REBELLE

By Revelaworld

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On a l'habitude de dire que chaque famille est différente d'une autre. Oui partant de la composition d'une fa... More

Intro
PARTIE. 1
PARTIE. 2
PARTIE 3
PARTIE 4
PARTIE. 5
PARTIE 6
PARTIE. 7
PARTIE 8
PARTIE. 9
Bonne fête
PARTIE: 10
PARTIE. 11
PARTIE. 12
PARTIE. 13
PARTIE. 14
PARTIE. 16
PARTIE. 17
PARTIE. 18
PARTIE. 19
PARTIE. 20
PARTIE. 21
PARTIE. 22
PARTIE. 23
PARTIE. 24
PARTIE. 25
PARTIE. 26
PARTIE. 27
PARTIE. 28
PARTIE. 29
PARTIE. 32
PARTIE. 30
PARTIE. 31
PARTIE. 33
PARTIE. 34
PARTIE. 35
PARTIE. 36
PARTIE. 37
PARTIE. 38
PARTIE. 39
PARTIE. 40
PARTIE. 41
Miss you !!!
PARTIE. 42
PARTIE. 43
PARTIE. 44
PARTIE. 45
PARTIE. 46
PARTIE. 47
Au delà du destin
PARTIE. 48
PARTIE. 49
Info
PARTIE. 50
Happy New Year
TOME II
TOME II: PARTIE 1
TOME II: PARTIE. 2
TOME II: PARTIE. 3
TOME II : PARTIE. 4
TOME II : PARTIE. 5
TOME II: PARTIE. 6
TOME II: PARTIE. 7
TOME II: PARTIE. 8
TOME II: PARTIE 9
TOME II: PARTIE. 10
TOME. II : PARTIE. 11
TOME II: PARTIE. 12
TOME II: PARTIE .13
TOME II: PARTIE. 14
TOME II: PARTIE. 15
TOME II: PARTIE. 16
TOME II : PARTIE. 17
TOME II: PARTIE 18
TOME II: PARTIE 19
Ramadan Mubarack
TOME II: PARTIE. 20
TOME II: PARTIE 21
TOME II: PARTIE. 22
DEWENATY
TOME II: PARTIE 23
TOME II: PARTIE 24
TOME II: PARTIE 25
TOME II: PARTIE. 26
TOME II: PARTIE. 27
TOME II: PARTIE. 28
TOME II: PARTIE . 29
TOME II: PARTIE. 30
TOME II: PARTIE. 31
TOME II: PARTIE. 32
TOME II: PARTIE. 33
INFO
TOME II: PARTIE. 34
TOME II: PARTIE. 35
TOME II : PARTIE. 36
TOME II: PARTIE. 37
TOME II : PARTIE. 38
TOME II: PARTIE. 39
TOME II: PARTIE. 40
TOME II: PARTIE. 41
TOME II: PARTIE. 42
TOME II: PARTIE. 43
REBELLE TOME II: PARTIE. 44
TOME II: PARTIE. 45
TOME II: PARTIE. 46
TOME II: PARTIE. 47
TOME II: PARTIE. 48
TOME II: PARTIE. 49
Ramadan Mubarak
TOME II: PARTIE. 50
TOME II: PARTIE. 51
TOME II: PARTIE. 52
TOME II: PARTIE. 53
Bonne fête !!!
TOME II: PARTIE. 54
INFO
REBELLE TOME II: PARTIE. 55
REBELLE TOME II: PARTIE. 56
TOME II : FINAL
INFO
Coming soon........
AFTER................
AFTER..........
En route pour une nouvelle aventure

PARTIE. 15

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By Revelaworld

Dès que la réunion était terminée que je sortis de la pièce. Cet arrogant avait fait exprès d’allumer la clim rien que pour augmenter mon mal être. Jamais dans ma vie je n’avais rencontré quelqu’un d’aussi méchant. Je devais faire quelque chose et ne pas accepter qu’il me rabaisse de la sorte. Je profitai du moment où il était absent de son bureau pour me rendre dans sa salle de bain. A peine ai-je posé la main sur le loquet qu’il sortit de l’autre pièce.

_ Ou crois-tu aller ainsi ?

Là c’était trop.

_ J’ai besoin des toilettes.

_ De mes toilettes ?

_ Ceux sont les seuls à cet étage

_ Je sais il n’ya pas de toilettes à mon étage rends toi aux autres étages.

_ Mais monsieur c’est urgent

_ N’as-tu pas vu le règlement je suis le seul à utiliser cette salle de bain. Et personne n’enfreint le règlement. Donc ni maintenant ni jamais tu n’utiliseras ces toilettes.

Exténuée, je commençai à rebrousser chemin lorsqu’il m’appela.

_ Attends !

Il me déshabilla du regard. En un moment je cru déceler de la panique dans ses yeux.

_ Pour aujourd’hui tu peux utiliser mes toilettes.

_ Mais à l’instant même vous aviez dit que personne n’a le droit d’utiliser cette salle de bain que personne n’enfreint le règlement

_ Oui personne ne peut changer le règlement excepté le patron

C’était le summum de l’arrogance.

_ Merci monsieur merci vraiment je suis ravie que vous soyez mon patron et que vous ayez changé le règlement uniquement pour moi lui souriais-je pour lui clouer le bec et ouvrit la porte. Mais c’était trop beau pour être vrai. Comme tout prétentieux il avait toujours du répondant.

_ Il y’a des mouchoirs que tu pourras utiliser. Nettoie la tache sur ta robe. Elle n’était pas là quand tu es entrée. J’en déduis que c’est récent. Tu peux prendre une douche et rentrer chez toi juste après !

Très vite je compris à quoi était dû la panique dans ces yeux et sur le coup je fus celle qui devenue paniquée………………………..

……………………………………………………………………………………………………………

« Nafissatou Dia ya bone, Nafissatou Dia ya yesse akk lima dath thii yène surtout yow. Gua nekk sama béneu bou djiguène. Ma am thii yow yakar lol. Nafy yow mane gua beugeu tekk gathié yow amo koy beugeuntel koudoul ap niénio may wakh mou nane dalay takk. Nafy hana hamo fingua bokk. Mane sa yaye may peulh sa pape di haalpulaar. Niou nekk ay guerr you set witche. Ana lane guay outi sa niénio ya. Nafy mane guay tekk gatié doumako nangou. Lèneu rek lalay yeugeul gua bayi sa wadji thii noumou guena gawé ndakh do séye akk mome do séye akk mome euleuke. »

(Nafissatou Dia que tu es mauvaise, Nafissatou Dia que tu es horrible. Avec tout ce que j’ai fait pour vous surtout toi qui es ma fille unique en qui j’avais beaucoup d’espoirs. Toi Nafy c’est moi que tu veux couvrir de honte ? Tu n’as trouvé personne à aimer qu’un bijoutier qui dit vouloir t’épouser. Nafy ignores tu de quel classe tu appartiens ? Moi ta mère je suis une peulh et ton père un haalpular. Nous sommes de véritables nobles. Alors que vas-tu chercher dans la classe bijoutière ? Nafy je n’accepterai pas que tu me couvres de honte. Je n’ai qu’une chose à te dire de laisser ce garçon rapidement car jamais au plus grand jamais vous vous marierez !)

A chaque fois que ces mots poignants de sa mère lui revenaient, elle ne pouvait s’empêcher de pleurer. Elle ne comprenait pas cette haine soudaine de sa mère envers Bassirou. Pourtant elle avait été la première à dire que Bassirou était un bien charmant garçon. Alors pourquoi ce retournement de situation soudain ?

Et Bassirou à chaque fois qu’elle pensait à lui elle était prise de honte. Jamais elle n’avait cru que sa mère pouvait être aussi cruelle. Elle la savait forte très forte oui mais pas cruelle. Ses mots étaient d’une telle cruauté qu’elle ne la reconnu pas sur le moment. Et dire que tout le stress qu’elle avait ressenti vis-à-vis de la visite de Bassirou avait vite été dissipé à l’arrivée de ce dernier. Non seulement sa mère l’avait bien accueilli mais lui fit la discussion. A les voir rigoler comme de vieux amis rien ne présager que les choses allaient tourner au vinaigre.

A L’étincelle qui mit le feu à la poudre fut lorsqu’il émit le souhait d’épouser sa fille. Là débuta un vrai interrogatoire comme s'il faisait face à un commissaire de police. Quand elle sut de quelle caste il faisait partie, Adama quitta aussitôt  le salon pour ne plus y revenir en prétextant une migraine. Néanmoins elle attendit que leur invité parte pour  rappeler à l’ordre sa fille.

Depuis la veille, Nafy ne faisait que pleurer se privant de nourriture. Elle était restée cloitrer dans sa chambre à se morfondre. Youssouf son frère était venu la voir et elle lui dit tout. Comment pouvait-elle cacher cela à son frère ?

Youssouf a toujours été présent pour elle dés fois très protecteur certes mais aussi très amical. Normal qu'ils soient complices n'étant que deux frère et sœur il fallait s'entraider pour survivre à la tyrannie d'Adama Ka leur mère. Même leur père de son vivant en payait les frais. Personne n'échappait aux lois de la dame de maison.

Depuis leur weekend à Mbour, son frère était devenu plus amicale s'intéressant de plus près à tous ses faits et gestes plus particulièrement à son amitié avec Zahra. Youssouf profitait de chacun de leurs discussions pour apprendre un peu plus sur Amina. Avec la scène qu'il avait faite à sa mère concernant sa cousine, il ne pouvait pas retourner lui dire qu'il avait fini par aimer cette fille. Et connaissant très bien sa mère celle-ci était capable de lui rejeter toute aide juste par égo par vengeance. Alors il ne pouvait compter que sur lui. Dès lors presque chaque semaine, il commença à passer à l’improviste chez Zahra histoire  de saluer sa tante Oumou Kalsoum même si en réalité il n’espérait que voir sa cousine...............

_ Mon Dieu ça fait à peine trois mois que tu travailles avec ton frère que tu t’absentes déjà avant le weekend en plus !

Elle regarda sa mère habillait d’un boubou en Bazin rose et marron avec un grand foulard géométriquement noué suivit d’une parade de maquilleuse en attester les inscriptions sur leurs bodys.

_ Comment me trouves tu mon chéri ? Demanda-t-elle en se retournant sur elle.

_ Superbe maman comme d’habitude !

C'était connu de tous Ndèye Awa Thiam ne vivait que pour trois choses: L'argent, le beau et les fêtes !  Elle menait une vie palpitante et surtout très enviée par ceux qui ne connaissaient que cet aspect de sa vie. A force d'aimer le beau, sa maison, sa voiture et sa penderie étaient tout le temps sujets aux changements. Elle trouvait toujours des prétextes pour refaire la peinture et la déco de leur villa aux Maristes, changer de véhicule ou organiser des fêtes chez elle pour ainsi faire découvrir à ses semblables ses nouvelles acquisitions.

_ Vous avez entendu les filles alors maintenant vous pouvez y aller vous avez fait du bon boulot.

Bassirou la regarda s'asperger de parfum pour asperger en l'air puis se mettre dans cette zone parfumée. C'était sa manière de se parfumer sans compter sa penderie que l'on passait tous les jours à l'encens.

_ Mais MA ou est-ce que tu vas ainsi sitôt tu as une cérémonie encore je ne vois pas tante Sokhna.

_ Je vais à l’assemblée nous avons un projet de loi à voter aujourd’hui

_ Honorable stp cette fois je te prie de respecter le temps de parole qui te sera donner et n’y fait pas d’histoire.

_ Tu es malade  c’est pour ça que tu ne pars pas au travail aujourd’hui ?

_ A vrai dire j’attendais papa je dois lui parler d’une nouvelle avant d’y aller

_ Quelle nouvelle ?

_ Je veux me marier

Une lueur illumina son visage. Combien de fois avait-elle espérer cette nouvelle de ces fils têtus qui ne prenaient jamais en compte ses dires ?  Combien de ses amies souhaitaient une union entre leurs filles et ses fils surtout Hamdel ?

L'une d'entre elles lui avait même offert un billet pour la Mecque juste pour présenter sa fille à Hamdel. Toutefois elle la présenta à Bassirou puisqu'elle évitait de s'attirer les foudres de son fils aîné.

_ Oh mon fils quelle agréable nouvelle ! J’attendais ça depuis longtemps. Qui est l’heureuse élue c’est l’une des filles de mes amies ? C’est l’une des amies mannequins de Momy ?  Elle est célèbre ? Elle est belle ? Elle fait partie d’une bonne famille ? Ils sont aisés ? 

_ Elle fait partie d’une bonne famille. Hier j’ai parlé à sa mère ……

_ Quoi si vite et sans nous ?

_ C’était juste pour faire connaissance
_ Bon on en parle ce soir, là je suis vraiment en retard !

Dans l’autre pièce qui lui était attribuée comme bureau, à travers le mur en verre qui les séparer, il l’observait à la dérobée tout comme elle d’ailleurs. Cette fille l’avait surpris ! Jamais il n’avait cru qu’elle tiendrait 1mois. Non seulement elle l’avait pris au mot en restant 1mois mais malgré tous ses efforts afin de lui rendre la vie dure au sein de la société, la minimiser pour la pousser ainsi à démissionner cette fille en sortait toujours la tête haute, plus fière que jamais avec un sourire en bonus qui l’énervait plus que tout.

Là il attendait qu’elle lui apporte le contrat en anglais qu’elle lui avait demandé de préparer juste pour tester ses capacités linguistiques. Face à l’écran de l’ordinateur, il la vue encore souriante. Cette fois leurs regards s’étaient croisés. Il crut halluciner quand elle lui fit un clin d’œil. Non elle n’avait pas osé. Il regarda sa montre, il était 11h. 12h devrait le trouver avec son père pour effectuer cette règle et coutume de sa famille paternelle. Tout comme son père à chaque fois qu’il se trouvait à Dakar, il allait effectuer la prière du vendredi à la ville sainte de Tivaoune. De ce fait tous les employés attendaient avec hâte les vendredis afin de descendre tôt.

: Excusez-moi  monsieur l’interrompu Zahra un document  à la main en sortant de l’autre pièce qu’il lui avait donné comme bureau rien que pour pouvoir la surveiller.  Voici le contrat que vous m’aviez demandé de rédiger……

Il se leva pour remettre son boubou blanc qu’il avait suspendu par-dessus son ensemble deux pièces.

_ Mets le avec la pile des documents à jeter sur la table…. Répondit-il le plus lacement possible en remettant son bonnet rouge avec un pompon noir doré.

Cette fois contrairement aux autres vendredis ou elle le voyait en tenue traditionnel, là il ne parut plus marrant pour elle. Là elle n’avait plus envie de rires après tout le mal qu’elle s’était donné pour rédiger ce contrat.

_ Mais monsieur vous aviez dit que c’était urgent qu’il vous le fallait avant de partir….. Tenta-t-elle d’en découdre

Il daigna enfin la regarder en haussant un sourcil pour prendre son téléphone et son iPad.

_ Ousmane a fini le travail avant toi. Encore une fois il a démontré qu’il était plus compétent que toi. Voilà le problème avec les filles, elles passent plus de temps à se faire belle, à faire des potins qu’à travailler et pour un rien elles se plaignent………….

Zahra acquiesça en silence de toute façon elle commençait à s'y habituer. En plus il ne fallait pas qu’elle le mette en rogne si elle voulait rentrer tôt car il était capable de la retenir au bureau rien pour entendre des appels importants.

_ Monsieur si vous n’avez plus besoin de moi alors pourrais-je rentrer ?

Il sembla hésiter. En pleine réflexion, il vu la porte de son bureau s’ouvrir sur celui qu’il avait passé toute la matinée à appeler. En plus il n'y avait que lui qui entrait ainsi dans son bureau sans se faire annoncer.

_ Rentre! Aboya-t-il

Alors qu’elle partait, Bassirou lui retenu la main pour lui faire une accolade en la saluant.

_ Tu pars déjà ? 

_ Oui je dois passer à la banque !

Tout en parlant ses yeux brillaient. Aujourd’hui elle percevait son premier salaire qui lui était viré. Avant avec tout l’argent qu’elle recevait, elle n’avait jamais eu l’idée d’ouvrir un compte bancaire. Si ce n’était pas une condition pour les employés de Sy and Co alors elle n’en aurait probablement pas de sitôt.

_ Ok alors  dans ce cas bon weekend
Hamdel qui semblait insensible à leur échange se brusqua quand il l’entendit appeler son frère une fois sur le seuil de la porte.

_ Sama Bass n’oublie pas de m’appeler hein on a des choses très importantes à se dire avec un clin d’œil au quel ce dernier lui répondit.

Mais qu’est ce que cette fille avait à faire des clins d’œil aux gens aujourd’hui ? Elle devait être folle aussi pensa-t-il. C’était le dernier  qualificatif qu’il ajouta à la longue liste de définition de cette fille : insolente, grossière, sans vergogne et maintenant folle. Il l’escorta néanmoins du regard jusqu’à ce qu'elle prenne son sac à main et quitte  son bureau.

_ Elle t’ose t’appeler ainsi sama Bass (Mon Bass) mais pour qui elle se prend ?

_ Il n’ya aucun mal à ça puisque nous nous connaissons bien

_ Peu importe mais pas de familiarités durant le travail. Emit-il en lissant les replis de son habit.

_ Les heures de travail sont terminés alors ça ne compte pas.

Soudain il se rappela des nombreux appels pour joindre son frère et alla prendre place auprès de lui sur le petit salon aménagé.

_ Dieu du ciel à quoi peut bien te servir ton téléphone Bassirou si je ne parviens jamais à te joindre dans l’immédiat ? Et que faisais-tu ? C’est à cette heure que tu viens au boulot ?

Bassirou alla ouvrir le frigo bar pour en sortir une brique de jus naturel qu’il se servit avant de s’affaler auprès de son frère. A chaque gorgée, il fredonnait une chanson que lui seul connaissait. Hamdel était ahuri : il lui reprochait quelque chose et lui osait se comporter ainsi.

_ Tu peux me dire ce qui te prend ? Tu es devenu cinglé ? C’est ça tu dois être devenu fou pour sourire de la sorte sans raison.

_ Oh non pas du tout, mon frère il y'a  bel et bien une raison spéciale  à ça c’est que je suis amoureux et un cœur qui déborde de joie se reflète forcément sur le visage. Je suis si amoureux à tel point que…………..........

_ Ne me dit pas que tu es amoureux d’une femme ?

Bassirou émit un fou rire en posant son verre pour taper des mains.

_ Mais un homme ne peut que tomber amoureux d’une femme toi aussi à moins qu’il ne soit gay tout ce que je suis très loin d’être en passant. Tu ne me félicites pas ?

_ Ce n’est pas une prouesse ! Que veux-tu que je t’encourage dans ces sottises pareilles.

_ Non ceux ne sont pas des sottises puisque cette fille est tout ce qu’il y’a de plus spéciale. Je t’assure que dès que je l’ai vu j’ai su que c’était elle l'élue de mon cœur.

_ En plus tu si naïf qui te dit que c’est de l’amour. C’est juste de l’attirance. L’amour n’existe pas !

_ Que sais-tu de l’amour mon frère de toute façon cette fille j'aimerai bien faire d'elle ma femme.

_ Je ne sais rien de l'amour certes mais au moins je sais une chose que tu es sur le point de commettre une erreur monumentale. C’est une grande erreur de tomber dans les filets de ces manipulatrices. Elles attirent les hommes pour se servir d’eux financièrement, émotionnellement et puis les abandonnent.

Ses dernières paroles furent si amer, qu’il en fut énervé et se leva d’un coup.

_ Hamdel pourquoi à chaque fois que je te parle d’une fille tu te brusque et t’énerve ? En réalité ce n’est pas que les filles que je côtoie qui te dérange, toutes les femmes te dérangent peu importe les relations que tu puisses avoir avec elles.  Il y’a maman, nos sœurs, nos tantes et même cette pauvre Zahra……………………….

_  Je ne te parle pas des femmes de notre famille. Ne confonds pas les choses. Vois-tu ceci est une raison suffisante pour ne pas apprécier les filles. C’est connu depuis l’époque d’Adam et Eve la femme a toujours été source de problème. Éloigne-toi des femmes si tu veux être loin des problèmes car elles sont en réalité les problèmes.

_ Hamdel  en réalité tu n’es pas sévère qu’envers les femmes mais envers tous les autres. Pourquoi alors que tu es une si bonne personne ? Mais à force de penser et d’agir ainsi les gens continuerons à dire ou penser que tu es un être cruel alors que tel n’est pas le cas. Démontre leurs le contraire !

_ Je n’ai rien à démontrer à qui que ce soit. Je me fiche de savoir ce que les gens pensent ou disent de moi Bassirou. Les gens passent leurs vies entières à essayer de montrer leur soit disant bonté aux autres juste parce qu’ils veulent que les autres parlent d’eux en bien. Et si quelqu’un dit quelque chose de mal au sujet de quelqu’un tu verras ce dernier chercher à prouver qu’il n’est pas mauvais et moi Sir Hamdel Sy je n’ai rien, absolument rien à prouver aux autres !

_ Tu as raison sur ce point. Cependant ça ne justifie pas ta manière de te comporter avec les femmes. Mais j’imagine qu’avec la gifle que tu as reçue ça ne fera qu’empirer les choses…….

_ Quoi mais qu’est-ce que tu racontes ?

Bassirou se tenu la bouche en se rendant compte de la bourde qu’il venait de commettre. Il y’a quelques jours il avait rencontré Chérif au centre commercial qui lui avoua que son frère avait été giflé par une superbe fille à la plage de Mbour. Ils en rigolèrent tellement qu’ils finirent par prendre un pot ensemble pour mieux en discuter. Il avait promis de ne rien dire mais là c’était sorti tout seul.

_  Qui te l’a dit ?

_ Recevoir une gifle surtout d’une fille est toujours révoltant, insultant mais pas besoin de t’énerver bien que ce ne soit pas la meilleure chose qui puisse arriver à quelqu’un ce n’est pas non plus la fin du monde. Si la fille qui nous gifle est belle ça compense.

_ Tu vas me dire tout de suite qui te l’a dit ?

_ Non car j’ai promis de ne rien dire. Quoi tu as peur que cette fille t’en colle une autre ou quoi ?

_ Une autre gifle elle n’a même pas intérêt à y penser. Maintenant rentre j’ai du travail ! 

_ Mais tu descends chaque vendredi à cette heure alors rentrons ensemble

_ Non j’ai du travail à finir alors va t-en!

Il raccompagna son frère et alla prendre le document de Zahra sur la pile des papiers à jeter pour le lire. Contrairement à Ousmane avec un anglais médiocre, incohérent truffé de fautes, Zahra l’avait bluffé. Le contrat était juste parfait alors il le scanna et l’envoya par mail à ce nouveau partenaire qu’ils convoitaient avant d’aller rejoindre son père…………………

Je me sentais frustrée par cette énième fulmination, cette énième minimisation. Après deux semaines au sein de Sy and Co, j’étais devenue un tremplin d’émotions. Tantôt j’avais honte comme à mon premier jour lorsque mes règles m’avaient fait un sale tour ces traîtres. Ce fut le seul jour où je dû baisser la tête face à ce prétentieux.

Dès fois j’avais des envies de meurtres lorsqu’il m’appelait sur mon cellulaire aux heures de pause en plein déjeuner à la cafétéria pour lui rédiger un courriel ou contacter un de ses partenaires. Aujourd’hui c’était la frustration, j’avais passé un calvaire à rechercher un moteur de traduction en anglais sur le net pour rédiger ce satané contrat mais comme toujours mon travail n’était pas assez bien ou qu’Ousmane faisait mieux apparemment. Il m’en faisait des choses blessantes ce prétentieux que je ne comptais plus le nombre d’intimidations dont j’étais victime.

Cependant je me réjouissais toujours de le voir enrager quand je souriais après chaque mot ou acte blessant de sa part.

_ Zahra, Néné Gallé entendis-je quelqu’un m’appeler à la Bicis.

Je cherchai du regard cette personne quand je le vu dans un caftan bleu turquoise, des babouches noirs,  la barbe tailler en O, la boule à zéro et ses éternelles lunettes venir à moi.

_ Youssouf Dia émis-je en serrant la main qu’il me tendit.

Il s’assit sur le siège vide à mes côtés tout souriant.

_ Quel agréable surprise cousine ! Et moi qui voulais passer te voir

_ Ah oui pour quel raison ?

_ Ça concerne Nafy à vrai dire. Si tu es en pause on pourrait déjeuner ensemble et en parler……….

_ Non je suis descendue à vrai dire  donc si ce n’est pas urgent attend que je fasse mon retrait.

_ Pour toi j’ai tout mon temps en plus moi aussi je suis là pour la même raison.

Quel frimeur Youssouf, à vrai dire son petit jeu de séduction à deux balles commençait  vraiment à m’énerver. Si les autres femmes présentes étaient sensibles à son jeu de frime qui consistait à tournoyer ses clés de voitures ou sortir et toucher à chaque moment son portable dernier cri moi cela m’exaspérais.  Mais mon calvaire ne faisait que débuter puisque j’avais accepté de le suivre une fois sortie de la banque.

_ Tu es bien silencieuse tu es sure que ça va ?

Je le regardai conduire avant d’émettre un énième soupir. N’étant guère intéressée par ce qu’il était en train de dire je ne répondais que par des monosyllabes.

_ A vrai dire je suis un peu fatiguée.

_ Si tu veux nous pouvons aller chez toi

_ A la maison avec mes neveux et surtout Astou impossible d’échanger calmement.

Il rigola car lui aussi en savait quelque chose. Même si j’ignore ce qui l’amener souvent chez nous, il suffisait que les enfants de Houreye le voit traverser la porte pour courir l’accueillir. A chaque fois qu’il venait à la maison, il leurs apportait des cadeaux des friandises la plupart. Et résultat mes neveux ne le quittait plus. Le pauvre dès fois je le voyais galérer  surtout avec Astou tiouth qui ne pouvait s’empêcher de prendre le portable des gens pour jouer et regarder des vidéos.

_ Tu veux qu’on aille dans un endroit précis c’est comme tu veux Zahra ?

Cette gentillesse soudaine à mon égard depuis cette plage de Sally m'intriguais. Avec ma langue bien pendue et aiguisée j'en profitais grandement pour lui dire ce que je pensais de lui. Il se laissait faire sous prétexte qu'il était gentil. Maintenant monsieur n'avait aucun avis contraire à moi. Bizarrement il aimait les mêmes choses que moi, les mêmes musiques, en tous cas c'est ce qu'il disait, on fait comme tu veux, c'est toi qui décide...

Et  franchement ça commençait à me souler. Un homme comme ça, je n'appelais pas ça un type trop gentil mais plutôt un indécis, un passif et ça c'est très pénible.

_ Il y'a une dibiterie non loin de chez moi on peut y aller.

_ Comme tu voudras!

A peine étions-nous arrivés que le personnel me saluait. A force d’être une habituée des lieux, ils avaient tous fini par me connaitre. Dès fois même sans y acheter quelques choses la nuit lorsque maman me demandait de faire du feu et que j’avais la flemme c’est là-bas que j’allai chercher des braises encensoir en mains.

_ Alors qu’avais tu à me dire concernant ta sœur ? Lui demandai-je en buvant du jus de gingembre attendant notre commande de poulet braisé.

_ Avant-hier un gars est venu chez nous demander la main de ma sœur. Je n’étais pas présent mais j’ai trouvé Nafy en train de pleurer à l’heure du diner. Elle m’a dit que maman était contre cette union et lui a demandé de rompre avec ce gars………….

_ Et pourquoi me regardes tu ainsi ?

_ Ce matin j’ai parlé à ma mère et elle m’a donné ses raisons.

_ Quels sont ses raisons pour ne pas accepter l’homme qu’a choisi sa fille ?

_ Elle dit que le gars fait partie de la classe bijoutière que c’est un casté

Je recrachai mon jus sur ma robe en wax sans le vouloir et me mis à tousser tellement que j’étais surprise par ce que je venais d’entendre.

Youssouf me passa un verre d’eau que je bus d’un trait.

_ Merci. Dis-moi il s’agit de Bassirou Thiam n’est-ce pas ?

_ Oui c’est ce nom. Nafy m’a dit que tu le connaissais c'est vrai

_ Bien sûre Bassirou est un très bon ami un frère même si je peux dire. Ta sœur l’a connu grâce à moi. Mais dis-moi tante Adama si Bassirou est casté elle est quoi elle une noble? Elle n'est pas plus noble que Bassirou hein. C'est une personne au même titre qu'elle et nous. Moi qui suis la meilleure amie de Bassirou je ne savais pas ce qu’il est et si tu ne me l’avais pas dit jamais je n’aurais cherché à savoir car ça ne m’intéresse pas. Et toi tu crois à ces bêtises j’imagine ?

_ Non si c’est la seule raison pour laquelle ma mère ne souhaite pas ce mariage alors je lui tiendrai tête. Nafy a l’air de beaucoup tenir à cet homme. Moi tout ce qui m’intéresse c’est de savoir si ce gars est sérieux si c’est quelqu’un de bien de pieux et s’il peut subvenir aux besoins de ma sœur, s’il l'aime vraiment ……………..

_ Il est tout ce que tu viens de décrire. Alors laissez les se marier!

_ Zahra pourquoi es-tu fâchée ?

_ A cause de ce que ta mère a osé dire à mon ami.

_ C’est ta tante alors je ne m’en mêle pas. Peux-tu me donner le numéro de ce Bassirou j’aimerai le rencontrer. Et parles à Nafy elle ne fait que pleurer.

_ Tu n’as pas à me le demander… Au moins quelque chose de bien pour conjurer cette journée merdique.
Je salivais déjà quand l’odeur de notre plat me titilla les narines. Sans l’attendre je m’armais d’une fourchette et un couteau pour commencer à manger.

_ Tu ne m’attends pas ?

Je me faisais des idées ou ce gars était vraiment en train de me charmer en me faisant les yeux doux avec ses dents de lapin.

_ Pourquoi tu n’as pas de mains tu attends à ce que je te donne à manger ?

Il fallait le voir sourire jusqu’aux oreilles

_ Oui j’aimerai bien que tu me donnes à manger

_ Ne souhaites pas cela car le jour où je t’alimenterai c'est que tu seras sans doute malade.

Il ne dit plus rien et m'accompagna en silence même si ces yeux semblèrent émettre autre chose..........................................................

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آخر ما أتذكره من ذلك اليوم كيف تصنمت ناظرة للجدار بعد أن أغلق الخط في وجهي دون تفسير .. يليه دخول أمي وأبي وتساؤلهما عن سبب صمتي ... وبعدها شجار ضخم...