Lâcher Prise

By lauramassi115

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Mariella a tout pour plaire : Multimillionnaire a seulement vingt-sept ans, elle gère ses entreprises d'une... More

Chapitre I - Une femme de pouvoir
Chapitre II - Une conférence intéressante
Chapitre III - Un nouveau travail
Chapitre IV - Un geek attachant
Chapitre V - Première tentative
Chapitre VI - Apprendre à se connaitre
Chapitre VII - Percer la carapace
Chapitre VIII - Petites confessions
Chapitre IX - Premières interrogations
Chapitre X - Un fantôme du passé
Chapitre XI - Un métier inattendu
Chapitre XIII - Une relation cachée
Chapitre XIV - Un diner plutôt compliqué
Chapitre XV - Se changer les idées
Chapitre XVI - L'amour est là où on ne s'y attend pas
Chapitre XVII - Une interview osée
Chapitre XVIII - Rencontre avec la matriarche
Chapitre XIX - La vie de Miss Mills
Chapitre XX - Voyage en amoureux
Chapitre XXI - De surprises en surprises
Chapitre XXII - Une protection plutôt mal vue
Chapitre XXIII - La fin d'une grande dame
Chapitre XXIV - Apparitions publiques
Chapitre XXV - Un renvoi prévisible
Chapitre XXVI - Prise de conscience
Chapitre XXVII - Réception au sommet
Chapitre XXVIII - Une erreur magistrale
Chapitre XXIX - Sauver l'entreprise familiale
Chapitre XXX - Revenantes
Chapitre XXXI - Confrontations musclées
Chapitre XXXII - Soupçons
Chapitre XXXIII - Un complice prit sur le fait
Chapitre XXXIV - Prise au piège
Chapitre XXXV - Au fil des années ...
Chapitre XXXVI - Comprendre et apprendre
Chapitre XXXVII - Des secours inattendus
Chapitre XXXVIII - Le choix
Chapitre XXXIX - Condamnation
Epilogue
Remerciements

Chapitre XII - Une nouvelle tentative

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By lauramassi115

« - Tout ce qui est possible faire ? Vraiment ? Dit-elle en souriant. Je ne sais pas si tu es vraiment prêt pour ça ... Je connais beaucoup de chose mais jusqu'où es-tu prêt à aller ?

- Aussi loin qu'il te sera possible d'aller ... Apprends-moi et je serais l'élève le plus doué que tu aies jamais eu. Montre-moi ce qui te fait plaisir, je comblerais tes désirs ...

- Dans ce cas, commençons ... » Dit-elle en le dévorant des yeux. John la regarda fouiller les placards et les réfrigérateurs à la recherche d'ingrédients qu'elle étala sur la table puis elle noua ses cheveux au-dessus de sa tête. Le jeune homme croisa les bras et patienta afin de comprendre où elle voulait en venir.

« - Leçon numéro trois, John. Chaque partie du corps humain peut être source de désir si on sait s'y prendre. La plupart des hommes pensent que le sexe est le seul endroit à stimuler pour prendre du plaisir mais il y a bien plus ... Pour que tu comprennes, je vais t'enseigner les rudiments du corps ... Dit-elle en croisant ses bras et en posant ses mains sur ses épaules.

- Je sais que je manque un peu de pratique mais je ne suis pas aussi novice que ça ...

- Ah oui ? Dit-elle en faisant tomber sa robe sur le sol. Dans ce cas, tu n'auras aucun mal à me montrer ce que tu sais faire. J'ai besoin d'évaluer ton niveau et tes connaissances. Je veux savoir si tu as un don pour ça. Je vois que tu as suivi mes conseils en allumant la flamme et en te faisant désirer mais ce n'est pas suffisant : tes actes doivent être à la hauteur de tes envies. »

John avait de plus en plus de mal à se concentrer car elle se retrouvait en sous-vêtements devant lui. Sa poitrine généreusement affolante et ses fesses rebondies étaient un délicieux appel à la tentation mais le jeune homme résista et continua à la regarder attendant l'occasion d'intervenir. Elle monta sur le plan de travail et s'allongea. Elle plongea ensuite le regard dans celui de John qui s'avança vers elle, prêt à commencer la leçon. Son sang tambourinait dans ces veines au fur et à mesure qu'il tournait autour d'elle pour la caresser. Elle posa ses mains à plat sur la table et attendit que l'élève passe à l'action et montre de quoi il était véritablement capable.

« - Est-ce que tu as conscience que cette pièce ne ferme pas à clef ? » Lui murmura John à l'oreille.

Mais elle ne répondit pas, se contentant de sourire.

« - Leçon numéro quatre, monsieur Graham, plus les dangers sont importants, plus l'excitation est décuplé ... » John ne pouvait s'empêcher de savourer cette situation et sentait son désir s'intensifier entre ses jambes. Il s'avança vers la traditionnelle bombe à chantilly pour commencer cette expérience mais sa conscience lui hurlait de se montrer plus créatif et moins prévisible que ça. Il opta donc pour un pamplemousse qu'il coupa en deux et qu'il fit d'abord glisser sur la bouche de Mariella puis dans son cou. Il monta sur la table pour dégrafer son soutien-gorge et commença à faire bouger le fruit sur ses tétons déjà bien durcit. D'abord surprise par les picotements, Mariella ne put s'empêcher de sourire, se confirmant à elle-même que son élève avait de la ressource.

« - Très bon choix, monsieur Graham ... » Lui susurra-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure pour résister à l'excitation qui montait en elle. Fier de lui, il posa sa bouche sur ses mamelons et commençait à lécher et à aspirer le jus du fruit qui coulait sur son corps.

Comprenant qu'il avait marqué le premier point, il redescendit de la table pour échanger le pamplemousse contre une confiture de lait plutôt froide, qui contrastait avec le corps brulant de Mariella. Il retira les talons de la jeune femme d'une main et plongea la cuillère dans le pot de l'autre main pour venir la faire glisser de sa cheville à sa voute plantaire. Il déposa ses lèvres à l'endroit où le liquide se trouvait et commença à embrasser le pied de la jeune femme en remontant vers son mollet puis l'intérieur de ses cuisses. Mariella, bien que surprise de l'audace du jeune homme, fut forcé de constater qu'il était plus efficace qu'elle ne l'avait espérer.

« - Intéressant ... Tu ne te débrouilles pas trop mal pour l'instant ...

- Tu n'as encore rien vu ... Dit-il en se glissant entre ses jambes et en la tirant vers lui. Il posa ses mains sur ses hanches pour lui enlever sa petite culotte en dentelle et embrassa furtivement son bas-ventre avant de s'écarter à la recherche d'un nouvel ingrédient pour parfaire la leçon. Heureusement qu'elle n'était pas novice dans ce domaine, se dit Mariella car le feu ardent qu'avait réveillé John en elle, aurait consumé plus d'une femme en manque de pratique. Elle plaça un de ses doigts dans sa bouche et commença à le lécher en caressant ses seins avec l'autre main. Elle voulait voir qu'elle allait être la réaction de son apprenti en voyant cela.

Ce dernier se retourna, une bouteille de coulis de fraise dans les mains. D'abord surpris des pratiques de la jeune femme, il s'approcha d'elle sans rien dire et écarta ses jambes pour continuer la leçon.

« - Leçon numéro cinq : Le plaisir individuel est très divertissant à regarder mais il est aussi dangereux à maitriser pour l'autre partenaire. Si tu veux faire les choses à deux, fais-le jusqu'au bout. Tu dois penser à ton désir mais à celui de l'autre en même temps.

- Que dois-je faire dans ce cas ? Te forcer à arrêter au risque que tu sois frustrée ?

- Bien sûr que non ! Si ton plaisir vient en regardant, laisse ta partenaire continuez. Si tu veux diriger les choses, tu dois reprendre la situation en mains .... »

Ne se faisant pas prier, il attrapa ses mains et la força à s'assoir sur la table pour l'embrasser. Il passa ses bras à elle derrière son dos et la maintint doucement mais fermement. De l'autre main, il fit couler le coulis le long de son ventre jusqu'à l'entrée de son sexe. Il la poussa lentement en arrière et descendit sa tête pour gouter à son fruit défendu. Avec ses doigts, il écarta sa fente et plongea la langue sur son clitoris. Mariella gémit, ravie que son étudiant ne soit pas si novice que ça finalement. Il agrippa ses hanches fermement et suça avec plus d'ardeur l'abricot de sa maitresse, alternant ses insertions de langue à de l'intérieur d'elle à son clitoris. La jeune femme avait toujours aimé ce genre de gâteries et elle agrippa les cheveux de John pour diriger ses mouvements.

« - Leçon primordiale chez une femme, monsieur Graham : Tu dois toujours être doux et très patient. Plus tu la fais attendre, plus elle deviendra folle et aura un orgasme puissant ... »

Mais à peine la jeune femme eût-elle prononcé ses mots que la langue de John finit d'achever les dernières barrières qui contenaient sa jouissance. Elle se raidit, parcourue par une puissante décharge électrique qui lui procurait un bonheur immense. A bout de souffle, elle se redressa et descendit de la table pour passer les bras autour du cou de son élève.

« - Sérieusement, je suis impressionné par ton savoir. J'ai du mal à croire que tu sois novice ...

- Je dois avouer que les vidéos que j'ai regardées plusieurs fois m'ont beaucoup appris !

- Je trouve tes recherches très judicieuses ! C'est en regardant qu'on apprend je trouve.

- C'est dingue, j'aurais pensé que regarder du porno t'aurais dégouté.

- Bien sûr que non ! Il y a bien plus de femmes qui regardent ce genre de films que tu ne le penses. On est au vingt et unième siècle, il n'y a pas de mal à se faire du bien. .. Il est temps pour moi de te rendre l'appareil ... » John l'embrassa avec ardeur mais ses yeux furent rapidement attirer par la pendule qui se trouvait derrière elle. L'après-midi était déjà bien avancé et il avait promis à sa mère de la retrouver pour qu'il puisse s'entretenir avec l'avocat du devenir de la firme.

« - J'adorerais continuer cette leçon surtout imaginant les choses que tu pourrais me faire mais je vais devoir te laisser ... J'ai un rendez-vous très important dans à peine trente minutes.

- Quoi ? Maintenant ? Je sais que je t'ai dit de me laisser sur ma faim pour attiser la flamme mais là c'est un peu exagérer, tu ne trouves pas !

- Je suis vraiment désolé ... Dit-il en l'embrassant de nouveau. J'ai mal gérer mon temps, je te demande pardon. Est-ce que je pourrais t'inviter à diner ce soir pour qu'on continue la leçon ? »

La jeune femme le regarda en fronçant les sourcils. Elle ne savait plus trop quoi penser : devenait-elle dépendante du jeune homme ? Le laissait-elle vraiment donner le ton à leur relation ? En acceptant encore un autre rendez-vous, ne commençait-elle pas à entretenir autre chose qu'une relation purement physique avec lui ? D'un autre côté, elle voulait savoir jusqu'où il serait prêt à aller car il la surprenait de plus en plus et elle aimait ça. Elle soupira en ajoutant :

« - Je veux bien t'accorder une autre chance, dit-elle en commençant à se rhabiller, constatant que ses vêtements collaient un peu trop à son corps, à condition que ce soit moi qui choisisse le restaurant où nous irons manger ...

- Je n'y vois pas d'inconvénients si tu tiens compte de mon humble salaire d'employé.

- Ne t'en fais pas pour l'argent ! Dit-elle en éclatant de rire. Ce n'est pas un problème pour moi de t'entretenir tant que je peux profiter de ton corps ... »

Le jeune homme pouffa de rire à son tour. De toute évidence, il était complétement envouter par cette femme et le fait qu'elle accepte un autre rendez-vous montrait bien qu'elle était, elle aussi, subjuguée par lui. Il commençait à ressentir des émotions inconnues papillonnées dans son ventre.

« - Je vais y aller maintenant ! Lâcha-t-elle soudainement. Je t'enverrai l'adresse et l'heure de notre rendez-vous par SMS. Ne sois pas en retard cette fois !

- Je te le promets ! Avant de partir, je vais prévenir les personnes de l'entretien pour qu'il puisse nettoyer cette cuisine et mettre à la poubelle les ingrédients utilisés.

- Il ne faudra pas qu'un pâtissier les utilise dans l'un de ses gâteaux ... Dit-elle la main sur la poignée, s'apprêtant à sortir.

- Oui, sinon ils auraient Le gout de ta peau ... Lança-t-il le bras sur la porte pour l'empêcher d'ouvrir et en l'embrassant encore. Ou le gout du désir et des orgasmes que je provoque chez toi ... »

Elle lui sourit et le poussa pour sortir de la cuisine. Il la regarda s'éloigner, les yeux fixés sur ses hanches qui se balançaient en rythme, rappelant sans cesse les bons moments qu'ils passaient.

Mariella monta dans sa voiture et passa les mains dans ses cheveux en soufflant. Elle venait de passer un instant délicieux en compagnie de John. Elle repensait à ses mains sur elle et à la façon dont sa langue la rendait folle et sentit sa chaleur corporelle augmentée de nouveau. Elle démarra et prit la direction de son appartement afin de prendre une bonne douche bien fraîche.

Deux heures plus tard, elle décida d'envoyer les informations à John avant de se préparer pour leur rendez-vous. Elle sortit de son dressing une robe fourreau rouge avec un décolleté immense espérant ainsi dominer de nouveau le jeu ce soir. Elle laissa ses longs cheveux noirs tombés en cascade sur ses épaules et rangea soigneusement son téléphone, ses papiers d'identité et son rouge à lèvre dans une pochette dorée minutieusement adaptée à sa tenue. Elle jeta un œil dans le miroir et se trouva parfaite quand la sonnerie de son téléphone sonna. C'était Kyle qui lui envoyait un SMS la priant de venir rapidement au bureau car il y avait une urgence sur un dossier. Elle se mit à râler, prenant conscience que les affaires ne lui laissaient jamais de répits. Elle consulta sa montre et décida de se rendre sur place, prévenant John de l'attendre à l'intérieur du restaurant.

Elle monta donc dans sa voiture et prit le chemin du bureau se demandant pourquoi son associé la dérangeait à une heure pareille. Il n'avait plus l'habitude d'avoir besoin d'elle et si cela nécessitait son aide, c'est que l'affaire devait être importante.

Son téléphone se remit à sonner. Décidément, cet objet de torture ne lui laissait vraiment aucun reprit. Elle vit le numéro de John s'afficher à l'écran et instinctivement, elle sourit :

« - Je t'ai dit de m'attendre devant le restaurant. J'arrive aussi vite que possible, lui répondit-elle.

- Je ne suis pas encore arrivé au lieu de rendez-vous si cela peut te rassurer ...

- Dans ce cas, c'est parfait mais alors pourquoi est-ce que tu m'appelais ?

- Eh bien, je me demandais quel était le programme non-officiel de ce soir, si tu vois ce que je veux dire et si tu voulais que je vienne sans sous-vêtements ? »

Mariella éclata de rire. Ce garçon était vraiment une vraie bouffée d'air frais dans sa vie. En plus d'être beau, il était drôle, intelligent, doué en affaires et au lit à première vue. Il était le mari idéal !

Mari, songea-t-elle quelques instants. Elle n'avait jamais imaginé ces dernières années pouvoir repenser à un homme en ces termes car la gente masculine avait le don de se montrer charmante pour mieux vous attirer dans ces filets et ensuite vous rejeter quand elle en avait fini avec vous. Peut-être que John était l'exception à la règle après tout. Elle tenta de chasser toutes ses pensées aussi positives que négatives car elle voulait simplement profiter de la soirée :

« - Monsieur Graham, je ne crois pas que cette proposition soit très décente pour un PDG, dit-elle en riant. En plus de ça, c'est aux femmes de faire ce genre de proposition habituellement ...

- J'avais juste envie d'entendre ta voix ... Mais est-ce que ça veut dire que tu vas venir sans sous-vêtements car je dois dire que cela me plairait énormément ?

- Je viens d'arriver au bureau. Tu verras tout à l'heure petit vicieux ! »

Elle raccrocha, arrêta la voiture et réalisa que toutes les lumières du bureau étaient éteintes. Etrange si Kyle était resté travailler, qu'il rédige ses comptes rendus dans le noir ! Elle avait un mauvais pressentiment et attrapant son sac, avança vers les locaux avec prudence.

« - Kyle ? Je viens d'arriver, où es-tu ? » Hurla-t-elle pour que son ami l'entende. Mais personne ne lui répondit. Elle baissa la poignée de la porte d'entrée mais aucun signe de vie à l'horizon. Son cœur se mit à s'accélérer. Elle passa sa main sur le mur afin de trouver l'interrupteur et le descendit vers le bas mais aucune réaction. Elle l'actionna de haut en bas mais aucune lumière ne s'alluma. Cette escapade de dernière minute s'annonçait plutôt compliquée ! Les frissons parcouraient son corps tandis qu'elle avançait à petit pas dans entre ces murs. N'écoutant que son courage et essayant de se rassurer tant bien que mal, elle tenta de se rendre au panneau électrique pour voir ce qui clochait. Mais à peine, eût-elle fait quelques pas dans le couloir qui menait au lieu en question, qu'elle entendit un objet tombé et une personne courir. Elle tremblait de peur, consciente que l'agresseur de la piscine était peut-être ici.

« - Qui est là ? Montrez-vous ! J'ai mon téléphone je vais appeler la police », s'écria-t-elle en sortant l'appareil en question et en cherchant le numéro du commandant Martin.

Elle eut à peine le temps d'appuyer sur la touche appelé qu'elle reçut un nouveau coup sur la tête qui lui fit perdre connaissance. En tombant, elle vit une silhouette entièrement vêtue de noir se précipiter sur elle et comprit que sa dernière heure était venue.

De longues minutes plus tard, elle revint à elle, la voix de Frank Martin lui hurlant de se réveiller :

« - Aie ! dit-elle en passant sa main dans ses cheveux. J'ai mal à la tête. Que s'est-il passé ?

- On a tenté de vous tuer encore une fois mais heureusement j'ai mis deux hommes à vous surveiller et ils ont tout de suite remarqué que quelque chose n'allait pas. Ne voyant aucune lumière s'allumer, ils sont entrés et ont fait fuir votre agresseur. Malheureusement, il a réussi à s'enfuir.

- Je me souviens. Il m'a frappé par derrière mais je l'ai aperçu avant de perdre connaissance.

- Vous avez vu son visage ? S'exclama Frank.

- Non, mais il était plutôt mince et portait des grosses bottes noires style militaire.

- Je vois le genre ... Tous les détails sont important pour l'enquête

- Dommage que vous n'en ayez pas vu davantage. Les secours viennent d'arriver. Je vous laisse à leurs bons soins. Vous devrez venir faire votre déposition dès que possible.

- je m'en doute mais il n'était vraiment pas nécessaire de les appeler. En plus de ça, j'avais un rendez-vous. Quelle heure est-il ?

- Il est presque vingt une heure trente, mademoiselle Mills, lui indiqua le policier.

- J'ai perdu connaissance aussi longtemps ? » Lança la jeune femme en pensant à son amant qui l'attendait toujours au restaurant. Elle chercha désespérément son téléphone mais il avait disparu.

« - Auriez-vous aperçu mon téléphone ? Demanda-t-elle à tous les policiers sur place.

- Vous l'aviez avec vous ? Ça veut dire que l'agresseur la emmener avec lui. On pourrait essayer de le localiser. Je vais mettre une équipe sur le coup même si je doute que le tueur soit aussi stupide ...

- Est-ce que vous pouvez me déposer quelque part ? demanda Mariella un peu nauséeuse.

- Evidement, lui dit Frank. Mais vous êtes sûr que vous ne voulez pas voir un médecin ?

- Ça ira, dit-elle en marchant jusqu'à sa voiture et en s'installant sur le siège avant. Quelqu'un m'attend quelque part ...

- Pourquoi étiez-vous au bureau a une heure si tardive ? L'interpella le commandant.

- C'est étrange ... j'ai reçu un message de mon associé qui m'a dit qu'il avait besoin de moi mais quand je me suis pointée au bureau, il n'y avait personne et le courant avait sauté. J'ai tenté de rallumer les lumières et là, j'ai reçu un coup sur la tête. Attendez un instant ... Pouvez-vous me prêter votre téléphone ?

- Il est branché au kit main libre de la voiture, vous avez juste à taper le numéro. »

La jeune femme s'exécuta et téléphona aussitôt à son associé, Kyle O'brien. Si ces soupçons s'avéraient exacts, soit l'homme était mêlé à toute cette affaire soit ce n'était pas lui qui lui avait envoyé ce message ce soir :

« - Allo, Mariella ? Ne me dis pas que tu es encore en train de travailler à cette heure-là ? D'ailleurs j'ai corrigé les dissertations. Il y a de très bonnes choses, il faudra que nous en parlions ...

- Kyle, pourquoi est-ce que tu m'as envoyé un message demandant de te rejoindre au bureau ? »

Un long silence se fit entendre mais la jeune femme voulait en savoir plus et commençait à perdre patience. Elle continua son interrogation :

« - Pourquoi est-ce que tu m'as envoyé un message me demandant mon aide alors que tu étais parti du bureau ? Je viens une nouvelle fois de me faire agresser. Heureusement que la police était là !

- Mais voyons ! Je ne t'ai jamais envoyé de message Mariella ! Tu sais très bien depuis le temps que nous travaillons ensemble que je n'ai plus besoin de ton aide sur les dossiers.

- Si ce n'est pas toi, est-ce que quelqu'un d'autre à utiliser ton téléphone récemment ?

- Pas àma connaissance, lui répondit-il d'un air vraiment sincère. Je suis désolé. »

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