REBELLE

By Revelaworld

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On a l'habitude de dire que chaque famille est différente d'une autre. Oui partant de la composition d'une fa... More

Intro
PARTIE. 1
PARTIE. 2
PARTIE 3
PARTIE 4
PARTIE. 5
PARTIE 6
PARTIE. 7
PARTIE 8
PARTIE. 9
Bonne fête
PARTIE: 10
PARTIE. 11
PARTIE. 12
PARTIE. 13
PARTIE. 15
PARTIE. 16
PARTIE. 17
PARTIE. 18
PARTIE. 19
PARTIE. 20
PARTIE. 21
PARTIE. 22
PARTIE. 23
PARTIE. 24
PARTIE. 25
PARTIE. 26
PARTIE. 27
PARTIE. 28
PARTIE. 29
PARTIE. 32
PARTIE. 30
PARTIE. 31
PARTIE. 33
PARTIE. 34
PARTIE. 35
PARTIE. 36
PARTIE. 37
PARTIE. 38
PARTIE. 39
PARTIE. 40
PARTIE. 41
Miss you !!!
PARTIE. 42
PARTIE. 43
PARTIE. 44
PARTIE. 45
PARTIE. 46
PARTIE. 47
Au delà du destin
PARTIE. 48
PARTIE. 49
Info
PARTIE. 50
Happy New Year
TOME II
TOME II: PARTIE 1
TOME II: PARTIE. 2
TOME II: PARTIE. 3
TOME II : PARTIE. 4
TOME II : PARTIE. 5
TOME II: PARTIE. 6
TOME II: PARTIE. 7
TOME II: PARTIE. 8
TOME II: PARTIE 9
TOME II: PARTIE. 10
TOME. II : PARTIE. 11
TOME II: PARTIE. 12
TOME II: PARTIE .13
TOME II: PARTIE. 14
TOME II: PARTIE. 15
TOME II: PARTIE. 16
TOME II : PARTIE. 17
TOME II: PARTIE 18
TOME II: PARTIE 19
Ramadan Mubarack
TOME II: PARTIE. 20
TOME II: PARTIE 21
TOME II: PARTIE. 22
DEWENATY
TOME II: PARTIE 23
TOME II: PARTIE 24
TOME II: PARTIE 25
TOME II: PARTIE. 26
TOME II: PARTIE. 27
TOME II: PARTIE. 28
TOME II: PARTIE . 29
TOME II: PARTIE. 30
TOME II: PARTIE. 31
TOME II: PARTIE. 32
TOME II: PARTIE. 33
INFO
TOME II: PARTIE. 34
TOME II: PARTIE. 35
TOME II : PARTIE. 36
TOME II: PARTIE. 37
TOME II : PARTIE. 38
TOME II: PARTIE. 39
TOME II: PARTIE. 40
TOME II: PARTIE. 41
TOME II: PARTIE. 42
TOME II: PARTIE. 43
REBELLE TOME II: PARTIE. 44
TOME II: PARTIE. 45
TOME II: PARTIE. 46
TOME II: PARTIE. 47
TOME II: PARTIE. 48
TOME II: PARTIE. 49
Ramadan Mubarak
TOME II: PARTIE. 50
TOME II: PARTIE. 51
TOME II: PARTIE. 52
TOME II: PARTIE. 53
Bonne fête !!!
TOME II: PARTIE. 54
INFO
REBELLE TOME II: PARTIE. 55
REBELLE TOME II: PARTIE. 56
TOME II : FINAL
INFO
Coming soon........
AFTER................
AFTER..........
En route pour une nouvelle aventure

PARTIE. 14

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By Revelaworld

Zahra dans quoi t'embarques-tu ? Je signai les documents que m'amenèrent Bassirou et soufflai un bon coup. Maintenant il fallait que je ravale ma fierté pour aller retrouver monsieur grincheux pour le lui en former. Après avoir toqué à sa porte. Je restai là à inspirer et expirer comme pour reprendre mon souffle que j'avais perdu à cause du stress.

_ Entrez ! Avait-il hurlé derrière la porte.

Hamadi badé (Impoli va) me dis-je en pénétrant son bureau.

Je me rendis compte que je n'avais pas eu le temps de relooker son bureau à ma première venue. Il ne m'en avait pas laissé le temps à vrai dire pour m'agresser. C'était un bureau très vaste, d'où ses diplômes dans des cadres arpentées le mur derrière lui, des portraits en compagnie d'importantes personnalités gisaient sur un autre mur. Cependant je distinguais deux autres portes au sein de son immense bureau. L'un devait surement faire office de toilette mais l'autre je ne trouvai pas.

_ Voilà je serai votre assistante à partir de demain. Parvenu-je à sortir difficilement.

Bouquin à la main, il m'avait juste jeté un simple regard depuis mon entré. Même après lui avoir parlé il ne daigna relever les yeux de ce bouquin à croire que j'étais transparente ou ce que je venais de dire n'était pas important.

_ Mon frère t'a donné ce travail j'ignore pour quel raison. Je lui ai promis de ne pas te virer pas avant 6 mois en tout cas mais cependant je ne lui ai pas promis de ne pas te faire démissionner mademoiselle Amina Zahra Fall. Faites attention à partir de demain tu devras te battre pour garder ta place même si je doute que tu y arrives.

S'il croyait me faire peur c'était raté. Il venait de me défier et je ferai tout pour le relever. J'allai me mettre face à lui pour lui prendre son bouquin des mains et le forcer ainsi à me regarder.

_ Monsieur Sy la vie elle-même est une lutte quotidienne. Et je ne suis pas du genre à m'enfuir.

_ Tu n'es pas la bienvenue ici sache le dès à présent!

_ Je resterai vous prouver le contraire.......................................................

...........................................................................................................................

Ce soir contrairement aux autres soirs, il quitta très tôt le bureau. Il ne pouvait plus y rester car ne parvenant pas à se concentrer. Cette fille venait de gâcher son après midi. Dans le parking de l'entreprise il essaya néanmoins de joindre en vain son père.

La seule personne au monde habilité à l'écouter à savoir tout ce qui a trait avec lui. Cheikh Yérim n'était pas que son père, il signifiait tout pour lui. Il était à la fois le meilleur ami capable d'écouter sans jugement avec de bons conseils, le psychologue qui le canalisait qui lui rappelait les vrais choses et calmer ses névroses et surtout le père protecteur aimant capable, prêt à tout pour son fils depuis tout petit, depuis toujours.

Depuis le divorce, ils étaient si proches, tous les deux, comme connectés. Son père ressentait tout ce qu'il ressent et réciproquement. Depuis ses 2ans il n'avait de relation exclusive qu'avec son père. Avec ce dernier, il a toujours été le roi à la maison, celui qu'on adule, qu'on met sur un piédestal et à qui on pardonne tout. Il était très aimé, nourri, blanchi et vivait dans une bulle de confort aussi douillette qu'étouffante, puisque le reste du monde lui était présenté comme dangereux. Les gens n'étaient pas dignes de confiance, les filles manipulatrices, des chochottes qui disent non quand elles pensent oui. Avec son père il n'avait jamais eu l'impression d'avoir manqué de repères féminine puisqu'il n'en avait guère besoin. Bien-sûre Il n'avait pas souffert de l'absence de sa mère, d'abord parce que son père était un homme très fort, capable d'endosser à peu près tous les rôles. Ce dont il avait souffert et le marquait c'était plutôt l'abandon de sa mère.

Yérim Sy lui avait toujours laissé vivre sa vie et soutenu dans ses choix. En fait, cet homme a toujours été le centre de sa vie : c'était son seul repère, dans un univers étranger, lorsqu'il était gamin. Malgré leur lien très fort, il ne s'est jamais senti étouffé par lui. Quand ils sont tous les deux au même endroit ils dînent tous les soirs ensemble. Quand l'un est à l'étranger, c'était des appels téléphoniques tous les jours et interdiction de rester plus d'un mois sans se voir.

Il était 18h quand il arriva chez lui. Depuis qu'il avait repris la direction de Sy and Co il quittait le bureau à 19h dès fois 20h. C'était un maniaque du travail ! Très souvent il restait tard à l'entreprise, se documenter à la salle d'archive.
Alors qu'il arpentait l'escalier qui menait à sa chambre il fut stopper par l'une de leurs employées.

_ Monsieur a t'il faim ?

Les yeux rivés sur son téléphone, il répondit froidement.

_ Non et je ne prendrai pas le dîner non plus ! Je ne veux pas être déranger.

_ Oui monsieur excusez moi

_ Attendez !

Il fronça les sourcils et observa la servante. A l'image des autres employés de leur maison, elle était habillée d'une tenue noire. Une longue robe droite aux manches ¾ avec un tablier blanc par-dessus. Pour les hommes c'était des pantalons noirs et chemises blanches.

_ Oui monsieur ?

_ Mon père, où est il ?

_ Dans son bureau, monsieur a de la visite.

Il poursuivit son chemin. Si son père était dans son bureau avec des invités c'est qu'il devait s'agir de choses importantes. Rares étaient les gens qu'il recevait dans sa demeure outre lors des fêtes.

C'est avec rage qu'il se déshabilla en se refaisant les scènes avec cette effrontée. Plus il y pensait plus la colère l'habitait même sa douche froide n'avait pu l'apaiser. Comme une masse il se laissa tomber sur son lit.

Au rez de chaussé dans le couloir du fond qui menait au bureau du maître Sy l'ambiance était joviale. Il était en compagnie de son oncle. Le seul membre de sa famille qu'il estimait plus que quiconque. Cet homme l'avait soutenu dans les pires moments de sa vie. Si Ndèye Awa Thiam et lui avaient pu manger à leur faim et se loger durant leur mariage c'était en partie grâce à lui. Malgré l'interdiction de son frère, il faisait parvenir de l'argent à son neveu. Ce grand homme n'était pas qu'un oncle, il le considérait comme un père malgré qu'il soit le jumeau de son père.

_ Alors Yérim comme ça tu as passé les rennes de Sy and Co à ton fils ?

_ Exactement mon oncle, je veux qu'il commence déjà présent à prendre la relève.

_ Il a du sacré boulot alors. Cher neveu je sais que tu ne t'occupes guère des affaires familiales. Cependant vouloir et devoir sont des choses bien différents. Que tu le veuilles ou non tu as des parts des affaires qu'à laisser ton défunt père. Donc il est de ton devoir en que fils ainé de les prendre en charge que de mandater ton fils lors des réunions.

_ J'ai tout ce qu'il me faut dans la vie. Et vraiment je n'ai absolument pas le temps d'associer à mes fonctions un autre travail. En plus les affaires familiales sont en charges de mes deux autres frères. A chaque fin d'année ils m'envoient des bilans, ton petit fils me représente que lors des conseils d'administration................

_ Ce n'est pas suffisant Cheikh vous êtes tous les trois des frères. Cependant vous avez vos familles, des enfants. Que tu aies réussi sans l'ombre de notre famille est une fierté. Si j'étais suspicieux j'aurais touché du bois mais c'est un fait tu es milliardaire. Mais cela ne devrait point t'empêcher de t'enquérir de tes autres biens. Même si tu as mis la plupart de tes biens au nom de mon petit-fils, tu ne restes pas moins héritier du grand Juge Sy.

_ Je possède déjà tout puisque j'ai mon fils.

_ Alors c'est pour cela que tu as mis tes biens sont en son nom? Est-ce judicieux ?

_ Oui très judicieux parce qu'il n'y a qu'une seule relation pour moi au monde qui ne soit digne de confiance une relation à laquelle je tiens plus qu'à l'argent. Une relation que j'ai acquise à travers mon cœur pas grâce à ma tête. Je le partage avec mon fils. Il représente tout pour moi et j'ai besoin de combler chacun de ses désirs et besoins. C'est pourquoi tout ce que je fais ou je possède est pour lui. Il n'y a plus de place pour les émotions dans ma vie depuis longtemps. Tu le sais mieux que quiconque. Je peux être un homme impitoyable et écraser quiconque avec mon argent et mon pouvoir. Pour ce qui est des biens au nom de mon fils laisse-moi te dire cher oncle qu'en un seul claquement de doigt si je le souhaitais Hamdel remettra tout ça à mon nom. Mais qu'est-ce qu'il me donnera? je lui ai dédié toute ma vie. Rien ne peut se mettre entre mon fils et moi ni l'argent ni le pouvoir ni les femmes encore moins celle qui lui sert de mère rien du tout.

_ Tout comme beaucoup de gens j'envie la relation et l'amour que tu partages avec ton fils. Il est extrêmement rare de voir un tel rapport père fils. Cet amour qui vous unit tellement fort. J'ai beau aimé mes enfants mais je n'ai pas une relation aussi forte avec eux que la tienne et Hamdel. Je me doute bien qu'ils prient pour que je décède et prenne possession de mes biens..................

_ C'est parce que nous nous respectons et surtout nous nous comprenons. On partage tout absolument tout. Rien ne lui ait inconnu dans ma vie et vice versa qu'il s'agisse de bon comme mauvais moments. Hamdel représente aussi bien ma force que ma faiblesse.

_ Tu es obsédé par ton fils ce n'est pas nouveau !

_ Tout le monde devrait avoir une obsession comme ça dans sa vie. Mon fils est toute ma vie. S'il est blessé je le suis. Quoi qu'il puisse être je l'aime énormément. Je l'aime plus que tout....................................................

Et c'était peut de le dire. Il n'égalait son cher fils avec rien ni personne. Difficile de trouver le juste équilibre dans l'éducation de son enfant quand on est seul à l'élever mais ce n'était point le cas de Cheikh Yérim Sy. Il était fusionnel avec son fils !

Ayant vécu une séparation douloureuse avec la mère de son fils, l'envie était grande de se replier sur son petit afin de former avec lui un nouveau duo fort inséparable. Dès l'instant son enfant occupa sa vie et il n'eut plus d'autre horizon que lui et le colonisa de son identité le voulant de toutes ses forces à son image à lui et à celle qu'il était en train de forger pour son propre compte. Après son divorce, il s'était assuré que son fils ne se sente jamais fragile. Il avait besoin de le protéger du monde extérieur. Et depuis il ne se sentit jamais aussi bien que lorsque sa vie solitaire avec son fils débuta. Ils avaient trouvé un rythme de vie agréable et ça les convenaient très bien comme ça. Leur relation de confiance avait des aspects si positifs, qu'il avait tendance à oublier que l'enfant sera toujours plus fragile que le parent, que l'enfant devait être tenu à l'écart des soucis, de certains secrets ou de confidences qui pourraient être trop lourd pour lui. Il ne maintenait pas une certaine limite dans le degré d'intimité partagé. La seule fois où il fut séparé de son fils longtemps fut quand ce dernier intégra un pensionnat pour homme en Suisse. Il visait l'excellence pour son fils et ce pensionnat imposa des limites claires dans l'éducation de celui-ci. Là-bas des règles strictes étaient régies. Règles qui en quelque sorte furent que Hamdel ne soit dépendant d'un besoin d'amour filial même si la forte relation avec son père n'était pas remise en cause. Pour se parfaire, Hamdel avait besoin de ses règles et devenir un homme accompli. Yérim savait reconnaitre ses limites, la responsabilité de "parent solo" étant très lourde. Pour se faire aider et aider son fils par la même occasion, il le fit admettre dans ce pensionnat.

Depuis son divorce, il ne se vouait qu'à deux choses son enfant et le travail mettant sa vie personnelle complètement entre parenthèses. Pour lui c'était la meilleure façon de le préserver du drame. Et aujourd'hui les sacrifices des deux côtés avaient fini par payer mais à quel prix ?

_ A l' avenir évite d'inviter les médias chez toi Yérim. Ils creuseront ton passé que tu veux à tout prix enterré... Et s'ils le découvrent ....

_ S'ils le découvrent je n'en pâtirais pas mais elle plutôt. Si j'évite de parler de mon passé ce n'est pas pour la protéger elle. C'est juste pour mon fils et moi que je le fais. Après tout elle est la mère de Hamdel et tout ce qui la touchera se répercutera sur mon fils. Il est 20h passons à table !

_ Je vais plutôt rentrer. Tu diras à Hamdel de passer me voir.

Il accompagna son oncle à la porte et rejoignit la salle à manger. Les employés s'affairaient déjà au service de table. Il s'installa à sa place et son attention fut attirée par l'information de la servante à la gouvernante.

_ Attendez ou amenez-vous ces couverts ?

_ Monsieur, monsieur Hamdel ne prendra pas son diner.

_ Comment il est rentré ?

_ Oui monsieur il est dans sa chambre.

Il alla le retrouver. La chambre était plongée dans la pénombre alors il alluma la lampe. Il ne dormait pas mais dès qu'il vu le visage de son père tout comme un enfant il détourna la tête pour ne pas le voir. Tout doucement il prit place à ses côtés et posa sa main sur son épaule.

_ Quelques soit le lieu où on se trouve à n'importe quel endroit nous dinons toujours ensemble chaque soir. Alors que veux-tu manger ?

Il se releva pour s'assoir au milieu du lit le visage déformé par la colère.

_ Que se passe-t-il ? Pourquoi es-tu en colère ?

_ Il y'a une fille que j'avais croisé il y'a 1mois à Mbour à la plage. Elle était en train de me photographier et j'ai jeté son téléphone à la mer. Elle m'a .... Elle m'a ....

_ Elle t'a quoi Hamdel ?

_ Elle m'a giflé en nous disputant et aujourd'hui je l'ai revu au bureau. Elle avait un entretien pour devenir mon assistante mais nous nous sommes disputés et Bassirou s'en est mêlé............

_ Ton demi-frère pour quelle raison ?

_ Apparemment ils se connaissent. Il m'a contraint à travailler avec cette fille sans que je ne puisse refuser sinon j'irai à l'encontre de mes principes

_ Que reproches tu à cette fille ?

_ Elle est si insolente, une véritable poupée sans manière. Elle est hautaine, irrespectueuse. Elle a même un tatouage...

_ Est-elle compétente ?

_ J'en doute fort mais son cv démontre le contraire. Cette fille effrontée m'a giflé devant mes amis qui puis est.

_ Et maintenant que veux-tu te venger ou lui donner une bonne leçon ? Dis-toi que dans une vengeance ou on a rien à gagner ne mérite pas d'être commis car une vengeance devrait être façonner de tel sorte que ton ennemi ne réalise pas que tu t'es vengé. Tu es Sir Hamdel Sy alors donne à cette fille une bonne leçon pour qu'elle sache à l'avenir à qui elle a affaire. Tu sais si quelqu'un te fait du mal il n'est pas envisageable que je le pardonne mais pour cette fois c'est à toi de t'en charger ................

_ Oui papa je sais on est toujours là l'un pour l'autre et personne ne devrait faire l'erreur de se mettre entre nous...............................................

.
Tous les parents souhaitent que leurs enfants deviennent indépendants et son père plus que quiconque était heureux que son bébé puisse avoir un travail dans une si grosse entreprise. Aujourd'hui il était fier de sa cadette malgré son laisser aller et laisser faire envers elle que lui reprochait tout le monde, elle ne l'avait pas déçu. Cette phrase qu'elle lui avait dite l'avait touché au plus profond de son cœur.

_ Papa maintenant tu n'as plus besoin de t'en faire pour la maison. Tu as assez fait pour nous. A partir de maintenant je vais me charger des responsabilités de cette maison. Tu n'auras qu'à te reposer et profiter amplement de ta retraite.

Non seulement Zahra était son unique enfant à lui avoir dit une telle chose mais aussi la seule qui avait daigné lui montrer son contrat de travail. Sa petite fille n'avait pas suivi le même chemin emprunté par ses aînés dont il ne connaissait pas le montant de leurs salaires. Et pourtant il leurs avait tous donné la même éducation. Et pourtant ils avaient eu plus de chance que Zahra car eux avait tous intégré des écoles privées durant toute leur scolarité contraire à elle.

Comme à l'école à 8h précise j'étais déjà dans les locaux de Sy and Co. Dans le carré d'attente non loin du bureau de l'arrogant, avec un autre homme qui se présenta comme Ousmane mon collègue, attendions qu'il arrive. En parlant du loup l'ascenseur s'ouvrit sur lui. Toujours en train de froncer les sourcils que je me demandai si ça ne lui causer pas de migraine. Dans une chemise bleue ciel avec un gilet noir et pantalon noir, il nous offrit un défilé sans un petit bonjour à notre égard. Quel prétentieux je rigolai sous cape il ne lui manquait que le chapeau pour ressembler à un salséros.

_ Vous deux dans mon bureau tout de suite !

Sans nous demander de nous assoir, il prit place sur son trône pour nous jauger à tour de rôle.

_ Aujourd'hui tous les deux débutez en tant que mes assistants. Cependant vos rôles diffèrent. Maintenant commençons ! Ousmane sur ce dossier vous trouverez nos projets en cours essayez de vous mettre au jus. Deuxième bureau aile gauche vous vous installerez là-bas. Maintenant au travail !

Ousmane me jeta un coup d'œil perplexe avant de disposer. Il me scanna à la loupe des pieds à la tête qu'un frisson me transperça. Pour ce premier jour de travail j'avais opté pour une robe crayon saumon avec une fine ceinture noire qui marquait ma taille et des escarpins en daim noir.

_ Quant à toi émit-il avec l'index dans ma direction semblant de réfléchir sache que je n'ai jamais eu de femme pour assistante. Tu es la première. Garde toujours en tête que tu as un patron qui ne peut être trompé par les fausses inventions des femmes. Tout comme tes semblables tu essayeras d'inventer de fausses mensonges mais crois-moi chaque mensonge te sera fatale. 6 mois non ne penses pas faire plus d'un mois ici. Tu démissionneras plus vite que tu ne crois bienvenue en enfer. Voyons déjà si tu survivras à ce premier jour.............

_ Monsieur vous n'avez jamais une femme comme assistante et croyez-moi vous n'en aurez plus besoin d'autres à l'avenir car moi seule suffit et suffirait amplement je vous le promets.

Si un regard pouvait tuer alors je serai morte. Il me fusillait du regard mais je lui servis mon plus beau sourire.

_ Pour ce premier jour, vous servirez de livreuse. Vous allez livrer tous les courriers de la direction. Au travail maintenant ou bien est-ce hors de ta portée ? Tu cherches une excuse pour ne pas le faire ? Mets-toi au travail ou bien.............

_ Oui monsieur

Il essayait de m'humilier mais je n'allai pas lui donner ce plaisir de démissionner quitte à souffrir en silence. Perchée sur mes hauts talons, j'arpentais les rues de Dakar pour livrer les différents courriers à des endroits différents.

De 9h à 12h j'avais sillonné presque 10 sociétés. Dans certaines d'entre elles je devais attendre des signatures repartir à Sy and Co prendre d'autres documents les acheminer au ministère de la fonction publique. C'est là-bas que je rencontrai Emma elle était la secrétaire de l'actuel ministre. Quand elle me reconnut elle ne manqua pas de se rappeler du devoir d'anglais ou je lui avais pris sa copie pour me demander mon numéro de téléphone. Je cru rêver nous n'étions pas amies à l'époque alors pourquoi le deviendrons-nous aujourd'hui.

_ Pourquoi est-ce que tu amènes les courriers vous n'avez pas de livreur ? J'ai entendu dire que votre nouveau Dg était un vrai tyran.

_ Ces documents sont confidentiels.

_ Ah je vois. En tout cas je ne me plains pas ici. Je perçois un gracieux salaire en plus des entrées........

_ Quelles entrées ?

_ Le ministre nous offre souvent des cadeaux et imagine que les gens qui viennent pour un rendez-vous avec lui m'offrent des pots de vin pour faciliter cela. Regarde ce tiroir il est presque rempli d'argent.

Elle ne mentait pas. J'en prenais deux billets de 10.000.

_ Emma c'est l'argent du contribuable comme tu n'en pas besoin pour les garder dans ton tiroir je vais prendre un taxi avec..........................

A force d'avoir marché toute la matinée, je ne sentis plus mes pieds. Bizarrement les véhicules de l'entreprise étaient toute prise pour ce jour alors je devais me contenter de marcher. Je louai ma retrouvaille avec Emma pour me hâter de prendre un taxi. En plein mois d'Aout le ciel n'était pas clément.

Des sombres nuageux menaçaient à n'importe quel moment de déverser leurs contenus. Le vent fouettait les arbres de tel sorte que certains feuilles se décrochaient de leurs branches. La poussière et certains sachets en plastique formaient un tourbillon m'aveuglant au passage. Certaines personnes se hâtaient d'entrer dans les magasins environnantes tandis que d'autres s'abritaient sous les arrêts de bus. Les taximans ne semblaient guère intéresser par les auto-stop et roulaient à toute allure. Ce que je craignais fini par arriver : Il pleuvait des cordes. Avec mes talons je marchais doucement pour ne pas tomber sur les trottoirs glissant. L'arrêt de bus bondé, une femme me fit néanmoins de la place pour m'abriter. Il fallut attendre une vingtaine de minutes pour qu'un bus Dakar dem dikk ne daigne enfin venir. C'est presque dans une bousculade que les passagers le prirent. Je dû descendre à l'arrêt de la place de l'indépendance pour me faufiler entre les ruelles jusqu'à la rue Vincent toute trempée. Mon maquillage avait coulé. En me mirant sur la porte d'entrée en vitre teintée, j'eus l'impression d'avoir pleuré. Le crayon sous mes yeux avait débordé. Sous le regard curieux de certains, pervers de d'autres qui s'attardaient au haut de ma robe mouillé qui collait ma poitrine je pris l'ascenseur.

A peine ai-je mis un pied hors de l'élévateur que je lui fis face avec Ousmane à ses côtés, un ordinateur portable et des fascicules à la main.

_ Ça devait arriver vu qu'il te faut l'éternité pour juste amener du courrier. Peu importe nous avons une réunion alors suit nous.

_ Monsieur je suis trempée....

_ Et alors tu n'es juste que trempée il y'a des gens malades ici mais ça ne les empêchent pas de travailler....

_ Mais dans ce cas laissez-moi au moins le temps de me refaire le visage...

_ Le temps de te préparer attend voir.... Non

J'étais à deux doigts de pleurer. Dans la salle de réunion, les chefs des différents départements me regardaient bizarrement. Seul Bassirou me lançait des regards du genre que m'est-il arrivé ? Lorsque le directeur marketing débuta sa présentation, je me sentis toute petite. Je n'avais rien préparé, il a fallu qu'Ousmane me vienne en aide en me filant discrètement un stylo et un bloc pour prendre note. Malgré tout ça, je ne me sentis pas mieux. J'avais attrapé froid, mon tissage dégouliné, j'avais la chair de poule. Dehors à travers les vitres, l'eau ruisselait en abondance. Il pleuvait des cordes. Je ne suivais plus la présentation ni ce qui se disait. Je n'avais qu'une seule envie c'était d'enlever ses habits mouillés, me sécher et m'enrouler dans une couverture ne pas attraper un rhume.

_ Ne fait-il pas chaud ? Passez-moi la télécommande du climatiseur. Il fait trop chaud

: Mais monsieur avec cette forte pluie il fait plutôt très frais. Essaya de répondre le comptable

_ Sachez que votre avis en dehors du travail m'importe peu.

Plus personne n'osa intervenir. Sans se soucier des autres, il alluma la clim et le mit au plus haut niveau de fraicheur. J'eus si froid que je cru que mon corps vibrait à force de trembler.
Dès que la réunion était terminée que je sortis de la pièce. Cet arrogant avait fait exprès d'allumer la clim rien que pour augmenter mon mal être. Jamais dans ma vie je n'avais rencontré quelqu'un d'aussi méchant. Je devais faire quelque chose et ne pas accepter qu'il me rabaisse de la sorte. Je profitai du moment où il était absent de son bureau pour me rendre dans sa salle de bain. A peine ai-je posé la main sur le loquet qu'il sortit de l'autre pièce.

_ Ou crois-tu aller ainsi ?

Là c'était trop.

_ J'ai besoin des toilettes.

_ De mes toilettes ?

_ Ceux sont les seuls à cet étage

_ Je sais il n'ya pas de toilettes à mon étage rends toi aux autres étages.

_ Mais monsieur c'est urgent

_ N'as-tu pas vu le règlement je suis le seul à utiliser cette salle de bain. Et personne n'enfreint le règlement. Donc ni maintenant ni jamais tu n'utiliseras ces toilettes.

Exténuée, je commençai à rebrousser chemin lorsqu'il m'appela.

_ Attends !

Il me déshabilla du regard. En un moment je cru déceler de la panique dans ses yeux.

_ Pour aujourd'hui tu peux utiliser mes toilettes.

_ Mais à l'instant même vous aviez dit que  personne n'a le droit d'utiliser cette salle de bain que personne n'enfreint le règlement

_ Oui personne ne peut changer le règlement excepté le patron

C'était le summum de l'arrogance.

_ Merci monsieur merci vraiment je suis ravie que vous soyez mon patron et que vous ayez changé le règlement uniquement pour moi lui souriais-je pour lui clouer le bec et ouvrit la porte. Mais c'était trop beau pour être vrai. Comme tout  prétentieux il avait toujours du répondant.

_ Il y'a des mouchoirs que tu pourras utiliser. Nettoie la tache sur ta robe. Elle n'était pas là quand tu es entrée. J'en déduis que c'est récent. Tu peux prendre une douche et rentrer chez toi juste après !

Très vite je compris à quoi était dû la panique dans ces yeux et sur le coup je fus celle qui devenue paniquée.....................................................

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