Lâcher Prise

By lauramassi115

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Mariella a tout pour plaire : Multimillionnaire a seulement vingt-sept ans, elle gère ses entreprises d'une... More

Chapitre I - Une femme de pouvoir
Chapitre II - Une conférence intéressante
Chapitre III - Un nouveau travail
Chapitre IV - Un geek attachant
Chapitre V - Première tentative
Chapitre VI - Apprendre à se connaitre
Chapitre VII - Percer la carapace
Chapitre VIII - Petites confessions
Chapitre IX - Premières interrogations
Chapitre XI - Un métier inattendu
Chapitre XII - Une nouvelle tentative
Chapitre XIII - Une relation cachée
Chapitre XIV - Un diner plutôt compliqué
Chapitre XV - Se changer les idées
Chapitre XVI - L'amour est là où on ne s'y attend pas
Chapitre XVII - Une interview osée
Chapitre XVIII - Rencontre avec la matriarche
Chapitre XIX - La vie de Miss Mills
Chapitre XX - Voyage en amoureux
Chapitre XXI - De surprises en surprises
Chapitre XXII - Une protection plutôt mal vue
Chapitre XXIII - La fin d'une grande dame
Chapitre XXIV - Apparitions publiques
Chapitre XXV - Un renvoi prévisible
Chapitre XXVI - Prise de conscience
Chapitre XXVII - Réception au sommet
Chapitre XXVIII - Une erreur magistrale
Chapitre XXIX - Sauver l'entreprise familiale
Chapitre XXX - Revenantes
Chapitre XXXI - Confrontations musclées
Chapitre XXXII - Soupçons
Chapitre XXXIII - Un complice prit sur le fait
Chapitre XXXIV - Prise au piège
Chapitre XXXV - Au fil des années ...
Chapitre XXXVI - Comprendre et apprendre
Chapitre XXXVII - Des secours inattendus
Chapitre XXXVIII - Le choix
Chapitre XXXIX - Condamnation
Epilogue
Remerciements

Chapitre X - Un fantôme du passé

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By lauramassi115

Onze ans plus tôt ...

Mariella entra dans la chambre universitaire numéro 115 et constata qu'elle marchait sur des pétales de roses rouges et blanches. Elle n'en croyait pas ses yeux : Jeremiah, son petit ami, s'était vraiment donné beaucoup de mal pour que leur première fois soit parfaite. Heureusement qu'elle s'était faite belle pour l'occasion. Elle jeta un rapide coup d'œil à sa tenue qui était parfaite. Une petite jupe noire moulante ses hanches, un tee-shirt beige légèrement décolleté et des talons hauts de la même couleur accentuait sa silhouette et lui donnait un petit côté femme d'affaire irrésistiblement attirant. Elle se mordit la lèvre inférieure et avança doucement dans le couloir. Elle tourna à droite et découvrit Jeremiah, qui l'attendait, un bouquet de Plumeria blanche et jaune à la main, ses fleurs préférées. La pièce était tamisé et une allée de bougies donnait directement sur le lit, lui aussi recouvert de pétales de roses.

Mariella posa les mains sur sa bouche, tellement elle avait du mal à réaliser que cet instant était réel. Jamais dans ses rêves les plus fous, elle n'aurait imaginé une première fois aussi bien préparé. Elle aimait tellement l'homme qui se tenait devant elle, qu'elle avait peur que son cœur ne la lâche à cet instant. Elle vivait un rêve éveillé et comptait bien en profité. Le jeune homme tendit la main vers elle en lui souriant. Elle s'avança pour la saisir et il la rapprocha de lui en l'embrassant :

« - Tu es vraiment magnifique ce soir ...

- Je pourrais me mettre les vêtements s les plus horribles du monde, que tu me dirais encore que je suis la plus belle, n'est-ce pas ?

- Oui, c'est sûr ! C'est parce que je t'aime comme un fou et que je suis l'homme le plus heureux...

- Moi aussi, je t'aime » Lui répondit-elle timidement.

Aussitôt il s'empara de ses lèvres en passant ses mains sur ses hanches pour venir descendre la fermeture de sa jupe. Elle se laissa faire, ne sachant pas vraiment quel était son rôle. Elle profitait de chacune de caresses de son amant tout en embrassant son visage, son cou et le haut de ses épaules.

Jeremiah lui enleva son tee-shirt avant de la guider à son tour pour qu'elle le déshabille. Chose qu'elle fit sans attendre afin qu'ils aillent plus loin. Entièrement nu, Il la souleva pour l'emporter sur le lit et lui retira ses sous-vêtements avant de la contempler un instant.

La jeune femme, légèrement gênée ferma les yeux quelques secondes pour se laisser aller. Jeremiah s'allongea sur elle et reprit de l'embrasser tout en la caressant. Mariella était partagée entre l'excitation et l'appréhension de la douleur. Elle passa les mains dans le dos de son amant pour la serrer contre elle mais lui en voulait toujours plus et quittant ses lèvres, commença à s'aventurer vers son cou puis ses seins. Il mordilla ses tétons en observant sa réaction. Mariella semblait visiblement apprécier alors il décida de continuer son exploration en descendant sa main vers son bouton d'or. Il fit glisser un doigt en elle tandis que deux autres commençaient à entamer des petits cercles sur son clitoris. La jeune femme, surprise agréablement de cette première expérience, se cambra pour mieux accueillir son amant. Jeremiah, qui voulait lui faire plaisir, continua à titiller son clitoris, durcit par l'excitation, l'emmenant rapidement à l'orgasme. Elle fut pris d'un soubresaut qui montrait qu'elle prenait autant de plaisir que lui à cet instant. Il remonta vers sa bouche pour l'embrasser et voir comment elle allait.

« - Est-ce que tu veux que je continue ? Demanda-t-il calmement. Est-ce que tu es prête ?

- Oui, s'il te plait. Je veux que ce soit toi le premier. Il n'y a que toi ... Pour toujours ... »

Le jeune homme ne se fit pas prier et se glissa entre ses cuisses. Son sexe aux aguets, se pressait contre celui de Mariella, attendant sagement l'aval de la jeune femme pour y entrer. Quand celle-ci eut prononcé ses mots, il la pénétra doucement, attendant qu'elle s'habitue à ce corps étranger en elle avant de continuer :

« - Est-ce que tout va bien ? Lui murmura-t-il à l'oreille. Est-ce que tu veux que j'arrête ?

- Non, surtout pas. Continue, je t'en supplie.

- D'accord, alors détends-toi. Ça va aller ... » Lui dit-il en lui caressant les cheveux et en déposant des baisers sur son visage et dans son cou. Il commença à se déhancher en elle lentement puis, de plus en plus vite et ils atteignirent tous les deux rapidement une jouissance simultanée. Le jeune homme s'allongea près d'elle en la prenant dans ses bras et commença à lui caresser la joue.

« - C'était merveilleux, dit-elle en plongeant ses yeux dans les siens. Je t'aime tellement ...

- Ça devient encore mieux avec le temps. Est-ce que je t'ai fait mal ?

- Non, ne t'inquiète pas. Tu as été parfait, mon amour. Je voudrais rester ainsi pour toujours ... »

*****

De nos jours ...

Mariella sortit de ses pensées et regarda la devanture du commissariat ou l'attendait la confrontation avec Jeremiah. Même s'ils s'étaient parlé récemment, Il avait toujours nié être lié aux appels anonymes qu'elle avait reçu alors allait-il avouer maintenant ? Elle sortit de la voiture et entra dans les lieux d'un pas déterminé. Elle s'avança vers l'hôtesse pour prévenir de son arrivé mais le commandant Martin l'avait déjà vu venir. Il fit mine à sa collègue qu'il allait s'en occuper et la conduisit vers la salle d'interrogatoire.

« - Comme vous pouvez le constater derrière cette vitre sans teint se trouve monsieur Andrews, soupçonné d'être l'auteur des appels anonymes et des menaces de mort que vous recevez. Nous allons l'interroger et je me disais que vous pourriez peut-être analyser ses réponses comme vous le connaissez bien ... Ou du moins vous le connaissiez bien ...

- Je peux essayer mais je ne sais s'il va nous dire la vérité. Monsieur Andrews est quelqu'un de très manipulateur alors jouer avec lui, c'est un peu comme jouer avec le feu, s'il est resté le même ... »

Le commandant fronça les sourcils et la laissa pour entrer interroger le suspect :

« - Monsieur Andrews, nous avons quelques questions à vous poser, dit-il en s'asseyant en face de lui, le capitaine Denvers à sa gauche. Comme vous avez un emploi du temps plutôt chargé, nous vous avons demandé de venir mais nous tenons à vous préciser qu'aucune charge n'est retenue contre vous pour le moment. Nous espérons bien sûr que vous allez coopérer avec nous ...

- Je ne sais même pas la raison pour laquelle je suis ici donc si on pouvait être bref ...

- J'allais y venir justement. A notre connaissance, mademoiselle Mills et vous, avaient été amants, n'est-ce pas ? Lequel de vous deux a mis fin à cette relation ?

- C'est elle, il y a dix ans maintenant. Mais pourquoi est-ce que vous me parlez de ça, est-ce qu'il est arrivé quelque chose à Mariella ? »

La jeune femme de son côté continuait d'observer les gestes et les réactions de l'homme qui fut autrefois le grand amour de sa vie et jugea à première vue qu'il était sincère.

« - Quelles étaient les motifs de votre rupture monsieur Andrews ? Avez-vous encore du ressentiment à son égard ? Etes-vous d'un naturel possessif ?

- Disons simplement qu'elle a mal interprété les choses. Je me suis servi d'un projet que nous avions

créer ensemble pour monter ma propre entreprise et les circonstances ont fait que j'ai gagné des millions mais pas elle ... Pour répondre à votre question, je n'ai aucune rancœur envers elle, au contraire, je l'aime encore et non, je ne suis pas du genre possessif ... »

Le cœur de Mariella se mit à battre à tout rompre dans sa poitrine. Entendre Jeremiah lui déclarer sa flamme, lui faisait toujours autant d'effet qu'à l'époque mais elle se rendait compte aujourd'hui que sa confiance en lui, avait totalement disparu et que ces mots n'avaient donc plus le même impact que lorsqu'ils étaient jeunes.

« - Monsieur Andrews, est-ce que les sociétés Photos de rêves et Objets de rêves font partie de vos acquisitions récentes ?

- A dire vrai, j'investis dans de nombreux domaines. Ces noms me disent en effet quelque chose mais je ne me souviens pas de toutes les petites entreprises que je rachète tellement j'acquière et je revends presqu'aussitôt.

- C'est dommage pour vous car il s'avère que ces sociétés sont impliquées dans les menaces de morts qu'a reçus mademoiselle Mills récemment. Vu que vous êtes à la tête de cet empire, il va falloir nous expliquer comment tout cela est possible et surtout par quelle coïncidence toute cette affaire est liée avec vous qui connaissez bien la victime ? Je vous rappelle qu'on parle d'une tentative d'homicide.

- Vous pensez que je menace Mariella en lui faisant passer des messages par le biais de mes entreprises ? Hurla-t-il. Jamais je ne lui ferais de mal, vous m'entendez ! Je peux vous fournir le nom de tous ceux qui ont accès à ses sociétés et ils sont nombreux mais je n'ai rien à voir là-dedans ! Pourquoi est-ce que je m'en prendrais à elle puisque je l'aime ! »

Le commandant qui commençait à perdre patience, décida de jouer sa dernière carte pour le pousser à avouer ses crimes éventuels :

« - Laissez-moi deviner, monsieur Andrews. Vous êtes toujours amoureux de mademoiselle Mills mais ce n'était pas réciproque. Elle a refusé vos avances, vous a rejeté et vous ne pouviez pas le supporter alors vous avez décidé de lui faire peur en la menaçant. Voyant que vos intimidations la laissaient indifférente, vous décidez de la tuer en essayant de la noyer, est-ce que je me trompe ?

- Non, non, cria-t-il en passant la main dans ses cheveux. Je n'y suis pour rien dans toute cette affaire. Ce n'est pas moi, je le jure ! Je ferais tout ce que je peux pour vous aider mais croyez-moi, je n'y suis pour rien. Je veux juste qu'elle soit en sécurité, jamais je ne ferais ça ... ».

Pendant ce temps, les larmes montaient aux yeux de la chef d'entreprise en voyant son ancien compagnon se débattre avec une telle férocité. Il était sincère et elle était certaine qu'il n'avait rien à voir avec tout ça mais comment le prouver ? La sonnerie de son téléphone vint la sortir de ses réflexions. Elle regarda l'écran pour voir qui cela pouvait bien être mais le mobile indiquait « numéro privé ». Elle décida tout de même de décrocher pour savoir de qui il s'agissait :

« - Allo ? Dit-elle en continuant à regarder les hommes dans la salle d'interrogatoire.

- Ah, Mariella ... Mariella ... Tu pensais s sérieusement qu'en changeant de numéro, tu pourrais te débarrasser de moi ? Je suis partout et je vois tout. Ta fin est proche !

- Qui êtes-vous et pourquoi est-ce que vous faites ça ? Qu'est-ce que vous me voulez ? »

Mais personne ne lui répondit comme toujours et la ligne se coupa.

Frank Martin se leva et sortit de la pièce pour aller rejoindre Mariella, forcé d'admettre que Jeremiah semblait innocent. Il retrouva la jeune femme, le téléphone à la main et le visage paniqué :

« - Mariella ? Est-ce que vous allez bien ? Vous semblez toute pale, une mauvaise nouvelle ?

- C'est elle, la voix au téléphone. Elle a réussi à avoir mon nouveau numéro, je ne sais pas comment ...

- Quoi ? Hurla le commandant. Mais comment est-ce possible ? A qui avez-vous donné votre nouveau numéro ? Cela prouve bien que j'avais raison : monsieur Andrews n'est pour rien dans toute cette affaire puisqu'il était en salle d'interrogatoire quand on vous appelait.

- C'est vrai mais si ce n'est pas lui, qui cela peut-il bien être ? Je commence sérieusement à avoir peur. Comment gérer une telle situation ? Je devrais peut-être prendre un garde du corps ...

- J'aimerais vous dire qu'on va arrêter celui qui fait ça, malheureusement nous n'avons aucune piste. J'attends le retour du laboratoire qui cherche des empreintes sur le paquet mais j'ai vraiment peu d'espoir. Je vais demander à ce qu'on vous place sous protection policière le temps que nous réussissions à élucider cette affaire. Je suis désolé de ne pas être plus efficace, mademoiselle ... »

Le poids de la peur commença à s'abattre sur les épaules de la jeune femme, qui commençait vraiment à être terrifiée. Pour la première fois depuis le début de cette sordide histoire, elle laissa paraitre ses émotions et manqua de s'évanouir. Le commandant la rattrapa in extremis et la fit asseoir sur une chaise non loin de là.

« - Venez avec moi, je vais vous donnez un peu d'eau pour vous rafraichir, continua Frank. J'étais certain que monsieur Andrews n'avait rien à voir avec ça. Il n'a pas vraiment le profil du suspect que nous recherchons.

- Et à quoi ou à qui pensez-vous ?

- A mon avis, c'est une personne qui a soigneusement préparé tout ça. Je dirai que ses motifs sont plutôt d'ordre personnel et non professionnel. Avez-vous déjà eu à faire à une femme jalouse ? Un amant un peu trop possessif qui n'aurait pas supporté que vous le quittiez ?

- Franchement, j'ai beaucoup d'amants, monsieur Martin mais aucun n'est du genre à s'investir sérieusement dans une relation. J'ai couché quelques fois avec des hommes mariés mais j'évite ce genre de relations un peu trop compliqué à mon gout.

- Est-ce que l'une de ses femmes aurait pu découvrir l'aventure de son mari et aurait décidé de se venger, d'après vous ? Peut-être que le suspect n'agit pas seul ...

- Ce genre d'histoire ne m'est arrivé que trois fois et aucune de ses femmes ne soupçonneraient quoique ce soit. A ma connaissance, l'une d'elle est même au courant mais elles sont inoffensives.

- Venez avec moi, vous allez me donner les noms de vos amants pour que nous approfondissions cette piste. Nous devons écarter toutes les possibilités pour retrouver le coupable. »

Après une heure de discussion avec le policier, Mariella finit par sortir du commissariat, totalement épuisée et loin d'être rassuré. En se dirigeant vers sa voiture, elle tomba toutefois nez-à nez avec Jeremiah, qui voulait en savoir plus :

« - Marie, Attends ! Est-ce que tu veux bien me dire ce qui se passe ? Qui t'a fait du mal ?

- Je n'en sais rien, si tu veux tout savoir, réussit-elle à marmonner en essayant de paraitre forte. Au début, je pensais que c'était toi mais j'avais tort. Je suis désolé que tu aies été interrogé comme ça.

- Ce n'est pas grave mais je ne supporte pas l'idée qu'un malade soit après toi. Tu ne devrais pas rester seule tu sais. Est-ce que je peux te raccompagner chez toi ? Tu as l'air vraiment fatiguée et ...

- Jeremiah ! » Hurla une voix féminine derrière eux. Une voix étrangement familière qui replongeait la femme d'affaires dix années en arrière. Mariella se retourna et fut surprise d'apercevoir son ancien ami de la faculté Hanna. Elle était toujours aussi belle avec ses longs cheveux rouges qui volaient au vent. La jeune femme eut un choc en la voyant. Cela faisait plusieurs années qu'elles ne s'étaient pas adressé la parole. La vie les avait séparés et il est vrai que Mariella n'avait jamais cherché à la recontacter car leurs souvenirs lui rappelaient trop ceux qu'elle partageait avec Jeremiah. Elle resta figée quand elle vit Hanna sauter au cou de son ancien amant et comprit que ces

deux-là avaient dû reprendre contact il y a bien longtemps maintenant. Le jeûne homme fut mal-à l'aise mais il l'embrassa furtivement sur la joue pour lui transmettre sa sympathie.

« - Hanna ! Comment tu as su que j'étais là ? Commença-t-il, gêné.

- J'ai appelé ta secrétaire qui m'a dit que tu avais été convoqué à la police alors en tant que ton avocate, je venais voir ce qui se passait. Mariella ...Dit la jeune femme en se tournant vers, loin d'être surprise qu'elle soit là. Ça fait un bail, comment vas-tu ?

- Je ... Euh ... Ça peut aller, bégaya la chef d'entreprise. Ça fait longtemps effectivement. Alors tu as réussi tes études d'avocate, félicitations ! Je ne savais pas que vous vous revoyez tous les deux...

- Comment est-ce que tu aurais pu le savoir vu que tu ne m'as plus donné signe de vie depuis presque dix ans. Et comme tu ne voulais plus voir Jeremiah, ni lui ni moi n'aurions pu te l'apprendre.

- Tu as tout à fait raison ! Si vous voulez bien m'excuser, je vais rentrer chez moi ...

- Mariella, attend ... Reprit Jeremiah. J'aimerais beaucoup que nous puissions rester en contact. Aussi loin que je m'en souvienne, tous les trois nous étions de très bons amis et le temps a passé ...

- C'est vrai Marie ! Laissons le passé au passé. Nous devrions déjeuner ou diner ensemble pour nous remémorer nos bons souvenirs tu ne crois pas ? »

Mariella resta figée, ne sachant pas quoi lui répondre. Il est vrai que le trio infernal avait connu de bons moments mais il n'avait pas connu que ça malheureusement et la jeune femme ne se sentait pas encore prête à rouvrir ces vielles blessures.

« - Marie, s'il te plait ? Je cuisinerais pour toi comme avant, lâcha Jeremiah. Si tu trouves que c'est étrange, tu peux même amener quelqu'un, si tu veux !

- J'ai un emploi du temps plutôt chargé en ce moment ... Je vais voir si je peux me libérer... »

La sonnerie de son téléphone portable vint interrompre cette discussion qui la mettait mal à l'aise et elle remercia intérieurement son jeune étudiant en voyant le nom de John s'afficher à l'écran.

« - Mademoiselle Mills, désolé de te dire que tu as oublié ton agenda dans la précipitation ...

- J'avais la tête un peu ailleurs, je suis désolé. Attends un instant. Je dois y aller, dit-elle en saluant Jeremiah et Hanna. Je vais voir ce que je peux faire concernant votre proposition.

- J'espère que tu viendras, lança Jeremiah en la regardant monter dans sa voiture. Tu m'as beaucoup manqué ... » Hurla-t-il tout à coup. Mariella lui jeta un regard dubitatif, se demandant comment il pouvait lui dire une chose pareille alors qu'Hanna était pratiquement coller dans ses bras. D'ailleurs, elle était persuadée qu'ils devaient entretenir une relation plus qu'amicale. Pourquoi était-elle énervée tout à coup ? Était-elle encore jalouse ? Avait-elle encore des sentiments pour Jeremiah ?

« - Mariella ! Tu es toujours là ? Hurla John. Qu'est-ce que je dois faire avec ton agenda ?

- Il est déjà très tard et je suis épuisée. J'ai encore reçu des mystérieux appels, est-ce que tu pourrais me l'apporter en cours demain ?

- Je dois aller aux sélections régionales de natation demain matin et l'après-midi,je dois aller travailler, je gère une entreprise moi aussi ... »

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