OCTOBRE 2017, NIMES.
PDV NELIA.
"Ma petite soeur est devenu grande et fait la fête sur Paris."
Je souris en voyant la photo que venait de poster Louis sur son compte Facebook en m'identifiant. C'était une photo de nous deux, moi un grand verre rouge a la main rempli de vodka, une cigarette dans l'autre main, je riais au éclat à cause d'une blague de Moh, Louis avait son bras par dessus mes épaules et sourier bêtement en me regardant. Elle était magnifique cette photo.
Mon sourire s'affaiblit en voyant une nouvelle notification, un appel, ne reconnaissant pas le numéro, je fronce les sourcils et me décide à ne finalement pas répondre. Je le pose sur la table devant moi, et m'allume une cigarette, alors que Louis est judicieusement entrain de démonter le decteceur de fumer afin qu'on puisse fumer dans le salon.
- Y a Ben qui va passer après.
- Ah ouais ? C'est cool.
- Ouais.
Il dessent de la chaise sur la quel il était monter et se retourne vers moi.
- T'en a pas marre de rester enfermer ici ?
- Non. Je suis très bien la.
- Ca te ferai du bien, de sortir et de voir un peu tes copines aussi.
- J'ai pas de copines ici, tu le sait très bien.
J'avais que Chloé.
- Et Jonas ?
Je fronce les sourcils et relève la tête vers lui.
- fait pas la mytho. Je sai très bien que ta toujours eu un petit faible pour lui, même quand t'était folle amoureuse de l'autre babtou la.
- Non, je l'ai toujours bien aimer mais..
- On sait très bien tout les deux que j'ai raison Nél'. Maintenant que le célibat te touche toi aussi, tente ta chance, c'est le moment.
J'allai répliquer mais il me coupe la parole.
- Et me sort pas l'excuse de j'aime encore Ken, lui il s'est pas privé et deux fois de suite en plus, il devait pas t'aimer tant que ca.
Le pire dans tout ca, c'est qu'il a raison. Il devait pas m'aimer tant que ca.
- Mais y a un truc que je comprends pas Louis, tu m'a toujours certifié qu'il m'aimait vraiment et qu'il était sincère avec moi.
- A croire qu'il a réussi a me tromper moi aussi.
Quand je repense a tout les "je t'aime" sorti de sa bouche, sa me dégoute.
- Bref change pas de sujet chat, réfléchi a ce que je t'es dit.
- Ta peut-être raison.
- Non, j'ai raison, n'oublie pas, j'ai toujours raison.
Je lève les yeux au ciel, et tire une taff sur ma cigarette.
-J'ai même pas dit a Jonas qu'on étaient revenu.
- C'est le moment non ? En plus il habite a deux rues, appel le, dit lui de passer soir ce, en plus y'a Ben et moi, c'est pas un rencard, ca n'engage a rien.
- D'accord.
Je saisie mon téléphone, et clique sur le profil de Jonas pour lui envoyer un message.
A : Jonas.
Hey, je suis de retour sur Nîmes, passe ce soir a l'appart si tu veux.
De : Jonas.
Comment ca se fait ? Il est ou ton appart ?
A : Jonas.
Très longue histoire, je te raconte ce soir. Avenue de la République.
De : Jonas.
Ca marche.
- Il passe.
Louis hoche la tête en restant concentrer sur le joint qu'il venait de commencer a rouler.
- Tu sait ce qui me vénère le plus dans cette histoire ?
- Non ?
- C'est même pas le fait d'avoir été prise pour une conne, c'est le fait que je l'ai présenté, a toi, a maman, a papa, aux autres coincées la, a vous surtout, pour qu'au final cette relation n'aboutisse a rien.
- C'est pas de ta faute Nélia, on fait tous des erreurs, ta cru en lui, par ce que t'étais amoureuse, les parents comprendront t'inquiète pas.
- D'ailleurs faudrait peut-être leur dire qu'on est rentré non ? Avant de les croisées quelque part et qu'ils crise.
- Ouais, et qu'on achète une table et des fourchettes, par ce que bon, c'est pas que ca me plait pas manger par terre er avec les doigts mais bon je commence a avoir mal au dos. Appelle maman.
Je rigole et saisis mon téléphone, ca fait déjà deux jours qu'on est la, et on a pas grand chose dans le frigo, pas de table, donc pas de chaises, pas de fourchettes, pas couteaux, pas de cuillères, on boit a la bouteille, on a pas de commode, pas de bureau, bref on est des galériens quoi. Heureusement que j'ai pas pris gel douche/shampoing et compagnie.
Ca sonne trois fois et elle décroche enfin.
- Allo chérie ?
- Oui maman, c'est moi, ca va ?
- Ca va et toi ma fille ?
- Oui oui, je t'appelle, par ce que j'ai quelque chose a te dire. On est revenu vivre sur Nîmes Louis et moi.
- Mais pourquoi ca ?
- Ken et moi, on s'est séparé.
- Oh mon Dieu..
- C'est pas grave maman, t'inquiète pas, ca va, juste on a pris un appart avec Louis, et on a rien, pas de meubles, juste deux lits et un canapé et un frigo que le père de Benjamin qui nous loue l'appart nous a gentiment donner.
Je me retiens de rigoler en voyant Louis me faire des grands signe pour ne pas que je dise ou se situe l'appartement.
- Vous avez de quoi manger quand même ?
- Oui et au pire on se fait livrer c'est pas grave.
- Alors cette fois-ci c'est vraiment fini avec Ken ?
- Ouais, ca y est, et c'est peut-être mieux comme ca, vraiment.
Sentant que je ne voulais pas en parler vu le ton que je venais d'employer, elle changea de sujet de conversation, je lui passe Louis, et me lève en lui prenant son joint qu'il venait de finir de rouler pour l'allumer. Je tire une fois, deux fois, trois fois, et putain que ca fait du bien ! Ca fait au moins un mois que j'ai pas fumer et ca commencer a beaucoup trop me manquer. Louis abrège vite la conversation pour pouvoir vite fumer lui aussi et me prend le joint des mains.
- Nique sa mère comme elle m'avait manquer la beuh d'ici !
Je pouffe de rire et me précipite vers la porte en réalisant que sa sonner depuis quelques secondes déjà.
- Wesh vous avez déjà commencer a fumer sans moi !
Je me précipite sur lui et le pend dans mes bras, Ben il a le même rôle que Louis dans mon cœur, depuis six bonnes années déjà. Il a était la quand Louis ne me parlait plus, il a était la quand Louis a était dans le coma trois semaines, et il était toujours la. Lui, c'est un vrai. Il rentre après m'avoir fait un bisous sur le front et prend Louis également dans ses bras.
Jonas arriva quelques minutes plus tard et je lui réserva le même accueil.
Je faisais passer un joint que je venais de rouler a Jonas, rien que pour moi et lui, car Ben et Louis eux aussi en avait un pour deux, comme ca, ca nous éviter de trop attendre. Bande de droguer. Mes jambes étaient poser sur les cuisses de Jonas que je regardais tirer sur son joint.
- Alors tu m'explique ?
- Je me suis encore fait prendre pour une conne c'est tout.
- Je vois.
Il ne dit rien pendant quelques secondes puis reprend.
- Je suis content que tu soit la.
- Moi aussi.
Je dépose un chaste bisou sur sa joue, ce qui le fait sourire, il entremêle nos doigts et pose ses yeux sur moi, on aurait dit qu'il ne m'avait jamais vu, jamais observer.
- Quoi ?
- Rien.
Il dit un léger rictus au visage.