Coucou !
Déjà je suis désolée pour l'attente, c'est juste que je suis overbookée en ce moment. J'ai beaucoup de boulot et en plus je sors beaucoup, donc ça me laisse peu de temps pour écrire.
Pour me faire pardonner, je poste un long chapitre, j'espère qu'il va vous plaire.
Limpide a dépassé les 100k vues et je me rends compte que je ne vous ai pas remercié pour ça, donc merci! Et pour l'occasion, je vais faire un bonus. J'aimerais que vous me disiez quel type de bonus vous voulez. Toute idée est bonne à prendre (dites moi en commentaire ou en MP comme vous voulez).
Voilà
Bisous
Enjoy :)
Maël et moi avions attendu une trentaine de minutes que Sacha, Elias et Aristide, avec qui nous partagions notre chambre, s'endorment. Après une bataille acharnée, surtout entre Lily et son père, j'avais cédé ma place à Georges dans la chambre que je partageais habituellement avec Lily. Je me retrouvais donc dans une grande chambre rempli de testostérone.
Après les premiers ronflements d'Elias, Maël m'avait fait un signe de tête pour m'indiquer la porte puis s'était levé. A mon tour, je me levais et traversais la chambre en tentant de ne pas faire craquer le vieux parquets sous mes pieds.
Nous descendîmes le grand escalier en bois et je suivis Maël jusqu'au grand salon.
Enfin seuls.
Depuis qu'il m'avait avoué ses sentiments, quelques heures plus tôt, je vivais sur un petit nuage. J'avais imaginé toutes sortes de raisons expliquant son éloignement mais pas celle ci.
Maël était amoureux de moi.
Je ne pouvais m'empêcher de chanter cette phrase dans ma tête.
Je n'avais qu'une envie: qu'il m'embrasse encore et encore. Mais je tenais à ne pas céder toute suite, je voulais lui montrer que son comportement durant ces dernières semaines m'avait profondément blessé. Je ne voulais pas lui pardonner d'un claquement de doigt.
Cependant cette résolution fut rapidement balayé d'un revers de la main lorsqu'il se tourna vers moi et qu'il me regarda avec ses yeux bleus pénétrant. Il m'embrassa avant je n'ai le temps d'acquiescer le moindre mouvement.
Putain qu'est-ce qu'il m'avait manqué.
Je profitais de ses lèvres durant de longues secondes avant de le repousser avec regret. Il lâcha un grognement mécontent.
- Qu'est-ce que tu croyais? Que tu allais m'embrasser et que j'allais oublier tout ce qu'il s'était passé?
- C'est ce que j'espérais. Dit-il avec un petit sourire innocent.
- Tu me connais mal.
- Je suis désolé pour tout Inès, ok? J'ai agi comme un sale con.
- Ça c'est sûr. Et je rajouterais aussi que tu as agi comme une couille molle. Tu aurais pu me parler au lieu de fuir.
- Je sais mais vaut mieux tard que jamais non?
Je haussais les épaules pour lui signifier qu'il n'avait pas totalement tord.
- Je ne referais plus jamais ça. Maintenant que tu es là, je te lâche plus.
Il passa ses mains autour de ma taille et posa son front contre le mien.
- Inès? Murmura-t-il d'une voix à peine inaudible.
- Hum? Dis-je en passant mes bras autour de son cou.
- Tu m'aimes?
- Ça se pourrait bien.
- Tant mieux parce que moi je suis fou de toi.
N'y tenant plus je connectais nos lèvres pour entamer un second baiser.
Lovés l'un contre l'autre dans le canapé, nous passâmes de nombreuses minutes à nous embrasser.
- On fait quoi maintenant? Finit-il par me demander.
- Heu... Dis-je pas sûr de comprendre l'exactitude de sa question.
- On est quoi nous deux exactement?
- Et bien on est ce que tu veux. Dis-je étonnée de sa question, pour ma part je pensais que la situation était clair mais encore une fois je m'étais fourvoyée.
Il se gratta la tête semblant réfléchir, puis il leva les yeux vers moi et s'éclaircit la gorge avant de prendre la parole de manière solennelle.
- Inès, est-ce que tu veux sortir avec moi?
Etonnée, je le regardais quelques secondes sans rien dire avant d'exploser littéralement de rire.
- Tu t'es cru au collège ou quoi? Tu ne veux pas aussi me faire un petit mot sur lequel je dois cocher oui ou non?
Il me regarda légèrement vexé.
- Putain, tu es une galère. Je voulais juste rendre ça officiel et clair pour nous deux. Alors?
- Alors quoi?
- Tu veux bien que l'on soit un vrai couple tous les deux?
- Ça me parait évident que oui.
Il afficha une moue satisfaite.
- Mais je te jure Maël si tu fais un pas de travers, je te défonce.
- Je ne suis pas assez idiot.
- Si tu le dis. Et tu me feras plaisir d'avertir tous tes plans culs que tu n'es plus un coeur à prendre.
Il claqua sa langue dans sa bouche, pas franchement ravi de ma remarque.
- Déjà je n'ai pas autant de plan cul que tu ne le laisses entendre et ensuite ça fait des mois que je ne vois que toi.
- Je te préviens c'est tout. Je préfère que ça soit clair dès le début. Si jamais tu vas voir ailleurs c'est fini.
Il grimaça et détourna le regard. Je fronçais les sourcils face à son soudain malaise.
- Qu'est ce que t'as ? Demandais-je craignant le pire.
- Hum... Et bien la semaine dernière, je suis allé en boite avec des potes et j'ai voulu te sortir de ma tête.
Ma mâchoire se crispa et je serrais les dents. Je colla ma langue à mon palais pour éviter qu'un flux d'insultes sorte de ma bouche.
- Je me suis un peu chauffé avec une fille dans les chiottes. Mais je te promets qu'on a pas couché ensemble, on s'est embrassé et quand elle devenue plus entreprenante je l'ai repoussé. J'avais l'impression de te tromper en faisant ça, c'était horrible.
Je restais silencieuse pendant plusieurs secondes assimilant toutes les informations et me questionnant sur l'attitude à adopter. Maël inquiet par mon silence, me jaugea du regard durant de longues secondes.
- C'est qui cette fille?
J'avais besoin d'avoir le plus d'informations possible sur elle pour la retrouver.
- Je n'en sais rien moi, une meuf comme ça. Mais je te jure, ça ne signifiait rien. J'essayais de me prouver que je ne tenais pas tant à toi que ça. Et évidemment je me voilais la face. Tu m'en veux?
- Un peu ouais mais bon ça ne m'étonne pas de ta part, quand il s'agit de sentiment tu agis comme un gros con.
- Je suis désolé.
Je soupirais.
- On n'était pas ensemble donc tu ne me devais rien, et puis c'est pas comme si tu avais couché avec elle. J'ai la haine, je te jure mais j'ai pas envie de me prendre la tête avec toi ce soir. C'est fait on y changera rien, donc passons à autre chose.
- Je suis désolé.
- Arrête de dire que tu es désolé, ça me casse les couilles. Dis-je en levant les yeux au ciel.
- Je t'aime. Souffla-t-il.
- Qu... Quoi? Dis-je éberluée.
- Je t'aime, je suis raide dingue de toi. Dit-il en venant m'embrasser presque violemment.
Surprise au début, je finis par lui rendre son baiser. Ses mains se perdirent sur mes cuisses et les miennes agrippèrent violemment ses cheveux. Je poussais un soupir d'aise quand sa bouche partit à la rencontre de ma nuque. Je gémis doucement quand il déposa un baiser à la naissance de mon décolleté.
- Je te jure s'il n'y avait pas nos darons à côté. Je te ferais l'amour sur ce canapé toute la nuit.
- Putain pourquoi tu gâches tout en parlant de nos parents, tu fais chier.
Il grimaça et plongea ses yeux dans les miens.
- On fait quoi maintenant?
- Comment ça? Demandais-je perdue.
- On le dit aux autres?
- Bin ça me parait logique.
- Lily va me tuer. Ronchonna-t-il.
- Tu exagères.
- A peine. Elle m'a demandé de te laisser tranquille et de ne plus t'approcher.
- Quand ça?
- Il y a genre trois semaines. Je pense qu'elle s'est rendu compte qu'il y avait un truc qui clochait entre nous parce qu'elle m'a chopé et m'a dit que si je t'approchais encore une fois de trop près, elle me pétait toutes les dents.
- Je pense qu'elle a de gros problèmes de violence. Ricanais-je.
- Elle me fait presque flipper.
- On devrait peut être attendre la fin de nos vacances pour leur dire. Comme ça on passe des vacances sans trop de problème. On leur dira à notre retour à Paris.
- Et nos darons?
- On le dit d'abord aux autres et après on gère nos parents.
- C'est surtout ton père qu'il faudra gérer, les miens seront trop content que je me sois enfin caser pour dire quelque chose.
On passa encore une bonne heure à discuter et à s'embrasser puis on remonta dans notre chambre. Lorsque je glissais sous mes draps, mes yeux croisèrent ceux de Sacha. Ce dernier, dont le lit était installé juste à côté du mien, me regardait amusé.
Il dit rien mais son sourire en coin en disait long. Il savait.
Nous passâmes les jours suivants à skier toute la journée, je vivais ces vacances plus sereinement qu'au départ. Il était compliqué de devoir agir normalement avec Maël car je n'avais qu'une envie quand je le voyais m'engouffrer dans ses bras et l'embrasser. Et il était encore plus compliqué de résister lorsqu'il me faisait son sourire charmeur.
Dès qu'on le pouvait, on essayait de se retrouver seul dans un coin du grand chalet pour échanger un rapide baiser. J'avais qu'une crainte: que l'on se fasse surprendre et d'enclencher la troisième guerre mondiale.
Mes craintes furent encore plus grande ce jeudi soir alors que nous sortions d'une boite de nuit après y avoir passée plusieurs heures. Elias était venu nous chercher au bar, Sacha et moi, pour nous avertir que l'on partait. En arrivant dehors, je m'aperçue rapidement que Lily était en colère. Ses yeux étaient noirs et elle semblait prête à frapper quelqu'un. Juste à côté d'elle Maël semblait agacé, les bras croisés il était adossé au mur de la boite.
Lily savait, c'était sûr. Maël et moi allions nous en prendre plein la gueule.
- Qu'est ce qu'il se passe? Demandais-je inquiète à Maël.
Ce dernier n'eut même pas le temps de répondre, Lily le fit à sa place.
- Il se passe que mon mec est un parfait crétin et que son idiot de frère le défend.
- Je ne le défend pas, je dis juste que tu réagis un peu trop excessivement. Répondit Maël.
Je remarquais enfin Georges, quelques mètres plus loin, assis sur un petit poteau. Il fixait le sol et semblait attendre patiemment que la situation se calme.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé? Demandais-je calmement à Lily.
- Il se passe que Georges pense que je lui appartiens. Je n'ai le droit ni de parler ni de regarder un autre mec que lui.
- Je n'ai jamais dit ça. Se révolta le concerné.
- Si tu l'as dit. C'est pas la première fois que tu me fais ce coup là Georges, ce que tu as dit devant ce gars était humiliant. Je ne suis pas ta chose.
- Arrête d'exagérer. Soupira Maël. Il ne te prend pas pour un objet.
- Toi arrête de le défendre, ça devient chiant. Dit la brune en pointant son torse du doigt.
- Je t'ai juste dit que ça ne se faisait pas de passer la soirée collée à un autre mec. C'est tout. Intervint Georges.
- Déjà, il y a des manières de dire les choses, là il y avait un manque de respect. Ensuite, toi tu peux parler avec toutes les meufs que tu veux, alors je ne vois pas pourquoi, je ne pourrais pas faire la même chose. C'est quoi votre problèmes à vous les mecs? Vous avez le droit de faire tout ce que vous voulez mais par contre vos meufs il faut limite leur foutre une muselière.
Sacha soupira blasé.
- Tu as un truc à dire toi? Dit Lily en se tournant violemment vers lui.
Sacha haussa un sourcil.
- Et calme toi, j'y suis pour rien. Mais par contre ça m'arrangerait que vous régliez vos problèmes entre vous. C'est relou et gênant d'être témoin de vos engueulades.
- Je suis d'accord. Grogna Aristide.
- Allez on y va. Soupira Maël.
Le trajet se fit en silence dans une ambiance électrique. Juste avant de passer la porte d'entrée, Georges retint Lily par le bras l'empêchant d'aller plus loin. Aucun de nous ne fût décider à intervenir, préférant rentrer et échapper à une nouvelle dispute.
Nous fûmes tous étonnés, au vu de l'heure, d'entendre des éclats de rire provenant du salon. En rentrant dans la grande pièce de vie, nous aperçûmes nos parents ainsi que les plus jeunes, qui n'avaient pas eu l'autorisation d'aller en boite.
- Bin vous êtes encore debout les vieux? S'exclama Maël en s'asseyant sur une chaise.
- Et tu vas te calmer toi, un peu de respect pour tes ainés. Répliqua mon oncle.
Ce dernier fronça les sourcils en remarquant l'absence de sa fille.
- Où est Lily?
- Avec Georges, il sont...
Au même moment des éclats de voix nous parvinrent.
- ... En train de s'engueuler. Termina Sacha blasé.
Une porte claqua et Lily pénétra furax dans la pièce. Elle se laissa tomber sur une chaise et attrapa une bouteille de vin pour se servir généreusement en verre.
- Aussi alcoolique que ses parents, celle-là. Ricana Mohammed.
Sa remarque lui valut un regard noir de sa filleul.
- Ça va? Lui demanda gentiment sa mère.
- Pas envie d'en parler. Grogna ma cousine.
Personne ne chercha à en savoir plus de peur de l'énerver encore plus.
- Bon moi je vais me coucher, je suis naze. Dis-je.
- Petite nature. Ricana Aristide.
- Je t'emmerde et je suis juste fatiguée parce que c'est usant de te supporter toute la journée.
Ma remarque déclencha quelques rires.
- Je monte avec toi. M'avertit Lily.
Elle termina son verre d'une traite et se leva.
- Je peux dormir avec toi ce soir? Me demanda-t-elle alors que l'on montait à l'étage.
- Bien sûr.
Le lendemain matin je me réveillais un peu avant Lily, j'investis donc la salle de bain en première. Une fois maquillée et habillais, je cédais ma place à Lily et revins dans ma chambre.
- Tu es tout seul? Dis-je en voyant Maël affalait sur son lit.
- Les autres sont descendus déjeuner et j'avais trop envie de te voir.
Il se leva et m'attira vers lui.
- Tu étais trop sexy dans cette robe hier soir, c'était difficile de résister. Dit-il avant de m'embrasser.
- Lily va revenir d'une seconde à l'autre. Murmurais-je en me détachant de lui avec difficulté.
- Encore trente secondes. Me supplia-t-il en caressant le bas de mon dos.
- On joue avec le feu.
- Ouais et j'adore ça.
Je ris et passais mes bras autour de son cou pour l'attirer une dernière fois vers moi.
- Je le savais!
Je sursautais et me détachais rapidement de Maël.
Oh merde!
Lily était dans l'encadrement de la porte, elle nous jaugea l'un et l'autre du regard avant de poser définitivement ses yeux perçants sur Maël.
Ce dernier fit comme si tout allait bien mais je vis dans son attitude qu'il n'était pas serein quant à la suite des événements. Aucun de nous parla pendant plusieurs secondes. L'atmosphère était électrique.
Finalement Lily se précipita vers Maël. Ce dernier, par réflexe de survie fît un pas en arrière, mais ne put échapper à la tornade Lily.
Ma cousine attrapa l'oreille de Maël et la tordit violemment. Il poussa un cri de douleur peu viril. Je ne pus m'empêcher de pouffer.
- Tu es complètement idiot ou tu le fais exprès? Qu'est ce que tu ne comprends pas dans "ne t'approche pas d'Inès"?
- Lâche moi, tu me fais mal. Grogna-t-il.
Il arriva à se dégager de l'emprise de Lily sans difficulté. Il grimaça et massa son oreille endolorie.
- Tu es complètement folle ma parole.
- Ce n'est que le début, je vais te tuer Maël Tom Samaras.
- Arrête Lily. Intervins-je.
- Non, je n'arrête pas, ce crétin n'a que ce qu'il mérite. Il joue avec toi et je vais le massacrer.
- Je joue à rien du tout.
- Ah oui, alors pourquoi Inès était trop mal pendant des semaines? Je sais que vous aviez entamez une pseudo relation genre sexe friends et que tu as fini par l'ignorer. Je t'avais prévenu que je te péterais toutes les dents si tu l'approchais à nouveau. Tu ne peux pas coucher avec elle puis la lâcher comme une merde comme bon te semble.
- Ce n'est pas du tout ça. Grogna Maël pas franchement ravi du résumé qu'avait fait Lily sur notre relation.
Je l'avais finalement ma petite vengeance sur son attitude du mois passé. Merci Lily.
- Ah oui genre ce n'est pas ton style d'agir comme un con avec tes plans culs.
- Inès n'est pas mon plan cul, on sort ensemble, ok.
Je crois que Lily ne s'était pas attendu à cette réponse. Elle resta coi pendant plusieurs secondes.
- Sérieux? Me demanda-t-elle.
J'acquiesçais.
- Genre vous deux vous êtes un couple. Un vrai?
- Oui un vrai couple. Confirma Maël.
- Tu sais ce que ça veut dire se mettre en couple avec quelqu'un toi? Genre la fidélité et tout le blabla, ça te parle?
- Arrête de me parler comme si j'étais le plus grand connard sur terre.
- Je t'adore Maël mais il faut avouer qu'avec les filles tu es un des plus grands connards que je n'ai jamais vu.
- C'est bon lily, arrête. Soufflais-je. Maël et moi, on est ensemble. Je sais ce que je fais. Je suis grande et lui aussi, donc on fait ce que l'on veut fin de la discussion.
- Je dis ça pour toi, moi. Je n'ai pas envie qu'il te fasse souffrir comme il a fait souffrir toutes ces filles.
- C'est différent. Murmurais-je.
- Différent en quoi? Ricana-t-elle.
Je me mordis la lèvre, blessée incapable de répondre.
Maël soupira et posa ses mains sur les épaules de Lily pour l'obliger à le regarder.
- C'est différent parce que je suis amoureux d'Inès. Ce n'est pas une simple histoire comme ça, c'est sérieux Lily d'accord. Je sais que j'ai fait des conneries mais je vais me rattraper et ça ne se reproduira plus. Alors relaxe, je ne vais pas la faire souffrir.
Lily le jaugea du regard pendant plusieurs secondes avant d'ouvrir la bouche.
- Bien à tes risques et périls, parce que si jamais tu la blesses, je te castre.
- Tu as trop de violence en toi, tu devrais aller faire de la boxe pour évacuer cette haine. Rigola-t-il.
- Pas besoin d'aller faire de la boxe, j'ai qu'à me défouler sur ton frère.
- Sois pas trop dur avec lui, il peut être maladroit des fois. Mais il est dingue de toi, n'en doute pas, ok. Tu devrais aller lui parler.
- Ouais. Grogna-t-elle.
Il déposa un baiser sur son front.
- Bon je vais me doucher. Dit-il.
Il hésita puis finit par s'approcher de moi pour déposer un rapide baiser sur mes lèvres avant de quitter la pièce.
A peine avait-il fermé la porte que Lily se jeta sur moi.
- J'y crois pas. S'exclama-t-elle hystérique. C'est trop un truc de ouf. Il a dit qu'il était amoureux de toi, c'est un truc de ouf. Je suis juste trop contente pour toi.
J'explosais de rire.
- Pourtant tu n'avais pas l'air franchement ravi, il y a cinq minutes.
- Oh c'était juste pour le faire flipper et lui montrer que s'il faisait un pas de travers je le défonçais.
- Je veux tout savoir.
Malgré les conseils de Maël, Lily n'était pas encore décidé à avoir une conversation avec Georges. Quand il avait fait une tentative d'approche dans l'après midi, elle l'avait repoussé sans ménagement.
- On devrait parler tu ne crois pas. Dit timidement Georges alors que nous étions installés dans le canapé Maël, Lily, Noah, Rose et moi.
- Je n'ai pas envie.
- Allez s'il te plait Lily, viens on monte discuter. Insista-t-il.
- Elle t'a dit qu'elle ne voulait pas te parler c'est clair.
- Ne te mêle pas de ça Noah. Dit calmement Georges.
- Je me mêle si je veux ok. Fous la paix à ma soeur et dégage!
- Parle mieux Noah tu veux. Intervint sa mère qui lisait un livre à l'autre bout de la pièce.
Mon cousin se renfrogna mais ne lâcha pas Georges de regard. Ce dernier dépitait que sa copine ne lui adresse même pas un regard se résolut à quitter la pièce.
Sacha qui rentrait dans le salon, lui donna une tape amicale sur l'épaule.
- Hé viens par là toi.
Sacha s'arrêta et se tourna vers son père devant lequel il venait de passer.
- Quoi?
- Approche.
Pas serein, Sacha revint sur ses pas et se posta devant son père.
- Tu faisais quoi dehors avec Aristide?
- Bin rien de spécial. Répondit Sacha mal à l'aise.
- Vraiment alors pourquoi tu sens le shit?
- Je... Je ne sais pas c'est peut être mes cheveux qui sentent encore, tu sais hier il y avait des gens qui fumaient. Balbutia Sacha.
- Tu me prends pour un con.
- Non, je....
- Vide tes poches.
- Papa...
- Tout de suite.
- Oh ça craint. Souffla Lily à côté de moi.
Elle avait eu totalement raison. Finalement ce fut Ken qui vida lui même les poches de Sacha.
- Ce n'ai pas ce que tu crois. Marmonna Sacha quand son père extirpa un petit sachet d'herbe de sa poche.
- Tu me prends vraiment pour un con en faite. Dégage de là, j'ai même pas envie de te parler tellement tu me déçois. On en reparlera quand ta mère sera revenue.
Sacha baissa la tête et sortit rapidement du salon.
Un silence de mort régnait dans la pièce.
- Tu crois que tu vas y échapper aussi.
A son tour Aristide se tourna vers son père qui n'avait rien loupé de la scène.
- Vide tes poches.
Aristide ne chercha pas à résister et fila aussitôt à son tour à son père son sachet.
- Si jamais je te reprends avec ça, je t'envoie vivre chez ta grande tante dans la creuse et tu sais très bien que j'en suis capable. Dit Antoine d'une voix sec.
A son tour Aristide déguerpit.
***
N'hésitez pas à me donner des idées pour le Bonus des 100 K, j'ai vraiment envie que ce soit un bonus qui vous fasse plaisir.
Bisous.