REBELLE

By Revelaworld

10.1M 887K 148K

On a l'habitude de dire que chaque famille est différente d'une autre. Oui partant de la composition d'une fa... More

Intro
PARTIE. 1
PARTIE. 2
PARTIE 3
PARTIE 4
PARTIE. 5
PARTIE 6
PARTIE. 7
PARTIE 8
PARTIE. 9
Bonne fête
PARTIE: 10
PARTIE. 11
PARTIE. 12
PARTIE. 13
PARTIE. 14
PARTIE. 15
PARTIE. 16
PARTIE. 17
PARTIE. 18
PARTIE. 19
PARTIE. 20
PARTIE. 21
PARTIE. 22
PARTIE. 23
PARTIE. 24
PARTIE. 25
PARTIE. 26
PARTIE. 27
PARTIE. 28
PARTIE. 32
PARTIE. 30
PARTIE. 31
PARTIE. 33
PARTIE. 34
PARTIE. 35
PARTIE. 36
PARTIE. 37
PARTIE. 38
PARTIE. 39
PARTIE. 40
PARTIE. 41
Miss you !!!
PARTIE. 42
PARTIE. 43
PARTIE. 44
PARTIE. 45
PARTIE. 46
PARTIE. 47
Au delà du destin
PARTIE. 48
PARTIE. 49
Info
PARTIE. 50
Happy New Year
TOME II
TOME II: PARTIE 1
TOME II: PARTIE. 2
TOME II: PARTIE. 3
TOME II : PARTIE. 4
TOME II : PARTIE. 5
TOME II: PARTIE. 6
TOME II: PARTIE. 7
TOME II: PARTIE. 8
TOME II: PARTIE 9
TOME II: PARTIE. 10
TOME. II : PARTIE. 11
TOME II: PARTIE. 12
TOME II: PARTIE .13
TOME II: PARTIE. 14
TOME II: PARTIE. 15
TOME II: PARTIE. 16
TOME II : PARTIE. 17
TOME II: PARTIE 18
TOME II: PARTIE 19
Ramadan Mubarack
TOME II: PARTIE. 20
TOME II: PARTIE 21
TOME II: PARTIE. 22
DEWENATY
TOME II: PARTIE 23
TOME II: PARTIE 24
TOME II: PARTIE 25
TOME II: PARTIE. 26
TOME II: PARTIE. 27
TOME II: PARTIE. 28
TOME II: PARTIE . 29
TOME II: PARTIE. 30
TOME II: PARTIE. 31
TOME II: PARTIE. 32
TOME II: PARTIE. 33
INFO
TOME II: PARTIE. 34
TOME II: PARTIE. 35
TOME II : PARTIE. 36
TOME II: PARTIE. 37
TOME II : PARTIE. 38
TOME II: PARTIE. 39
TOME II: PARTIE. 40
TOME II: PARTIE. 41
TOME II: PARTIE. 42
TOME II: PARTIE. 43
REBELLE TOME II: PARTIE. 44
TOME II: PARTIE. 45
TOME II: PARTIE. 46
TOME II: PARTIE. 47
TOME II: PARTIE. 48
TOME II: PARTIE. 49
Ramadan Mubarak
TOME II: PARTIE. 50
TOME II: PARTIE. 51
TOME II: PARTIE. 52
TOME II: PARTIE. 53
Bonne fête !!!
TOME II: PARTIE. 54
INFO
REBELLE TOME II: PARTIE. 55
REBELLE TOME II: PARTIE. 56
TOME II : FINAL
INFO
Coming soon........
AFTER................
AFTER..........
En route pour une nouvelle aventure

PARTIE. 29

83.2K 7.6K 549
By Revelaworld

Après le diner maman préféra se retirer  nous laissant entre jeunes.  J’étais assise sur le canapé  avec  ma copine tandis que son  mari et son cousin partageaient le canapé de deux places faisant face à Sir.

_ Yow boy yangui fi di guena toye rek koula yoor temps yi (Toi petite tu es là toujours aussi bonne. Qui est ce qui prend soin de toi ces temps-ci) ?

_ Et ma petite Rosa ? Sortis-je pour ne pas avoir à répondre

_ Avec sa grand-mère nous voulions venir plutôt mais tu m’avais dit que ton grognon de patron te séquestrer très tard au bureau.

Je faisais signe à Elisa en lui faisant les gros yeux mais rien.

_ Alors c’est ce qui ce charmant monsieur tu dois être Galass celui qui veut l’épouser ? Je suis sa meilleure amie et jumelle Elisa.

_ Non je ne suis pas Galass, c’est monsieur Sy plus concrètement son patron grognon. Déballa Sir les traits tirés en se levant.

Tout comme moi, Elisa devenue tout aussi muette. Dans sa démarche de top model, il nous souhaitait bonne nuit en me rappelant notre séjour. …………………...............................................

_ Nous invitons des gens comme si ton frère avait épousé une fille de notre rang. Jamais je n’aurai imaginé avoir une fille de classe moyenne comme belle fille. Après cela les gens vont dire tellement de choses à notre sujet…………….

Ndèye Awa Thiam ne cessait de se lamenter comme d’habitude depuis que Nafy avait intégré sa famille. Sa belle-fille était devenue son bouquet émissaire pour tout ce qui arrivait de mal. Devant Bassirou et d'autres personnes extérieures, elle jouait à la belle-mère parfaite aimante attentionnée. Ne manquant jamais l’occasion d’organiser une fête, le retour de son gendre de Cincinnati fut un motif de célébration. Maktar Kassé marié à Ngoné depuis 1an, avait une bonne situation mais peinait toujours à faire extirper sa femme des griffes de ses beaux-parents : une condition de Miss Thiam. Elle préférait avoir sa fille à porter de main et par la même occasion garder un œil sur elle. Qui de mieux qu’elle pour connaitre le caractère de cochon de sa fille impolie ? Ngoné était à son image et Ndèye Awa savait ce qu’elle encourait en la laissant habiter loin d’elle surtout aux côtés d'un mari tel que Makhtar qui avait pour réputation d'être nerveux violent.

Si le mariage était basé sur l’amour, dans leur milieu l’amour est ce qui importait le peu et venait en second plan : Chez eux tout était question de convenance sociale.  Malgré que ce soit la grande amitié avec la mère de Maktar, avec son gendre ce n’était point l’amour fou. Déjà que sa mère ne lui avait pas laissé le choix de prendre la fille de sa grande amie député comme épouse, Maktar avait l’impression d’être marier au député et non à sa fille. Miss Thiam était celle qui prenait toutes les décisions concernant leur ménage. Juste avant le mariage, elle avait posé comme condition que Ngoné et son mari restent vivre chez elle 1an pour des raisons à dormir debout…….

Elle observa longuement sa mère émettre des appels avant de se lancer le coeur battant la chamade.

_ Yaye, pourquoi invites-tu des gens Maktar dit qu’il ne veut voir personne alors stp……

_ Ngoné ici c’est ma maison pas celle de Maktar pour me dicter quoi faire. Regarde-la, cette fille me sort vraiment par les narines qu’est-elle en train de faire ?  J’ai beau cherché je n’arrive pas à trouver ce que mon Bass a bien pu lui trouver.

: Maman ………….

Elle laissa tomber son portable et se tenu le cœur un moment en jaugeant sa belle-fille.

_ Combien de fois dois je te demander de ne pas m’appeler maman ? Ai-je l’air de ressembler à ta maman ? Non. Ai-je mis des stupides telle que toi au monde ? Encore moins. Tu ne peux rester dans tes appartements quand ton mari n’est pas là ? Est ce trop te demander? Tu ne fous rien dans cette maison mais  il faut toujours que tu viennes me causer des migraines ?

_ Je suis désolée….. Je voulais juste vous demander la permission d’aller rendre visite à ma mère …..

_ Le ciel soit loué jubila Miss Thiam en soulevant les mains en l’air. Nafy vas-y tu peux même y passer la nuit ça nous fera des vacances

_ Maman elle ne peut pas y aller. Tu oublies que quand Maktar est là, il m’interdit de sortir pour me traiter comme sa boniche elle n’a qu’à rester m’aider…. Aujourd'hui l'épouse de son frère passera la journée ici

_ Nafy tu as entendu ta belle-sœur ? En plus ne me dis pas que c’est ainsi que tu comptais aller rendre visite à ta mère. Que tu es démodée mon Dieu ! Tu sourires à mon fils des sommes faramineuses mais tu n'es pas fichue d'être à la hauteur côté mode.

_ Moi les rayures de son pantalon me donnent le tournis. Mais que pouvait-on attendre de toi ? Ta mère qui s’accapare du collier qu’on t’avait offert pour le mettre le jour de ton mariage en plus elle nous offre des wax et des ustensiles en plastiques qu’elle n’a même pas achetés mais gagné au tombola……….........

_ Ngoné ne me tue pas de rires j'ai été obligé de mentir pour sa sale tronche en offrant des Bazin de sa part aux proches mais tu rembourseras jusqu'au dernier centime y comprit l'or qu'on t'avait offert. ......

Alors qu’elle rigolait aux éclats aux moqueries de sa fille, la sonnerie de son téléphone l’interrompu. Un numéro masqué l’appelait. Elle décrocha néanmoins sur ses gardes ignorant de qui il pouvait bien s’agir.

_ Allo, Allo, Allo !

_ Ndèye Awa c’est Cheikh Yérim Sy à l’appareil.

Le temps suspendu son vol un instant au cours de laquelle, elle se rappelait de la dernière fois qu’ils avaient eu une conversation et qu’il l’avait appelé par son prénom et non par un pronom personnel.  Sous le regard interrogateur de sa fille et belle fille elle alla s’enfermer dans le bureau de son mari, ou il gardait férocement l’approvisionnement en or de ses bijouteries dans un coffre-fort bien encastré et dissimulé dans le mur.

_ Il t’aura fallu plus de 20ans pour m’appeler. Daigna t-elle enfin répondre ironiquement même si c'était le désordre dans sa poitrine.

_ Je veux te voir.

_ Pourquoi ? Tu ne veux pas me dire.

_ Pas au téléphone. Une voiture passera te prendre dans une vingtaine de minutes.

_ Qui te dit que…….

_ Je déteste me répéter. Tu as intérêt à venir !

Sans qu’il ne la laisse le temps de répondre il avait déjà raccroché.

A la hâte, elle s’était maquillée sobrement pour enfiler une veste en pagne tissu et une robe en lin avec de grosses lunettes de soleil puis s’engouffra dans la voiture qui l’attendait devant son domicile. Sans connaitre la destination, elle vu le chauffeur prendre l’autoroute pour sortir de Dakar. Ils avaient roulé environ une bonne heure avant qu’elle ne reconnaisse l’endroit : Lac rose.  Juste pour parler son ex-mari l’avait fait venir jusqu'à cet endroit.  Avec ses gardes, il l’attendait sur une pleine et sur le coup elle le maudit quand le sable envahit l’intérieur de ses chaussures de marque. Un simple signe de la main de leur patron avait suffi aux gardes pour s’éloigner. Elle n’apercevait aucune autre silhouette à la ronde et en un moment elle prit peur.

« Et s’il voulait me tuer ? Nous sommes seuls ici. Ils pourraient bien le faire et m’enterrer sans laisser de trace »

Comme s’il lisait dans ses pensées son ex-mari lui répondit tout sourire en remettant bien en place ses lunettes de soleil.

_ Ce n’est pas l’envie qui manque mais je ne me salirai pas les mains surtout pour toi !

_ Alors comme ça Cheikh tu m’as reconnu ?

Sa manière hautaine qui faisait autre fois son charme irrita Yérim. Et pourtant cette arrogance il le retrouvait tous les jours chez son fils.

_ Tu n’as pas changé 

_ Je crois surtout que tu ne remarques pas les changements j’ai beaucoup changé.

_ Tu as toujours beaucoup autant d’égo certes mais tu n’as pas changé d’un poil.

_ Tu ne vois que mon égo comme toujours ça prouve que c’est toi qui n’a pas changé.

Elle était piquée au vif !

_ Je ne suis pas d’humeur pour une dispute

_ Peut-être que donner son avis équivaut à se disputer pour toi mais moi j’exprime toujours mon opinion

_ Il faut toujours que tu aies le dernier mot pas vrai

_ Eh bien avec toi oui.

_ Si ça peut te faire sentir importante alors le rêve est permis ! Tu sais le jour où tu nous as quitté définitivement, je me suis juré de ne plus jamais te parler ou t’avoir en face de moi malgré cela tu m’as contrainte à te voir aujourd’hui ……

_ Va droit au but ! Si tu m’as fait venir jusqu’ici ce n’est pas pour parler de moi.

_ Pourquoi es-tu sans scrupule ? Pourquoi es-tu obligée de tirer profit de tout et de n’importe qui sans arrêt. Avec toutes tes messes basses n’as-tu donc pas assez d’argent pour vivre sans que tu n’aies besoin d’en soutirer à mon fils ?

_ Attention Cheikh à ce que tu dis Hamdel est aussi mon fils ! Il ne t’appartient pas ce n’est pas ta propriété exclusive.

_ Ton fils et tu n’as pas honte de l’acclamer haut et fort maintenant ? Je te connais tu es une véritable vipère pire qu’une sangsue. Tu veux profiter de la vulnérabilité de mon fils pour t’accaparer de ses biens. Tu n’as que faire de lui si ce n’est son argent sa prestige. Une chose Ndèye Awa Thiam n’oublie jamais que les biens de Sir m’appartiennent ! Je ne me suis pas tuer à la tâche avec d’énormes sacrifices et parvenir à mes fins pour que des parasites de ton genre vivent à mes dépends. Est ce clair?

_ Tu peux dire tout ce qui te plaira mais ma relation avec mon fils ne te concerne pas. Et je loue le ciel que malgré votre forte ressemblance qu’il ait un cœur tout ce que tu n’as pas. Hamdel fera tout ce que je veux qu’il fasse car je l’ai mis au monde.

_ Dans la vie il n’y a pas que l’argent.  La confiance l’honneur le respect tu n’as jamais su que ceux sont des valeurs qui ont un sens.

_ Pourquoi m’as-tu fais venir pour m’humilier ? Aujourd’hui je suis contente de voir que je ne suis pas le seul mauvais parent que puisse avoir Hamdel.  Qu'as tu fais pour Hamdel tu l'as transformé en statue dépourvu de sentiment qui maltraite et renie pour un rien. A force de vouloir le changer en toi il finira comme toi seul froid malgré la richesse. Tu ne vaux pas mieux que moi Cheikh Yérim. Oui j’aime l’argent mais ce n’est pas un crime à ce que je sache. Toi le grand et l’imminent Cheikh Yérim fils du grand et réputé juge Sy malgré votre fortune familiale et que tu as tout fais pour devenir milliardaire mais ça ne suffit pas tu cherches toujours le moyen de t’enrichir alors ne me fais pas passer pour le diable…….

_ Oui ma famille est fortunée mais j’ai su me départir du lot en créant ma propre richesse à la sueur de mon front. Seul le travail paye Ndèye Awa Thiam tout ce que tu ne connais pas. Nous sommes des érudits, des travailleurs, des nobles. Tu es toujours là à tirer profit de tout jusqu’à ton poste de député. Eva si j’avais un cœur comme tu l’as dit peut-être que tu me ferais de la peine. Regarde-toi toujours à aboyer comme une chienne que tu es député. A part ça qui te connais ? Qu’as-tu accompli ? Rien. Tu te rappelles de tes insultes comme quoi je t’avais rendu misérable ce jour où tu nous as abandonné ? Tu t’es bien leurré avoue ! Toi qui ferai tout pour avoir du pouvoir de la gloire de l’argent j’ai tout et toi rien. Partout à travers le Sénégal tu n’auras qu’à dire Cheikh Yérim Sy, Sir Hamdel Sy, Sir Khalil Sy, Hamdel Mustaf Sy, Abdel Assane Sy, Amdy Moustapha Sy pour que des portes s’ouvrent comme par magie. Nous avons la prestige  la gloire et la reconnaissance. Et par mon travail j’ai su me faire un nom à l’échelle international et je suis en train de pousser mon fils sur ce chemin. Avant ici on ne le connaissait comme faisant partie de la grande dynastie Sy comme mes frères puis le fils de Cheikh Yérim Sy maintenant le directeur Général du holding Sy and Co. Attend de voir la suite, je ne laisserai rien ni personne  le dévier de ce chemin tout tracé. Il est appelé à faire de grands choses comme son père. Nous ne faisons pas appel aux médias pour étaler nos accomplissements ils s’en chargent car nous ne faisons rien de commun. Nous ne payons pas les médias pour paraitre à la une. Au contraire ils payent pour avoir des infos sur nous. Nous n’apparaissons pas dans les tabloïds people en boite de nuit ou cérémonie infâme et jamais tu ne le verras.  J’ai donné une éducation parfaite à mon fils essaye d’en faire de même pour tes filles. Je ne me fais pas du souci pour Bassirou, ce gosse n’a rien pris de toi le ciel soit loué. Par contre du peu que j’ai eu à lire dans la presse de tes filles démontre à quel point tu peux être une mauvaise mère. Et rassure toi je préfère à que Hamdel soit seul qu'il tombe sur une femme telle sa mère. La solitude vaut mieux qu'une déception. En attendant profite bien l’honorable député tes jours à l’assemblée sont comptés. Dis-toi que c’est la dernière fois que je t’avertis arrête ton petit jeu !

Il la laissait planter là clouer sur le sable sans voix et décida d’appeler son fils dans sa voiture.

_ Oui papa

_ Sir ou est-ce que tu te trouves ?

_ Je m’apprêtais à partir chez David de là-bas je partirai à Horé Fondé

_ Arrêtes tout ce que tu es en train de faire et attends-moi !

_ D’accord papa.

Ce jeudi Néné était restée sagement chez elle afin de préparer ses affaires pour le départ du soir. Cette tâche terminée, elle restait cloitrée toute la matinée dans sa chambre. Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit trop perturbée par la réaction de son patron après la bourde d’Elisa et le comportement qu'il aura vis à vis d'elle. Pour l’avoir fréquenté elle savait que son patron pouvait devenir le plus cruel des tyrans si l’envie lui prenait.  Dès le premier appel du muezzin, elle s’était levée pour se laver et faire ces ablutions, ce furent ses bruits qui réveillèrent Amath qui dormait désormais au salon depuis le mariage de Cheikh. Aux premiers abords, il crut qu’il s’agissait d’un cambrioleur en s’armant du fil de la télé qu’il avait débranché. Quel choc il eut en voyant Zahra prier.
Elle priait certes mais pas tous les jours. Elle n’était assidue à la prière qu’en temps de ramadan. Elle ne priait que si besoin se faisait ressentir qu’elle ait un problème ou souhaite quelque chose. Couchée sur son lit, elle rallumait son téléphone qu’elle avait éteins depuis la veille et vu les nombreux appels de la personne qu’elle évitait : Hulk.

_ Tay rek lay dé (C’est aujourd’hui je vais mourir) murmura-t-elle pour ouvrir le message.

« RETROUVE MOI A LA CORNICHE VILLA N°123 EN FACE **** A 15H PRECISE »

_ Même dans un message tu terrorises les gens. Emit-elle en ouvrant la porte de sa chambre pour aller boire.

Oumou Kalsoum qui étaient en cuisine avec Sophie se tenu la bouche en la voyant.

_ Zahra loy deff fii pour mane heuy gua (Zahra que fais-tu là je pensais que tu étais au boulot).

_ Kagne gua amé Alzheimer dagua faté ni dama wara dem Horé Fondé (Depuis quand es-tu atteinte d’Alzheimer as-tu oublié que je dois partir à Horé Fondé)

Sophie resta muette. Ces mois de cohabitations avec eux lui avait appris une chose très importante se tenir à carreaux de leurs histoires familiaux surtout quand le sujet tournait autour de Néné Gallé la princesse rebelle de la maison.  De nature silencieuse, elle avait bien pris le temps de les observer. Avec tout ce qu’on reprochait à Zahra, contrairement à ses sœurs, elle ne s’immisçait pas dans son ménage. Les membres Fall pouvaient s'entretuer mais il suffit qu'un élément extérieur s'en prend à l'un d'entre eux pour faire bloc et faire mordre la poussière à ce dernier.

_ Wa yaye ligua deff demb noko meuné (En parlant maman ce que tu as fait hier c’était pourquoi ?) 

_ Zahra ne me soule pas avec ça ton père s’en est déjà chargé. Va plutôt faire ta valise. J’espère que tu passeras voir ma famille à Daraa Djolof………

_ Tu es trop marrante aller voir une famille dont toi tu n’es jamais allée rendre visite.

_ Dans ce cas  passe chez ta tante Amnis Saleh récupérer les tissus qu'elle devait m’envoyer….

_ Tu veux que j’aille jusqu’en Mauritanie juste pour tes tissus ?

_ Zahra si tu vas jusqu’à Horé Fondé donc tu peux aller à Kaédi ce n’est pas loin tu n’auras juste qu’à traverser le fleuve. Allez fait ça pour ta maman qui prie pour toi jour et nuit, tu vas le faire n’est-ce pas photocopie en couleur de sa maman ?

_ C’est bon arrête de m’amadouer je ne te promets rien je verrai une fois arriver. S’en est ou votre repas je dois partir avant 15h…………….

_ Que se passe-t-il papa ? Pourquoi m’as-tu demandé de t’attendre? Tout va bien ?  Se décida-t-il à demander vue que ce dernier l’observait sans rien dire depuis une quinzaine de minutes comme s'il essayait de le sonder.

_ Tu sais depuis tu étais petit à chaque fois que tu étais en colère ou tendu tu venais me voir pour partager avec moi tous tes problèmes absolument tous tes problèmes avec moi.

_ Et c’est toujours valable aujourd’hui quand je suis en colère quand j’ai un doute ou que je me sens mal c’est toi que je viens voir papa

_ Non Hamdel tu ne fais plus ça je me rends compte que tu as grandi Hamdel maintenant tu sais gérer les responsabilités et régler tes problèmes toi-même.

_ Papa qu’est-ce que tu veux dire je ne comprends pas ?

_ Mon fils tu as le droit de prendre tes propres décisions mais cependant es-tu vraiment certain de prendre les bonnes décisions ?

Il devenu silencieux complètement perdu. Devant lui son père s’était levé pour faire les cent pas.

_ Ndèye Awa Thiam !

Quand il entendu le nom de sa mère son cœur rata un battement qui le fit décoller du sofa.

_ Tu donnes de l’argent à une femme comme Ndèye Awa Thiam ? Je l’ai vu sur tes relevés de compte. Ce dernier mois tu lui as transféré beaucoup d’argent sur son compte. Hamdel cette femme était mon épouse ce n’est pas une bonne personne. Et toi tu fais tout cela pour elle pourquoi ? Pour quel raison fais-tu ça pour elle ?

_ Parce qu’elle en avait besoin papa.

_ Elle n’est pas dans le besoin.

_ C’était soit ça soit voir le rêve de mon frère brisé. Elle était contre le mariage et pour faire passer la pilule j’ai dû mettre la main à la poche….

_ Ce n’est pas la première fois que je suis au courant des transferts que tu lui fais régulièrement mais cette forte somme que tu lui as donnée dernièrement me chagrine car elle ne le mérite vraiment pas. Tu te rends comptes de quel genre de mère tu as ? Elle ne vit que pour l’argent. Elle vendrait son âme pour des sous. Hamdel entre nous l’argent n’est pas important, je ne m’inquiète pas que tu puisses donner des millions aux nécessiteux ou associations. Ta mère ne va jamais me laisser vivre en paix. Je m’étais juré de ne plus revoir ou reparler à ta mère depuis son abandon mais aujourd’hui elle m’a fait rompre ma promesse. Elle m’a avoué être contente car j’étais aussi un mauvais parent qui ne valait pas mieux qu’elle. J’ai toléré ça tu sais pour toi uniquement……………………………………

_ Papa ne t’en fait pas. Je vais régler ça !

Couverts, serviettes, glaçons pillés elle ne savait plus où se donner la tête. Pour la circoncision de son fils elle avait pris quelques jours étant donné qu'elle avait toujours retardé l'échéance contrairement à ses aînés. Jouer à l'infirmière n'était pas de tout repos : il fallait dorloter, faire manger assouvir à tous les chichis du petit prince de la maison. Cependant cette corvée n'était rien comparée à une visite de Hamdel chez eux. Ayant habitée chez les Mbaye, chez Alma elle en avait côtoyé des gens de toutes sortes mais jamais comme Sir Hamdel Sy. Elle le trouvait même plus ténébreux que son mari à leur rencontre.

A l'unanimité au sein du groupe c'était le Lord. Déjà avec son prénom Sir puis sa manière d'être, de faire, de parler. Il ne se gênait jamais à dire ce qu'il pense. Toujours avec un caractère très froid, quand il passait quelques parts il y laissait sa marque indélébile. Aux premiers abords beaucoup le prenait pour un frimeur comme elle quand elle l'avait entendu dire à l’hôtel qu'il ne ramassait pas ce qui est tombé par terre alors qu'il avait fait tomber une montre de luxe: montre d'ailleurs que son frère Bakary avait récupéré au près du serveur.  Quand son mari lui fit savoir qu'il était dans un projet solaire et que ce dernier allait passer la journée chez eux pour se rendre directement après dans un village, elle n'en dormit presque pas.

Une journée avec Sir signifiait mets et services répondant à ses critères et normes. Avec Lord Sy tout devait être carré et précis. Au moins elle n'avait pas beaucoup à se plaindre de lui. Bizarrement elle était la seule femme de leur bande avec qui il s'entendait bien et ne remontait pas les bretelles quand l'envie lui prenait. Il fallait aussi avouer que David ne permettait à personne de manquer de respect à sa femme. Si Thioro l'épouse de Leyti le qualifiait de méchant, Nancy elle y allait carrément plus fort en le définissant de sans cœur, rancunier. Entre eux deux ce n'était pas l'amour fou et ils ne s'en cachaient vraiment pas. Malgré qu'il soit très ami avec Chérif, Sir ne pouvait supporter Nancy. Elle avait beau essayé de tirer les vers du nez à son mari sur leur contentieux mais David lui avait carrément fait savoir que ce n'était pas ses affaires et qu'il n'y avait rien à savoir. Le contraire l’aurait surprise. Après 10ans de mariage, connaissant si bien son mari, Nassira savait qu'il ne démordrait pas. David n'était pas du genre à se mêler des histoires d'autrui et ne se gênait pas à conseiller à sa femme de faire pareil quand elle voulait coûte que coûte régler les problèmes au sein de sa famille. Sa belle-famille était un véritable sitcom qui prenait sa femme tantôt pour un avocat tantôt pour un juge. Leur maison était transformée en commissariat d'où chacun venait enregistrer sa plainte. Si ce n'était sa belle-mère Tchilo Sall qui appelait sa fille pour se plaindre, c'était les belles sœurs qui se déplaçaient afin qu’elle plaide leurs causes auprès de ses frères ……….

Depuis qu'elle avait préparé les enfants pour l'école elle n'était pas retournée dans sa chambre où dormaient paisiblement les hommes de sa vie préférant se prélasser sur le sofa de l'espace familial et suivre une émission téléshopping. C’est là endormie sur ce sofa que le retrouvait plus tard Djibril habillé d’un grand tee-shirt qui appartenait à ses frères qui la réveiller.

_ Présente, Présente…. Hurla-t-elle en ouvrant les yeux en sursaut

A force de rigoler, David faillit s’étrangler avec son eau. 

_ Je rêvais que j’étais à l’école. Aie j’ai mal à la tête quelle heure fait-il ?

_ 10h 25 Djibril ramène la télécommande je vais voir les infos

_ Pourquoi ne m’as-tu pas réveillé ?

_ Tu ronflais mon cœur t’étais fatiguée.

_ Pourquoi as-tu habillée Bambino de la sorte ?

_ Tu le connais comme tu es debout tu peux l’habiller à ta convenance. Ah j’oubliais Nancy a appelé, elle dit qu’elle va passer……………………

_ Quoi ? Tu as oublié que Sir venait

_ Et alors ceux sont de grandes personnes…….

Sous la douche, elle réfléchissait sur ce qu'elle devait cuisiner. Malgré le temps qu'elle cuisine dès fois il lui arrivait de se demander quoi préparer avec l'impression d'avoir fait toutes les recettes même si ce n’était pas le cas.

Depuis son retour, elle était restée coucher dans sa chambre se plaignant d’une migraine. Les rideaux de sa chambre tirés, la pièce plongée dans la pénombre, elle digérait difficilement les paroles de son ex-mari.  Elle émit un énième soupir à l’entente des coups à sa porte et pourtant elle avait été claire en disant ne vouloir voir personne. Résignée, elle hurla d’entrer depuis son lit sans bouger.

_ Miss Thiam !

Non il n’avait pas osé se dit-elle. C’était son imagination la voix de Cheikh Yérim la tourmentait même hors de son esprit. Elle alluma sa lampe de chevet et vu la copie de son ex-mari en plus jeune plus beau.

_ Sir ?

Elle semblait déboussoler. Après le père c’était le fils ne put-elle s’empêcher de penser. Aussitôt elle adopta un visage morne voulant limité les dégâts.  Décidément entre Sir et son père dès qu’on touchait à l’un c’était l’autre qui réagissait.

_ Ecoute fiston je suis malade et……………

_ Si tu es malade tu pars à l’hôpital je ne suis pas médecin ! Ecoute moi bien peu importe ce qui se passe entre mon père et moi ça ne te regarde pas ! De quoi te mêles tu ? Pour qui te prends tu pour interférer dans nos vies ? Tu oses dire que tu es meilleure que lui et qu’il est un mauvais parent ?

_ Mais qu’est-ce que tu racontes mon fils ? Entre ton père et moi…

_ Ce qui a pu se passer entre papa et toi n’est vraiment pas important. Je tiens à mettre les choses au clair. Ici je n’ai qu’un seul mauvais parent et c’est toi personne d’autre…

_ Assis toi Hamdel. Emit-elle en tapotant le lit

_ Je ne suis pas venu pour m’assoir. Aujourd’hui tu devras me répondre. Tu ne cesses de chercher à blesser mon père malgré qu’il t’ait rayé de sa vie. Que gagnes tu à faire tout cela ? Tu as quitté mon père il y’a plus de 30 ans maintenant car tu ne l’aimais pas et ça peu importe la raison. Tu ne cesses de m’énerver tu reviens encore et encore pour nous gâcher la vie à nouveau et j’en ai marre. Pourquoi ? Au nom de quoi d’une ex épouse ou d’une mère ?  Pourquoi l’avoir quitté alors ?

Fatiguée d’entendre, d’encaisser des reproches et offenses depuis ce matin, elle déballa tout ce qu’elle aurait aimé répondre à Cheikh Yérim si elle en avait eu l’occasion.

_ Parce que je ne voulais simplement et ne pouvais carrément plus vivre avec lui. Son chemin et le mien étaient différents. Je voulais avancer dans la vie mais en restant avec lui je serai devenue une simple femme au foyer à m’occuper de mon bébé. Et ça ce n’était pas ma destinée !!!

_ Que ce soit la dernière fois que tu oseras traiter mon père de mauvais parent sinon je ne répondrai plus de rien et tu peux tirer un trait sur mes chèques !!!

Juste pour venir à la corniche, ce chauffeur m’avait demandé 1500 de véritable profiteurs ces taximan. Quand ils savent que le client est coincé ils doublent les prix sans état d’âme.

_ Légui nak koy hare mou tidji coffre bi (Maintenant qui attends tu pour ouvrir le coffre)

Dans la hargne il ouvrit le coffre et sortit mes deux valisettes qu’il déposa sur le trottoir où des gens se promenaient ou faisaient du sport. Je m’asseyais non loin d’un vendeur de noix de coco sur un charriot. J’en prenais une et siroter l’eau sucrée à l’aide d’une pipette et faisais face à la plage qui me berçais de sa brise. Cet endroit m’était familier, il arrivait qu’on y atterrisse lors de nos promenades nocturnes avec Titi et les autres ou encore quand l’envie de faire du sport nous prenait.
Un béret blanc, un top longue manche noir, un pantalon slim gris et des bottines noirs je faisais ma belle face aux deux jeunes hommes qui bavaient littéralement sur moi. Plus je leurs accordai de l’importance, plus il renforçait la masse de poids qu’ils soulevaient faisant contracter tous les muscles de leurs corps. 

_ Que fait une déesse pareille seule avec ses bagages ?

_ Et comment s’appelle ce petit rayon de soleil ?

Quel toupet ! Leur numéro de charme à deux balles ne me faisait guère de l'effet. Si au début cette situation me faisait rire là ça commençait vraiment à m'énerver. Comme s'ils s'étaient donnés le mot ils faisaient trembler leurs pectoraux. Je terminai de boire pour remettre la noix vide au vendeur qui les reprenait pour que les gens ne les jettent pas sur le trottoir ou sur la plage.  Sous leurs yeux je soulevai les manches des deux valisettes et les trainais sans mot. Derrière moi je les  entendis siffler puis un freinage brusque que je n'eu le temps de vérifier quand je sentis une main sur mon épaule.

_ On te parle et tu fais ta belle en nous ignorant. Me dit l'un d'entre eux en me retournant.

Vue sa forte carrure tel celle d'un lutteur je m'approchai de lui sur mes gardes et me mis à battre très fort les mains sur son visage en criant à gorge déployé.

_ Yow lanela foma topé gigolo bou bone bii. Ni rekk guéne mel bone bay beugeu dé kou nieuw wala takhaw fii rek guéne fokk ni yène lay weur. Niakeu fayda au lieu gua wouti liguéye dagay thiagatou. Hana guisso no tolou yangui hagne say wakeur ay million thii lamb djii.
( Toi qu'est ce qu'il y'a ? Pourquoi me suis tu sale gigolo? C'est comme ça que vous êtes très mauvais que vous  croyez que chaque personne qui vient ou passe ici vous cherche. Sans vergogne au lieu d'aller travailler vous faîtes les prostitués. N'as tu pas vu ta corpulence tu es entrain d'éviter des millions à ta famille dans la lutte.)

Il était si choqué qu'il se mit à reculer alors que les gens s'approchaient de nous. J'en remettai une couche supplémentaire ça lui apprendra à poursuivre une fille.

_ Loy may topé lanela dagua ma beugeu agresser loy nopi. Say say bii thii mane guay téré souma paré akk yow.
( Pourquoi me suis tu qu'y a t'il tu voulais m'agresser ? Pourquoi te tais tu?  Malfrat avec moi tu en auras assez quand j'aurais terminé avec toi.)

Quand un cercle commença à se former je le vu reculer avant de prendre ses jambes à son cou. Intérieurement j'étais soulagée de voir ces gens car une seule gifle de cet homme m'aurait admise dans un coma profond. Je mis quelques minutes à échanger avec l'assistance avant que la foule ne se disperse. J'avançai deux pas à  l'endroit où j'avais posé mes valises et plus de trace d'elles. Sur le coup je me tenu la tête comme si on venait de m'assomer. Je n'osai guère croire à  l'idée qu'on m'ait volé mes bagages. C'est toute tremblante que je m'assis sur le rebord du bloc faisant l'inventaire du contenu de mes valises. Baskets, ballerines, pull, jeans, robes, jupe sac à main, sac à dos, effets de toilettes, médicaments, chargeur, iPad, argent......  Je n'avais que mon téléphone dans ma poche et mon porte monnaie. Et pourtant maman m'avait averti que j'avais beaucoup de bagages pour deux semaines mais je préférai avoir un surplus qu'un manquement pour un endroit inconnu. Ressentant des vibrations  sur ma cuisse droite, j'extirpai mon téléphone de ma poche pour voir Hulk m'appeler: Il ne manquait plus que lui.

_  Mademoiselle Fall ou  es tu ?

_ Je .... euh  monsieur j'ai eu un imprévu .....

_ Je n'ai que faire de ton imprévu ou te trouves tu ?

_ Je fais une commission pour ma mère. ..

_ Ah bon tu m'en diras tant. Et quelle genre de commission est ce ? Je t'avais demandé d'être à la corniche à 15h précise et là il est 14h 40.

_ Je suis actuellement à Pikine je serai en retard.....

_ Maintenant ça suffit !

_ Comment? 

_ J'ai dis arrête tes mensonges ça m'écoeure. Je te donnes une minute pour me rejoindre dans le 4×4 noir en face de toi....

Je regardai en face de moi et vu une voiture noire. A pas de loup j'allai toquer sur la vitre teintée avant qu'il n'ouvre la portière.

_ Monte tes affaires sont dans le coffre.

Il l'avait dit de manière si ferme si froide que je n'osai point discuter ni demander comment mes valises avaient atterri avec lui pas avec la scène d'Elisa et puis mon mensonge.

Dans ce secteur, il n’y avait que de belles villas qui faisaient rêver.  La voiture s'arrêtait devant l’une d’entre elles pour klaxonner. Je me demandais si c’était la demeure de son excellence Sy. Les moins de 5 minutes passés en sa compagnie semblèrent des heures tellement ils étaient pesant. Un homme ouvrit le portail laissant entrer le véhicule.

Cette villa était vraiment magnifique, ultramoderne bénéficiant des volumes généreux et une belle hauteur sous les plafonds, de jolies terrasses et une piscine extraordinaire que j’apercevais au loin de l’autre côté du jardin.  Le jardin était si immense qu’il y’avait même un trampoline et des balançoires. 

Le chauffeur ouvrit la portière de son patron avant d'en faire pareille avec moi. A ma descente j'en profitai pour reluquer monsieur arrogant puisque je n'avais osé le faire dans la voiture. Il portait un ensemble Adidas noir avec des baskets noirs et des lunettes de soleil de même couleur. Il faisait encore son Man in black.

Les murs de l’entrée du hall de la maison étaient recouverts de grands miroirs au milieu duquel trônait une grande table ronde en bois sombre ornée d’un gigantesque vase en porcelaine bleu blanc vide. J'en profitai pour jeter un oeil à mon maquillage.  Avant que monsieur ne me jette un regard du genre elle est cinglée.

Le séjour était si spacieux avec un côté salle à manger. Deux femmes discutaient amicalement debout avec un centimètre. L'une était entrain de prendre les mensurations de l'autre. L'une était  très claire mais avec plusieurs taches sombres dû à sa dépigmentation. Assez élancée habillée d'une petite robe rouge éclatante avec un très long tissage à frange des hauts talons rouge et un maquillage très prononcé de faux cils et faux ongles très longs. Ses lentilles bleu la rendait plus bizarre.

Quand à l'autre femme elle était plus sobre plus petite de taille avec un joli teint chocolaté. Non seulement elle était plus belle mais aussi plus class. Elle portait un pagne vichy à carreaux noir et blanc avec un haut au col esméralda en brodé blanc.

Je vu Hulk lui faire une bise amicale ignorant royalement l'autre femme qui semblait sortir d'une boîte de nuit. Telle une statue je les regardai étendre les salamalecs.

_ Prenez place madame j'en oublie même les bonnes manières. Je suis Nassira Fiori Diallo maîtresse des lieux comment ça va ? 

_ Enchanté moi c'est Amina Zahra Fall son assistante ça va très bien merci.

_ Amoré mio descends il y’a le lord qui est là. Cria t-elle. Il était entrain de faire un bandage à  Djibril.

_ Qu'est ce  qu'il  a ?  Demanda Sir l'air inquiet

_ Rien de grave avec sa circoncision après chaque passage au toilette son père lui pose un bandage afin de ne pas se blesser.

_ Quoi il n'était pas circonci ? 

_ Non avec lui on a préféré attendre....

: Tu as préféré attendre répondit un homme depuis les escaliers. Il devait être métissé etant plus clair de peau que moi au front dégarni les traits droits.... Son visage était d'une rare splendeur.  Ses yeux d'un marron très clair, il se tourna vers moi et me tendit la main. Quand il toisa Sir je vu un visage éblouissant ouvert et cordial. Un léger sourire étira ses lèvres seuls ses yeux restaient prudents.

_ Alors Lord Sy prêt à affronter la route ? Ça fait drôle que tu ne loue pas un hélico cette fois. ...

_ Oui il faut changer dès fois en plus cette fois je n'y vais pas seule. J'y vais avec mademoielle Fall mon assistante...

_ Enchanté mademoiselle Fall ravie de vous revoir c'est  David Fiori Diallo....

_ Me revoir c'est la première fois qu'on se rencontre. Ne pus je m'empêcher d'éclaircir

_ Non la deuxième fois. Je vous avez aperçu à la plage de Sally......

_ Ah c'était elle! Émit cette dernière
en écarquillant les yeux.

Sa femme et lui rigolèrent et j'en fis autant en captant qu'ils se rappelaient de la gifle alors il était sans doute dans ce groupe qui nous observait.

: Sir tu ne comptes pas me saluer ? Ce n'est pas digne de toi.

Cette  femme avait parlé sur un tel ton qu'un silence pesant prit d'assaut le salon.

_ Nancy c'est toi ? Jamais un plaisir. Tu sais que ce n'est pas halloween. Je m'apprêtai à demander à David qui était cette diablesse sortie tout droit de tasmani.

Rends grâce à  Dieu Zahra tu n'es pas la seule avec qui il est méchant ne puis je m'enpéchai de penser.

: Maman j'ai faim hurlait un petit garçon qui ressemblait fortement à  David. Il marchait tel un canard que s'en était marrant.

_ Marche correctement  Djibril ! Lui soumit son père qui semblait dépassé par lui.

_ Je vais mettre la table et on va manger d'accord bambino allez fais un bisou à maman.

_ Pourquoi attendre tout ce temps pour le circoncir ?

_ Sa mère elle disait tout le temps qu'il était petit fragile maladie... toujours à chercher des excuses alors que ses frères l'ont fait à 3ans.

_ Moi je préfère que l'enfant le fasse pendant qu'il est encore bébé c'est moins pénible pour lui et moins stressant pour ses parents.

_ Dit celui qui n'a pas de môme! Émit sarcastiquement Nancy à l'encontre de Sir.

_ Nassira tu as besoin d'aide?  Lui lançai je en allant la rejoindre.

_ Comme je suis exclue de la discussion je préfère m'éloigner lui murmurai-je

_ Je comprends on va en cuisine sourit-elle.

_ Elle est gentille ton assistante. Comment elle fait pour te supporter le taquina David.

_ Juste son boulot ! Grinça t'il entre les dents.

_ Il n'aime pas qu'on parle de son joujou du moment on dirait ........

David jeta un coup d'oeil à Nancy et fit comme s'il n'avait rien entendu mais elle n'arrêta pas pour autant.

_ Sir ou t'es tu dégoté cette fausse assistante qui ne manque pas de gêne.

: À table !!! Les appela Nassira

_ Sauvé par le gong souffla David en se levant

Une table bien dressée les accueillit d'où brochette de crevettes étaient disposés sur des assiettes avec des dorades braisés, du riz au safran composé de cornichons d'olives verts  de poivrons multicolores coupés en dés et une confiture d'oignon à la tomate comme accompagnement et des tranches de citron verts.

_ C'est succulent ! Émis je à la première bouchée. Nassira il faudra que tu m'apprennes à faire un si bon yassa.

_ Mademoiselle Fall c'est ça n'oublie pas que tu es juste une simple employée pas une invitée dans cette maison pour te permettre certaines affinités ou être aisance.

J'étais choquée mais qui était cette pain bêche pour oser me parler de la sorte. J'essayais de me calmer pour ne pas avoir à enrager mon patron qui semblait à bout de nerf.

_ Ce sera avec plaisir tu as mon numéro non dès ton retour appelle moi. Sir tu es chanceux de l'avoir comme assistante. Zahra est si attachante en labs de temps on s'est mises à papoter comme de vieilles amies. Intervenu Nassira

_ Oui Amina n'est pas fausse. Et quand on est vrai on est apprécié à sa juste valeur.

_  Amina tu dois être spécial Sir ne fait jamais de compliments.

_ Ce n'est pas un compliment David. ..

_ Qu'est ce que je disais. Soupira ce dernier....................

Désolée pour cette longue attente et Aid Mubarack à tous. Qu'ALLAh absout nos péchés,agrée nos prières toutes nos bonnes oeuvres et nous incite à faire du bien et nous éloigne du mal. Déwénaty 😘😘😘😘😘😘😘

Continue Reading

You'll Also Like

43.2K 2.7K 80
Il m'a fais miroiter une vie qui n'est pas la nôtre, il n'étais pas aussi parfait que ça mais. Il m'a choisis et je resterai qu'importe si sa famille...
1.9K 6 3
Troisième volume des Chroniques Charnelles, de courtes histoires pour un plaisir court mais intense qui vous laissera imaginer la suite !
145K 553 10
Deuxième volume des Chroniques Charnelles, de courtes histoires pour un plaisir court mais intense qui vous laissera imaginer la suite !
37.6K 3.1K 33
Camille, orpheline de mère, délaissée sa religion,elle vit avec sa cousine à Dakar, elle n'a pas eu la chance d'être éduqué , la rue était devenue sa...