SEPTEMBRE 2018, PARIS.
PDV NÉLIA.
23h00, appartement de Moh.
- J'ai jamais compris, pourquoi elle m'aime pas comme ca ta mère?
Demandais-je a Ken, cette question me trotte dans la tête depuis deux ans, elle n'a jamais pu me blerer, la plus part du temps elle était hypocrite avec moi.
- Au début elle t'aimait bien, mais après j'sais pas, quand on a perdu le bébé, j'ai eu l'impression que ça la refroidi.
J'hoche la tête, et reporte mon intention sur les quelques bouteilles poser sur la table devant nous.
- Ca va mieux vous deux on dirait.
Je reçois un coup de coude venant de la droite m'indiquant que c'est Deen qui venait de parler.
- C'est une affirmation ou une question ?
- A toi de me le dire.
J'hausse les épaules.
- Ca va mieux ouais.
Dis je simplement après quelques secondes.
- Pas très enthousiaste tout ca.
- Franchement si, il fait des efforts, j'en fais de mon côté, et on vois si ça marche.
- Mais vous êtes ensemble ?
- On sait dit qu'on se laisser du temps.
- Deux semaines.
Entendis-je de la part d'Eff assis à côté de Deen, je le regarde avec incompréhension avant qu'il ne continu.
- Je pari que dans deux semaines vous êtes de nouveau ensemble.
- Moi je pari une.
- Et si je gagne, je gagne quoi ?
Demande Edf a Deen.
- Mon respect éternel. Et inversement.
Je lève les yeux au ciel, et fini par me lever pour aller fumer un joint sur la terrasse.
Ça faisait une semaine que je n'avais pas fumer et l'envie se faisait ressentir, j'en avais déjà rouler un en prévision de mon envie.
Je l'allume et observe la vu.
J'ai beau aimer Paris, je ne me lasserai jamais de mon Sud, les fêtes votive, la chaleur a ne plus pouvoir sortir de chez soi, les traditions camarguaise, j'ai ça dans le sang. Pareil pour Louis, que je n'avais d'ailleurs pas vu depuis quelques heures et je commençais à m'inquiéter.
- Tu penses à quoi ?
- Au Sud.
- Ca te manque ?
- Un peu oui, par moment, j'ai vraiment envie d'y être. Mais, Paris, c'est un tout autre délire, et j'aime bien aussi.
- Je peux tirer ?
Je tourne la tête vers lui, plus qu'étonner, de toutes les années passer avec lui, je ne l'ai jamais vu tirer sur un joint.
- Depuis quand tu fume toi ?
- Je fume pas, j'ai juste envie.
- Range la ton envie, ca t'évite qu'elle revienne trop souvent.
- C'est toi qui dis ca ?
- Justement, fait pas la même connerie que moi y'a deux ans, j'avais arrêter aussi, puis un j'y est retoucher et depuis c'est fini, j'arrive plus à m'en séparer.
- Tu voudrait pas essayer d'arrêter ?
- A quoi bon ? Au prochain problème je vais reprendre.
- Ouais mais,c'est pas grave, je suis la moi. Je t'aiderai.
- Jusqu'au jour ou tu me quittera.
- J'sais que ta plus confiance en moi, mais regarde je fais des efforts.
- Je sais, désolé.
Dis je dans un soupire avant de déposer un bisou sur sa joue. Je fini de fumer et on rentre à l'intérieur.
A peine rentrer que je croise le regard, d'un brun assis à côté de Bigo, a ma place, je pars donc m'asseoir à côté de lui.
- C'est quoi ton prénom ?
Je tourne la tête vers le jeune brun, pas moche, un peu de barbe commencer à lui pousser sur le visage, ses yeux marron me regarder attendant une réponse.
Malgré la forte musique j'entend la voix de Bigo résonnait à travers la pièce.
- Pas touche à celle-ci. Elle est déjà prise.
- C'est purement amicale Amahdeen.
Je pouffe de rire.
- Je te présente mon p'tit frère, Lucas, excuse le.
- N'empêche que je sais toujours pas son prénom.
Il n'avait pas l'air d'être un adolescent mais, je ne lui donnerai pas plus de dix-neuf ans comme ca.
- Mais quel forceur.
Se plaint Deen avant de remplir son verre d'alcool.
- Nélia.
- Et c'est la go au fennek.
- Wow. Ok.
Mdr, il a peur de Ken ou quoi ?
Je souris simplement et me lève pour aller chercher Ken dans sa chambre, j'habite l'étage au dessus mais j'ai terriblement envie d'être chez moi.
Je trouve debous de dos.
- Ken ?
- Humm ?
Il se retourne son téléphone a la main, et lève les yeux vers moi.
- Laisse moi deviner, ta envie de rentrer ?
J'hoche la tête, et souris, ce mec me connaît par coeur.
- Allez, on y va beauté.
Il passe son bras par dessus mes épaules et embrasse ma tempe.
On passe par le salon dire au revoir à tout le monde et on se dirige vers mon appartement, qui était vide.
08h00, appartement de Nélia.
PDV KEN.
Ca frappait à la porte alors que mes yeix venait à peine de s'ouvrir et que Nélia grogoner en quittant mon torse chaud pour aller se réfugier de son côté.
Je me frotte les yeux et met un tee-shirt et un short, étant donner que la moitié de mes vetements sont ici, et me dirige vers la porte d'entrée.
Je respire et ouvre la porte, qu'est ce que c'est que ce bordel ?
- Désolé poto, j'avais pas mes clefs.
Il passe mais se retourne aussitôt.
- Mais qu'est ce tu fou la ?
- Bah je..
- Ouais ok j'ai compris poto t'inquiète pas.
- Elle est pas avec toi ma soeur ?
- Bah non, j'pensais elle était à ta soirée.
- Tu rigole ?
- Ah non je te jure, j'ai passer la nuit en boite avec un collègue de travail.
Ou est-ce qu'elle est ? Bordel.
OCTOBRE 2018, PARIS.
PDV NÉLIA.
- Ça me saoule, on a pas d'intimiter.
- Bah oui, mais qu'est ce tu veux qu'on y fasse bébé ?
- Bah j'sais pas.
Son sourire en coin de bouche m'indiquer qu'il savait très bien qu'il avait une solution.
- C'est quoi ce sourire p'tit cachotier ?
- Rien, rien. Visiblement tu veux pas.
- Quoi ?
Je me redresse sur ses genoux et fronce les sourcils.
- Je te tend une perche et t'es pas capable de l'attraper.
- Euh, Ken c'est quoi ce délire ?
- Tu veux pas t'installer avec moi?
C'est vrai qu'avec les gars en coloc avec Ken, ce qui débarque à n'importe quel heure, c'est pas super facile pour être a deux. Bien que la plus part commence à tous se poser.
- Mais bien sur que si, pourquoi tu dis ça ?
- J'sais pas, j'ai pas l'impression que..
- Arrête d'essayer d'analyser, bien sur que je veux.
Il hoche la tête, et fait glisser ses doigts sur ma cuisse.
- Bébé ?
- Oui ?
- Promet moi de faire quelque chose pour tes cheveux ?
Je rigole et passe mes bras sur ses épaules.
- D'accord chéri, je ferais le nécessaire.
Il ricane et embrasse ma joue.