Nejma : La psychologue et le...

By _plumedenuit

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Nejma, une jeune femme âgée de 23 ans, vient de terminer ses études de psychologie et voit sa candidature ret... More

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Les Personnages.
La Prison.
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By _plumedenuit

« Les deuxièmes fois servent à confirmer
les premières. »

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C'était le deuxième signal.
Une enveloppe noire.
Quand elle me l'a tendue, j'ai hésité une seconde à la prendre. Nous nous sommes regardées toutes les deux car nous savions que c'était pas une facture d'impôt, ni une carte postale de Khelti Hafida du bled. C'était le deuxième signal.

Vous savez, on m'a toujours dit que les deuxièmes fois servent à confirmer les premières.
C'est une règle connue en droit, en psychologie et dans tous les autres domaines.
C'est simple, quand vous vivez quelque chose une fois, vous avez le doute que ce soit une erreur, ou autre... Cependant, quand cette chose de reproduit une deuxième fois, vous pouvez alors être certain que ce que vous vivez est une pure réalité.
C'est la règle de la deuxième fois.

Je la touche des bouts des doigts comme si j'essayais de deviner ce qu'il s'y trouvait et ainsi de me préparer à ce que je risquait de découvrir.
L'enveloppe était plus petite que la première que j'avais trouvée dans ma voiture. Je suppose qu'il n'y a donc pas de photos...

Rania : Vas-y Nej'... ouvre la....

Je m'exécute. J'ouvre cette fameuse petite enveloppe noire et j'en sors une lettre.

« 09. J'ai toujours eu un faible pour ton petit porte-clé... Tu m'excuseras mais je te l'ai emprunté un moment. Promis je te le rendrai.. En attendant je te prête le mien en échange. il est tout 09. »

Je lance un regard à Rania. Je regarde dans l'enveloppe et en sort un petit porte clé en forme de visage d'homme inquiétant qui me rappelait quelque chose...

Je cours prendre mon sac et cherche mes clés.
Une fois trouvées, je les regarde attentivement.

Rania : C'est lequel qui te manque ??

J'examine mes porte clés.
Vous savez, il y a des choses que vous êtes tellement habitué à avoir et à voir que vous n'y prêtez même plus attention, et vous ne serez même pas capable de remarquer leur absence.

- : J.. je sais pas..

Rania : c'est à cause du stress ça, concentre toi Nejma. Tu dois savoir c'est lequel qui te manque.

- : D'accord... alors.. attends... j'ai mon porte clé en forme de pompon, mon porte clé en forme de pistolet.. j'ai mon porte clé de Marrakech, j'ai mon porte clé en forme de... d...

Rania s'approche de moi.

- : C'est bon, je sais c'est lequel qui me manque Rania.

Rania : Alors ?

- : Le porte clé en forme de rose... celui que Naoufel m'avait offert, même qu'il a le même.

Rania : mais...

- : Le batard. Il a choisi celui qui avait de la valeur à mes yeux. Il a pas pris n'importe lequel.

[...]

Rania et moi avons décidé de mettre la main à la pâte. On a donc commencé à réunir les indices, les hypothèses et les stratagèmes qu'on pourrait utiliser contre la personne qui nous espionnait.
Carnet de notes, schéma, dessin... on était déterminées.

- : Récapitulons.

Rania : On a reçu deux lettres.

- : Une avec le numéro 10 et l'autre avec le numéro 09...

Je m'arrête un instant et fait les gros yeux.

Rania : Quoi ?

- : C'EST UN DÉCOMPTE RANIA !

Rania : Un décompte ??

- : La première lettre c'était 10, il a dit zehma enfant de 10 ans et tout, et là maintenant c'est 09, et il a fait un jeu de mot avec « porte clé neuf », c'est un décompte !

Le visage de Rania s'illumine.

Rania : Bien vuuu ! mais.. attends.. si c'est un décompte ça veut dire que..

- : Ca veut dire qu'il va se passer quelque chose à la fin...

Rania me regarda d'un air apeuré. Nous savions toutes les deux que nous devions nous attendre au pire.

- : Rien n'arrivera si on déjoue son plan avant la fin du décompte.

Rania : Exact, c'est pour ça qu'il faut qu'on se dépêche !

- : Marque bien tout ce qu'on dit hein.

Rania : Oui t'inquiètes !

- : Ensuite, on a des petits trucs qui peuvent nous mener à lui, le nutella, le porte clé.

Rania : Et les photos ?

Je jette un coup d'œil aux photos.

- : Les photos sont de très belles qualités...

Rania : ...prises par un appareil de qualité...

- : ...et par un professionnel expérimenté.

Elle prend soin de noter nos moindres idées.

- : On remarque aussi qu'il y a même des photos prises pendant mon déménagement donc c'est quelqu'un qui me connaît depuis avant mon entrée dans la prison.

Rania : Ingénieux tout ça !

- : Intéressons nous maintenant au porte clé qu'il nous a envoyé.

Rania : Il ou elle.

- : Ouais mais c'est plus simple de dire Il mdrr.

Je prends le porte clé et l'examine à nouveau. Le visage me dit quelque chose...

- : Le visage ne te dit rien ?

Rania le regarde à son tour et hoche la tête.

Rania : Welou...

Je le reprends et le fixe, j'essaye de me concentrer et fouille dans ma mémoire. J'examine chaque traits du visage.

Rania : Qu'est-ce que tu fais Nejma ?

Je lui réponds sans quitter des yeux le porte clé.

- : ... je t'assures qu'il me dit quelque chose...

Rania : Mais c'est sûrement qu'un visage comme ça... Si c'était une célébrité je l'aurais déjà reconnue, toi même tu sais que le monde des stars n'a pas de secret pour moi.

- : C'est pas faux.. mais là c'est pas le visage d'une star. Je suis sûre de l'avoir déjà vu quelque part.

[...] 00h10. Au salon.

Nous étions entrain de regarder la télé (un film en anglais), après avoir rangé toute notre paperasse et les lettres dans un tiroir du salon, quand soudain je reçois un message.

Naoufel « Jpasse te prendre à 12h00 hagouna, prépares toi en avance je te connais je vais encore attendre. »

Ah oui j'avais zappé, je dois passer ma journée de demain avec lui vu que je ne travailles pas.

Rania : Zehma Naoufel il t'arrange des journées et tout maintenant mdrrrr.

- : Ouais j'te jure c'est bizarre mdrr.

Je lui réponds.
- « Mouahaha on verra bien.... »

On continue de regarder le film qui, je le rappelle, était en anglais, quand soudain j'ai eu un déclic !
C'est grâce à une réplique dans le film, que j'ai pu répondre à une question qui me tracassait depuis tout à l'heure.

Le personnage principal du film est une jeune adolescente qui sort en cachette avec un voyou. Le jeune homme a donné rendez-vous à la fille dans un parc la nuit. Sauf qu'elle lui a répondu :
"I can't... My big brother spies on me all the time."
( = Je ne peux pas... Mon grand frère m'espionne tout le temps.)

Mon visage s'illumine.

- : THE BIG BROTHER !

Rania sursaute et me regarde avec de gros yeux.

Rania : Mais mdrr il t'arrive quoi toi ?

- : Le porte clé !!

Je me lève et vais chercher le porte clé qu'on avait rangé dans le tiroir.

Je m'assieds à côté de Rania et regarde à nouveau le porte clé.
Je soupire de soulagement et souris bêtement.
Rania me regardait encore avec un regard surpris.

- : Je savais que j'avais vu ce visage quelque part Rania ! Je le savais !

Rania : Oui donc alors ? C'est le visage de qui ?

- : C'est le visage du Big Brother !

Rania : Le Big Brother ?

- : Oui ! tu connais pas ?

Rania : Non du tout désolée, dis moi en plus...

- : Je te résume ! Dans les années 80, Georges Orwell, un écrivain indien/anglais, a écrit un livre qui s'appelle The Big Brother. C'est un livre sur le système de l'état britannique ou j'sais plus trop quoi, bref. Cette expression « Big Brother » elle est utilisée pour désigner l'atteinte à la vie privée. C'est-à-dire que lorsque quelqu'un t'espionne, te surveille ou cherche à savoir tout ce que tu fais tous le temps, on appelle ça The Big Brother.

Le visage de Rania s'illumine également.

- : On a étudié ça pendant 2 mois en Psycho parce que je devais faire un rapport théorique sur le livre de George Orwell. C'est pour cela que le visage me disait quelque chose...

Rania : J'commences à comprendre mais justement c'est quoi cette histoire de visage.

- : En Angleterre il y avait des affiches qui désignait la violation de vie privée par l'état et sur les affiches il y avait ce visage avec écrit « Big Brother is watching you. » Va voir sur internet !

Rania : Tout concorde ! Il nous a mis ça pour nous dire zehma il nous espionne.

- : Exactement !

Rania : Nejma t'es la meilleure !

[...] Le lendemain. 12h00.

J'étais prête, j'attendais Naoufel. Puis j'entends mon petit bigo sonner, celui qu'Aymen m'a donné.

Je vois un message :

Men « D jvais le tuer. »

C'est un message d'Aymen. Souvenez-vous, dans les répertoires ils n'ont écrit que leur dernières syllabes.
« D » c'est Zyad. Car quand on veut parler de quelqu'un du groupe on doit seulement citer la dernière lettre. Encore une règle du Boss Aymen mdr.

Exaspérée, je lui réponds.
« Qu'est ce qu'il s'est passé encore ? »

Ça fait 10 minutes que Naoufel devrait être là. Pour une fois que je suis prête à l'heure c'est lui qui est en retard !
Rania quant à elle, est partie bosser à son magasin.

Je repense à hier et je me demande bien où cela va me mener... Pour l'instant, seules Rania et moi sommes au courant. J'hésite à prévenir Aymen...
Le vibreur du bigo me sors de mes pensées.

Men « Jte raconterai tout dem1, jveux pas te gâcher ta journée avec ton reuf. »

Je me demande bien ce qu'il s'est passé, au point où il me dit « je veux pas te gâcher ta journée » c'est que ça doit être assez grave. Surtout qu'il prend la peine de m'envoyer un message pour me dire qu'il va le tuer...

Je le remercies, puis met le bigo en mode silencieux et le range dans mon sac. Ca sonne à l'interphone. Je pars ouvrir et c'est Naoufel.

[...] 15h12. Dans sa voiture.

On a passé la matinée à se promener dans le centre commercial, à se balader dans les parcs, à traîner partout. On a rattrapé le temps perdu. On parlait comme si on ne s'était pas vu depuis une éternité.
Mon frère jumeau je l'aime. Et pour lui je serai capable de l'impossible.

Il roulait à fond sur l'autoroute, vitres baissées, musique à fond, on chantait du Rohff tellement fort qu'on pourrait se casser la voix.

- : JE PENSE À LA MORT CONSTAMMENT, C'EST LE DERNIER TESTAMENT.

Naoufel : RÉDIGÉ CONSCIEMMENT

Nous deux : FAIS COMME SI J'ÉTAIS MORT RÉCEMMENT !

Puis il abaisse la musique et me dit :

Naoufel : Eh j'ai trop la dalle en plus on a rien bouffé

- : La meeeeme, vas y on va au grec !

Naoufel : Vas y on va au grec de la cité !

- : Aziiii

Direction la cité à l'ancienne !
Il remet le son et on chante de nouveau.

Une fois arrivés à la cité, il se gare devant le grec. Ce grec c'est le repère de tous les gars de la cité. C'est leur lieu de rendez-vous, chaque jours, à chaque repas.

Il coupe le contact et me dit :

Naoufel : Tu prends comme d'hab ?

- : Yesss.

Il me sourit et descend.

Je le regarde entrer dans le grec après avoir tchequé un milliard de personnes. En attendant j'observe les gars qui étaient posés devant, et je reconnais pas mal de grands de la cité. Ils n'ont pas changé d'un poil.
Je cherchais secrètement du regard Ilyes...
Certes je le déteste maintenant mais j'aimerai tellement le voir. Ça fait si longtemps.

Après avoir fait une fouille du regard, je ne l'ai pas trouvé.
Sans pouvoir l'expliquer, mes yeux se posent sur les clés de Naoufel. Il les a laissé dans le contact. Naoufel est quelqu'un de simple. Il n'a qu'un seul porte clé. Le porte clé en forme de rose... Celui qu'on s'était offert et qu'on s'était juré de ne jamais retirer. Mon estomac se sert. Et je sens une vague d'émotions m'envahir.

Une douzaine de minutes plus tard, je vois Naoufel revenir avec le sac.

Il entre et on mange comme des gros.

[...] 17h06. Chez mes parents.

Vous vous doutez bien qu'il était évident que je ne pouvais pas venir à la cote sans faire un petit Salam à mes parents.

On était posés au Salon. On parlait avec mes parents et ma petite sœur Nawal, celle qui a 16 ans. Naïma était encore à la fac, de toute manière on est pas tellement très proches elle et moi.

- : Vous avez des nouvelles de Nordine ? (mon grand frère marié, qui habite dans le 59).

Yemma : Oui, il va très bien Al Hamdoulillah

- : Al Hamdoulillah

Nawal : Il est où Naoufel au fait ?

Yemma : Ce hmar il est dans sa chambre avec ses copains.

- : mdrrr laisse le maman

Yemma : La ya benti, dima n'goulho khssa tdzewej dghya, safe l'époque diel l'adolescence kmelt, walakin mabghaw sm3i hta ngol. (= Non ma fille, toujours je lui dit « il est temps que tu te mari maintenant, l'époque de l'adolescence tu l'as terminée » mais il ne veut rien entendre).

Nawal et moi : Mddddrrrrr

[...]

Je regarde ma montre et voit qu'il est 18h45.
Il commence à faire tard, je dois demander à Naoufel de me déposer.

Yemma : Non benthi tu reste pour manger

- : Non Mama je suis vraiment désolée mais je travaille tôt demain In Cha Allah...

Elle comprends et n'insiste pas plus.

Je fais un gros bisous à mes parents, et nawal m'accompagne dans la chambre pour prendre mon manteau.

- : Va dire à Naoufel qu'il faut qu'il me dépose là.

Nawal : D'ac !

Elle s'en va et je mets mon manteau et mes chaussures. Et là, je vois la porte s'ouvrir et je vois Naïma apparaître.

Naïma : Ah ! Salam Nejma

Elle était choquée de me voir. On se fait la bise.
Il y avait un blanc c'était gênant. Comme je vous l'ai répétée plusieurs fois précédemment, Naïma et moi on a jamais été tellement proches. A vrai je ne sais vraiment pas pourquoi. On s'est jamais engueulées pourtant.

Aucune de nous deux ne parlait. Jusqu'à ce que je brise le silence.

- : Et sinon ça va les cours ?

Naïma : Euh.. ouais, ouais, Al Hamdoulillah, et toi le taff ?

- : Ca me plaît bien...

Elle me sourit. Pour éviter le nouveau silence qui s'installait, je décide de me lever et de m'en aller, cependant, elle me retiens par le bras. Je me retourne et elle me dit :

Naïma : Je comprends vraiment pas pourquoi c'est comme ça.

- : Et moi donc.

Naïma : On dirait des collègues de travail tellement on se parle pas beaucoup.

- : Oui c'est pas faux. On se parle par message, la faut que j'y aille.

Elle me sourit une dernière fois et je m'en vais.

Je croise Nawal dans le couloir. L'air inquiet.
Elle me dit à voix basse :

Nawal : Nejma Nejma... Il a d...

Elle fut coupée par Naoufel qui arriva par derrière.

Naoufel : Nejma, j'ai un truc à faire d'urgence la, je suis désolée wAllah, c'est mon pote qui va te déposer c'est bon ?

Je regarde Nawal qui me fait de gros yeux. Elle me lance des signaux mais je ne comprends rien.

Naoufel : Oh Nejma jte parle !

- : Euh.. oui.. oui c'est bon.

Naoufel : C'est carré. Allez Salam petite tête prends soin de toi.

Il dépose un bisou sur mon front et sort de l'appart, suivi d'un de ses potes.

Je me tourne vers Nawal :

- : Mais c'est quoi tes appels de phares là ??

Elle me montre de la tête derrière moi. Je me tourne et je vois Ilyes sortir de la chambre de Naoufel.
Son sourire en coin me donne la nausée.

Ilyes : Bon bah je crois bien que je vais te servir de taxi.

Noooon, tout mais pas ça !

[...] 19h00. Dans la voiture d'Ilyes.

Ilyes : WAllah que je t'aime encore Nejma.

Oui vous vous en doutez c'est pas facile, la situation est assez gênante.
Courage Nejma, on est presque arrivés.

Nejma : Tiens tiens.. quel dommage.

Ilyes : Fais pas la hmara Nejma, tu vas pas me faire croire que tout ce qu'on a vécu ensemble tu l'as oublié hein ??

Je regarde par la vitre et admire le paysage qui défile. J'accordais même pas d'importance à ce qu'il disait. Il faisait des longs monologues et tout ce que je trouvais à répondre c'était :

- : C'est une fois que l'on perd quelque chose que l'on se prends conscience de sa valeur.

J'avais l'esprit ailleurs, je repensait à tout. Les lettres anonymes, mon ancienne cité qui me manque, mon travail hors du commun, Aymen, leur évasion, Naïma qui veut qu'on renforce nos liens, ma mère qui veut à tout prix caser mon frère... Je repensais à tout.

Et les amis, sachez que c'est lorsque Ilyes s'est garé devant chez moi que mon visage s'est illuminé.

J'ai tourné mon visage lentement vers lui, avec un sourie diabolique au visage.
JE TE TIENS PETIT CON.

Ilyes : Nejma qu'est ce que t'as ?

- : Rien Ilyes, Rien... 😈

[...] 20h00. Dans le Salon.

Rania rentre enfin du taff.

Elle se pose avec moi dans le salon, elle a apporté de la bouffe japonaise.

Elle installe tout sur la table basse du salon. Moi ? J'étais toujours entrain de faire les 100 pas dans le salon, le même visage diabolique scotché au visage depuis près de 30 minutes.

Rania : Bon Nejma viens manger et raconte moi ce qui t'as manigancé encore.

Je m'assieds à ses côtés et ouvre une boîte de sushi en lui disant.

- : Tu sais qui m'a ramenée à la maison ?

Rania : Naoufel ?

- : Non. Ilyes.

Rania : ILYES ?

- : Oui mais le problème c'est que devine quoi...

Rania : Dit moi stp tu me fais peur là...

Je pose la boîte sur la table et la fixe droit dans les yeux avec, encore et toujours, ce sourire au coin des lèvres.

- : Une fois qu'il s'est garé, j'ai ...................
...............
Qu'est-ce que t'en penses ?

Rania : Eh bien... 🤔 Je crois bien qu'on le tiens Nejma...

À Suivre 🍒.

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C'est vos commentaires et vos messages qui m'incitent à publier. Merci à vous, surtout à celles qui commentent tout-le-temps, je vous vois mes beautés!

Qu'a découvert Nejma ?
Qui est le mystérieux inconnu ?
Qui sont les suspects d'après vous ?

Enquêtez, Examinez, Recherchez !

Page Instagram : @_plumedeguedin

Et n'oubliez pas :

Bisous bisous mes petites beautés...

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