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J'aimerais la regarder. Je visualise déjà un peu la scène, comme dans les films. Iris est endormis dans mes bras, sa tête blottis dans mon cou. Elle est allongé sur moi, complètement nue. Sa peau douce contre la mienne. Je l'entend échapper de léger souffle, sa respiration est lente, elle dors à point fermé. J'imagine ses cheveux en bataille étalé sur l'oreiller, ses joues et ses lèvres encore rougis. Sa peau chaude parsemer à certain endroit de marque rouges qui ne partirons pas avant quelques jours. Le drap nous recouvre et nous fait sentir comme dans un cocon. La musique en bas résonne toujours aussi fort, mais ça fait longtemps que nous n'y faisons plus attention. Nous sommes toujours dans notre bulle, surtout moi. Je fais glisser ma main dans ses cheveux doux, elle soupire et se colle d'avantage contre moi, comme si c'était possible . Je souris comme un imbécile en continuant de caresser ses cheveux blond. Pourquoi est-ce que je n'aurais pas pu la remarquer avant ? J'aurais pu voir à quoi elle ressemble, puis contempler son magnifique visage et son corps. J'ai beaucoup de regret.
Je suis tellement perdu dans mes pensées que je n'entend pas la porte s'ouvrir. Par contre j'entend très bien Edward gueuler mon prénom en entrant dans ça chambre. Je crois qu'il va me tuer. En fait, c'est même plutôt sûr. Après tout Iris et moi venons juste de coucher ensemble dans sa chambre, dans son lit. C'est sur et certain il va me tuer.
-J'y crois pas, s'exclame Edward, vous ne pouviez donc pas vous retenir et partir dans une autre chambre ou je ne sais pas, rentrer chez vous.
-Tais-toi un peu, Iris dort.
- Non je vais pas me taire ! Vous avez fait des choses pas très catholique dans mon lit.
Edward insiste bien sur le « mon, » je me met a rire. Mon meilleur ami n'est pas du tout crédible lorsqu'il s'énerve. Je sens Iris grogner de mécontentement et gigotter, elle est sur le point de se réveiller.
-Par d'ici maintenant.
-Je rêve ! Déjà que vous avez fait des choses dans ma chambre, et que je vais certainement être dégouter de dormir ici maintenant, maintenant tu me vire.
-Aller !
Edward soupire vaincus.
-Toi et moi nous aurons une discussion, me menace Edward. Je me vengerais.
Le bouclé finit par partir en claquant la porte et la fermer à clé. Je ricane faisant vibré Iris sur moi. Elle soupire et relève la tête. Cet imbécile l'a visiblement vraiment réveiller. Ma main finit par glisser dans son dos la faisant frissonner. Elle baille avant de retomber contre moi.
-Pourquoi y a autant de bruit, ronchonne-t-elle.
Je souris en la trouvant adorable. J'écarquille les yeux en me rendant compte à quel point je deviens niais.
-Edward est entré dans la chambre, il nous a surpris, et va surement m'engueuler quand nous allons sortir de sa chambre.
-Oh mon Dieu, il ne va pas arrêter de nous charrier là-dessus maintenant.
-Exact il y a des risque.
Je souris toujours autant. Je n'arrive plus à m'arrêter de sourire si ça continue je risque d'avoir des crampes aux joues. Je suis vraiment heureux. Pris d'un élan d'affection je tire Iris vers moi pour poser mes lèvres sur les siennes. Elle sourit en passant une main dans mes cheveux en bataille. Après plusieurs long et langoureux baisers, nous finissons par nous décoller l'un de l'autres. J'imagine de nouveaux ses lèvres devenues rouge et légèrement gonflé. J'enroule mes bras autour de sa taille en la serrant contre moi. Elle caresse mes cheveux en posant sa tête sur mon cœur. Je soupire d'aise en souriant. Iris me rend tellement heureux depuis quelques mois. Cela faisait des années que je n'avais pas été aussi heureux. Elle m'a complètement changer et retourner le cerveau.
-Quelle heure est-il, demande-t-elle doucement.
Je tend le bras pour chercher mon téléphone. Je lui montre alors l'heure et elle grogne en m'indiquant qu'il est déjà neuf heure. Honnêtement je ne m'était pas rendu compte que la soirée était passé aussi vite. Je crois que j'ai dû rester dans mes pensées à imaginer Iris assez longtemps. Je dois avouer que pour une soirée qui pour moi allait forcément devenir un désastre ça c'est plutôt bien passer.
-Nous devons partir à Philadelphie, chuchote Iris après avoir déposé une baiser dans mon cou.
-Je ne veux pas y aller, grognais-je.
-Peut-être mais tu n'as pas le choix.
-Je veux rester dans ce lit avec toi toute la journée, pour faire ou non des choses pas très catholique.
-Tu es incorrigible.
Elle glousse et se lèvre du lit. Je soupire de découragement en restant allongé. J'entends Iris se rhabiller et je fais une moue triste. Je n'ai aucune envie de sortir d'ici. Premièrement parce que je risque certainement de me faire tuer par Edward mais aussi parce je n'ai aucune envie d'aller prendre des cours de braille aujourd'hui. Comme c'est les vacances et que je ne pourrais pas aller prendre des cours samedi, j'ai exceptionnellement plus d'heures de cours aujourd'hui. Je ne suis franchement pas motivé. Surtout que je n'ai pas dormi de la nuit, même si ça m'arrive encore assez souvent de ne pas pouvoir dormir à cause d'un cauchemar qui vient perturbé mon sommeil, je n'arrive pas à m'y habituer. Je vais tout de même essayer de rester concentrer.
Je sursaute lorsqu'Iris jette mes vêtements sur mon ventre, la faisant au passage rire. Assise à côté de moi elle est surprise lorsque je la renverse sous moi. Je la plaque contre le matelas avant de la chatouiller pour me venger. Je remarque bien vite qu'elle n'est pas chatouilleuse.
-C'est triste que je ne sois pas chatouilleuse n'est-ce pas.
-Très, dis-je en boudant.
-Tu pourrais te pousser de sur moi et t'habiller s'il te plait, murmure Iris en laissant échapper un rire gêné.
-Pourquoi ma nudité te gêne maintenant.
-Aaron...
Je ricane et me laisse tomber à ses côté avant d'enfiler un sous-vêtement et un tee-shirt, je recolle alors Iris contre moi.
-Est-ce que tu rougis, demandais-je soudain en repensant à son rire gêné.
-Surement.
-J'aimerais voir ça. Je suis sûr que tu es adorable.
Je souris niaisement avant de me penche vers elle pour qu'elle embrasse mes lèvres. Après quelques baisers papillons je finis enfin par me lever. Je m'habille rapidement, de toute façon nous devons retourner chez moi pour se préparer et prendre certains papier. Je place mes lunettes sur mon nez et prend la main d'Iris dans la mienne pour sortir de la chambre.
-Bon, la mission du jour est de sortir de cette maison sans se faire voir et tuer par Edward.
Iris glousse alors que j'ouvre la porte doucement. Nous descendons rapidement les escaliers. La musique c'est arrêter, la plus part des gens sont sois endormis sois rentré chez eux. Iris me fait éviter les déchets par terre et nous sortons enfin de la maison. Quelqu'un cris mon nom alors que nous trottinons vers la sortie du jardin.
-Aaron, tu as intérêt à revenir changer mes draps, et mon lit au passage ! Tu ne perds rien pour attendre.
Je ricane et pour m'amuser je lui envoie un baiser volant.
-Pour ton information, ris Iris, tu viens d'envoyer un baiser à une voiture.
-Ne te moque pas de moi !
Iris explose de rire alors que nous marchons maintenant calmement dans les rues encore silencieuse de la ville.
**
Nous arrivons finalement à la bibliothèque de Philadelphie quelques minutes en retard. Nous avions pris le taxis au cas où nous aurions envie de faire une petite sieste. Iris a dormis sur mon épaule durant tout le trajet. C'est main dans la main qu'Iris et moi entrons dans la petite bibliothèque. Mon professeur vient directement me chercher alors que je m'excuse pour mon lège retard. Iris quand à elle par lire ou dessiner dans un coin de la boutique. Je m'installe à une chaise pendant qu'Antonio installe ses affaires.
-J'espère que tu as fait tes exercices, me dit Antonio.
-Oui je l'ai fait. J'ai eu un peu de mal au début mais là c'est bon.
-Bien. Je vais vérifier tout ça puis nous pourrons commencer à apprendre à lire des mots basiques.
-Ca va prendre beaucoup de temps ?
-Comment ça ?
-J'aimerais apprendre le braille le plus rapidement possible. Ma copine m'a offert un livre en braille que j'aimerais beaucoup lire.
Iris m'a offert pour Noel toute la série d'Harry Potter. Comme beaucoup de gens j'ai totalement été envouté par l'histoire et le monde des sorciers. J'ai évidemment déjà lu les livres et vu les films. Il m'arrivait souvent de les relire encore et encore. Ca me manque beaucoup. Surtout que j'ai appris la sortie de la nouvelle série Les animaux fantastique, et que je n'ai pas pu les lires. Cet univers me manque beaucoup et j'ai juste envie de replonger dans ses livres.
-Il faut être patient Aaron. Le braille est très compliqué à apprendre. Il faut que tu restes motivé. Quel est ce livre ?
-Harry Potter.
-Pourquoi ne pas les acheter en livre audio ?
-Je refuse d'écouter des livres en audio. Déjà parce que souvent la voix du lecteur est vraiment agaçante, je veux le faire par moi-même et surtout je préfère le papier.
-Bien ça risque d'être compliqué. Tu as vu avec tes parents pour les cours particulier.
-C'est d'accord. Vous pouvez venir après les cours.
-Je te verrais deux heures de plus alors. Maintenant commençons.
Durant plusieurs heures Antonio m'a fait réviser l'alphabet puis m'a appris à lire des mots simple et mon prénom. Je me suis beaucoup énervé à certains moment. Pour des raisons absurdes parfois, surement à cause de la fatigue aussi. Ce qui m'a le plus énervé je crois c'est quand Antonio m'a donné un livre pour enfant avec des mots simples pour que je puisse m'entrainer tous les jours. J'ai l'impression de passé pour un imbécile et je déteste se sentiments. Je me raccroche à ma motivation mais c'est parfois un peu difficile.
Le cours touche à sa fin pour mon plus grand bonheur. Je n'en pouvais plus. Je crois que m'a tête va exploser. Mon ventre cris famine, j'aurais dû manger quelque chose avant de partir. Je commence aussi à culpabiliser. Iris m'a attendu de longues heures à surement s'ennuyer, elle doit mourir de faim.
-Au fait Aaron, s'exclame Antonio alors que j'allais partir. Qu'est-ce que tu comptes faire après le lycée ?
Je me pince les lèvres avant de soupirer.
-Je ne sais pas. Pas grand-chose je suppose.
-Tu peux faire beaucoup de chose, tu sais. Puis apprendre le braille peut t'ouvrir encore plus de porte.
-Je ne vais pas continuer mes études après, je crois que je vais me débrouiller.
-Tu sais que tu ne pourra pas toujours rester sous l'aile de tes parents ?
Je grogne, je sais tout ça. Je ne suis pas un imbécile. Je ne sais juste pas quoi faire de ma vie après tout ça. Je préfère ne pas y penser, je crois que je vais déprimer sinon.
-Que fais-tu de temps libre ?
-Avant je lisais. Maintenant plus grand-chose.. Ah si j'écris.
-C'est super. Tu peux très bien devenir écrivain.
-Pour ça il faudrait déjà que j'ai un talent. Ca fait très longtemps que je n'ai pas vraiment écrit.
-Fait le. Je suis sûr que tu as un talent. Tu n'auras qu'à faire lire tes histoires à tes proches ou tu peux me les passer. Je suis prof de littérature.
-On verra plus-tard.
Je salut rapidement Antonio qui me donne des devoirs les horaires de notre prochain cours. Je lui souhaite de bonne fête et une petite main attrape la mienne. Je souris comme un imbécile en reconnaissant la main de ma petite-amie. Elle se colle contre moi et embrasse chastement mes lèvres. Je dépose un baiser sur son front. Iris me tire presque vers la sortie.
-Tout c'est bien passé ?
-Je désespère de devoir lire des livres pour enfants et de ne pas pouvoir lire tout de suite Harry Potter mais sinon ça a été.
-Tu vas y arriver.
-Qu'à tu fais durant tout ce temps ?
-Je t'ai dessiner.
Je ricane au ton gêné qu'elle emploie. Je visualise ses joues devenir rose à cause de sa gêne. Je ne vois pas pourquoi elle est gêné, elle m'a dessiné de nombreuses fois.
-Comment m'as-tu dessiné cette fois, demandais-je curieux.
-J'ai eu le temps d'en faire deux. Un tout simple de toi quand tu travaillais.
Elle s'arrête dans sa description.
-Et le deuxième ?
-Ne te moque pas de moi, chuchote-t-elle après avoir laissé échapper un rire gêné. J'ai pris une photo de toi ce matin, lorsque tu te réveillais, dans le lit. J'ai juste redessiner la photo.
Je souris en coin et embrasse la joue d'Iris.
-Je te trouvais très beau avec tes cheveux en pagaille, sans tes lunettes et tes tatouages qui ressortent avec le drap blanc. Ca ne te dérange pas ?
-Pas le moindre du monde. Tu peux même mettre la photo en fond d'écran.
-J'ai remarqué aussi qu'un de tes tatouages était dessiné par moi ! Celui avec la main squelettique et la rose.
-Vraiment ? Tu devras me dessiné de nouveau tatouage !
Elle accepte et nous continuons de déambuler dans les rues de Philadelphie pour pouvoir aller manger quelque chose dans notre salon de thé habituel.
-Au fait, commençais-je. Tu es invité à un dîné le jour de l'an chez moi. Comme ça tu pourras correctement rencontré ma famille et celle d'Edward, qui est un peu comme ma deuxième famille.
-Ca me ferais vraiment très plaisir de les rencontrer.
Je souris et embrasse le dos de sa main. Je passe en suite un bras autour de sa taille lorsque nous entrons dans la boutique.
*****
Voilà comment j'imagine le dessin d'Iris.
J'espère que vous avez aimé ce chapitre! Il n'est pas très long, mais je n'ai vraiment pas eu le temps de mieux faire à cause des cours et de l'arrivé de mon bac blanc.