Lâcher Prise

By lauramassi115

9.7K 1.1K 46

Mariella a tout pour plaire : Multimillionnaire a seulement vingt-sept ans, elle gère ses entreprises d'une... More

Chapitre I - Une femme de pouvoir
Chapitre II - Une conférence intéressante
Chapitre III - Un nouveau travail
Chapitre IV - Un geek attachant
Chapitre V - Première tentative
Chapitre VI - Apprendre à se connaitre
Chapitre VII - Percer la carapace
Chapitre VIII - Petites confessions
Chapitre IX - Premières interrogations
Chapitre X - Un fantôme du passé
Chapitre XI - Un métier inattendu
Chapitre XII - Une nouvelle tentative
Chapitre XIII - Une relation cachée
Chapitre XIV - Un diner plutôt compliqué
Chapitre XV - Se changer les idées
Chapitre XVI - L'amour est là où on ne s'y attend pas
Chapitre XVII - Une interview osée
Chapitre XVIII - Rencontre avec la matriarche
Chapitre XIX - La vie de Miss Mills
Chapitre XX - Voyage en amoureux
Chapitre XXI - De surprises en surprises
Chapitre XXII - Une protection plutôt mal vue
Chapitre XXIII - La fin d'une grande dame
Chapitre XXV - Un renvoi prévisible
Chapitre XXVI - Prise de conscience
Chapitre XXVII - Réception au sommet
Chapitre XXVIII - Une erreur magistrale
Chapitre XXIX - Sauver l'entreprise familiale
Chapitre XXX - Revenantes
Chapitre XXXI - Confrontations musclées
Chapitre XXXII - Soupçons
Chapitre XXXIII - Un complice prit sur le fait
Chapitre XXXIV - Prise au piège
Chapitre XXXV - Au fil des années ...
Chapitre XXXVI - Comprendre et apprendre
Chapitre XXXVII - Des secours inattendus
Chapitre XXXVIII - Le choix
Chapitre XXXIX - Condamnation
Epilogue
Remerciements

Chapitre XXIV - Apparitions publiques

169 25 0
By lauramassi115

Elle était totalement partagée entre le fait de soutenir son amant et de ne pas attirer l'attention des médias. Jamais au cours de vie, elle n'avait dû affronter un tel dilemme. Comment pourrait-elle aller vers lui alors qu'elle avait dit un peu plus tôt à tout le monde, qu'elle ne sortait pas avec lui ?

Elle tourna successivement la tête vers John puis vers les journalistes pour savoir quoi faire. Xander lui lança un bref regard puis aperçu les journalistes alors il tenta de relever son frère mais ce dernier était trop fort pour lui. Mariella savait qu'il était effondré et qu'il ne répondrait à personne alors n'écoutant que son cœur face au désarroi de son compagnon, elle s'avança vers lui et s'agenouilla à ses côtés.

Le visage de John s'illumina quelques instants en la voyant faire un pas vers lui. Elle le prit dans ses bras et le força à se relever. Chose qu'il fit avant de la prendre dans ses bras et de l'embrasser devant toute la foule et toutes les caméras. Mariella, d'abord surprise car elle ne s'y attendait pas, l'embrassa avant de l'inviter à se mettre sur le côté pour que les porteurs puissent finir leur travail. Tous les regards étaient braqués sur le couple inattendu et les chuchotements se firent entendre à nouveau. Mariella se demanda ensuite comment elle allait pouvoir gérer de telles actions. Elle allait être discrédité aux yeux de tous et cette relation avec un adolescent allait faire les choux gras de la presse à scandale mais elle ne pouvait pas se focaliser dessus pour l'instant afin d'aider John au mieux. La cérémonie se termina sans encombre et les jeunes gens se dépêchèrent de rentrer au manoir.

« - Je suis désolé Mariella, j'ai essayé de le relever mais je n'ai pas réussi, commença Xander. Maintenant tous les journalistes savent que vous sortez ensemble, c'est la catastrophe.

- Tu es décidément trop intelligent pour un garçon de ton âge. Qu'est-ce que je t'ai déjà dit ? Je vais m'occuper de tout donc tu ne te fais pas de soucis.

- Il a raison Mariella, intervint John qui sortait enfin de sa torpeur. Je t'ai promis d'être fort et résultats, je me suis effondré et toute la presse sait pour nous.

- Calmez-vous tous les deux ! Je vais réfléchir à ce problème mais ils l'auraient su un jour ou l'autre alors autant que ce soit maintenant, quand tu avais besoin de moi. »

Arrivé devant la maison, Mariella laissa les garçons et fila à son agence pour évaluer les conséquences de ces actes. Kyle et Johanna lui crièrent dessus dès son arrivée :

« - Regardes le poste de télévision, Mariella ! C'est horrible ! Tu as dit au début que tu ne sortais pas avec des jeunes puis tu l'embrasses à pleine bouche en plein cimetière, hurla Kyle.

- Je suis d'accord sur ce coup-là ! Continua Johanna. Ce n'est pas une attitude très responsable. La presse te fait passer pour une trainée ...

- Ca ne changera pas de d'habitude, tente de se défendre la chef d'entreprise.

- C'est vrai mais en plus de ça, ils disent que tu es une menteuse et une manipulatrice. Le téléphone ne fait que sonner depuis ce matin. Les clients ne veulent pas être associé avec une femme qui de ton genre ...

- De mon genre ? Hurla Mariella. Alors de un, vous allez vous calmer tous les deux parce que ce que les médias pensent de moi m'importe peu mais ce que vous êtes en train de dire vous, est blessant parce que je pensais que vous me serez les premiers à me soutenir quoi qu'il arrive. Je n'ai jamais caché que j'aimais jouer avec les hommes et vous m'avez accepté tel qu'elle. Maintenant vous vous permettez de me hurler dessus alors que c'est grâce à moi que vous en êtes là ! Je vous ai engagé alors que vous n'étiez rien ! J'ai fait de vous des personnes riches et puissantes dans le domaine des affaires et vous, vous permettez de me rabaisser. Je crois que ces dernières semaines, je me suis un peu trop laissé aller au sentimentalisme ...

- Mariella, nous te demandons pardon ... Bafouilla Johanna, visiblement touché par les déclarations de son amie. Tu sais que nous te soutenons quoiqu'il arrive mais les clients prennent peur et veulent déjà nous lâcher ! Nous sommes juste inquiet de pour l'avenir ...

- Ne me parlez pas d'avenir alors que je ne sais même pas ce que e vais faire dans une heure ! Continua d'hurler la présidente. Vous savez que je sais gérer les crises, je vous l'ai déjà démontré plus d'une fois mais vous vous entêtés à faire comme les autres ...

- Mariella ! Intervint Kyle. Qu'est-ce qui te prend ? Ces dernières semaines, tu n'es pas toi-même ! D'abord tu donnes des cours puis tu t'entiches d'un étudiant et maintenant vous vous affichez en public alors que tu dis le contraire ! Ouvre les yeux ! Visiblement, ce garçon a trop d'influence sur toi et tu fais n'importe quoi ! Nous te voyons à peine ces derniers temps. Tu nous laisses tout gérer même cette fille que tu nous as envoyé, dit-il en désignant Louise, ne t'a pas vu depuis le début de son stage ! »

Mariella se stoppa net en l'entendant. Elle prit soudain conscience que tout ce qu'il venait de dire était vrai. Elle jeta un bref regard à son étudiante, qui ne savait pas quoi dire puis fila dans son bureau sans prononcer le moindre mot. Est-ce que Kyle avait raison ? Est-ce que son amour pour John l'avait amené à oublier tout le reste ? Elle repassa le film de leur relation dans sa tête et s'aperçut que son attitude n'était pas des plus rationnels depuis qu'elle le fréquentait mais qu'avait-elle fait de mal ? Ne pouvait-on pas être femme d'affaire et femme amoureuse en même temps ? Amoureuse ... Ce mot était peut-être trop fort pour exprimer une relation aussi récente ... Elle devait s'éloigner de son amant un moment car les choses allait trop vite à son gout et sa première priorité était de sauver son entreprise à elle mais comment ? Comment rester éloigner du jeune homme alors qu'il a tellement besoin d'elle en ces instants de deuil ?

Après de longues minutes de réflexions et de remise en question, elle savait enfin quoi faire : mettre ses désirs personnels de côté pendant quelques temps pour reprendre la situation en main. Elle soupira un grand coup et tenta d'oublier tout le reste pour se focaliser sur le travail. Elle sortit du bureau pour s'adresser à ses collaborateurs :

« - Kyle a raison ! Je vous demande pardon, j'aurais dû être plus concentré sur mon travail et plus consciencieuse. Cette erreur ne se reproduira plus. Kyle et Johanna, programmer des rendez-vous avec tous les clients qui menacent de partir. Je me charge de les convaincre même s'il faut que j'y passe mes jours et mes nuits. Louise, je suis désolé de t'avoir délaissé. TU as beaucoup de potentiels et j'aimerais que tu m'assistes pour chaque entrevue.

- Mariella, commença son associé, je te demande pardon pour toute à l'heure. Je n'aurais pas dû te dire toute ces choses. J'espère que tu ne m'en veux pas et que ça ne changeras rien à notre relation de travail et de confiance.

- Tu as bien fait de me rappeler à l'ordre Kyle. Je vais m'occuper de tout. A-t'on du nouveau concernant les délices de Victoria ?

- Nous enquêtons encore sur cette affaire mais nous n'arrivons pas a avoir les comptes de l'entreprise. Monsieur Vascos, leur comptable a l'air d'être un homme très mystérieux.

- D'accord, lance une enquête sur lui au plus vite. Je veux tout savoir de lui et de ses agissements. »

Aussitôt l'équipe s'exécuta et les rendez-vous commencèrent à se mettre en place. Mariella accueillit des dizaines de clients en seulement quelques jours en leur rappelant un à un que la vie privée de la jeune femme n'avait jamais été secrète et qu'elle avait dû mentir pour protéger son jeune étudiant.

Tous ses clients sans exception, la remercièrent de son dévouement et jurèrent de continuer avec elle, expliquant que la presse avait parfois une mauvaise influence sur les préjugés et la peur. Elle finit finalement par se rendre au manoir des Graham pour savoir comment allait les garçons. Xander l'accueillit souriant et lui expliqua que l'histoire du cimetière avait fait un électrochoc à John et qu'il allait mieux avant de s'éclipser pour laisser les amoureux tous les deux. Ce dernier arriva et se précipita vers la jeune femme pour la prendre dans ses bras.

« - Mon amour, chuchota-t-il en penchant sa tête pour lui donner un baiser, tu m'as manqué ...

- John, il faut que nous parlions ...

- Je sais ce que tu vas me dire ... Nous aurions dû être plus discret mais maintenant que tout le monde sait pour nous, nous n'avons plus besoin de nous cacher ! On pourrait sortir au grand jour et être un vrai couple. On peut se balader main dans la main ...

- Calmes-toi ! C'est de ca dont je voulais te parler ... Je crois qu'on devrait ralentir un peu ... »

John recula et la fixa étrangement. Elle avait l'air épuisé mais surtout préoccupé :

« - Ne refais pas ça ! Lâcha-t-il soudainement. Ne t'éloigne pas de moi sous prétexte que tout le monde sait pour nous. Comme tu l'as dit, ils savent et alors, ils l'auraient su un jour ou l'autre ...

- On dirait que cette situation te fait plaisir ! Il faut que tu comprennes que cette situation a des conséquences ! J'ai une société à gérer, des personnes qui compte sur moi.

- Bien sûr que cette situation me fait plaisir ! J'en ai assez de rester dans l'ombre quand les médias passent en boucle le nombre de tes conquêtes. Je veux que le monde entier sache que tu es à moi !

- Je ne te connaissais pas ce côté possessif ... S'inquiéta-t-elle alors.

- Et si on donnait une interview pour dire à tout le monde que toi et moi, c'est très sérieux !

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Tu veux que je fasse croire à tout le monde que je me suis rangé ?

- Et pourquoi pas ? Ce n'est pas ce que tu as fait quand tu m'as dit que tu m'aimais ? Ce n'est pas ce que tu as fait quand toi et moi on a décidé qu'on devenait un vrai couple de façon exclusive ? Si tout le monde pense que tu es dans une relation sérieuse, ils ne parleront plus de tes conquêtes et on se focalisera davantage sur ton travail et tes compétences ...

- Ce n'est pas une mauvaise idée, lança-t-elle partagé entre le fait de redorer son blason et la peur de l'étincelle quelle voyait pour la première fois dans les yeux de John.

- Bien sûr que c'est une bonne idée. Ce que je veux depuis le début, c'est être avec toi alors fais-moi confiance ! Je pourrais même te demander en mariage devant les caméras. Les gens adorent ce genre d'histoire très fleur bleu ...

- Non ! Hurla-t-elle. Ca je ne peux pas, je regrette. Ne m'en demande pas trop, je t'en prie. Je peux faire un pas dans ce sens mais ne me forces pas à en donner trop !

- D'accord, on fera ce que tu veux ! » Conclut-il avant de l'embrasser.

Ils mirent donc en place une interview avec la journaliste Mathilde Conwell sur CAC NEWS et arrivèrent main dans la main. Toujours aussi passionnée, la jeune femme entra rapidement dans le vif du sujet :

« - Chers téléspectateurs, nous recevons aujourd'hui la chef d'entreprise qui fait fureur en ce moment, mademoiselle Mariella Mills et son petit-ami, si je puis dire, le chef des Délices de Victoria, une des plus grande entreprise du pays, monsieur John Graham. Alors, Mariella, il s'en est passé des choses depuis notre dernière rencontre. Pouvez-vous d'abord nous confirmez que vous êtes en couple avec ce charmant jeune homme ? »

Cette dernière fixa la présentatrice et senti son cœur s'accélérer. Pourquoi ressentait-elle une hésitation à cet instant puisqu'elle était bien avec John. Etait-ce une raison pour l'afficher au monde entier ? N'y-avait-il pas trop de simagrées autour de leur relation ?

« - Oui, murmura-t-elle, je vous le confirme.

- Nous sommes effectivement en couple, s'empressa d'ajouter John en lui prenant la main.

- Alors félicitations, lança Miss Conwell. Mademoiselle Mills, peut-on dans ce cas revenir sur vos déclarations : « Je ne côtoie pas des hommes si jeunes » Avez-vous déclaré à la presse. Pourquoi avoir mentit ? Avez-vous du mal à assumer cette relation ou est-ce que vous nous faites croire que vous êtes en couple pour calmer l'opinion publique ?

- Ce que vous devez savoir, c'est qu'au-delà de cette apparence froide et distante qui me caractérise, ce cache une vraie personne sensible et humaine avant tout. J'ai beau paraitre forte et déterminée, derrière les projecteurs, je suis quelqu'un qui a aussi ses faiblesses. Ce n'est pas parce que je ne dis rien, que je ne ressens rien !

- Est-ce que vous insinuez que monsieur Graham pourrait-être votre faiblesse.

- Bien sûr que non ! Sourit Mariella qui voyait très bien où son interlocutrice voulait en venir. Je dis que comme toutes les personnes, je souhaite avant tout protéger mes proches et faire ce qu'il y a de mieux et pour eux et pour moi. Si j'ai menti c'était seulement dans le but de protéger John mais je ne pensais pas que je devrais intervenir pendant la cérémonie. J'avais prévu que nous resterions discret et pas que nous nous laisserions aller pendant la cérémonie. Mais emporter par mes sentiments, j'ai voulu le soutenir et j'ai laissé parler mon cœur. »

John ne la lâchait pas du regard, tandis qu'elle avouait à demi-mots son amour pour lui. Il était fière qu'elle se tienne à ses côtés ici et maintenant et pensait enfin qu'il avait gagné la bataille contre les peurs de la jeune femme. Grace à lui, elle avait enfin retrouvé gout à la vie et elle faisait enfin de nouveau, confiance au point de dire à tous ce qu'elle éprouvait :

« - Bons nombres de nos téléspectateurs tiennent à vous féliciter et trouve, je cite « qu'on voit enfin son côté humain », « que vous n'êtes plus la machine à gagner qu'on voyait jusque-là ». Qu'avez-vous à répondre à ce genre de commentaires ?

- Je dirais simplement qu'ils ont raison. J'ai toujours été très engagée dans mon travail mais John m'aide à m'améliorer et que mes adversaires se rassure : ce n'est pas parce que j'ai un petit-ami que je vais être plus tendre avec eux. Je ferais toujours ce qu'il y a de mieux pour mes clients et mon entreprise ! »

Maintenant que Mariella avait remis toutes les choses dans leur contexte, elle se sentait enfin soulagée et plus légère. Le couple poursuivit l'interview et passa un bon moment avant de rejoindre les coulisses. John enlaça sa petite-amie et tous les deux s'embrassèrent langoureusement :

« - Je suis content que tu es confirmé pour nous. Je crois que ça nous fera du bien. Je t'aime Mariella, lui dit John avant que son portable ne se mette à sonner. Les gens ont le don de vous appeler au moment où les choses vont devenir intéressantes.

- C'est vrai qu'on aurait pu faire plus dans les loges ...

- Rrrrooo, lâcha-t-il un grand sourire aux lèvres. Je dois vraiment prendre cet appel mais ne bouges pas, je reviens vite ... »

Mariella le regarda s'éloigner en riant quand une voix vain la sortir de ses rêveries :

« - Il a enfin réussi ... Lâcha l'homme derrière elle.

- Je vous demande pardon, dit-elle en se retournant et en apercevant Jean Dovin, le journaliste à scandales qui avait pris des photos d'elle et de John quelques temps plutôt.

- Il y es enfin arrivé, je veux dire ...

- Que voulez-vous dire par là ? Continua de l'interroger la jeune femme.

- Il a toujours voulu que tout le monde sache pour vous deux alors il doit être vraiment content de donner cet interview avec vous aujourd'hui !

- Qu'entendez-vous par «Il a toujours voulu que tout le monde sache pour nous deux » ?

- Je vous aime bien malgré ce qu'il s'est passé entre nous après le cinéma. Grace à vous, nous sommes heureux Mathilde et moi alors je vais vous dire un truc : d'après vous, qui m'a appelé pour que je vienne prendre des photos ce soir-là ? Est-ce que beaucoup de gens était au courant que vous alliez à cet endroit précis ?

- C'est impossible, lâcha la jeune femme en mettant les deux mains sur sa bouche. Pourquoi est-ce qu'il aurait fait une chose pareille ?

- J'ai vu beaucoup de chose dans ma carrière, mademoiselle et ce que je vois c'est qu'il est très accroché à vous ...

- Mariella ! Les interpella John. Tu viens, il faut que je te parle. »

La jeune femme était sous le choc de cette révélation. Comment John avait pu lui faire une chose pareille ? Et si les soupçons qu'elle avait sur lui depuis le début s'avéraient fondés. Après tout, les menaces et les tentatives de meurtre avaient eu lieu peu de temps avant et après sa rencontre avec lui. Il était possessif et un tantinet manipulateur mais de là à l'accuser de tentative de meurtre, il y avait un fossé. John était incapable de faire du mal à quelqu'un, elle en était sûr mais le connaissait-elle vraiment après tout ?

« - Mariella ? L'interpella-t-il. Est-ce que tout va bien ?

- Oui, oui, mentit-elle en décidant de garder secrète l'information qu'elle venait d'apprendre jusqu'à ce qu'elle en sache plus. Je suis un peu fatiguée, est-ce qu'on peut rentrer ?

- Je suis désolé mais ça ne va pas être possible ! Je viens d'avoir le doyen Carter au téléphone, Il souhaite nous voir tous les deux. Il avait l'air très énervé.

- Je l'avais complètement oublié ! Je sens que cette histoire va prendre un autre tournant.

- Il a dit que nous devions aller le voir à la fac. J'espère qu'il ne va pas nous virer.

- Ne t'en fais pas, je m'occupe de tout », lâcha-t-elle, prenant conscience, qu'elle ne gérait rien du tout.

Ils roulèrent aussitôt jusqu'au point de rendez-vous et Mariella sentait de plus en plus un mauvais pressentiment monté en elle. Pendant le trajet, elle épiait John du coin de l'œil en cessant de se demander s'il pourrait être le psychopathe que la police recherchait depuis le début. Elle devait imaginer un moyen de savoir une fois pour toute si c'était lui ou non. Elle le confronterait une fois cette entrevue terminée. Elle frappa à la porte du doyen qui l'attendait déjà de pied ferme :

« -Entrez mademoiselle Mills. Je dois dire que votre comportement me déçois auplus haut point. J'aurais imaginé tout venant de vous mais certainement pas quevous joueriez votre carrière et votre réputation pour une histoire d'amourridicule ! Avez-vous pensez à l'avenir que vous allez donner à ce jeunehomme ? J'ai fait abstraction de votre vie privée en vous engageant parceque je savais à quel point vous étiez brillante mais c'est allez trop loin ... »

Continue Reading

You'll Also Like

3.4M 124K 109
[ chronique terminée ] De sa vie paisible à celle pleine de regrets, aveuglée par ces sentiments Neyla fera-t-elle les bons choix ?
634K 17.3K 49
FOREVER 1 Souviens-toi Sortie en auto-édition ÉLU par les lecteurs "Meilleur Scénario ROMANCE " aux WFTD AWARDS 2015 Histoire : « Je m'appelle...
197K 12.5K 20
Helena une jeune fille de 20ans qui vois sa vie basculer du jour au lendemain à cause d'une erreur de son père. Obligé de travailler pour survivre et...
The Roof By Peacock

General Fiction

5.3K 234 48
Une rencontre sur un toit. Cliché, non? La suite, elle, est loin de l'être.