Lâcher Prise

Bởi lauramassi115

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Mariella a tout pour plaire : Multimillionnaire a seulement vingt-sept ans, elle gère ses entreprises d'une... Xem Thêm

Chapitre I - Une femme de pouvoir
Chapitre II - Une conférence intéressante
Chapitre III - Un nouveau travail
Chapitre IV - Un geek attachant
Chapitre V - Première tentative
Chapitre VI - Apprendre à se connaitre
Chapitre VII - Percer la carapace
Chapitre VIII - Petites confessions
Chapitre IX - Premières interrogations
Chapitre X - Un fantôme du passé
Chapitre XI - Un métier inattendu
Chapitre XII - Une nouvelle tentative
Chapitre XIII - Une relation cachée
Chapitre XIV - Un diner plutôt compliqué
Chapitre XV - Se changer les idées
Chapitre XVI - L'amour est là où on ne s'y attend pas
Chapitre XVII - Une interview osée
Chapitre XVIII - Rencontre avec la matriarche
Chapitre XIX - La vie de Miss Mills
Chapitre XX - Voyage en amoureux
Chapitre XXI - De surprises en surprises
Chapitre XXIII - La fin d'une grande dame
Chapitre XXIV - Apparitions publiques
Chapitre XXV - Un renvoi prévisible
Chapitre XXVI - Prise de conscience
Chapitre XXVII - Réception au sommet
Chapitre XXVIII - Une erreur magistrale
Chapitre XXIX - Sauver l'entreprise familiale
Chapitre XXX - Revenantes
Chapitre XXXI - Confrontations musclées
Chapitre XXXII - Soupçons
Chapitre XXXIII - Un complice prit sur le fait
Chapitre XXXIV - Prise au piège
Chapitre XXXV - Au fil des années ...
Chapitre XXXVI - Comprendre et apprendre
Chapitre XXXVII - Des secours inattendus
Chapitre XXXVIII - Le choix
Chapitre XXXIX - Condamnation
Epilogue
Remerciements

Chapitre XXII - Une protection plutôt mal vue

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Bởi lauramassi115

John accourut pour la rejoindre te la prit dans ses bras tandis que le concierge, attiré par ce vacarme vint s'agenouiller vers la victime pour lui porter les gestes de premiers secours :

« - Il est vivant, hurla-t-il. Son pouls est faible mais il est vivant.

- J'ai prévenu les secours, cria John. Il ne devrait plus tarder. Qu'est-ce qu'on peut faire ?

- Pas grand-chose malheureusement. Il faut prévenir la police. Je doute que cette explosion soit accidentelle. Il faut leur demander d'ouvrir une enquête à mon avis. »

La panique de Mariella s'accentua tandis que les sirènes des pompiers et celles de la police faisaient leurs entrées. Très rapidement les secours prirent en charge le blessé et l'accompagnèrent vers l'hôpital le plus proche. Le commissaire Martin, informé de l'incident arriva ensuite sur les lieux et vint faire le premier rapport à Mariella :

« - Il semblerait qu'on est placé un engin explosive dans la portière de votre voiture. Tant est si bien que lorsque l'homme a ouvert la porte, tout a explosé ...

- Il s'agit de mon père, lui dit la présidente les larmes aux yeux.

- Je suis vraiment désolé pour votre père. Est-ce qu'il va s'en sortir ? Demanda Franck.

- Je ne sais pas. Il a été emmené par les pompiers. Vous pensez que c'est le psychopathe ? C'est moi qui étais visé, n'est-ce pas ? C'est après moi qu'il en avait ?

- Je ne peux pas le confirmer mais il y a de très grandes probabilités Mariella, je vous le confirme.

- Mais jusqu'où faudra-t-il aller pour que quelqu'un fasse quelque chose ? Commença à hurler John. Son père à presque failli mourir et vous, vous êtes là à ne rien faire. Il faut que vous arrêtiez ce criminel avant que Mariella ne soit tué !

- Nous faisons tout notre possible, je vous l'assure, monsieur Graham. La sécurité de Mademoiselle Mills est ma priorité. Nous allons d'ailleurs de ce pas, vous placer sous protection policière ....

- Non, Hurla Mariella. Vos services ne servent à rien. Je vais me débrouiller par moi-même. Maintenant si vous voulez bien me laisser, je dois me rendre à l'hôpital pour prendre des nouvelles de mon père. John, dit-elle en se tournant vers lui. Tu devrais rentrer. Je t'appelle quand j'ai du nouveau. »

Le jeune homme hocha la tête, partagé entre l'envie de la suivre pour la protéger et l'épauler dans ces moments difficiles et entre le besoin de rentrer pour s'occuper de sa mère souffrante.

Il la quitta à regret sachant que sa mère était avec elle et qu'il ne pouvait pas abandonner la sienne. Il rentra chez lui rapidement et Xander se précipita vers lui avec une mine décomposée :

« - L'infirmière a dû appeler les pompiers. Maman a fait un malaise et elle est inconsciente.

- Ce n'est pas vrai ... » Souffla-t-il très en colère de l'avoir laissé seule. Il emporta son frère dans sa voiture et tous les deux prirent le chemin de l'hôpital pour avoir des nouvelles de leur mère. John envoya un message à Mariella pour l'informer de la situation et la prévenir qu'il ne pourrait pas la rejoindre pendant un moment.

A peine arrivé, le médecin les prit en charge et leur expliqua l'état de madame Graham :

« - Je suis vraiment désolé mais son état à encore empiré. Le cancer a progressé et son corps ne réagit plus au traitement. Je pense que nous devrions la transférer dans une unité de soins palliatifs. Ils pourraient soulager sa douleur mais vous devez vous préparer au pire.

- Non, je refuse de faire ça, hurla John. Elle n'est pas encore condamner, il y a encore un espoir. Dites-moi qu'on peut faire quelque chose pour la sauver !

- Je suis désolé monsieur Graham. Je sais à quel point vous tenez à elle mais nous avons fait tout ce que nous pouvions. Lui imposer d'autre traitements à ce stade ne ferait que la fatigué davantage.

- Je refuse qu'on la place dans un service pour mourant où personne ne s'occupera d'elle !

- Je peux vous garantir que nous avons des personnes très compétentes qui veilleront sur elle jour et nuit. Si vous y mettez le prix, elle bénéficiera de très bons derniers jours ... »

John sentit la colère montée en lui en entendant ses paroles et le saisit par le col avant de le coller contre le mur. Il était hors de lui et ne pouvait plus se contrôler mais Mariella, qui avait été appelé par Xander intervint juste à temps pour l'empêcher de commettre l'irréparable. Elle posa les mains sur les bras de John et le fixa intensément :

« - John, calmes-toi ! Regardes-moi ! Lâche-le sinon tu vas avoir encore plus d'ennuis. Penses à ta mère et à ton petit frère. Ils ont besoin de toi. Je vais m'occuper de tout, je t'en prie !

- Qu'est-ce que tu fais ? Tu ne devrais pas être avec ton père ? Dit-il en resserrant sa prise autour du cou du médecin, les yeux remplis de haine.

- Les médecins s'occupent de lui. Nous devons attendre qu'ils aient fini. Xander vient de m'appeler. Une chance que ta mère soit dans le même hôpital que mon père. En attendant, je suis venue voir comment tu allais et crois-moi, tu ne peux pas faire ça. Je vais m'occuper de tout, lâche-le. »

Il la regarda encore quelques instants avant de songer qu'elle avait entièrement raison. A quoi bon gâcher son avenir pour un médecin véreux qui n'en valait pas la peine ?

Il relâcha le docteur avant de s'éloigner pour aller rejoindre sa mère. Mariella interpella le médecin et le força à entrer dans son bureau.

« - Il est inutile de vous préciser que rien de ce qui vient de se passer n'a eu lieu ?

- Je vous demande pardon ? Répondit le médecin toujours légèrement sous le choc.

- Vous m'avez parfaitement comprise. Si vous oubliez ce petit incident, je m'engage personnellement à faire une grosse donation à ce service. Je ne voudrais pas que la vie de Monsieur Graham soit chamboulée par ce petit incident. »

Le médecin comprit tout de suite où était son intérêt et hocha la tête :

« - Mes associés vous appelleront pour tout organiser, dit-elle en ouvrant la porte avant de se retourner vers lui. Ah, j'allais oublier. Faites attention à vos agissements, monsieur e docteur car j'ai de très bons détectives qui pourraient fouiller longuement dans votre vie et trouver vos pires défauts. Si jamais vous refaites du chantage à l'un de vos patients, je le saurais et croyez-moi, j'en finirais avec vous. Est-ce bien clair ?

- Oui, madame mais quand j'ai dit ça, je le pensais vraiment. Comment croyez-vous que monsieur Graham va payer les frais médicaux des soins palliatifs ? Victoria Graham doit déjà plus de deux cents mille dollars à cet hôpital !

- Je vous demande pardon ? Comment est-ce que c'est possible ?

- Quand j'ai repris son dossier il y a deux mois, les dettes avaient déjà commencé. Ce n'est pas moi qui gère ce genre de chose habituellement puisque nous avons un service comptabilité mais quand je lui en ai parlé, elle mais dit que ces comptes étaient au plus mal et qu'elle paierait bientôt.

- Je vois ... Murmura Mariella. Ne vous en faites pas, je vais m'occuper de tout. Je veux qu'on la transfère immédiatement dans le service approprié et qu'elle reçoive les meilleurs soins. Attention, je veille personnellement sur cette femme et s'il lui arrive quoique ce soit je vous en tiendrai pour responsable. Vous devez connaitre ma réputation, n'est-ce pas monsieur Right ?

- Oui, madame. Je la connais très bien mais il nous faut l'accord écrit d'un membre de la famille

Pour faire un transfert. De ce que j'ai vu, son fils est opposé à cette décision.

- Je m'occupe de ce léger contretemps. Faites ce que je vous dis et immédiatement. »

Elle sortit de la pièce, furieuse de savoir que la situation économique des Graham était encore pire que ce que Victoria avait annoncé. Elle appela son comptable pour qu'il règle tous les frais médicaux de la famille puis fila retrouver sa mère pour avoir des nouvelles de son père.

Elle communiquait avec Xander par messages pour savoir si John s'était calmé. Hélas, ce dernier était partagé entre la colère et le chagrin de devoir accepter qu'il ne restait que peu de temps à la femme qu'il aimait le plus. Mariella lui jura de venir le retrouver dès que cela serait possible.

Un médecin urgentiste vint alors à la rencontre des Mills pour les informer de l'état de Karl :

« - Vous êtes de la famille de Karl Mills ?

- Oui, je suis fille, commença la jeune femme et voici ma mère, Koralie.

- Le patient souffre de plusieurs brulures aux seconds degrés. Heureusement pour lui, il a eu extrêmement de chance et devrait s'en sortir rapidement. Le souffle de l'explosion la projeter en arrière et il s'est congé la tête donc il a une commotion cérébrale. Nous avons drainé l'œdème et nous attendons qu'il reprenne connaissance mais ces jours ne sont plus en danger.

- Merci beaucoup docteur. Vous ne savez pas à quel point nous sommes rassurés.

- Je peux l'imaginer, continua le docteur. Il faudra plusieurs jours pour que nous soignons ses blessures et voir les effets que la commotion a eu sur son cerveau mais nous sommes très optimistes. »

Mariella et sa mère se prirent toutes les deux dans les bras et se sentirent soulagés par cette annonce. Elle laissa Koralie aller retrouver son mari tandis qu'elle décida de prendre leur sécurité en main. Bien qu'elle ait chassé cette pensée jusqu'à aujourd'hui, elle décida d'appeler son vieil ami Pedro et de lui demander son aide :

« - Mariella, est-ce que tu vas bien ? lui dit l'homme. Tu as une petite voix et nous venons d'entendre aux informations qu'une voiture avait explosé près de chez toi ...

- Oui, c'est justement la raison pour laquelle je t'appelle. Il s'avère que la voiture qui a explosé est la mienne et que mon père a été grièvement blessé dans cette tentative.

- Mariella ! Ça ne peut pas continuer ! Il te faut une protection rapprochée.

- Oui, je suis d'accord avec toi et c'est ce que je te demande maintenant. Est-ce que certains de tes hommes pourraient s'occuper de notre sécurité.

- Allons ma petite ! Tu sais que je te considère comme ma fille. Je vais mettre les meilleurs sur ce coup-là et tu ne risqueras plus rien. Dis-moi juste qui tu veux qu'on protège en plus de toi et je ferais le nécessaire. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.

- Je te remercie Pedro. Vraiment, il faudrait que tu protèges mes parents et mes amis et deux jeunes hommes dont je vais t'envoyer les noms.

- Si on te demande quoique ce soit, je n'interviens pas dans cette protection, d'accord ? Je ne voudrais pas que tu sois associé à mes affaires louches dans la presse...

- Nous sommes déjà associés depuis longtemps et ce que tu fais ne regardes que toi ... »

Mariella rentra dans le bâtiment et alla rejoindre John pour voir comment il allait. Elle le trouva au chevet de sa mère, li tenant la main :

« - Xander est allé se chercher à manger, murmura-t-il d »une voix à peine audible. Regardes-la Mariella, je ne sais plus quoi faire ... Je ne peux pas la laisser partir.

- C'est normal, lui dit-elle en s'accroupissant près de lui. C'est ta mère et tu l'aimes mais il arrive un temps où on doit accepter. Nous ne sommes que des humains et nous ne pouvons rien face à la maladie. Elle n'aimerait pas te voir dans un tel état.

- Je sais mais je refuse de la perdre ! Est-ce que tu t'es occupé du médecin ? Je ne voulais pas l'attaquer mais j'ai perdu le contrôle quand il a sous-entendu ...

- Laisse-tomber ! Je me suis occupée de tout mais il faut que nous parlions d'une chose très grave John. Je ne voulais pas te le dire parce que ta mère m'a fait promettre de ne pas en parler mais la situation économique de ton entreprise et de ta famille est au plus mal ...

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Je sais que nous ne gagnons plus autant qu'avant mais ...

- Ce n'est pas seulement ça, John ! Vous avez des dettes très importantes. La situation de secrets de Victoria est catastrophique. L'entreprise est en déficit. Ta mère devait plus de deux cents mille dollars à cet hôpital mais ne t'en fais pas ... »

Il se figea, choqué par ces déclarations. Comment avait-il pu passer à côté de choses aussi graves ?

« - Ne me dis pas que tu as réglé la note ? Demanda-t-il perplexe.

- Bien sûr que si ! J'ai aussi régler tous les frais nécessaires à son hospitalisation en soins palliatifs. J'ai demandé au médecin de la transférer dès aujourd'hui. Il faut que tu signes la demande.

- Arrêtes ça ! Hurla-t-il au bord de l'hystérie. Pour qui est-ce que tu te prends ? Tu crois que tout peux se régler avec un chéquier et un gros compte en banque. Qu'il te suffit d'apparaitre là pour nous sauver mais je vais t'expliquer une chose ni toi, ni ton argent ne pourrait jamais acheter ce que tu n'as pas : un cœur !

- Tu devrais te calmer et réfléchir à ce que tu dis ! Je sais que tu es aveuglé par ton chagrin et que j'ai fait beaucoup d'erreurs dans le passé mais ça ne te donnes pas tous les droits !

- Et toi le fait que tu sois riche, ne te donnes pas l'autorisation de décider de la vie des gens. Tu devrais partir et ne plus t'occuper de mes problèmes, je vais te rembourser tout l'argent que tu as dépensé pour ma mère même si ça doit me prendre des mois. »

Mariella se tut, incapable de comprendre l'attitude de John. Elle était très blessée de voir qu'il la pensait vénale et manipulatrice. Elle sortit de la chambre en pleurant et rentra chez elle pour se reposer, prévenant sa mère au passage.

Les jours passèrent et l'état de Victoria s'empira. John s'en voulait terriblement d'avoir chassé aussi méchamment sa compagne, réalisant que cette dernière ne voulait que l'aider mais il en avait assez de toutes ces difficultés entre eux. De son côté, le père de la jeune femme avait repris connaissance et allait de mieux en mieux. Pedro avait tenu sa promesse et un garde du corps avait été attribué à Néva et Aaron, un autre pour ses parents et encore un autre pour elle. Un dernier était en charge de s'occuper de John et Xander mais faisant en sorte de rester à distance sur les recommandations de Mariella qui craignait réellement pour leurs vies.

« - Bonjour, Mariella, lança le médecin Brown, l'urgentiste qui avait pris en charge Karl lors de son passage à l'hôpital. Comment vas votre père ?

- Docteur Brown ! Dit-elle en réceptionnant son café dans la machine à café. Il va beaucoup mieux merci. Je pense qu'il devrait sortir dans les deux prochains jours.

- Après deux semaines seulement de convalescence, c'est vraiment génial !

- Les brulures ont bien cicatrisés et l'œdème est complètement résorbé. Nous vous devons une fière chandelle. C'est grâce à vous. Vous vous en êtes bien occupés.

- Je n'ai fait que mon travail mais si vous voulez vraiment me remercier, vous pourriez accepter

Une invitation à diner avec moi un de ces soirs ? »

Mariella, la regarda, surprise et légèrement gênée par cette invitation. Elle n'avait vraiment pas la tête à la séduction ces derniers jours. Elle jonglait au mieux entre le travail et l'hôpital pour essayer de ne pas penser à John et à la peine qu'il ressentait car elle n'avait qu'une envie courir le rejoindre et le prendre dans ses bras pour le réconforter.

« - Je ne voulais pas vous mettre mal-à l'aise, je suis désolé.
- Ce n'est pas ça, je vous assure. Vous êtes vraiment adorable et il y a quelques temps, j'aurais très facilement accepté mais j'ai un petit ami et je tiens vraiment à lui.

- Je comprends. J'aurais dû deviner qu'une aussi jolie et célèbre femme n'est pas disponible.

- Si vous faites référence à ce qui passe dans les journaux en ce moment, je peux vous garantir que je n'ai aucun lien avec la mafia. Monsieur Reyes et moi-même faisons des affaires tout à fait légales...

- Je ne douterais jamais de vous ! Mais vos gardes du corps ne passent pas vraiment inaperçus dans les couloirs de l'hôpital et maintenant les journalistes associent vos tentatives de meurtre avec ce milieu. Faites attention à vous, la réputation et les « on dit » font parfois très mal ...

- Je sais mais je peux vous assurer que ça n'a aucun rapport !

- Mariella ! Hurla soudain une voix derrière eux. Dieu merci tu es là. Je t'ai cherché dans presque tout l'hôpital ! Il faut que tu viennes vite. Maman va très mal et John aussi. »

Mariella sentit son cœur s'accélérer en pensant au mal-être que pouvait ressentir son compagnon. Elle s'excusa auprès du docteur Brown et suivit Xander dans l'unité de soins palliatifs.

« - John à signer la décharge quelques heures après votre dispute, lui dit le garçon comme s'il avait lu dans ses pensées. Tu aurais dû le voir depuis deux semaines. On dirait un fantôme. J'ai voulu t'appeler mais il me l'a interdit. Je crois qu'il s'en veut beaucoup et que tu lui manques mais il est bien trop fier pour l'admettre. Il me tient éloigner de tout mais je sais que maman n'en a plus pour longtemps. Je veux la voir, Mariella, s'il te plait.

- Je vais m'occuper de ça. Ne t'en fais pas... »

Elle entra dans la chambre de madame Graham et eut un mouvement de recul lorsque le regard de John plongea dans le sien. Il était d'une pâleur à faire peur et de grandes cernes se dessinaient sous ses yeux. Aucun mots ne sortait de la bouche ni de l'un ni de l'autre amant. Ils restèrent là quelques instants à s'observer l'un l'autre attendant de voir qui ferait le premier pas. La jeune femme s'avança vers lui et prit sa tête dans ses mains pour la serrer contre son ventre. Il accepta enfin de lâcher prise, conscience que ses forces arrivèrent à ses fins et l'encercla pour la serrer plus fort. Elle l'invita à se lever et à sortir pour que Xander puisse profiter d'un moment seule avec sa mère.

« - Allons manger un morceau. Je vais prendre soin de toi, souffla-t-elle tandis que le jeune homme se levait et s'agrippait à elle de toute ses forces.

- Je te demande pardon, je ne suis qu'un crétin ... J'ai très mal, Marie ... J'ai mal »

Ce nouveau surnom l'électrisa. Jamais auparavant, il ne l'avait appelé de la même façon que Jeremiah et elle crut manquer d'air en l'entendant mais elle se re-saisie car elle sentait bien qu'il allait avoir besoin d'elle plus que jamais.

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