2007 mots
Aaron à 16 ans
Isabella prend ma main pour entrelacer nos doigts. Elle me lance un grand sourire auquel je réponds par un soupire crisper. La jolie rousse finit par me tirer par la main pour que je la suive alors que nous entrons dans le jardin de cette grande maison. Come prévu Isa m'a trainé avec le groupe à cette fichue soirée. Ce n'est pas une soirée organiser par l'hôtel pour la ville ou quelque chose dans le genre, non, nous nous incrustons simplement chez un gars que personne ne connaît. Pour le moment on peut dire que ça soirée à du succès. Il y a beaucoup de monde, je suppose que personne ou presque personne ne se connais. Un feu de bois a été créé au milieu de la masse d'adolescent qui boivent dans un verre en plastique rouge ou à la bouteille. La moitié des personnes présentent ont déjà l'air torché.
Je lève les yeux au ciel alors qu'Isabella me tire au bar pour que nous puissions prendre quelque chose à boire. Après avoir pris une bouteille de bière chacun nous partons retrouver nos « amis ». Ceux-ci sont sur une espèce de piste de danse improvisé. La neige à été dégagé de la terrasse, et accessoirement de la piste de danse, formant des petits tas de neige. La musique forte fait défiler des chansons populaires, et beaucoup danse plus ou moins bien sur ses sons.
Isabella se tourne justement vers moi et passe ses mains autour de mon cou. Je place ma main libre sur sa hanche alors qu'elle commence à mouver son bassin en secouant doucement la tête pour pouvoir commencer à danser.
Je n'aime pas danser. Pas du tout. Je déteste ça. C'est dans ce genre de moment que je me demande pourquoi j'ai accepté de venir ici avec Isabella. Ou aussi pourquoi je sors avec elle. Après tout nous sommes extrêmement différents. La seule chose qui nous relit est que nous sommes plus ou moins populaire au lycée, sinon nous sommes de parfait opposé. Surtout qu'au fond elle ne me connait pas plus que ça, et elle n'a pas non plus chercher à me connaitre davantage. Je dois avouer qu'elle est parfois agaçante, enfin plutôt souvent. Ses crises de jalousies démesurées irritantes et non justifié. Elle ressemble parfois à une hystérique. Mais bon, même si je ne l'aime pas, je suis bien avec elle. Alors pour le moment je reste avec elle.
Les musiques s'enchaines, autant que les boissons alcoolisées que prend Isabella. Je grimace, elle va être dans un sale état et demain je devrais supporter sa mauvaise humeur.
Je finis enfin par la persuader d'arrêter de danser. Avec une moue grognon elle se dirige vers le groupe qui ris dans le salon de la maison. Je crois qu'ils font un jeu. Je suis désespéré de les voir aussi torché alors qu'il n'est pas si tard que ça. Isabella se colle soudain à moi et plaque ses lèvres sur les miennes de manière bestiale. Ses mains son posé sur mon torse alors qu'elle se mouve contre moi. Je l'embrasse en retour sans vraiment comprendre son comportement. Elle est pour le moins étrange.
-Il y avait une fille qui te dévorais des yeux. Je préférais lui montrer que tu es à moi, glousse-t-elle.
Je lève les yeux au ciel pour montrer mon agacement. Je tourne ensuite les talons la laissant seule avec les autres pour pouvoir m'échapper de la chaleur étouffante qui règne dans le salon. Une fois dehors je prends une grande inspiration. Je marche et zigzag entre les gens qui boivent et dansent. Je marche jusqu'à me retrouver un peu long de l'agitation. Je me pose devant une falaise, la fin du jardin. Mes chaussures sont trempées à cause de la neige qui n'avait pas été balayer ici, mais je fais comme si de rien était.
Je me retrouve devant un magnifique paysage. Du haut de cette falaise je peux voir le paysage enneigé, les hauts sapins, une petite ville brillante, et la lune qui se distingue parfaitement dans le ciel totalement dégagé. Je pourrais rester comme ça toute ma vie. Je pourrais passer ma vie à regarder les plus beaux paysages du monde. C'est d'ailleurs ce que je veux faire, voyager aux quatre coins du monde pour pouvoir observer les paysages les plus merveilleux.
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Iris à 16 ans
Je regarde Isabella embrasser avec fougue Aaron. La rousse à dû remarquer que je regardais un peu trop Aaron, et avec le regard noir qu'elle m'a lancé je crois que ça ne lui a pas vraiment plus. Je me pince les lèvres en regardant ailleurs. Dire que je suis à l'aise ici serait mentir. Je suis loin de me sentir à l'aise. Je ne suis pas du tout à ma place. Je soupire et me dirige vers un genre de bar. Je prends un verre propre et me verse un peu d'alcool. Bon je vais boire quelques verres puis j'irais sociabiliser avec le groupe d'Isabella et d'Aaron. D'ailleurs ce dernier est parti je ne sais où. Je bois mon verre cul sec avant de m'en servir un deuxième puis un troisième. Je n'ai jamais bu donc je ne connais pas du tout mes limites. C'est la première fois que je vais à une soirée. C'est un peu pathétique à dire mais je n'ai pas d'amis. Enfin si j'ai Charleen, mais ce n'est pas non plus la plus belle amitié que l'on puisse rêver. Je fais vraiment pitié. Au fond je n'ai jamais vraiment su pourquoi je n'ai jamais réussi à me faire des amis. Quand j'étais petite les gens disaient que j'étais bizarre. Au début j'étais loin d'être timide. Mais je suppose qu'après tous les rejets des autres et ma solitude j'ai commencé à être timide. Je veux changer les choses. Je ne veux plus être cette fille timide et sans amis. Alors je dois faire des efforts, et c'est bien pour ça que j'ai décider de me rendre à cette fête ce soir.
Je pose mon verre sur un coin de table et me dirige d'une démarche assurée vers le groupe d'amis d'Isabella. Les mains tremblantes je me poste à côté d'eux alors qu'ils commencent un jeu. Bon j'ai juste à m'incrusté dans leur jeu, ce n'est pas bien méchant. Je lance un petit « salut », les faisant presque tous tourner vers moi. Deux garçons me lancent de grands sourires avant de me détailler de haut en bas. Je rougis et baisse les yeux, soudainement gênée.
-Tu veux jouer avec nous, me demande gentiment une des filles du groupe.
-Vous jouer à quoi, demandais-je
-Pour le moment juste un « je n'ai jamais », ensuite surement le jeu de la bouteille ou une merde dans le genre.
-Pourquoi pas alors.
On me fait une petite place et je m'assois entre une fille et un garçon. Ils se présentent tous, mais je crois que je vais oublier leur prénom assez rapidement. La plupart des gens m'appellent Isis, je crois qu'ils sont déjà un peu trop torchés pour comprendre que je m'appelle Iris. Le jeu commence alors. Les tours s'enchaînent autant que mes verres d'alcool. N'aillant pas du tout l'habitude de l'alcool, ma tête tourne beaucoup au bout de quelques verres, et mon esprit divague au point ou je ris à n'importe quelle phrase, et cris des paroles qui non aucun sens. On me fait fumé et je n'ose pas refuser pour ne pas qu'ils se moquent de moi ou me rejettent. Nous commençons à jouer à un genre d'action ou vérité. Je ne prends que des vérités, jusqu'au moment où on m'annonce que je n'ai plus le choix, car on commence à action ou action. C'est complètement con mais je continue de jouer avec eux.
-Isis, hurle Isabella. Tu vois mon mec, je t'ai vue le regarder tout à l'heure. Je veux que tu l'humilie, comme ça il va te détester et tu ne l'auras jamais.
Je fronce les sourcils, je ne veux pas qu'Aaron me déteste. Comment pourrais-je l'humilié ? Je n'ai jamais fait ça à personne. Je trouve cela totalement débile. Personne ne mérite d'être humilié. Mes sentiments étant amplifié, les larmes me montent aux yeux sans que je comprenne vraiment pourquoi. J'ai juste envie de me rouler en boule dans un coin de la maison et pleurer parce que je ne veux pas faire de mal à quelqu'un, encore moins à ce garçon.
-Aller, tu n'as pas le choix. Si tu veux deux ou trois autres personnes peuvent t'aider.
Je hoche positivement la tête en soupirant. Isabella m'explique que je dois simplement lui renverser mon verre dans la tête pendant que les filles lui hurlent des saloperies dans la tête pour attirer l'attention de tous puis que je ne sais plus qui le pousse. Je trouve ça vraiment, mais vraiment con. Je me lève, accompagné de deux filles un d'un garçon. Je tangue un peu au début et me rattrape au bras d'une brune en riant. Nous avançons en titubant légèrement et en riant à gorge déployer. Je vais chercher un verre sur la table, celui que j'avais laissé. Bizarre il est de nouveau rempli et ça pue. Je hausse les épaules et nous cherchons tous Aaron en criant son prénom en riant. Au bout de dix minutes nous finissons par le trouver. Les filles galèrent avec leurs bottes à tallons, manquant plusieurs fois de tomber. Le garçon ne manque pas de rattraper une métisse avec les mains un peu trop baladeuses à mon gout.
On finit par trouver Aaron qui a l'air perdu dans ses pensées au bord d'une falaise. Je souris et m'approche en trottinant vers lui. Bientôt les trois autres me rejoignent et la brune commence à hurler je ne sais quoi à Aaron. Celui-ci sursaute et se tourne vers nous en fronçant les sourcils. Sa peau mate parait beaucoup plus pale que d'habitude et son nez et même un petit peu rouge, surement à cause du froid. Ses yeux clairs brillent dans la nuit grâce à la lune. Je me surprends à le trouver très beau. La métisse me donne un coup dans les côtes qui me suffit à me ramener sur terre. Je sursaute et regarde de façon hésitante mon verre. Je lui lance ou je ne lui lance pas ? Après un dernier coup dans les côtes je finis par lever la tête et balancer mon verre dans le visage d'Aaron. Quelques secondes après un hurlement me fait tout de suite culpabiliser. J'ai l'impression que se hurlement de douleur m'a fait revenir sur terre et que maintenant j'ai totalement dessoulé, ce qui est tout bonnement impossible. Les gens autour de nous rient aux éclats, se moquant d'Aaron, qui hurle de douleur en se frottant les yeux, criant que ça le brule. Je regarde le verre et l'approche de mon nez pour le sentir. Mes yeux s'écarquillent en remarquant l'odeur désagréable de l'alcool ménagé. Je lâche le verre et regarde paniquer le beau brun qui continue de hurler sa douleur en se frottant les yeux. Mon Dieu, qu'est-ce que j'ai fait. Je tombe à genoux dans la neige en m'imaginant le pire des scénarios. Sans pouvoir me contrôler je me mets à pleurer sous le regard surpris des trois adolescents. Ils me regardent tous les trois comme si j'étais folle puis au bout de quelques secondes, encourager par le rire des autres ils continuent leur gage. J'ai l'impression que mon cœur s'arrête lorsque je vois le garçon pousser violement Aaron. Ce dernier trébuche et tombe dans le ravin. Je pousse un hurlement de panique et me relève rapidement avant d'accourir vers la falaise. Je vois d'en haut Aaron, quelques mètres plus bas. Je suis prise d'un grand soulagement en remarquant qu'il a évité de près de vraiment disparaitre dans le vide. A la place je distingue clairement son corps, sa jambe plier en un angle qui n'est pas normal, et du sang, beaucoup de sang qui s'écoule de sa tête qui repose sur un rocher.
-Appeler les pompiers !
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Voilà le dernier chapitre souvenir! Voilà comment s'est passé le fameux accident.
C'était le seul chapitre où vous avez le point de vue d'Iris.
J'espère que vous avez aimé!
-Morgane