REBELLE

By Revelaworld

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On a l'habitude de dire que chaque famille est différente d'une autre. Oui partant de la composition d'une fa... More

Intro
PARTIE. 1
PARTIE. 2
PARTIE 3
PARTIE 4
PARTIE. 5
PARTIE 6
PARTIE. 7
PARTIE 8
PARTIE. 9
Bonne fête
PARTIE: 10
PARTIE. 11
PARTIE. 12
PARTIE. 13
PARTIE. 14
PARTIE. 15
PARTIE. 17
PARTIE. 18
PARTIE. 19
PARTIE. 20
PARTIE. 21
PARTIE. 22
PARTIE. 23
PARTIE. 24
PARTIE. 25
PARTIE. 26
PARTIE. 27
PARTIE. 28
PARTIE. 29
PARTIE. 32
PARTIE. 30
PARTIE. 31
PARTIE. 33
PARTIE. 34
PARTIE. 35
PARTIE. 36
PARTIE. 37
PARTIE. 38
PARTIE. 39
PARTIE. 40
PARTIE. 41
Miss you !!!
PARTIE. 42
PARTIE. 43
PARTIE. 44
PARTIE. 45
PARTIE. 46
PARTIE. 47
Au delà du destin
PARTIE. 48
PARTIE. 49
Info
PARTIE. 50
Happy New Year
TOME II
TOME II: PARTIE 1
TOME II: PARTIE. 2
TOME II: PARTIE. 3
TOME II : PARTIE. 4
TOME II : PARTIE. 5
TOME II: PARTIE. 6
TOME II: PARTIE. 7
TOME II: PARTIE. 8
TOME II: PARTIE 9
TOME II: PARTIE. 10
TOME. II : PARTIE. 11
TOME II: PARTIE. 12
TOME II: PARTIE .13
TOME II: PARTIE. 14
TOME II: PARTIE. 15
TOME II: PARTIE. 16
TOME II : PARTIE. 17
TOME II: PARTIE 18
TOME II: PARTIE 19
Ramadan Mubarack
TOME II: PARTIE. 20
TOME II: PARTIE 21
TOME II: PARTIE. 22
DEWENATY
TOME II: PARTIE 23
TOME II: PARTIE 24
TOME II: PARTIE 25
TOME II: PARTIE. 26
TOME II: PARTIE. 27
TOME II: PARTIE. 28
TOME II: PARTIE . 29
TOME II: PARTIE. 30
TOME II: PARTIE. 31
TOME II: PARTIE. 32
TOME II: PARTIE. 33
INFO
TOME II: PARTIE. 34
TOME II: PARTIE. 35
TOME II : PARTIE. 36
TOME II: PARTIE. 37
TOME II : PARTIE. 38
TOME II: PARTIE. 39
TOME II: PARTIE. 40
TOME II: PARTIE. 41
TOME II: PARTIE. 42
TOME II: PARTIE. 43
REBELLE TOME II: PARTIE. 44
TOME II: PARTIE. 45
TOME II: PARTIE. 46
TOME II: PARTIE. 47
TOME II: PARTIE. 48
TOME II: PARTIE. 49
Ramadan Mubarak
TOME II: PARTIE. 50
TOME II: PARTIE. 51
TOME II: PARTIE. 52
TOME II: PARTIE. 53
Bonne fête !!!
TOME II: PARTIE. 54
INFO
REBELLE TOME II: PARTIE. 55
REBELLE TOME II: PARTIE. 56
TOME II : FINAL
INFO
Coming soon........
AFTER................
AFTER..........
En route pour une nouvelle aventure

PARTIE. 16

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By Revelaworld

_ Tu ne m’attends pas ?

Je me faisais des idées ou ce gars était vraiment en train de me charmer en me faisant les yeux doux avec ses dents de lapin.

_ Pourquoi tu n’as pas de mains tu attends à ce que je te donne à manger ?

Il fallait le voir sourire jusqu’aux oreilles

_ Oui j’aimerai bien que tu me donnes à manger

_ Ne souhaites pas cela car le jour où je t’alimenterai c'est que tu seras sans doute malade.

Il ne dit plus rien et m'accompagna en silence même si ces yeux semblèrent émettre autre chose.................................


Le week-end ou la fin de semaine est une période hebdomadaire d’un jour pour ceux qui travaillent le samedi ou deux jours, généralement le samedi et le dimanche, pendant laquelle la plupart des gens sont ou aspirent au repos. Après une dure semaine de travail stressante ou chaotique, passer un bon weekend, c’est ce qu’on souhaite tous. Qui n’attend pas le weekend avec impatience ?

Qu’importe la personne, sa profession et son statut au travail, que l’on travaille pour son propre compte, que l’on soit PDG, DG, DHR, Assistant, secrétaire ….., même s'il y a plein de choses qui sont bien pires que le lundi, sitôt la semaine commencée, on a déjà hâte d’être à vendredi soir pour se reposer et se détendre. Après l’effort le réconfort. Et après une semaine épuisante, le week-end est sensé nous permettre de bien nous reposer, de nous ressourcer, et de reprendre des forces. Pour redonner du sens à vos weekends, et faire en sorte qu’ils soient toujours une oasis de détente et de relaxation, ils tous les trois leurs modes pour y parvenir.

Chez le docteur Diallo, pour lui c’était l’extinction des appareils électroniques. Il posait téléphone, ordinateur, tablette loin de lui une partie du weekend. Ne pas être bombardé par des notifications, des emails ou des news rendait agréable son repos car il avait l’esprit tranquille. Il se déconnectait totalement pour mieux apprécier ces deux jours de repos bien sûr à condition que ses enfants le lui permettent. Dans le cas contraire, il prétextait des supervisions dans ses vergers auprès de sa femme pour pouvoir se reposer loin des cris, des hurlements de sa famille. C’était connu et reconnu, le simple fait de se rapprocher de la nature apaise une personne, réduit son anxiété et améliore son humeur. Hors de Dakar, dans la zone rurale, loin des bruits assourdissant des klaxons de voiture, des pots d’échappements, de la surpopulation étouffante, l’air frais lui procurait énormément de bien. Juste une ballade à travers les arbres, les plantations suffisait à le rendre zen. Rarement il lui arrivait d’y amener les garçons pour permettre à sa femme de souffler un peu. Là-bas ses petits bonhommes passaient leur temps à courir après les poulets et les moutons. Ils prenaient un grand plaisir à aider les employés de la ferme avant que ça ne finisse en catastrophe. Pour ramasser les œufs, ils jouaient à qui en aura plus et résultat dans une course, ils faisaient tomber le contenu de leur panier ou marcher sur des œufs. Pour enlever les mauvaises herbes, ils déracinaient dès fois les plantes qui sortaient juste de terre.  Et bien sûre  les employés de la ferme, déclinaient toute aide venant de leurs parts mais c’était sans compter sur la ténacité des garçons.
Lorsque David venait les weekends sans les enfants, ils louaient le seigneur. 

Si leur père ne les amenait plus, c’est parce que son escapade n’était plus dernièrement passibilité mais plutôt une séance se de surveillance. Tel un téléphone arabe, de bouche à oreille, ses fils racontaient leurs aventures à leurs cousins qui eux aussi s’incrustaient. Et les neveux de sa femme n’étant pas des moindre, pour y aller il n’amenait plus son 4X4 mais plutôt la monospace ce qui était un calvaire à cause des routes là-bas qui n’étaient que latérite ou sentier battu. Une fois le régiment arrivé, il fallait les surveiller à chaque mouvement. Amidou et Yéro les  fils de Bakary essayaient de monter aux arbres, Bakary le fils d’Alima attrapait les poules pour les faire envoler, Abou le fils de Kadia s’essayait au jeu de lance pierre sur ses béliers pure race qu’il affectionnait beaucoup, Seydina Ahmed le fils de Sory essayait de copier ses ainés et pour la plupart du temps, à l’unisson, ils s’armaient des tuyaux d’arrosage pour une bataille d’eau. De ce fait, il retournait toujours à Dakar plus fatiguer avant de décider à ne plus y amener ses fils.

Tout comme son ami, durant les weekends aussi Hamdel n’utilisait aucun gadget ayant trait avec le travail. Lui qui avait de longues journées chargées en semaine, n’aspirait qu’au calme plat. Pour se vider l’esprit et de prendre soin de soi-même, il pratiquait beaucoup de sport durant ses jours de repos. Pratiquer une activité physique lui permettait d'évacuer le stress, de relâcher toutes les tensions accumulées pendant la semaine et le  détendre vraiment grâce à la production d'endorphines, ces hormones du bien-être qui nous font nous sentir bien. Ainsi, il était apaisé et avait la qualité de sommeil améliorée.

Contrairement aux gens qui ne jurent que par des grasses matinées  ou restent chez eux lors du weekend, Zahra elle avait une manière bien particulière de passer un bon weekend. Bien qu’elle meure d’envie d’avoir un gras mat qui était devenu un luxe depuis qu’elle travaillait, son amour pour la liberté était bien plus fort.  Comme elle avait enfin le temps, la première chose qu’elle faisait c’était d’aller voir ses copines pour discuter autour d’une bonne tasse de thé ou d'un repas convivial pour flâner dans la ville pour du shopping ou du lèche vitrine. Pour ces deux dernières options, il était hors de question de se la jouer solo pour elle. Pour un shopping, plus on est entre copines, plus elles riaient et plus elles passaient un bon.

Avec Titi, Aicha et Mamy presque chaque weekend sur deux, elles allaient aux soirées sénégalaise en boite de la grande famille griotte et percussionniste sing-sing de la médina. A force d’être des habituées en plus de Titi  qui connaissait l’un d’entre eux, on les chantait. Dès qu’on citait l’un de leurs noms, la concernée allait sur scène gratifier de l’argent au chanteur. La plus folle de toutes était bien évidemment Titi qui s’y ruinait. Lors de ces soirées elle pouvait donner 100.000 francs ou plus à Baye Demba et le lendemain allait emprunter de l’argent pour son petit déjeuner.

Le weekend était le moment où ne jamais d’en profiter pour Zahra, Elle ne pensait plus au travail qui lui rappelle son grincheux Boss. Ses semaines de travail étant un véritable calvaire, c’était un challenge de rester stoïque face à l’attitude de son méchant patron qu’il fallait relever. Alors les weekends elle se transformait en véritable touriste local. Elle profitait à fond de ces deux jours pour parcourir la capitale par des activités. Malgré leurs routines pour passer une bonne fin de semaine et débuter la semaine sur un bon pied, pour ce premier weekend du mois Septembre leurs habitudes allaient être chamboulées.  

Ce dimanche tous comme les autres dimanches, elle s’était levée tôt mais pas pour les même raisons. D’habitude les week-ends elle se levait la première afin de s’affairer en cuisine pour un succulent petit déjeuner pour toute sa famille,  ranger la penderie de ses enfants, trier le linge sale. Lorsque tout le monde était debout, elle devait faire prendre son bain et habiller son cadet. Les week-ends étant l’occasion de prendre le petit déjeuner en compagnie de tout le monde, avec son époux, elle jouaient à l’arbitre. Tantôt il fallait imposer le silence, le calme à table, tantôt séparer les enfants qui se chamaillaient pour un mets. Puis elle s’affairait aux repas de la journée selon la volonté de chacun. Le soir, il fallait surveiller les enfants à la piscine, dès fois aussi ses neveux et nièces venaient profiter de leur piscine et il ne fallait pas les laisser sans surveillance. Le dimanche aussi rebelote sauf que c’était le grand ménage. Elle n’avait que le dimanche pour dépoussiérer tous les recoins de sa chambre, leur dressing et salle de bain de fond en comble.

Si les weekends c’était fait pour se détendre, elle n’en savait pas grand-chose. En tant que mère elle s’amusait oui avec ses enfants mais ces derniers l’épuiser tout  aussi. Plus le temps passait vite, plus elle se perdait dans les tâches ménagères et  ne se reposait pas tant que ça malgré qu’elle ait une femme de ménage et une cuisinière. Si ça ne tenait qu’à David, la maison serait remplie de femmes de ménages, de cuisinière. Elle-même se surprenait à s’opposer à cela. Elle qui avant était fainéante, elle qui chez ses parents ne faisait rien de ses mains rien à part la cuisine que sa mère lui imposer de force tous les dimanches. Il fallait croire que son séjour chez les Mbaye ne lui fit bénéfique que de ce côté-là à ne plus être inactive coté travaux domestiques. Maintenant malgré l’aide qu’elle avait chez elle, Nassira ne pouvait s’empêchait d’apporter sa touche à tout. Pour elle se sentir bien chez soi était quelque chose d’important. Et un espace de vie propre et bien rangé influe positivement sur le moral. Alors les week-ends, elle terminait par du nettoyage et du rangement. Désencombrer, plier le linge, dépoussiérer, nettoyer les pièces qui ont en besoin, ou mettre de l’ordre dans la paperasse qui traine sur la bibliothèque et le bureau.
Elle était surbookée du lundi au vendredi par son travail à la clinique. Et puis quand arrivait enfin ces deux jours de liberté, elle se mettait à faire des tâches ménagères. Il y avait vraiment de quoi être frustré !

Rien le temps d’un weekend, tout comme au début de leur mariage, elle aurait aimé aller avec son mari quelque part en escapade. Rien que le temps pour un weekend, elle aurait aimé rester chez elle paisiblement préparer un bon thé, repérer les prochains achats déco qu’elle fera pour refaire sa chambre ou leur salon. Rien que le temps d’un weekend, elle aurait aimé se faire tranquillement un film la nuit en pyjama sans être interrompu : par des rires ou discutions d’enfant une fois au lit, par Djibril qu’elle remettait au lit ou son mari qui venait la chercher pour dormir. David prônant la communication  à la maison était contre le fait d’avoir des télés dans les chambres comme à Milan. Et en tant que parent, c’était à eux de donner l’exemple. Rien que le temps d’un weekend, elle aurait aimé regarder un bon film romantique avec son homme enroulés tous les deux sous une couverture toute douce et soyeuse. Rien que le temps d’un weekend,  elle aimerait se lever tard, bien dormir et se lever au moins à midi. Rien que le temps d’un weekend, elle aurait aimé  prendre son temps au réveil, s’attarder au lit et profiter encore de son mari. Rien que le temps d’un weekend, elle aurait aimé savourer chaque bouchée de son petit déjeuner en paix sans jouer à l’arbitre et avoir ce rythme le reste de la journée qui sera toute aussi plaisante. Rien que le temps d’un weekend, elle aurait aimé le passer grandement avec ses proches comme avant sans limite. Consacrer ce temps libre, durant les weekends, pour ses parents, ses frères, sa sœur. Cela ne fera que renforcer leurs liens et lui évitera bien des regrets comme lorsqu’elle avait raté les baptêmes de ses frères, la naissance de ses neveux et autres cérémonies familiale  car elle était à Milan. Elle ne voulait pas attendre d’avoir besoin forcément d’un de ses frères pour aller les voir. Comme avant qu’elle ne soit mariée ou mère, elle voulait aller les voir sans fréquence réduite. Le temps d’un weekend, elle aurait aimé le passer auprès de sa mère et sa tante  Coumba sa seconde mère et faire preuve de gratitude et de reconnaissance. Elle s’était rendue compte à quel point elle  était chanceuse d’avoir une mère telle que Tchilo Sall surtout depuis qu’elle était devenue mère, depuis que ses filles encore enfants lui faisait perdre la tête dès fois. Jamais, il ne passait un jour sans qu’elle ne repense à la peine qu’elle avait affligée à sa mère lors de son premier mariage. Souvent à Milan, elle l’appelait en pleine nuit juste pour entendre sa voix parce qu’elle lui manquait et lui demander pardon. A milan au moins une fois par semaine elle appelait sa tante Coumba, preuve de gratitude et être reconnaissante d’avoir été présente pour elle et lui avoir apporté de l’aide. Rien que le temps d’un weekend, elle aurait aimé être devant la Kaaba, genou à terre remerciait Dieu  pour les personnes, les choses, les événements qui remplissaient sa vie et en faisaient son bonheur, le remercier d’être en bonne santé, d’avoir une famille, un toit sur la tête, un emploi…………
Rien que le temps d’un weekend, elle aurait aimé passer en revue sa semaine et préparer la semaine suivante sans être interrompus par des tapes des enfants à la porte du bureau pour interrompre une dispute. Le week end était aussi le moment pour elle de faire le point de la semaine qui venait de s’écouler. Pour réfléchir à ce qu’elle pouvait changer ou améliorer afin de mieux avancer dans ses projets. Ce qu’elle aimerait faire à l’avenir et ce qui pourrait les rendre plus heureux au quotidien. Et enfin rien que le temps d’un week-end, elle aurait aimé ne pas avoir qu’à planifier son weekend en avance sans pour autant le faire. Ne pas perdre son temps à définir un calendrier  qui était toujours changé par les allers de son mari dans ses vergers. Elle se retrouvait obliger de remettre ses plans à après……………

Et pour ce premier weekend du mois de Septembre elle avait fini par avoir gain de cause. Dès que son mari lui demanda de lui préparer son sac pour aller à sébikotane,  elle invita 4 de ses neveux à venir passer la nuit chez  le vendredi soir. Elle qui soupçonnait son mari d’abuser de ses visites à la ferme, ses soupçons s’avérèrent juste depuis qu’il espaça ses visites à causes de ses neveux. Et cette fois encore il lui donna raison car il avait annulé son départ. Tout le samedi, il était resté au jardin à surveiller les enfants jouer au foot sous la demande de son épouse. Le soir il s’était arrangé d’écourter le séjour des neveux de sa femme juste pour se reposer le dimanche. Il les avait personnellement ramenés chez leurs parents respectifs. Lui qui aurait tout donné pour qu’on lui garde ses enfants les week-ends il n’allait pas en rajouter d’autres pour un weekend entier qui puis être………………………


Il dormait encore quand elle finit de se préparer. Gracieusement elle s’assit auprès de lui souriante à cause de ses ronflements, il devait être vraiment fatigué. Oui il était à tel point qu’il ne se rendit pas compte de l’arrivée de l’invité qui les avait rejoints. Très doucement, elle lui caressa le visage pour le réveiller.

_ Bébé réveille-toi ! Allez debout je vais bientôt partir.

Cette seconde phrase avait réussi à lui faire ouvrir les yeux pour voir sa moitié habillée d’une robe en fleurette dont le haut était ciselé en forme de débardeur, le bas très évasé, un foulard noué tel les pirates dans les films, le visage discrètement maquillé lui sourire.

_ Tu sors ?

_ Oui je te l’ai dit hier !

Il se releva pour s’assoir et rabattre la couverture.

_ Doucement tu risques de le réveiller.
Il détourna le regard et vu leur cadet dormir paisiblement à ses côtés une tétine à la bouche.

_ Depuis quand est-il là ?

_ Vers 5h du matin

Tout délicatement, il lui ôta la tétine de la bouche.

_ On en avait parlé non plus de tétine !

Sa femme s’empourpra
.

_  Je sais mais il pleurait, c’était soit ça ou il nous faisait une crise à cette heure.

Sans rien ajouté, il alla dans la salle de bain.  Nassira profita de l’occasion pour appeler Nancy et lui informer qu’elle arrivera en retard. Elle avait fait exprès d’en parler à son mari à leur du coucher sinon, il aurait été capable de trouver une excuse rien pour ne pas rester seul le weekend avec les enfants. Elle aussi avait besoin d’une petite escapade même si c’était une journée pour juste respirer et se reposer un tout petit peu. Allier vie professionnelle et vie personnelle pour une femme mère était possible mais pas chose aisée. Pour concilier les deux, il fallait apprendre à être encore plus multitâche qu’auparavant et trouver son équilibre. Tous les jours, elle se levait très tôt et débutait ses journées 20 minutes après la prière. Ce petit moment rien qu’à elle, était devenu un rituel. Tasse de tisane au citron en main, elle sortait viande ou poisson gelé  du congélateur afin que la cuisinière puisse l’utiliser à son arrivée. Elle allait sortir les habits de son mari et préparer les affaires des enfants, trier leurs habits. Faisait la liste de course à faire après pour réveiller les enfants. Elle profitait du moment qu’ils soient sous la douche pour s’affairer à leurs petits déjeuner. Et heureusement pour elle, c’était à son mari de déposer les plus grands à l’école. 

Le soir quand elle rentrait sa deuxième journée commençait dès qu’elle franchissait le seuil de la maison. Il fallait vérifier le diner qu’avait préparé la cuisinière. La seule cuisinière et servante dont ils n’avaient jamais eu à se plaindre son mari et elle était Daba mais maintenant elle avait fondé sa propre famille et avait même donné le nom d’une de ses filles à Nassira. Après le diner, il fallait superviser le brossage des dents, le couchage, raconter des histoires une habitude instaurée par Alma, dorloter Djibril jusqu’à ce qu’il ferme les yeux. Néanmoins elle essayait d’équilibrer son temps et s’occuper de ses mômes et son mari. Même si c’était dur, elle ne changerait cela pour rien au monde. Elle avait signé pour ça ! 

Avec 6 enfants à la maison, dont des triplets et des jumelles, son emploi du temps était très chargé. Mais elle s'en sortait quand même à merveille grâce à une organisation bien rodée. Elle lançait la machine à laver chaque trois jour pour garantir à sa petite tribu des vêtements propres et ainsi alléger le panier de linge qui ne désemplissait presque jamais des habits des enfants. Ils faisaient les courses chaque semaine et après chaque passage en caisse, le budget augmentait. Au moins depuis les grandes vacances scolaires, elle put souffler deux mois. De Juillet en Aout, Sory et Salim étaient au Maroc apprendre leur religion et le Coran auprès su Shérif Salim. Depuis leur retour de l’Italie, leur père avait pris l’initiative d’envoyer ses fils ainés à chaque vacance durant deux mois ou un mois auprès de son grand ami. 

.
_ Mais que faisais tu durant tout ce temps ? Demanda-t-elle à son mari quand il la rejoignit sur l’espace familial.

_ J’étais au téléphone avec Sir, il dit qu’il va passer la journée ici.

_ Ah oui c’est bien amusez-vous alors ! Passe une bonne journée Amoré mio. Se hâta-t-elle de l’embrasser pour partir laissant son mari perdu…………………...................................................................................

Contrairement à son père et  ses oncles qui étaient rentrés le même jour à Dakar après la prière de 14h. Son grand père et homonyme Sir Khalil Sy et lui étaient restés assister au Hadratoul Djouma qui ne s’accomplit que le vendredi et seulement entre la prière du ‘Asr et du Maghreb, le meilleur moment étant de lier sa récitation à la venue du Maghreb. Les milliers de formules d’invocations récités acapèrent totalement sin esprit de tel sorte qu’il ne pensait à rien qu’à sa communion avec Dieu. Ils restèrent à Tivaoune jusqu’au Samedi soir pour rentrer à leur tour. Tout comme son père, lui aussi vouait un grand respect à son grand père Sir Khalil Sy jumeau de son autre père Hamdel Mustaf Sy père de Cheikh Yérim Sy dont il n’avait que de souvenirs. Ce dernier étant d’une grande sagesse profitait de chaque occasion ou ils étaient ensemble pour le conseiller même s’il n’écoutait que son père il arrivait qu’il en fasse de même pour cet homme même si c’était très rare.  Quand tous plaidèrent pour Ndèye Awa Thiam auprès de Yérim qui avait obtenu une injection contre elle pour rester loin de son fils, Hamdel après la demande et supplication de son grand père fut le seul à faire changer d’avis son père. Le temps qu’il passa hors de Dakar était parvenu à lui faire oublier l’aveu de son frère à propos de la gifle qu’il avait reçu. A peine était-il arrivé chez son père et vu les nombreux appels de Bassirou que la colère le regagna. Cependant il ne décrocha et préféra aller se coucher. Le dimanche avant même l’heure de la prière, il était déjà debout. Ce n’est qu’après la prière qu’il ralluma son téléphone et la première notification qui apparût fut un sms de Bassirou.

« Comme tu ignores mes appels je suppose qu’il y’a un problème. Quand tu seras de bonne humeur rappelle-moi ».

Il lui en voulait d’avoir permis à cette femme de faire des commérages sur lui. Et plus à quiconque il en voulait cette femme d’avoir osé faire ses médisances sur lui. Il ne s’était pas trompé sur son compte. Cette fille il la détestait ! Maintenant il avait compris ce drôle de manière de ses employés à le dévisager le vendredi, les chuchotements qu’il entendait quand il était de dos. Cette menteuse était sans doute passer par là, elle les avait dits pour la gifle à la plage. Et la connaissant fière et hautaine, elle avait dû s’en glorifier. Une chose était sure dès Lundi à la première heure il lui fera regretter d’avoir posé la main sur lui. Pour se changer les idées, il appela David pour lui dire qu’il passerait la journée chez lui sinon à force de penser à cette fille, il aurait été capable de demander son adresse et lui donner une leçon.

_ Alima, Dalia que faites-vous avec mon téléphone ?

Depuis que sa femme était sortie, les enfants s’étaient donnés le mot pour se lever et depuis il ne savait plus où se donner la tête. D’abord, il y’avait un problème avec le petit déjeuner. Quand il était débordé avec eux, ses jumeaux lui faisaient des tours en prenant l’identité de l’autre. Fatigué, il finit par les regrouper devant la télé après les avoir gronder. Quelques minutes à peine, il remarqua les jumelles très concentrées sur son téléphone.

Dalia : On cherche le numéro de Waly
Alima : Pour l’anniversaire

_ Qui est Waly ? Et votre n’est qu’en Novembre !

Dalia : Papa on parle de Waly Seck le chanteur on sait que tu as son numéro, tu te caches de nous pour parler de maman de lui.

Alima : On veut qu’il vienne pour l’anniversaire des garçons et d’Alma
Il était perdu. Il les regardait à tour de rôle ne comprenant pas de quoi elles parlaient

_ Je ne connais pas Waly Seck et je n’ai pas son numéro

Dalia : Alors pourquoi est-ce que tu dis à maman que tu veux voir maman waliyé ………………………

Malgré lui il sourit, le souvenir de ce qui avait fait valoir ce nom qui devenu un code entre sa femme et lui en tête.

_ Bébé je suis épaté, je ne savais pas que tu chantais si bien déclarait-il solennellement à sa femme en la fixant droit dans les yeux. Un regard qu’elle soutenu, un regard profond. J’ai adoré madame Diallo. Pour toi je danserai du Waly tous les jours si tu le voulais………. Avoua-t-il encore sur le charme après que sa femme lui ait fait une danse en petite tenue qui avait terminé en striptease sur un son du chanteur. 

_ Vraiment ? L’interrogea cette dernière pas certaine

_ Oui mais à l’abri des regards, je ne danserai du Waly que pour toi. Tu sais quoi eh bien avec ces perles de reins extraordinaires qui m’attirent comme l’acier attire le fer, cette tenue aguichante qui fait menacer le grand de sortir à travers le tissu, il n’ya que du Waly qui puisse réussir à bien remuer toute cette merveille.

A peu près 2 minutes de danse sur un rythme ambiancé de Waly, elle s’était écroulée sur lui pouffant de rires.

_ Je te déclare officiellement ma maman Waliyé.

_ Attend que les enfants t’entendent ….

_ Ils n’ont pas besoin de le savoir sais-tu qu’à chaque fois que j’entendrais  du Waly toutes mes pensées iront vers toi.

Et depuis ce jour, maman waliyé était devenu son code pour faire savoir à sa femme qu’il avait envi qu’elle danse pour lui. Maintenant, il se rendit compte que Nassira avait raison de faire gaffe aux enfants.

_ Ne touchez plus à mon téléphone il n’ya pas de numéro de ce chanteur. Ni votre mère ni moi ne le connaissons. Et puis c’est à vous de décider pour l’anniversaire de vos frères ? Que ça soit la dernière fois si vous voulez voir Waly alors vous n’avez qu’à regarder ses clips compris ?


Des applaudissements derrière lui attirèrent son attention. Quand il se retourna il fit face à Hamdel dans un total look noir comme à son habitude avec des lunettes de soleil.

_ C’est qui lui on dirait qu’il sort de matrix. Sortit Salim

_ Non c’est plutôt le men in black le contredit son jumeau pour rigoler

Leur père aussi rigola de leur réplique. Hamdel en plus d’être noir aimait trop porter du noir.

Dans sa démarche que lui seul pouvait, il prit place sur le canapé auprès d’Alma qui le regardait bizarrement.

Sir : Quoi qu’est-ce que t’as à me regarder comme ça toi petite Diallo ? Tes parents ne t’ont pas appris que c’était impoli de fixer ainsi les gens ?

Alma : Et toi tes parents ne t’ont qu’il faut saluer les personnes quand tu viens chez eux ?

Il enleva ses lunettes pour mieux la regarder et la petite prit peur.

David : Alma excuse toi ce n’est pas une manière de parler aux adultes même votre oncle là est indiscipliné.
Alma : è nostro zio ? (C’est notre oncle)

David : Si è mio amico è come un fratello (Oui c’est mon ami, il est comme un frère) 

Alma : scusa, zio

_ Ça veut dire ? Demanda Sir hautainement à fronçant un sourcil

_ Excuse-moi tonton. Papa dit que tu es un ami comme son frère.

Touché par les mots de la fillette, il la prit sur ses genoux.

Sir : J’imagine que ton père a dû te dire que j’étais méchant en italien mais vois-tu je ne mords pas. Quel âge as-tu ?

Alma : Le 25 nous fêterons nos 11ans

Sir : Nous ?

Alma : Mes frères et moi

Sir : Ah oui tu es l’une des triplets ! Waouh 11ans que le temps passe vite.

David : Pour ça tu as raison, tu es vraiment à la bourre. Tu es le seul garçon de la bande encore célibataire sans enfant. A force même nos enfants se marieront avant toi !

Sir : Tu es fou avant tes ainés ne se marient j’aurais déjà des enfants

David : Qui te parle de mes enfants ? La fille ainée d’Alima a 18ans ou 19ans tout comme le fils ainé de son jumeau. Je crois que leurs ainés ont 1an d’écart.

Sir : Si tu as l’intention de me parler de mariage alors mieux vaut m’en aller dès maintenant.

David : Bon les enfants allaient jouer à l’étage et ne touchez pas à nos affaires.

Ils exécutèrent tous sans Djibril qui était couché sur l’un des sofas  fixant l’écran ou passait des dessins animés sur Disney Channel. 

_ Tu pars jouer avec tes frères ? Lui demanda-t-il doucement pour l’amadouer en le soulevant.

_ Non répondit ce dernier et refusa par la même occasion de quitter ses bras.

Fatigué de ce petit, il le porta pour s’assoir et changer de chaine. 

_ Ou est ta femme ?

_ Chez Chérif, elle est partie voir Nancy

_  Tu laisses ta femme fréquenter Nancy ?

_ S’il te plait je sais tout mais laisse tomber cette histoire ne serait-ce que pour Chérif….

_ A force tu te verras garder les enfants plus souvent. Ta femme est différente de ces folles, tout le contraire de sa sœur en passant……….

_ Ravi que tu n’aies pas de problème avec Nassira. Et le boulot ?   

_ Ça va à part celle qui me serve d’assistante….. Avoua-t-il mi lasse mi colérique

_ Attend pause toi avec une femme comme assistante en plus. Tu m’expliques ?

David étant le seul de la bande à qui il faisait part de certaines choses, il lui résuma tout de sa rencontre avec Zahra jusqu’à son travail avec lui. Il avait omis volontairement de lui parler des seins et des menstrues. Durant tout son récit, David était passé par toutes les émotions possibles.

_ De toute façon demain elle aura des comptes à me rendre… cracha-t-il cette fois totalement énervé

_ C’est incroyable mais si ça se trouve elle n’a pas mis ton frère au courant pour la gifle ?

_ Tu te fou de moi ? A part vous il n’y a qu’elle qui savait …

_ Depuis tout à l’heure tu ne dis qu’elle c’est quoi son nom ?

_ Amina Zahra Fall

_ Jolie prénom tout comme la personne d’ailleurs

_ Vraiment ?

_ Non ce n’est pas mon genre. Je suis fidèle à ma femme mais n’empêche elle est belle c’est un fait. A la plage Chérif bavait carrément sur son corps ……….

_ Elle m’énerve.

_ Attention on dit qu’entre l’amour et la haine il n’ya qu’un seul pas.

_ Jamais de la vie…….

_ Il ne faut jamais dire jamais car dans la vie on ne sait jamais. Et je suis bien placé pour te le dire

_ Crois mon pote ce jour n’est pas prêt d’arriver. Les femmes entreprenantes je n'aime pas. Ce qui me conviendrait serait une femme intelligente présentable travailleuse sincère docile qui exécutera à tout mes ordres sans discuter.

_ Tu n'as pas dit que ton idéal de femme ni le genre de femme qui te plairait. Tu as dit ce qui te conviendra comme si tu commadais un simple menu. Je te le dis tout de suite tu ne peux avoir tout ce que tu viens de votre chez une femme il yaura toujours des manquements que l'homme qui partagera sa vie devra compléter tout comme elle va compléter ceux de ce dernier. Alors mieux vaut te un chien comme compagnie car c'est un animal fidèle intelligent sincère docile à son dressage et exécute sans discuter les ordres de son maître. La femme n'est pas un animal Hamdel. Je te souhaite vivement de rencontrer celle qui te changera celle qui te fera voir la vie d'un nouvel oeil tout comme l'a fait Nassira avec moi.....................

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