Chapitre 14

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Hello!

Alors, double update ce soir :) J'ai beaucoup trop d'inspiration ces temps si!

Par contre ce chapitre est cours mais je ne me voyais le prolonger, je pense qu'il fallait l'arrêter là.

Je tiens à vous dire merci pour vos commentaires, ça me touche beaucoup :)

Je vous kiffe! 

Enjoy :)


Cette fois c'est moi qui évitait Hakim. Après la scène qui s'était déroulée sur le balcon, j'étais très en colère contre lui. 

" Je suis un rappeur et toi une fille sage".

C'était censé dire quoi? Que je n'étais pas assez dévergondée pour lui? S'il voulait une fille volage, expérimentée et dévergondée, il y avait une ribambelle de pétasse qui n'attendait qu'à se faire sauter dans Paris.

Je n'allais pas changer pour lui. J'étais comme j'étais, que ça lui plaise ou non.

Le fait que je l'ignore ne semblait pas lui plaire. En effet, il était venu me parler plusieurs fois en soirée mais je m'étais contentée de lui dire d'aller voir ailleurs. Et cela l'avait énervé.

Tant mieux.

En plus de ça, je m'étais beaucoup rapproché de Mohammed. Nous n'étions que de simple ami lui et moi, mais cette relation mettais Hakim hors de lui. Mohammed trouvait ça drôle de voir Hakim jaloux moi je trouvais ça pathétique: s'il ne voulait pas de moi qu'il me laisse vivre ma vie.

Ce soir, encore il tenta de me parler mais je ne pus, cette fois, lui échapper.

J'étais activement en train de chercher le chargeur de mon téléphone dans ma chambre alors que la fête battait son plan dans la pièce à côté. La musique provenant du salon, m'empêcha d'entendre Hakim pénétrer dans ma chambre.

Je sursautais donc en le voyant s'appuyer contre mon bureau.

- Je peux savoir ce que tu fais ? Demandais-je agacée.

- Il faut qu'on parle. 

- Pas envie. Dis-je en l'ignorant.

Une fois, mon chargeur trouvé, je branchais mon téléphone et me décidais à sortir de ma chambre le plus rapidement possible. Mais c'était sans compter sur la détermination d'Hakim. Il plaqua sa main contre ma porte et m'empêcha de l'ouvrir.

J'essayais plusieurs fois de tirer la porte vers moi mais il avait beaucoup plus de force que moi. Je pestais intérieurement contre ses biceps beaucoup trop musclé.

- Laisse moi sortir Hakim? Pestais-je en m'acharnant sur la poignet.

- Non. Souffla-t-il derrière moi.

Je sentis son souffle dans mon cou, je me concentrais pour ne pas frissonner et garder mon sang froid.

- Et tu comptes me séquestrer ici? 

- S'il le faut.

- Tu sais que c'est illégal de faire ça? 

- C'est pas le premier truc illégal que je ferais. 

Je me retournais vers lui. En me rendant compte de la proximité entre son corps et le mien, je reculais d'un pas me retrouvant collé contre la porte.

- Meukra est un petit rebelle, il n'a peur de rien. Ironisais-je. 

Un léger rictus se dessina au coin de sa lèvre.

- Ça m'avait manqué ce surnom. 

Je me mordis instinctivement la lèvre. 

- Tu me manques. Souffla-t-il en s'approchant encore plus de moi.

Cette phrase déclencha un truc en moi, je perdis instantanément mon sang froid.

- C'est quoi ton putain de problème? Hurlais-je en le poussant.

Surpris, il recula d'un pas. 

- Qu'est ce qui ne va pas dans ta sale petite tête de rappeur? 

Je le repoussais une seconde fois pour qu'il s'éloigne encore plus de moi, ce qu'il fit.

- D'abord tu me détestes ensuite tu veux que l'on devienne ami donc on devient ami et hop, du jour au lendemain tu m'ignores. Après tu me dis que je te rends dingue et que tu penses tout le temps à moi. Et hop, de nouveau plus de nouvelle. On finit par s'embrasser, tu me repousses et une semaine après tu me fais une crise de jalousie avant de me dire que l'on est pas compatible. Et là, tu te pointes pour me dire que je te manque. Tu es schizo ou quoi? Hurlais-je.

- C'est vrai que vu comme ça, ça fait un peu le mec schizo. Souffla-t-il.

- Un peu? Dis-je en haussant un sourcil. Complètement, ouais! Tu es sûr que vous n'êtes qu'un dans ton petit cerveau? Il faut aller consulter.

Il soupira. 

- Je ne sais juste pas quoi penser de tout ça. Je suis perdu.

- Et bien moi aussi je suis perdu figure toi. Je comprends rien à ce qu'il se passe dans ta tête.

- Tu me plais Léa, vraiment. Je pense tout le temps à toi c'est ouf, j'ai essayé de m'éloigner, de te sortir de ma tête mais je n'y suis pas arrivé. Ça me rend dingue. J'ai été voir d'autres meufs, mais même en étant avec elle, je pensais à toi. 

Je le regardais sans rien dire, ne m'attendant pas à une telle déclaration.

- Quand je te vois j'ai envie de t'embrasser, de te prendre dans mes bras. Mais je ne pense pas que ça soit une bonne idée. 

- Ça tu l'as déjà dit, je suis trop sage pour toi. Dis-je froidement.

- Je n'ai pas dit ça comme ça, tu déformes mes propos. Le problème ce n'est pas toi, c'est moi. 

- Putain mais c'est quoi cette phrase de lover Hakim,"le problème c'est pas toi c'est moi". Tu t'es cru dans plus belle la vie ou quoi? 

- C'est peut être une phrase de lover mais c'est vrai. Je suis pas un mec bien, Léa, je vais te faire souffrir et tu ne mérites pas ça. Je suis un handicapé des relations amoureuses. 

- Et tu crois que je suis quoi moi Hakim? Je flippe tout le temps, j'ai toujours peur que l'on me fasse souffrir. Je n'ai jamais laissé personne entrer dans ma vie privée, mais toi je t'ai laissé faire et ça a été facile parce que j'ai confiance en toi. Je sais que tu ne me feras pas de mal.

- Mais je pourrais t'en faire. Je suis pas le mec idéal pour toi, un jour tu t'en rendras compte et tu te barreras alors que je me serais attaché à toi. Je me retrouverai encore seul comme un con et je souffrirai. J'ai déjà assez souffert comme ça, j'ai plus le courage de me lancer dans des relations déjà perdues d'avance.

- On n'a pas essayé, qu'est ce que tu en sais si c'est perdu d'avance? Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.

Il rigola. Je le regardais déconcertée.

- Il n'y a rien de drôle. 

- Si tes expressions de merdes me feront toujours rire.

Un petit silence s'installa. Il m'analyse quelques secondes avant de reprendre la parole.

- Cette robe te va bien, tu es très jolie.

Je secouais la tête désespérée.

- Il faut vraiment que tu ailles consulter, je te jure. Tu sais quoi? Quand tu auras décidé ce que tu veux, tu me feras signe. 

Je fis demi tour et sortis de ma chambre.

LimpideWhere stories live. Discover now