𝑪𝒂𝒏𝒏𝒊𝒃𝒂𝒍𝒆.

By Mariananaas

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Elle avait la joie de vivre. Elle avait une famille, une meilleure amie. Elle était une adolescente ordinaire... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
I'm sorry
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Information Importante ⚠
Nouvelle Histoire !

Chapitre 9

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By Mariananaas

Pdv Ayla

Et voilà.. C'est ainsi que je me retrouve à attendre, depuis 30 minutes, ce prof sans diplôme qui doit être je ne sais où. Je vais trucider Sanji.

Bien sûr, je pourrais partir, mais ma punition serait bien pire. Sachant que lundi j'ai failli me prendre 2h en plus car je n'arrête de me, je cite, "rebeller comme une fausse bad girl".

Je me laisse glisser le long des casiers en m'asseyant par terre. La fatigue prend le dessus.. Je n'ai pas beaucoup dormi ces dernières nuits. Voir pas du tout.

Mes yeux se ferment lentement et je laisse ce maudit sommeil m'engloutir.

**

Je me réveille dans une pièce. Une chambre, plus précisément, ma chambre. Je suis retournée aux années du collège, peut-être en 5 ème. Il fait nuit, l'orage gronde et le ciel pleure.

Je sors lentement de sous mes draps. J'essaye d'allumer la lumière mais visiblement : coupure de courant. J'allume donc une bougie vu que je ne trouve pas de lampe torche.

Mon portable n'a plus de batterie. Je sors silencieusement de ma chambre. Je traverse le balcon intérieur et descends les escaliers. Je me dirige vers la cuisine en sautillant puis je glisse sur quelque chose de liquide ce qui me fait tomber.

Ma bougie tombe sur un long rideau qui commence petit à petit à brûler tout entier. Je me lève, mais glisse à nouveau puis remarque - grâce à la luminosité du feu - qu'il y a du sang partout et la tête de ma mère juste à côté de ma main.

Je ne crie pas. Je n'ai aucune réaction. Je regarde autour de moi pendant que le feu se propage. Je vois le corps de mes deux parents démembré dans toute la pièce. Tête, coeur, organe, jambes,... Je reste paralysé.

**

Mes yeux s'ouvrent d'un coup. Deux larmes coulent le long de mes joues et je regarde dans le vide jusqu'à reprendre mes esprits.

Je remarque que je suis allongée dans une salle de classe avec une veste noire qui me couvre. En me redressant, je fronce les sourcils et je vois Brendon concentré sur des papiers.

L'instant de quelques secondes, je le trouve très beau. Mais seulement quelques secondes. Je plonge inconsciemment ma tête dans sa veste et son odeur m'envahit les narines. Mon dieu.. Il sent divinement bon.. C'est quoi son parfum ?

Je relève la tête et remarque qu'il me regarde. Mes joues deviennent légèrement rosées.

- Bonjour, me dit-il en souriant, Bien dormi ?

- Hum.. Un peu inconfortable mais sinon.. Euh.. Oui. Oui.

- Tu as les joues humides.. Tu pleures ? Remarque-t-il

- Oh. Ce n'est rien. Juste.. Un cauchemar.

- Tu veux aller te rincer le visage? Me propose-t-il

- Non, c'est bon.

Je me lève et pose sa veste sur son bureau. Je le remercie et m'assieds sur une chaise en mettant mes pieds sur le bureau.

- Merci aussi de m'avoir fait attendre une demi heure. Je ne me serai pas endormi si tu serais arrivé à l'heure. Et après ça se dit prof. Me plaignais-je

- Je vous en prie.

Euh... Il se fout de moi là ?

- Tu sais que tu es vraiment très mignonne quand tu dors ? Je t'ai regardé dormir. Tu es vraiment adorable, comme quoi les apparences sont trompeuses.

Comment ça ?

- Pardon? Demandais-je

- Bah... Tu es une vraie garce quand tu t'y met parfois.

Et non mais il cherche vraiment la merde là !

- Parce que tu te crois être le mec parfait ? Tu as beau être canon, je l'avoue, mais dans ta tête tu n'as rien à part ta bite.

- Oh la lionne sort ses griffes. Tu feras attention, tu as beau me détester, ton corps, lui, n'est pas du même avis. Prenons en exemple tes joues.

Quoi?

Mes mains viennent toucher mes joues qui sont brûlantes. Putain, non.

- Pervers, nécrophile, pédophile.

- Pervers, nécrophile, pédophile ? Me demande-t-il surpris.

- Oui.

- Alors pervers je ne pense pas, nécrophile euh.. tu n'es pas morte et pédophile, on doit avoir le même âge sans notre fausse identité. Sinon je ne comprends pas trop où tu veux en venir.

- Tu n'en sais rien si on a le même âge ou pas.

- Oui t'as raison, d'ailleurs je me demande quel est ton vrai prénom.

- Parce que tu espère que je te le dise peut-être ? Je ris jaune

- Bah... Ouais

- Je te le dirais jamais. Aurais-tu oublié les deux règles importantes ?

- Non, bien sûr que non. Ne jamais révéler sa véritable identité, ne jamais révéler son passé.

- Exactement. Bon, je fous quoi monsieur ?

- Tu parles réellement comme ça à tes profs ? Demande-t-il, amusé

- Non, de base je ne leurs parle pas alors estime toi heureux.

- Oh.. Je suis une exception ?

- Ne prends pas la confiance.

- Admet-le. C'est parce que je suis beau. Dit-il avec fierté

- Si ça te fais plaisir, crois ce que tu veux. Je soupire avec un léger sourire qu'il me rend

Je n'en peux plus de ce gars..

- Bon alors, je fais quoi ? Demandais-je pour revenir au sujet initial

- Exercice 25 à 30 page 202.

Je grimace et sors mes affaires pour faire ces putain d'exercices à la con.
Je suis plutôt bonne élève, il me faut donc une heure pour les terminer. Ils étaient plutôt longs.

L'ennuie me prend. Je pose mon regard sur Brendon. Il est totalement concentré dans son travail. Son regard est si sérieux... Que j'ai l'impression qu'il suffit d'un bruit pour casser sa bulle.

D'un coup, mon ventre se met à gargouiller.
Je deviens toute rouge quand Brendon pose son regard sur moi. Merde...

- Tu as faim ? Demande-t-il avec un ton moqueur.

Non pas du tout. Imbécile.

- Tu veux peut-être une jambe ou un bras à manger ?

Non. Ça ira, merci. Répondis-je froidement

- J'ai des Kinder Bueno, bon ce n'est pas goût humain, mais c'est mieux que rien.

Oh bordel, lâche moi avec la viande humaine.

- Je veux bien, merci.

- N'empêche, je me demande comment tu as fait pour devenir cannibale. Dit-il en me lançant un sachet de Kinder Bueno

- Mêlez vous de ce qui vous regarde Monsieur Ingram. Dis-je en gardant mon calme

- Bien mademoiselle Donovan. Je n'insisterai point sur le sujet si vous ne voulez pas en parler.

Je lui souris. Je suis surprise qu'il ait était compréhensif et qu'il n'ait pas insisté.

- J'ai terminé tous les exercices à faire.

Je lui donne mon cahier et il y jette un coup doeil.

- Je suis étonné. Il n'y a aucune faute. Bravo.

- Pourquoi les maths ? Lui demandais-je par pur curiosité

- Hein ? Euh... Je ne sais pas.. Je suis très doué en dessin comme pour les maths et vu que votre prof de maths allait partir... Voilà.

- Tu dessine ? Wow. Tu pourras me faire un dessin un jour ?

- Si tu veux. Me répond-t-il avec le sourire

Je ne sais pas pourquoi mais.. Je pense, et je dis bien "je pense", que je commence à l'apprécier.

- Il nous reste une heure, tu veux que je t'en fasse un ? Me propose-t-il

- Oui.

- Tu veux quoi ?

- Batman !

J'ai l'impression d'être une gamine. De redevenir comme avant... Non. J'efface rapidement cette pensée.

- Toi aussi t'aimes batman ? Me demande-t-il avec un rictus

- Bien sûr ! Mais je préfère le Joker, surtout celui de Dark Knight.

Il me sourit et acquise en disant qu'il est d'accord avec moi. Il sort une feuille blanche avec un feutre noir puis commence à dessiner.

Je me lève, prends une chaise et par m'asseoir à côté de lui pour le regarder dessiner. Je reste attentive à chaque traits qu'il trace, jusqu'au dernier.

- Mon dieu, tu as carrément une carrière dans le dessin, il est parfait. Dis-je éblouie

- C'est bien mon nom, mais ce dessin n'est pas aussi parfait que toi.

Oh putain. Pourquoi tu viens tout casser ?

- Arrête tes conneries, tu pense vraiment qu'avec ton pénis ou quoi ?

- Pourquoi me vois-tu comme ça ? Ricane-t-il

- Je ne sais pas.. Peut-être parce que tous les gars sont comme ça et que depuis notre rencontre tu me sort des phrases à deux balles à croire que tu veux juste me mettre dans ton lit ?

- Eh bien, tu te trompes.

- Si tu le dis. Enfin bref, pourquoi tu es pas dessinateur ou quelque chose du genre ? Lui demandais-je afin de changer de sujet

Je n'aime pas parler des sentiments, en particulier celui-ci.
Brendon prend un certain temps à me répondre.

- Pourquoi je te répondrais si tu ne répond pas à mes questions ?

- Euh...

Excellente question.

- Je te donne le dessin seulement si tu réponds à mes questions. Propose-t-il

- D'accord.. Mais attention à ne pas franchir la limite. Soupirais-je

J'attrape le dessin et commence à partir pour m'asseoir à ma place, mais Brendon me retiens en attrapant mon poignée.

- Non non. Je te le donne à la fin.

Je râle et laisse le dessin sur son bureau.

- Aller balance ton questionnaire de policier à la con.

- Tu aimes l'svt ?

Qu'est-ce que ca peut lui faire ?

- Euh.. Bah c'est une matière chiante comme les autres..

- Ça ne te dérange pas quand vous ouvrez une grenouille ou un truc du genre ?

C'est quoi ces questions ?

- Non.. Répondis-je méfiante

Où veut-il en venir ?

- Tu aimes la biologie ?

Je vois...

-Oui. Répondis-je froidement

- Tout ce qui est corps humain ?

Je hoche la tête de haut en bas pour lui répondre.

- Quelle est ta partie du corps préférée ?

Attention Brendon, tu vas dépasser la limite. Pourquoi  cherches-tu la merde ?
Je me redresse sans lui répondre.

- Elle est délicieuse ? Combien de fois par jour, manges-tu de l'humain ?

S'en est trop. Je me lève en cognant mes poings sur la table. Je prends mes affaires et me dirige vers la sortie. Avant de claquer la porte, je lui lâche un :

- Connard.

Je traverse les couloirs en direction des toilettes puis je balance mon sac.

Je cris et cogne le miroir qui se fissure et entaille ma peau.

Pourquoi ?! Pourquoi me parle-t-il de ça ?! Pourquoi cherche-t-il à me pousser à bout ?! Bordel qu'est-ce que je le hais à l'heure actuelle !

Je ferme les yeux et essaie de me concentrer sur ma respiration, la main en sang, retenant mes larmes qui menacent de couler.

Au bout de quelques minutes de silence complet, j'ouvre les yeux et relève ma tête.

- Calme toi.. Tu ne dois pas t'énerver à cause d'un type pareil.

Je regarde ma main qui est ensanglantée, mais personnellement, je m'en fiche. Je la passe sous l'eau assez longtemps pour que les saignements cessent, puis je la sèche.

Je prends mon sac et sors des toilettes. Je me dirige vers la sortie de l'établissement mais je vois Brendon qui se dirige vers moi. Et merde. Il est vraiment la dernière personne que j'ai envie de voir..

Je me mets à courir dans la direction opposée, mais, sans faire attention, je percute quelqu'un. Cette personne est grande est plutôt musclé. Un footballeur.

Oh putain, c'est vrai, j'avais oublié qu'ils avaient entraînement.
Je relève ma tête. Car oui, le footballeur fait une tête de plus que moi, non pas que Brendon en fasse deux.
Il a les yeux noisette et les cheveux bruns. Plutôt mignon..

- Euh.. Désoler.. Hum.. Tu dois m'aider s'il te plaît ! J'essaie de fuir Mr. Ingram ! Je t'en devrais une si tu m'aides !

Je regarde derrière moi et je vois Brendon s'approcher au loin. Putain, c'est la première fois que je demande de l'aide.. S'il te plaît mec.

Le footballeur prend mon visage entre ses mains en mettant une main sur ma bouche avant de plaquer ces lèvres sur le dos de celle-ci, afin qu'il n'y ai aucun contact avec mes lèvres et les siennes. Un faux baiser.. Heureusement que ce n'est pas un vrai.

Pour rendre cela plus réaliste, je glisse mes mains dans les cheveux de mon "sauveur". Au bout de quelques secondes, on se sépare. Brendon est parti.

Je te remercie. Tu m'as sauvé la vie.

Façon de parler.

- Ce n'est rien, dit l'inconnu, je m'appelle Matthieu mais on m'appelle souvent Matt. Toi, c'est Lexy, la fille muette d'après ce qu'on dit, pourtant tu parles beaucoup pour une muette.

- Ouais, c'est moi. Je ne suis pas muette. Bon, je dois te laisser.

- D'accord blondie, mais à une seule condition.

- Comment ça?

- Vu que tu m'en dois une aussi, viens à la fête que j'organise vendredi soir. Me répond Matt

Oh putain.. Une fête.. Tout ce dont j'ai horreur..

- Très bien. Mais je ne resterais pas longtemps.

- C'est ce qu'on verra.

---

A L'ANNÉE PROCHAINE ! (ahah I'm so funny.)

J'espère que ce chapitre vous a plu. Je m'excuse pour les fautes qui m'ont échappées.

N'hésitez pas à partager vos réactions et votre avis en commentaire.

À bientôt.

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