85, TOME II

2.9K 113 3
                                    

PDV NÉLIA.

- Louis aurait pas était très fière de toi.

Je descend de mon cheval, et après avoir jeter un œil vers les employés, je lève les yeux vers l'élu de mon cœur.

- Ah oui ? Qu'est ce que tu peut en savoir toi ? J'étais là plus grande fierté de Louis et tu le sais très bien ! Tu dis ça, juste pour me faire du mal.

- J'ai jamais voulu ton malheur.

- J'en ai pas l'impression.

Je reprend quelque seconde plus tard.

- Je suis vraiment idiote, j'expire et secoue la tête, moi qui pensais que tu m'aimais, et que je pouvais faire ma vie à tes côtés, au final tes pas mieux qu'un autre.

- Je t'aime tellement je pourrais te dévorer, mais dans ta vie, je ne sert qu'à décorer, les cris de nos disputes peuvent en témoigner. Alors ne dit pas que c'est moi qui ne t'aime pas, je pourrais tout te donner.

- Tu aurait pû, du moins.

Ses yeux bleu se baissent vers le sol.

- J'ai plus rien à faire ici.

Je lâche les reines de mon cheval, et bouscule celui qui viens de me briser le cœur, en me dirigeant vers ma voiture.

Depuis que Louis n'est plus la, je fais des erreurs, beaucoup trop d'erreurs, j'en suis consciente, et peut être que revenir ici en était une.

J'étais autant perdu qu'il y a trois ans quand Louis nous as quittés.
Je saisis mon téléphone et constate plusieurs messages mais un seulement retenu mon attention.

De : Lo'.

Tu me manques.

À : Lo'.

Toi aussi.

J'avais garder de très bon rapport avec les gars malgré mon départ, en particulier avec Louis, de trop bon rapport d'après Thibault, mais j'avais l'impression de retrouver en lui mon Louis à moi, rigolo, enfantin, et j'en passe.

De : Lo'.

Quand est ce que tu reviens nous voir néné ?

À : Lo'.

Bientôt mon lolo, je te promet.

De : Lo'.

J'espère ma néné.

Je souffle et ferme les yeux, avant de réaliser que depuis dix bonnes minutes je n'avais pas bouger ce cette foutu manade.
Sans dire un mot à qui que ce soit, je démarre, et prend la direction de chez mes parents, une heure de route m'attendait, ça allait être long.

10h30.

- Nélia ? Qu'est ce que tu fait ici ?

- Rien, je passais juste voir comment tu vas.

- Nélia, ne me ment pas.

- Je me suis disputait avec Thibault.

- Ça va s'arranger..

Je la coupe.

- Non. C'était la dispute de trop maman. J'étais amoureuse de lui plus jeune tu sais pourquoi ?

- Dis moi chérie.

- Parce que Louis l'adorer.

- Chérie, quand je te disais de ne pas faire ta vie par à port à Louis, c'était pour éviter ce genre de chose dans le futur. Regarde aujourd'hui, tu n'est plus la même, et tu ne sais pas faire ta vie toute seule.

Elle reprend.

- Et Ken alors ? Louis l'adorer aussi, peut être même plus que Thibault.

- Je connaissais Ken avant que Louis ne le rencontre, Ken même, c'est pas pareil.

- Je vois pas la différence. Tu t'es accrocher à Ken aussi parce que Louis l'aimait.

- C'est bon, je veux pas parler de ça.

- Ça te blesse de parler de ça ? Tu sais pourquoi ? Parce que même si ta retrouver ton amour de jeunesse, ta jamais réussi à oublier Ken. Louis serait la il te le dirait.

- Oui mais il n'est pas la ! Arrêter de parler de lui de cette manière bordel !

- Nélia ne parle pas comme ça à ta mère. Ta mère a raison, tu a fait ta vie par à port à Louis, et maintenant qu'il n'est plus la, tu est perdu, alors qu'à 25 ans ont est sensé être tout, sauf perdu.

Je me lève de table, sans leur lancer un seul regard, ils avaient raison, et je ne voulais pas me l'avouer. Moi qui est toujours était très indépendante, aujourd'hui, sans Louis je ne le suis plus. Et je me fais de la peine, je me fais du mal.
Je suis pas heureuse, je voulais faire semblant de l'être, en me remettant en couple et en m'improvisant patronne d'une manade, et cela pendant trois ans, mais quand on fais semblant tout s'écroule à un moment où a un autre.
J'en paye le prix aujourd'hui.

J'écris des nouvelles pages alors que je n'en ai pas tourner d'autres. Persuader que tout ça n'est pas vraiment fait pour moi.
Je me laisse guider si il est écrit que je dois me prendre un mur je pourrais pas l'esquiver.

Moi je me préférais avant, quand moi et mon grand frère ont voulait juste avancer quitte à tout foutre en l'air.

J'ai l'impression d'avoir échouer.
Qu'est ce que j'ai rater ?

Je monte les escaliers, me dirige vers ma chambre et prend le plus d'affaires que je peux dans un sac, et ceux de Louis également, il me suivait partout, même si il n'était plus là.
Je n'adresse aucun regard à mes parents, et monte dans ma voiture.

À : Lo'.

Si je te dis que je suis là dans moins de cinq heures tu me crois ?

Je veux m'évader, oublier, toute effacer et recommencer.

Encore.

Le passé m'étouffe dans les regrets et les remords et le futur me berce d'illusion.

Mais n'oublie pas Nélia, toi seule à ton destin en main.

F. E. UWhere stories live. Discover now