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Août 2017, Paris.

PDV NÉLIA.

Mon visage était penché vers celui de Jonas, qui venait de boire d'une traite son verre rempli d'alcool.

- Pourquoi tu me regarde princesse ?

- Tu m'a manqué.

- Je suis la, maintenant.
Je lui sourit et il passe son bras par dessus mes épaules.
Ça me donne l'impression de retrouver la compacité qu'on avaient étant adolescents.
Mon regard croise soudainement le regard glaciale de mon ex qui me donne froid dans le dos.

- C'est lui ?

- Comment ta deviner ?

- J'sais pas peut-être parce qu'il va me tuer dans pas longtemps.
Je ricane et lève les yeux vers mon ami.

- Embrasse moi.

- Quoi ?
Son visage ce penche vers moi et ses yeux rentre en contact avec les miens.

- Embrasse moi.

- Tes malade, j'ai pas envie de me faire frapper moi !

- Ça serait pas la première fois de toute façon.

- Même. Pas la Nél'. Après.
J'hoche la tête et pose ma tête sur son épaule après avoir bu quelques gorgées de mon verre rempli d'alcool.

- Il est passer ou Louis ?
Dis je quelques secondes plus tard en relevant rapidement ma tête. Jonas me pointe du doigt Louis, assis à côté d'une blonde ramener par Lo'. Je lève les yeux au ciel et me laisse retomber sur l'épaule de Jonas.

- Je peux te parler ?
Je relève une fois de plus la tête et tombe sur les jambes puis les hanches de mon ex. Il me tend sa main pour m'aider à me relever que je n'attrape pas et me relève toute seul en me dirigeant vers mon balcon, je l'entend souffler mais il ne dit rien d'autre.
Une fois assise sur une chaise, je coince une cigarette entre mes lèvres et regarde la vu qui s'offre à moi.

- Tu me manques.

- Elle te manques pas Salomé ?

- Nélia, commence pas. Je t'ai déjà dit que j'étais désolé.

- Tu veux la vérité ?

- Ouais.

- Toi aussi tu me manques, tu me manques à en crever. Le matin je me lève, je pleure en voyant la place à côté de moi vide et froide ainsi que la parti de ton dressing vide, le soir je rentre, je vois pas tes Air Max dans l'entrée, tes pas affalé dans le canapé ou assis en tailleur sur le lit entrain d'écrire je ne sais quoi. J'ignore où t'es. Et ça, ça me fait souffrir bien plus que n'importe quoi au monde.
Des larmes commençait à dévaler sur mes joues, alors que je voyais Ken venir ce lever pour m'empêcher de le frapper en tenant mes mains, il me connaissait trop bien, il savait exactement ce que j'allais faire à n'importe quel moment. Il savait aussi ce qui fallait faire pour me calmer.
Mes bras passèrent finalement automatiquement sur ses épaules alors que ma tête venait ce nicher dans son cou, son parfum aussi m'avait manquer.

- Viens la beauté.
Je le suivis jusqu'à la chaise où j'étais assise quelques secondes plus tôt, il s'asseyait et me fis à mon tour m'assoir sur ses genoux.
Sa main parcourent mes cheveux, alors que les miennes étaient poser sur une des ces épaules. Ces lèvres, elles ont retrouvaient très vite mon cou, chaud qui ne demandait que ces baisers.

- Tu m'a tellement manqué.
Il chuchote entre deux baisers.

- Embrasse moi comme avant.
Ni une ni deux, ces lèvres chaudes se plaquèrent sur les miennes me provocant les fameux "papillons" dans le ventre, ceux que je n'ai connu qu'avec lui.

- Je t'aime.
Il dit une fois ces lèvres décrocher des miennes. Je le regarde, sans lui répondre et passe une mèche de ces longs cheveux brun derrière son oreille.

- Tu vas me faire le plaisir de couper ces cheveux Ken.
Il rigole et secoue la tête en me souriant.

- Oui Madame.
Je lève yeux au ciel et tourne la tête vers ma baie vitrée qui venait de s'ouvrir. La tête blonde d'Antoine fis apparition.

- Ah bah enfin.

- Quoi enfin ?

- J'avais peur de jamais vous revoir échanger votre salive wesh !
Je souris en secouant la tête et me lève  en les laissant tout les deux pour renter dans l'appartement.

04 heures.

- Ah au faite, j'ai ça pour toi.
Me dit Ken en sortant un petit carnet de sa poche.

- C'est des textes que j'ai écris. Je voudrais avoir ton avis.
J'hoche la tête et lui sourit, ça me touche toujours quand il me confit ces textes.

- Je l'ai lirais plus tard.
Il hoche la tête et se laisse tomber dans ce qui était encore il y a quelques mois "notre lit".

F. E. UΌπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα