

_ Est-ce que tu sais qu’avec toi je n’ai pas limites Amour ? Parsemai-je son visage de bisous.

_ Amour ? Rigola-t-il en me caressant la nuque

_ Oui Amour, tu es mon amour! Le seul qui détienne la clé de mon cœur…

Comme si ça ne suffisait pas je soulevai sa main droite que je posai sur ma poitrine pour chantonner.

_ Xol bi Sir moko mome xol bi Sir rek moye kiko mome aka mala beugeu Amour. (Ce cœur appartient à Sir, ce cœur Sir en est l'unique propriétaire. Que je t’aime Amour ! )

Il était perdu mon Dieu. Il ne faisait que rire les yeux tellement pétillants, brillants. Je ne l'avais jamais vu dans un pareil état.

_ J’ignore ce que je ferai si je ne t’avais pas rencontré Amina. Je ne me suis jamais senti aussi chanceux de toute ma vie… Tu me procures ce que nul ne peut m’offrir… Tu me rends si heureux….. Ce que je suis en train de vivre, ce que je ressens actuellement, je ne l'ai jamais ressenti. Alors c’est ce à quoi ressemble le bonheur ….

_ Et tu n’as encore rien vu Amour ! Toi seul compte Sy sawandé toi seul me maitrise comme je te maitrise. Tu es ma propriété et moi la tienne alors télécharge moi et je ferai tout ce que tu voudras tout pour te rendre heureux j’ai un stockage de ressources illimité et  je serai ton Google……..

_ Tu me surprendras toujours et ça m’en fait toujours  plus à aimer …..

Nous nous lovions encore un moment avant qu'il ne fasse signe au chauffeur de venir. Ce dernier lui demanda la destination avant de démarrer. Il sembla hésiter un moment avant de se référer à moi.

_ Ou veux-tu que nous allions ?

_ Sur la route des Almadies à  côté  du stade de Ngor.

Il me regarda perplexe mais néanmoins fit un oui de la tête au chauffeur qui attendait son feu vert.

Mon cœur débordait littéralement de bonheur lorsque je me blottis contre lui jusqu'à destination. En ce moment je compris la réaction de Bassirou quand il avoua à ma cousine qu'il était amoureux d'elle pour la première fois. Je ressentais exactement la même chose que lui : j'étais en train de passer  l’un des plus beaux moments de ma vie. Durant tout le trajet j’avais gardé ma main sous son top lui caressant le ventre. De temps en temps je m’aventurais à lui toucher le nombril juste pour le titiller le faisant sursauter. Sans y poser les yeux, rien qu’à la touchée, je su qu’il était adepte de sport en témoigner ses tablettes de chocolat bien soulignés dont je traçais les contours avec mon doigt le faisant frémir…

Hors du véhicule je vu le chauffeur faire une mimique à Sir pour nous  suivre mais il le stoppa par un simple regard. Il m'intriguait de plus en plus ce chauffeur. Tandis qu'il se dirigeait vers le resto d'à côté je le freinais dans son élan en tirant sur son blazer.

_ Quoi ?

Je lui montrai le glacier d'un geste de la tête. Il plissa alors les yeux.

_ Tu m'as empêché de dîner et tu veux me faire manger une glace?

_ Si tu n'en veux pas tu n'auras qu'à me regarder déguster lui fis je un clin d'œil.

Il émit un sourire en coin me fis une bise appuyé sur la tempe avant de me chuchoter sensuellement à l'oreille.

_ Je préférai te déguster tu es de loin bien plus appétissante que toutes les douceurs du monde entier réunies....

Un long frisson me parcourut le corps. Il me fit un clin d'œil avant de me tirer par la main.

Dès notre entrée, des affiches de glaces, de gaufres, de crêpes surplombaient les murs nous mettant dans l’ambiance ainsi que des photos de villes comme Rome et Venise entre autres. Le cadre était beau. Le blanc doré et noir apparaissaient comme couleurs principales, la décoration était assez subtile. Le cadre était moderne avec des meubles design.

Tout en contemplant ce monde qu'il y avait dans l'établissement je vu Sir froncé les sourcils. Plusieurs paires de yeux étaient braqués sur nous. Certains chuchotaient entre eux après nous avoir regardé tandis que d'autres pointaient du doigt Sir ouvertement. Il n’y avait pas de toute ils parlaient de lui. Les plus audacieux d'entre eux n'avaient pas hésité à braquer leurs téléphones dans notre direction.

_ Tu veux vraiment des glaces ? Sortit-il entre les dents comme énervé.

_ Ce coin va te rafraichir les papilles tu verras. J'adore  leurs glaces. Ils offrent des glaces à l’italienne avec une très large variété de parfum. En plus ils font des viennoiseries, des smoothies, des frappés et bien d’autres merveilles.... 

_ Je vais alors appeler Malal pour qu'il aille parler au gérant sortit-il son téléphone.

_ Attends pour quel raison?

_ Réserver l'établissement. T'as vu tous ses paparazzis en herbe....

Cette réplique me fit rire mais me rappela aussi la notoriété de l'homme avec qui j'étais : mon homme!

Je récupérais son téléphone pour entourer mon bras autour du sien marquant mon territoire avec toutes ces filles qui bavaient littéralement devant lui. Cet homme m’appartenait, il était à moi et rien qu’à moi !

Pour ce qui est de l’espace, l’établissement prévoyait un rez de chaussée mais aussi une terrasse. Pour ceux qui souhaitaient plus d’intimité comme nous, un petit salon  était situé dans un coin de la terrasse d’où plusieurs groupes d’amis fêtaient un anniversaire en attestaient les gâteaux sur leurs tables. Alors nous prîmes place à l'autre bout de la terrasse donnant une vue sur le trafic routier.

_ Arrête de faire la tête toi aussi Amour ! Juste pour manger des glaces tu veux réserver tout le glacier comme tu avais fait au resto....

_ Non ce n'est pas pareil. Là-bas je ne supportais pas le fait de te voir avec cet homme....

_ Et ici quel est le problème ? Je suis avec toi ou bien c’est parce que  tu ne supportes pas les regards que me jettent ces hommes là-bas.... haussais je les sourcils amusée

Il regarda en ma direction puis sourit.

_ Au contraire ça me fait du bien de savoir que je suis l'unique personne à détenir leur convoitise et qu'ils ne t'auront jamais de leurs vies……

Que répondre à cela ? J'étais juste sous le charme. D'ailleurs j'étais bien loin d'être la seule. Les filles d'à côté n'avaient d'yeux que pour lui. Je les comprenais parfaitement.

Cet homme assis en face de moi, dans un pantalon noir taillé sur mesure, un top noir à col V et blaser de même couleur par-dessus se mariant  fortement  à  des Jordan noir  dégageait vraiment un charisme assez incroyable. Son look all black qui lui donnait un air mystérieux augmentait son sexappeal ne se contrôlait déjà pas. Il rayonnait à travers à lui, et tout comme moi les autres filles aussi le sentaient.

Au milieu des autres personnes, il sortait vraiment du lot. La preuve il n’avait suffi que de quelques minutes pour que tout le monde le remarque et sache qui il était sans qu’il ne fasse rien de très voyant à part m’avoir à son bras. Eh oui moi aussi je brillais et je le savais. Ce n’était pas qu’une question de physique mais de ce qu’il dégageait, ce petit quelque chose de pénible à décrire, auquel il était difficile de résister. La démarche, le style, l’allure, cet homme avait  pour lui et cet   ensemble dépassait la simple beauté physique brute ou même un look travaillé.

Il possédait un langage corporel, un  body language impeccable. Il se tenait droit, ralentissait ses gestes sans mouvements désordonnés. Gestes qui témoignaient de sa débordante confiance en soi. On aurait dit que ce qui se passait autour de nous, cette agitation ne le perturbait pas. Apparemment il savait gérer la pression aucune  doute la dessus c'était un homme qui a de l’assurance.

_ A quoi penses-tu ? Me caressa-t-il soudainement la main du bout des doigts.

Quand  nos regards se croisèrent et qu’il me sourit je faillis fondre. Quel séducteur !

_ Passons notre commande ! Émit-il d'une voix à la fois grave et douce.

Un doux mélange de virilité et de tendresse : le fait qu'il fasse figure d'autorité, évidemment, le rendait plus sexy qu’il ne l’était déjà, bien qu'il conserve son calme et sa douceur. Mon désir pour lui n'était pas naît de manière isolée. Chez lui aussi je percevais un désir identique  à travers ses gestes, son regard.

Je ne répondis pas me contentant juste de baisser les yeux sur le menu.

Une large variété de glaces : glace au citron, Ferrero, Kinder, Chocolat noisette, Yasmine cookies, noix de macadamia, chewing gum bleu, crème brulée, caramel, vanille, sneakers, Raphaelo, pistache, tiramisu.. Ainsi que des pots ou cornets américains. Plusieurs déclinaisons de  crêpes sucrées salées et gaufres étaient de mise ainsi que des boissons café, thé, chocolat chaud, chocolat froid, milk shake …......

Cinq minutes plus tard nous voyions le serveur revenir avec nos commandes. Rien que par la présentation de mon assiette j'en eu l’eau à la bouche. Ma gaufre était composée d’une boule de glace au choix pistache, un topping au choix, un fondant au chocolat avec de la chantilly en plus d’une sauce caramel.

Quand à  Sir, il avait commandé leur crêpe composée de brownie de morceaux de banane de chantilly et de deux boules de glace de son choix chocolat noisette.

Je le vu grimacer en fixant son assiette.

_ Tu n'aimes pas ?

_ La présentation n'est pas fameuse mais je trouve que ça manque de consistance...

_ Goûte d'abord pour voir !

A l'aide de ma cuillère en caoutchouc transparente je lui fis goûter.

_ Alors?

Il ferma les yeux pour les rouvrir quelques secondes plus tard.

_ Pas mal !

Une vingtaine de minutes après, il tomba sous le charme en commandant des pots de glace. Même en  partant nous prenions encore des cornées de glace à emporter. Le petit plus avec eux était leurs glaces sans sucre rajouté pour ceux qui voulaient se faire plaisir sans remord comme nous ....

Ce n'est que vers 2h du matin que nous nous quittions difficilement avec des bisous des câlins en à plus finir. Cependant toutes les belles choses avaient une fin et tous les deux étions épuisés moi plus que lui vidée par le baptême de ma grande sœur. Il avait attendu que le gardien m'ouvre le portail pour retourner à sa voiture.

Chez les Thiam, certaines lumières étaient lumières étaient encore allumées mais je n’entendis aucun bruit. Alors j’enlevai mes chaussures pour ne pas en faire. Tout doucement je montais les escaliers encore sous le charme de la merveilleuse soirée que je venais de passer.

_ Ah sa goudi nekhna yi rétane you reuye (Ah ta soirée a été agréable vue ces énormes sourires) Entendis-je brusquement.

Je faillis avoir une crise cardiaque. Instantanément, je mettais tenu le cœur en croisant la belle-mère de Nafy au premier dans le couloir. Dans un peignoir en satin bleu ciel, son bonnet de même couleur et son masque de beauté au visage, elle me souriait avec ses petits yeux on aurait dit une chinoise.

_ Ma fille tu es de retour je me disais que c'était sans doute vous en entendant le bruit d'une voiture. Heureusement que mon sommeil n’était pas assez profond ….

Commère alors c’était juste pour ça que tu avais rompu ton sommeil me disais-je intérieurement en lui rendant son sourire.

_ Ou est mon fils ?

_ Quel fils ? Sortis-je avant de me rendre compte qu’elle parlait de Sir. Je n’arrivais toujours pas à croire qu’elle soit la mère de Sir, ils étaient si différents. Au salon ils n’avaient aucunement échangé en ma présence leur relation était  bizarre.

_ Ah vous parlez de Sir, il est rentré !

_ Alors ça été votre soirée j'espère que mon fils s'est bien comporté ?

_ Votre fils a été super là je meurs de sommeil bonne nuit ! Baillai-je en la dépassant pour me rendre au deuxième.

Certes elle était gentille ouverte très ouverte même mais cependant je n’aimais guère cette manie qu’elle avait à vouloir tout connaitre de la vie des gens. Malgré que nous ayons en commun l’amour de la sape des bonnes choses, je gardai une certaine réserve vis-à-vis d’elle.

Dès que j’ouvris la porte de sa chambre, je faillis rigoler. Momy en pyjama était couchée endormie profondément en ronflant. Vu qu’elle m’avait avoué ne pas ronfler lors du mariage de son frère contrairement à moi qui le faisait quand j’étais épuisée alors je me dis qu’il devait sans doute s’agir de ronflements de frustration. Je me démaquillai, pour troquer mon tailleur contre une chemise de nuit à elle avant de mettre au lit......................

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