Les étoiles brilleront pour n...

By aurechabas

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Deux êtres que tout oppose. Il vient d'un endroit qu'elle n'aurait jamais imaginé. Tous deux se sentent un pe... More

"sur la plage abandonnée"
"Fallen"
"un peu de swing"
"if you leave I won't cry"
"shut up and dance with me"
"I believe I can fly"
"where you gonna sleep tonight ?"
"tu sais j'ai pas toute ma raison"
"you got a new friend"
"stay a minute"
"I saw a sunrise"
"with my toes on the sand"
"Le bleu lumière"
"you need me, I don't need you"
"tell them I was happy"
"Hold me in your arms"
"talk it's me"
"where did I go wrong ?"
" I hurt you "

"Wildest dream"

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By aurechabas

           

Je me réveille la tête encore embrumée par le sommeil. La lumière s'infiltrant par la fenêtre donne des couleurs à ma chambre. Je suis fatiguée j'ai fais un rêve étrange avec un garçon, il était nu ! Même si il faut avouer qu'il était super mignon. Je me masse les tempes, je me demande comment mon imagination a pu inventer ce rêve, je ne me rappelle pas avoir vu ce mec avant. 

M'enfin.

Je jette un coup d'œil à ma table de chevet sur laquelle repose mon réveil, il affiche 8h00 avec ses gros chiffres luminescents. Cette nuit aussi j'ai regardé mon réveil non ? 

Faut pas que je m'appesantisse sur ce qu'il ne sait pas passer, j'ai rendez-vous avec les autres dans 1h30 à la plage, il faut que je me prépare maintenant.

Et puis même si ce rêve était effectivement un des plus divertissant qu'il m'ait était donné de faire il reste imaginaire. Bon ci cela c'était vraiment passé ça aurait complètement changé ma routine habituelle et monotone c'est vrai.

Comme à mon habitude avant de choisir ma tenue je m'inspecte dans le miroir près de mon armoire. Je suis en petit short de sport moulant et porte un vieux t-shirt promotionnelle d'un quelconque marque de voiture. J'adore mon pyjama, je le porte quelque soit la saison et je me sens super à l'aise dedans.

Pour mes cheveux par contre, la mer et la piscine de la veille plus ma longue nuit n'ont pas arrangé les choses. Ils sont dans un état pas possible, on dirait qu'un oiseau y a établie son nid. Je vais devoir les lavés  avant de partir ce matin. Tant pis pour la mer, je les attacherais pour ne pas les mouillés. Je récupère les affaires que je veux mettre après ma douche et mon choix se porte sur : un short en jean, un débardeur à fines bretelles blanc et mon maillot deux pièces. Comme ça pas besoin de m'embêter sur la plage pour trouver un moyen de me changer. Je me souris, j'admire mon pragmatisme.

Je descends l'escalier en évitant de faire craquer ls marches bruyantes pour ne pas réveiller ma mère qui dort. Je vais vers la salle de bain, ouvre la porte et manque de trébucher sur un drap. Un drap blanc est effectivement roulé en boule sur le sol carrelé. Je sens de la chaleur sur mes joues et mon reflet dans le miroir de la salle de bain me montre avec les joues toutes rouges, c'est parce que je viens de repenser à mon rêve, qui au final n'en est peut être pas un. 

Je respire trois fois pour reprendre mes esprits, j'utilise la technique que m'a enseigner ma mère : inspire, expire, inspire, expire et encore une fois. 

Ça va mieux, mon cœur ralenti ses battements. Je pose mes habits sur le lavabo est rebrousse chemin. Je vais d'abord voir dans la chambre de ma mère, elle dort profondément du sommeil du juste. 

Bien.

Je me dirige ensuite vers la chambre d'ami.Je toque une fois, pas de réponse, peut être dort-il encore ? Je tourne la poignée et entre. Il est sur le lit, tourné vers la fenêtre ouverte. Il ne porte que son caleçon, je suis rouge malgré moi, je vois pas ça tout les jours. Je m'approche et le secoue un peu, de nouveau les sensations de frissons t d'appréhension me saisissent. Il se retourne doucement et je l'en remercie, je suis sûre que j'aurai crier sinon ce qui aurait alors réveiller ma mère dans la pièce à côté.

Il n'a pas la tête de quelqu'un qu'on vient de tirer du sommeil, il est calme et souris on dirait.

- bonjour toi, me murmure-t-il

Rien qu'à l'entendre j'en ai des frissons ma parole.

- salut Gabriël

- bien dormi ?

- mmh oui ça peut aller, et toi ? Tu n'as pas eu froid comme ça ? Désignant son corps, je regrette ma question et bien sûr je rougis de nouveau comme une idiote.

- et bien contrairement à ce que tu sembles penser je n'ai pas eu froid et ma nuit fut tout à fait intéressante.

- OK bon il faut que j'aille prendre une douche et après on prendra un petit déjeuner si tu veux. Tu peux sortir de la chambre mais ne fais pas trop de bruit ma mère est endormie.

- pas de soucis je comprends, moi aussi je dois m'habiller.

Je m'apprête à sortir quand :

- au fait Eléanor, j'aime beaucoup ton pyjama.

Il dit ça tellement nonchalamment. Néanmoins mon cœur rate un battement et je me précipite dans la salle de bain dans laquelle je m'enferme à clef. 

Au putain, j'en ai pour un moment pour retrouver ma carnation naturelle.

Je ne peux m'empêcher de sourire comme une gamine tandis que je me déshabille et entre dans la cabine de douche. Je choisis de la prendre plus fraîche qu'à l'ordinaire pour apaiser le feu de mes joues. L'eau dégoulinant sur mes cheveux et sur mon corps me calme. Je tremble, finalement peut être que le jet était trop froid. J'éteins le robinet après avoir fini de me laver et sors. Je m'enroule dans ma serviette. Elle est un peu rêche mais je préfère ça aux serviettes toutes duveteuses qui n'existe que dans les hôtels de luxe. Au moins avec la mienne j'ai la sensation d'être sèche. 

J'enfile mon maillot, puis mes vêtements, jetant un dernier coup d'œil à mon reflet je remarque que j'ai les joues trop roses et les yeux trop brillants. 

Tant pis.

Je mets le drap, toujours par terre, dans la corbeille de linge-sale, étend ma serviette sur le porte-serviette et plie mon pyjama que je glisse sous mon bras.

Puis je sors bien décider à ne plus me laisser impressionner. Je me faufile tel un fantôme jusqu'en haut et entre dans ma chambre sans un bruit pour déposer mon pyjama sur mon lit tout défait et prendre une paire de baskets.

Je redescends et cherche Gabriël dans la maison mais ne le trouve nul part, bizarre. Finalement quand je découvre la porte de derrière ouverte, il est dans le jardin. Peut être cherche-t-il quelque chose ? Je le rejoins et le lui demande :

-tu as perdu quelque chose ?

Il n'a pas l'air surpris le moins du monde de m'entendre juste derrière lui.

- non pas vraiment, je me demande juste où est passé ton chat ?

- tu parles de Toulouse ?

Il à l'ai intrigué, penchant la tête sur le côté, il est tellement craquant quand il fait ça. Craquant ? Non mais je délire là ou quoi.

- le chat roux que tu portais hier soir s'appelle Toulouse ? Comme la ville français ?

- et bien plutôt comme le chat dans les Aristochats et pour répondre à ta première question, non ce n'est pas mon chat. Je ne l'aime pas trop en fait.

- mais il est adorable comment ne pas l'aimer ?

Je lève les yeux au ciel, exaspérée.

- tu ne l'as pas vu marquer son territoire partout où il va et manger toutes les fleurs qu'il croise. J'ai mis super longtemps avant de me remettre de mes échecs en jardinage. Je voulais une maison toute fleurie et je me retrouve avec la cambrousse et un cimetière de fleurs.

Je m'étonne du monologue que je lui sors juste pour me justifier, mais je veux qu'il comprenne ce chat n'est  pas le bienvenu et que ce n'est pas ma faute si le jardin ressemble à ce qu'il est. 

- j'aime bien ta maison, me dit-il simplement. Et cela me surprend, je préfère changer de sujet :

- on va manger ?

Sans attendre de réponse je me dirige dans la cuisine.

- qu'est ce que tu prends d'habitude ?

- ben d'habitude pendant les cours je prends juste un café parce que j'ai pas le temps, répondis-je en haussant les épaules.

- ce n'est pas très sain de sauter des repas ! Me sermonne-t-il

- que je sache t'es pas mon père

- je sais je suis personne pour toi, mais tu me croirais si je te disais que je m'inquiète ?

- tu t'inquiètes ? Pour moi ?

Pour le coup je tombe sur les fesses.

- non tu as raison pas vraiment.

Aie ça fait mal.

- alors pa-pa, qu'est ce que tu proposes pour prendre des forces ?

- je ne sais pas E-le-a-nor, il me répond le bougre.

- Ragh tu m'énerves tu le sais ça ? Que penses tu de ça ?

Je sors du placard un paquet de céréales et une  bouteille de lait du frigo. Je lui demande pour finir :

- tu vois le placard derrière toi ? Je le lui montres du doigt. Sors deux bols qu'on puisse se servir.

- tu mets le lait avant ?

- sacrilège, mais qui fait ça ? M'indignais-je

- donc tu mets les céréales en premier j'imagine.

- carrément la question ne se pose même pas.

On se sert chacun notre tour, les céréales d'abord.

J'avale mon petit déjeuner, cuillère après cuillère. Mais je m'impatiente :

- tu viens d'où ?

- de loin, très loin...

Évidemment sa réponse ne me convient pas, je lui répond sèchement :

- retournes-y ! J'ai quelque chose à faire maintenant je dois retrouver des amis.

- je n'aime pas quand tu es en colère.

- je ne suis pas en colère, je suis exaspérée.

- par moi ? Demande-t-il innocemment.

- oui tu m'exaspères.

- je vois

- tu vois

- oui je vois ?

- si tu veux on peut continuer comme ça encore un moment. En fait non, je dois vraiment rejoindre les autres.

- qui ça ?

- ça t'intéresses ?

- peut être.

- c'est juste des potes

- ah... il semble déçu, ou peut être que j'imagine.

- tu peux venir, lui proposais-je, aussitôt peu désireuse de le quitter finalement.

- ce serai avec joie mais je crains d'être de trop et puis je ne connais que toi.

- justement tu pourras te faire d'autres amis.

- nous sommes amis maintenant ?

- ne parles pas de choses qui n'existe pas, mais je dis avec un tel sourire qu'il comprend que c'est faux.

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