L'humaine et l'Alpha dominant

By selina_nesli

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Il est l'Alpha des Alpha's, le plus fort. Aaron est un loup surdéveloppé, craint par tout le monde, personne... More

Prologue.
Chapitre 1.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
Chapitre 36.
Chapitre 37.
Chapitre 38.
Chapitre 39.
Chapitre 40.
Chapitre 41.
Chapitre 42.
Chapitre 43.
Chapitre 44.
Chapitre 45.
Chapitre 46.
Chapitre 47.
Chapitre 48.
Chapitre 49.
Chapitre 50: Finale
Tome 3
Tome 1
Remerciement.

Chapitre 11.

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By selina_nesli

Océane.

Je détourne la tête et regarde les étoiles en serrant mon collier dans ma main. En repensant à ma mère je souris tristement. Je sens le regard d'Aaron sur moi mais je n'y prête pas attention. Je suis trop occupé à me remémorer ma mère. Les étoiles brillent tellement cette nuit, ses yeux brillaient aussi de cette manière. Elle avait un très beau sourire. Elle me manque tellement. Mais très vite ses beaux images d'elle furent remplacer par le dernier souvenir que j'avais d'elle. Par terre sous son propre sang, me murmurant de m'enfuir.

- Elle est morte, murmurais-je.

Je n'avais pas remarquer que je pleurais. J'efface vite mes larmes et regarde Aaron. Ses yeux sont si réconfortant, je donnerais tout pour qu'il me prends dans ses bras.

- Et ton père? Me demande-t-il prudemment.

En repensant à lui, une bouffer de dégoût me prends et je dis brusquement:

- Lui aussi est mort.

Je serre encore plus fort le collier et m'adosse au banc. Nos épaules se touchent et me procures une sensation chaleureuse. On fixe tout les deux la forêt devant nous. Je déteste me rappeler leur morts parce qu'ils ne se sont pas contenter de mourir, ils m'ont aussi tué de l'intérieur. Ils ont choisis la facilité pour se libérer de leur erreurs et c'est moi qui en a subis les conséquences.

- On a tout les deux perdu nos parents, remarqua Aaron en soupirant.

Il a raison. Quelque part on se ressemble plus qu'on le croit. Je lui demande doucement:

- Comment sont-ils morts?

Il détourne ses yeux et les poses sur moi. Je n'arrive pas à lire ses émotions. Tout ce que je vois est un enfant perdu. Les parents...ce n'est jamais un sujet agréable. Je suis surprise lorsqu'il me répond:

- En voulant me protéger.

Son sourire en coin me confirme qu'il est fier d'eux mais j'aperçois aussi du regret. Si je le pouvais, moi aussi je choisirais de mourir pour sauver quelqu'un. C'est la meilleur mort possible. Il a de la chance que ses parents soit morts ainsi. Ils devaient êtres de bonnes personnes.

- Digne des héros, ajoutais-je souriante.

- Ouais, sourit-il.

Aucun de nous parle mais l'atmosphère est apaisant. On est tout les deux hanté par nos souvenirs. L'aire se fait plus frais et je commence à avoir froids. Pourtant j'ai mis mon pull brun qui a un beau décolleté bateau mais il ne tiens pas suffisamment chaud. Je l'ai depuis quelques années et la laine commence à se déchirer et c'est mon seul pull. Je n'ai pas de veste non plus. Et je n'ai pas envie de rentrer à l'intérieur et casser ce moments. On est bien là.

Mais Aaron en décide autrement et sort sans rien dire. Je suis déçu qu'il est partit. Apparemment il n'a pas ressentit la même sensation de paix que moi.

Lorsqu'il revient avec un gilet en main, je détourne les yeux. Il a du avoir froid lui aussi ce qui est normal étant donné qu'il est en t-shirt. Je resserre mes manches et regarde la forêt. Il s'assoie à côté de moi sans rien dire. Je sursaute en sentant quelque chose sur mes épaules.

Je le regarde surprise lorsque je me rends compte qu'il vient de mettre son gilet sur mes épaules. Il souris et me dit:

- Tu as froid. J'ai regardé dans tes affaires mais tu n'as rien de chaud, j'ai donc opté pour mon gilet.

- Merci beaucoup.

Je serre le gilet en souriant. C'est la première fois qu'un homme me donne un de ses vêtements. Je ferme les yeux et sens son odeur. C'est tellement bon. Quand je rouvre les yeux Aaron me regarde moqueur et je rougis.

- Pourquoi tu as si peu d'affaires? Me demande-t-il après un moment.

En temps normal, je lui aurais mentis mais là je n'en ai aucune envie. Alors je soupire et lui explique:

- Parfois on recevais des colis d'anciens vêtements à la maison d'accueil. Evidemment tout le monde sautait dessus mais Nora me punissait toujours avant l'arrivé d'un colis et je n'arrivais jamais à en avoir. Quelques fois, elles lésaient les vêtements qu'elles jugeaient moches et je les prenais. Et dès fois, elles voyaient que certains pièces étaient beau une fois mit et elles me le reprenaient.

J'évite de regarder mon âme-sœur parce que je sais très bien la façon dont il doit me regarder. Je déteste voir le regard de pitié qu'on les gens envers moi.

- Comment sont-ils mort? Me demande-t-il délicatement.

Des années que personnes m'avait demandé ça et voilà que je me retrouve face à cette question. C'était inévitable. Je me souviens de chaque instant de cette nuit. Comment l'oublier? Mais le prononcer est plus dur que se souvenir. Alors je me tais. Devant mon silence il me demande:

- A quelle âge es-tu allée là-ba?

- J'avais seulement 10 ans.

- Tu as connu tes parents, constate-t-il. Je les ai perdu à mes 4 ans ce qui fait que je n'ai aucun souvenirs d'eux.

Je rigole nerveusement et me mords la lèvre. S'il savait la change qu'il a. Je sens son regard mais je n'y prête pas attention.

- Tu en as de la chance, murmurais-je. J'aurais préférer ne jamais les avoir connu.

- Pourquoi?

- J'ai parlé avec Brad et il m'avait dit que tu avais perdu tes parents. Lorsqu'il me l'a dit j'ai vu dans son regard de la peine mais surtout de la fierté. Tes parents avaient l'air d'êtres de bonnes personnes...contrairement au miens.

- De quelle manière parle les gens de leur mort? Me questionne-t-il.

En me remémorant les regards des gens en mon égard, je sens les larmes me monter au yeux.

- Ils avaient un regard remplit de haine, de dégoût, de fureur. Tout le monde les détestais et moi aussi. Après leur morts, ils se sont attaqué à moi. Ils pensaient tous que je ne valais pas mieux qu'eux.

Il me tourne pour que je lui fais face et dépose ses mains sur mes joues pour me forcer à le regarder.

- Plus personne te regarderas ainsi ou te feras quelques chose, me promet-il.

Je hoche la tête et il me tire contre lui. Je m'assoie correctement et dépose ma tête sur le creux de son cou. Je ferme les yeux et profite de sa chaleur.

- Comment sont-ils mort? Répète-t-il à nouveau.

- Je ne peux pas te répondre.

- Pourquoi?

Parce que tu ne vas plus me regarder de la même façon. J'en ai honte.

- Je ne vais pas te juger.

Encore une fois, je ne réponds pas. J'ai envie de le lui avouer mais je ne peux pas. Je ne voudrais pas qu'il me regarde autrement.

- Contrairement à ce que tu crois, les miens n'étaient pas aussi parfait.

Surprise je lève la tête et le regarde. Il dépose ses yeux vert dans les miens et continue:

- Mon père a commit des centaines de meurtres, la plupart parce qu'il s'ennuyait. Il était le plus fort parce qu'il était sans pitié.

Je sens dans sa voix qu'il lui en veut. Je ne pensais pas que son père était comme ça. Décidément les pères sont toujours aussi compliqué.

- J'ai toujours pensé que mon père était quelqu'un de bien, continue-t-il. Je l'ai pris comme modèle jusqu'à ce que j'apprenne sa façon de procéder et maintenant...j'ai peur de lui ressembler, avoue-t-il murmurant.

Mon cœur se serre en l'entendant. Je prends son visage entre mes mains et lui dis:

- Tu n'es pas comme lui.

- Il a fait les mêmes choses que je t'ai fait à ma mère. Alors oui, je lui ressemble plus que je le crois.

Pour une raison que j'ignore je lâcha:

- Je ne t'en veux pas.

Et soudains, il colla ses lèvres contre les miennes. Je ne bouge pas surprise par ce geste mais je finis par répondre à son baiser. Il mets ses mains sur mon visage pour accentuer le baiser. Je sens mon cœur battre à une vitesse irréelle. Il m'embrasse tendrement. On se sépare et j'en profite pour reprendre mon souffle. Il en profite et descend vers mon cou. L'air se fait plus chaud d'un coup. J'incline la tête pour lui donner plus de place.

Mais je me rends vite compte de notre position et le pousse. J'aperçois tout le désir qu'il a dans ses yeux. Je me rassois correctement et arrange mon pull mais il en décide autrement et me tire dans ses bras. Je ne vais pas me plaindre. On passe un moments dans cette position sans se parler.

D'un coup je lui demanda:

- Comment était ta mère?

- D'après les gens elle était très gentil et fessait passé tout le monde avant elle, répond-il souriant. J'aurais tellement voulu la connaitre. C'est elle qui a réussit à changé mon père et je suis sure qu'elle en a beaucoup souffert.

Ses yeux brillent quand il parle d'elle. Je voudrais que quelqu'un parle ainsi de moi après ma mort. Je suis contente qu'il me le confie, ça doit beaucoup compter pour lui. Il m'a beaucoup avoué cette nuit et c'est à mon tour de lui confier quelque chose. Sans penser au conséquences, je lâcha:

- Ma mère était une prostitué.

- Quoi?

Il s'écarte de moi et me fait face. Je baisse la tête et fixe mes chaussures. Il est surprit et je ne veux pas voir le regard qu'il me lance. J'ai tellement honte. Je me mords la joue pour éviter de pleurer.

- Et mon père était un maquereau, il l'a louait à des autres hommes.

Je lève la tête et croise son regard ahuri mais surtout remplit de pitié. Je m'écarte encore plus et détourne les yeux. Je déteste qu'on me regarde ainsi. Je sens qu'il veut en demander plus mais qu'il se retient.

- Un de ses client avait offert ce collier à ma mère, avouais-je en faisant jouer le collier de mon pouce et mon index. C'est la seul chose qu'il me reste d'elle.

Soudains les larmes surgissent sans que j'arrive à les arrêter. Je les essuie du revers de ma main. J'ai craqué devant lui. Je n'aurais pas du. La boule dans ma gorge m'empêche de prononcé un mot. Je veux rester seule.

Il me surprend quand il me tire une nouvelle fois dans ses bras. Je ne proteste pas et l'enlace comme s'il était ma bouée de secoure. Je laisse mes larmes couler sans me préoccuper de lui. J'enfuie ma tête dans le creux de son cou et profite de sa chaleur. C'est ce don j'avais besoin.

Il me caresse tendrement les cheveux en me serrant fort. Je finis par me calmer et la fatigue s'empare de mon corps. Ma respiration se fait plus lente. Aaron se lève et me prends dans ses bras. Il me dépose dans mon lit et s'assoie juste à côté. Je me mets sur le côté et admire l'homme devant moi.

- Ton t-shirt est mouiller, remarquais-je, je suis désoler.

- C'est rien, dit-il souriant.

Je lui souris faiblement. Je m'apprêtais à dormir quand je me rends compte que je porte mes vêtements. Et je n'aime pas dormir comme ça.

- Tu peux me ramener mon pyjama? Lui demandais-je.

Il ressort du dressing avec mon ensemble rose en main. Je m'assoie sur le lit et attend qu'il me le donne mais il reste devant la porte du dressing.

- Tu n'as rien d'autre que ce truc? Demande-t-il en levant mon pyjama.

Je me mord la lèvre et secoue la tête. Je me sens honteuse d'un coup. Pourquoi? J'aurais voulu avoir quelque chose de plus...féminin. J'aime beaucoup mon pyjama mais cela fait 4 ans que je l'ai et il est dans un mauvais état. Mais je n'ai rien d'autre.

Sans ma quitter des yeux, il soupire et le jette par terre.

- Eh!

Il arrive à ma hauteur et enlève son t-shirt. J'en profite pour observer son corps si bien dessiner. Cette homme est tout juste magnifie, sous tout ses angles. Il me tends son t-shirt.

- Mets-ça.

- Mais j'ai...

- Je ne vais pas te laisser mettre ce chiffon.

Je soupire et hoche la tête. Il ne va pas lâcher l'affaire. Je lui fais signe de partir mais il se contente de se retourner. Je me lève et enlève vite son gilet et mon pull avant d'enfiler son t-shirt. Son odeur remplit mes narines. En enlevant mon pantalon je lève la tête pour être sur qu'il ne regarde pas mais c'est alors que je croise son regard désireux dans le reflets de la fenêtre.

- Arrête!

Il rigole et ferme les yeux. J'en profite pour enlever le pantalon et rentrer dans le lit. Je tire la ouverture jusqu'à mon ventre et lui dis qu'il peut se retourner. Il m'observe quelques instant avant de faire le tour du lit. En voyant qu'il s'apprêtait à enlever son pantalon, je cria:

- Qu'es-ce que tu fais?

- Je vais dormir ici.

- Je ne pense pas que...

- Je vais dormir ici, répète-t-il fermement.

Je ne dis plus rien et me retourne. Il ferme la lumière et la seconde qui suit, je le sens derrière moi. Il colle son torse contre mon dos et m'enlace d'une main. Je retiens ma respiration. On est trop près. Mes jambes étant dénudés rentrent directement en contacte avec sa peau. Je dois avouer que j'aime bien le sentir derrière moi. C'est rassurant.

Je laisse la fatigue s'emparer de mon corps en me souvenant de notre baissé.

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Je tiens à m'excuser pour ce longgg retard mais j'étais en vacances et impossible de trouver du wifi. Pour me faire pardonner je publierais la suite vendredi.

J'espère que vous avez aimé ce chapitre.
Dite moi ce que vous en penser.

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