SEPTEMBRE 2017, PARIS.
PDV NÉLIA.
- Mlle Mathis ?
Je relève la tête à l'entente de la voix de ma responsable et la regarde sans grande détermination.
- Je vous trouve absente aujourd'hui, et votre teint, vous avez fait la fête cette nuit ?
J'ai pleurer toute la nuit sale chienne.
- Oui, mais vous inquiétez pas, je vais me remettre au boulot tout de suite.
Elle me regarde de son air supérieur et me tourne le dos en retournant dans la boutique.
J'étais condamner a faire l'inventaire pendant toute la mâtiné, des parfums, du maquillage, des gels douche, et toute sorte de produit cosmétiques qui venait d'arriver par dizaine de cartons. Horrible.
Dieu merci, j'étais bien payer, sinon ca ferait longtemps que je me serai barré.
De : Louis 👫.
Ca va ?
A : Louis 👫.
Oui, t'inquiète. Je rentre à 15h.
De : Louis 👫.
Y'a un petit soucis enfaite..
A : Louis 👫.
Quoi ?
De : Louis 👫.
Je suis avec Anaïs a l'appart
A : Louis 👫.
Je m'en branle pas mal, si je veux pas croiser le frère, je veux pas croiser la soeur non plus, alors fait en sorte d'avoir fini de la baiser quand je serai rentrer.
De : Louis 👫.
On a rien fait
À : Louis 👫.
Bien sur, moi aussi je jouer au scrabble avec Samaras quand on se voyait.
De : Louis 👫.
Je te jure
A : Louis 👫.
Bref, je m'en fou, je veux pas la croiser, en plus l'autre pute elle me prend la tête la
De : Louis 👫.
Ta patrone ?
A : Louis 👫.
Oui
De : Louis 👫.
Courage plus que deux heures je t'aime.
A : Louis 👫.
Moi aussi.
Je pose mon iPhone sur le bureau et continue se que j'étais entrain de faire.
PDV KEN.
16h00, studio Black Bird.
- Il s'est passer quoi ?
Me demande Theo en s'asseyant a côté de moi.
- Elle ma vu sortir de la chambre avec l'autre, on s'est disputé, elle m'a dit qu'elle avait jamais couché qu'avec personne d'autre que moi pendant deux ans, je l'ai pas cru, j'ai étais méchant avec elle.
Expliquais je difficilement.
- Pendant deux ans, elle a couchée qu'avec toi ?
S'étonne Élite derrière ses platines.
- Ca c'est une fille bien.
Fini Theo en allumant son spliff.
- Je peux te poser une question ?
Me demande Zoé, la soeur d'Élite présente avec son frère aujourd'hui.
- Nélia, je la coco pas trop ta vue, mais le peu de fois ou je l'ai vu c'est à dire deux ou trois fois, j'ai discuté avec elle et dans ses paroles ou même dans ses yeux, ca se voyait qu'elle t'aimait. Peut être moins fort ou différemment de ta façon a toi de l'aimer, mais c'était sincère. Alors moi aujourd'hui, je te demande et j'attend une réponse sincère de ta part, est-ce que t'aime encore Nélia ?
Les visages se tournent vers moi, c'était déstabilisant. Je ne su quoi répondre pendant quelques secondes puis, un "oui" sorta de ma bouche.
- T'es sur ?
Me demande-t-elle une fois de plus.
- J'sais pas.
J'hausse les épaules et me lève j'avais pas envie de subir un interrogatoire maintenant, je m'en voulais déjà assez de l'avoir fait pleurer je suppose une bonne partie de la nuit.
- Tu vas ou gros ?
- J'ai besoin de marcher.
Ma veste sur les épaules je claquer la porte derrière moi, et marcher sans savoir trop ou aller.
En y repensant qu'est ce que j'ai étais con. Si j'avais pas fait le con, on serait sûrement encore ensemble.
Ce que j'aimais chez elle, c'est qu'elle a jamais fait trop attention a Nekfeu et juste à Ken, elle faisait sa vie avec Nekfeu mais avec Ken, et ça c'était l'une des choses que j'appréciais le plus chez elle.
Je prend mon téléphone en main et sans vriament trop comprendre je composais son numéro et coller le cellulaire a mon oreil, après trois sonneries, sa voix fatigué me répond.
- Allô ?
- Nel', c'est moi.
- Qu'est ce que tu veux ?
- Te parler. Je peux passer ?
- C'est pas vraiment le moment la.
- Ouais j'ai compris.
Dis je en un simple soupire, j'ai a peine le temps de finir celui ci que j'entend la sonnerie qui indique qu'elle a mis fin a notre conversation.
Des larmes salés couler sur mes joues, j'avais peur. Peur de la perdre définitivement.
Je l'aurais mériter.
PDV NÉLIA.
- Allô ?
- Nel', c'est moi.
Je sais que c'est toi.
- Qu'est ce que tu veux ?
- Te parler. Je peux passer ?
- C'est pas vraiment le moment la.
- Ouais j'ai compris.
Il soupire. J'en avais plus envie.
Je raccroche et lève mes yeux vers la personne en face de moi.
- C'était qui ?
- Le même genre de gars que toi.
Je soupire a nouveau et pose mon téléphone sur mes genoux.
- J'avais dix-sept ans.
- Et alors ? Je me souviens encore du jour ou tu ma dit "Je me considère pas comme un batard" et pile un mois après tu me tromper.
- Tu ma dit que tu m'en voulait pas.
- T'était le premier Enzo. Le premier, j'étais pas folle amour au de toi, alors je t'en ai jamais voulu, mais quand même. Et moi j'avais quinze ans.
Enzo, deux ans de plus que moi, premier copain.
- Tu t'es mis en couple deux semaines après que je t'ai tromper n'est ce pas ?
- Peut-être, mais moi je suis rester trois ans avec, pas trois semaines, et c'était mon premier amour.
Et c'était pour te mettre la haine surtout, mais je me suis pieger a mon propre jeu.
- On avait dit pas de sentiments.
- Y en a jamais eu.
- A l'époque, j'avais des doutes quand même.
- A l'époque j'avais quinze ans, et t'etait mon premier copain.
- Et lui c'est qui ?
- Celui que je pensais être l'amour de ma vie.
- A ce point la ?
- Je l'ai rencontré en arrivant a Paris, et je suis lamentablement tomber amoureuse de lui.
- Lamentablement ?
Il semble étonné de ma réponse.
- Tellement lamentablement, que je lui ai fait un enfant, je l'ai perdu, il m'a trompé deux fois, et tout ca en un an.
- Wow. C'est chaud putain. Mais, tu l'aime plus ?
- Je t'avoue que je suis un peu perdu depuis que je suis revenu à Paris.
Trop perdu.